À chaque nouvelle génération d'iPhone, les ruptures de stock sont fréquentes pendant quelques semaines à quelques mois : l'introduction d'un nouveau processus industriel, et la très forte demande sont des explications. En prenant la décision de commercialiser un nouveau modèle aussi tard dans l'année, Tim Cook prenait un risque — mais un risque semble-t-il calculé vu la tournure des événements.

L'iPhone 4S est un véritable succès : il s'est vendu à quatre millions d'exemplaires les trois premiers jours de sa commercialisation, un record pour un iPhone. Depuis, les Apple Store et les opérateurs travaillent en quasi-flux tendu, avec un niveau de stocks très faible. La demande, donc, est au rendez-vous.

Une fois n'est pas coutume, l'offre parvient à la satisfaire. L'iPhone 4S étant assez proche de l'iPhone 4, l'ajustement des chaînes de fabrication a été mineur, et donc la latence habituelle évitée. Les chaînes tournent à plein régime, en tout cas lorsque toute la chaîne de fournisseurs suit, ce qui n'est pas forcément le cas en ce moment (inondations en Thaïlande).

Orange, SFR, Bouygues comme Virgin ont ainsi tous l'iPhone 4S en stock. Et à en juger par les objectifs financiers d'Apple pour ce trimestre, Tim Cook compte bien vendre plusieurs dizaines de millions d'appareils d'ici Noël.