Après une mise à jour rejetée, Spotify accuse Apple de pratique anticoncurrentielle

Stéphane Moussie |

Spotify hausse le ton contre Apple. Depuis toujours très critique vis-à-vis des règles de l'App Store, le service suédois a envoyé une lettre incendiaire à Cupertino à la suite du refus de validation d'une mise à jour de son application iOS.

Daniel Ek, cofondateur et CEO de Spotify. Crédit : Magnus Höij CC BY

« [Ce refus] fait beaucoup de tort à Spotify et à ses clients, écrit son directeur juridique Horacio Gutierrez dans une lettre adressée à son homologue d'Apple, Bruce Sewell. Ce dernier épisode soulève des préoccupations importantes en matière de réglementation américaine et européenne sur la concurrence. Il s'inscrit dans une tendance troublante de diminution de compétitivité de Spotify sur iOS face à Apple Music. [...] L'utilisation du processus de validation de l'App Store comme une arme pour affaiblir la concurrence ne peut pas durer. »

Selon Horacio Gutierrez, Apple a fait valoir des « règles de business model » non respectées pour rejeter la mise à jour. Spotify a été enjoint à utiliser le système de paiement d'Apple s'il veut « recruter de nouveaux clients et vendre des abonnements. » Il n'y a pas plus de détails à ce stade sur la cause précise de l'objection, mais MacRumors rapporte que Spotify affichait dans son app une offre promotionnelle (trois mois pour 0,99 $) pour les nouveaux clients, ce qui aurait pu déplaire à Apple.

Spotify a également envoyé sa lettre à des parlementaires américains afin que le débat se déplace sur les terrains politique et législatif. La sénatrice Elizabeth Warren a récemment mis en garde contre les menaces de la « consolidation et de la concentration » dans le secteur des nouvelles technologies. Et de pointer du doigt les pratiques d'Apple, Google et Amazon qui ont pour effet de verrouiller le marché, selon elle.

« C'est un joli geste, mais ça ne va pas au cœur du problème de la taxe Apple et de son système de paiement », avait déclaré Spotify début juin après l'annonce d'un nouveau type d'abonnement plus souple et plus rémunérateur pour les éditeurs sur l'App Store.

Source
avatar byte_order | 

Apple n'apporte pas sa boutique, Apple *impose* SA boutique.
Le problème n'existerait même pas sans cela. Tout vient de là.
Comme Apple désormais vend également des services de streaming audio a travers cette même boutique qu'elle controle par ailleurs totalement, elle est juge et partie.

Et son ecosysteme serait bien pauvre sans les millions d'applications apportés par d'autres que Apple.

Par ailleurs, Spotify paye fatalement comme tout le monde pour avoir l'honneur de proposer quelque chose sur app store. Un Developer ID. A minima. Mais aussi, comme tout le monde, les couts de recherche et développement de son application pour iOS. C'est pas Apple qui le paye ça, et avant l'arrivé de Apple Music, vous auriez dit quoi si Spotify avait refusé de sortir un client pour iOS et l'avait réservé uniquement a Android, au web, a Windows ? Normal, légitime, ou déloyal ?

Ce qui arrivera probablement, d'ailleurs, au final, vu la tendance.

avatar Manubzh | 

@byte_order :
Exactement !
Mais je crois qu'il comprend rien, c'est un fanboy complètement aveugle

avatar r e m y | 

et il ne se rend même pas compte qu'au final c'est lui le pigeon! avec moins de choix, des tarifs plus élevés (ce que doivent payer les Spotify et consorts à Apple, c'est bien le client final qui le paye)...

avatar Maître Folace | 

@Domsware
Spotify paye 99€ par an pour être sur l'app store. Largement de quoi payer l'hébergement.

avatar Domsware | 

@Maître Folace :
99$ pour l'ensemble des services proposés par Apple : dont les outils, la documentation et la gestion des acheteurs dans de très nombreux pays.

avatar byte_order | 

Des services dont les couts sont amortis sur 13 millions d'autres développeurs que Spotify.

Et surtout des services non pas "proposés" par Apple, mais "imposés" a un prix très élevé, alors que Spotify disposent déja ses propres solutions pour cela, probalement nettement moins cher et plus adaptés à leur besoin, et pour cause.

Vous croyez qu'ils font comment Spotify pour gerer les abonnements et le suivi commercial de leurs abonnés sur d'autres plateformes que iOS ? Mon dieu, comment font-ils sans l'offre d'Apple a un tarif imbattable !?

avatar byte_order | 

Parce pouvoir installer une application ios n'est pas un service qu'elle *propose*. Elle impose de passer pà elle obligatoirement. En laissant aucun chou tant côté éditeur que côté utilisateur.

Hors elle *doit* ce service à ces clients qui ont acheter une plate-forme et une licence d'utilisation de ios. Le fit de pouvoir installer des applications ios y compris gratuites fait parti des fonctions que cette licence couvre. Apple doit fournir ce service à ses clients et gratuitement pour eux si l'application est gratuite.

Hors la elle le refuse par qu'elle veut également prélever 40% de toute transaction commerciale entre ses clients et toutes services tiers nécessitant l'assistance d'une application ios.

Vous êtes vraiment sur que tous les possesseurs d'iphone ont compris que tout abonnement à un service tiers accessible avec une application elle gratuite sera racket 30% plus cher que sous Android ?
J'en doute fortement. Je vais relire la licence d'utilisation de ios tiens pour vérifier.

avatar narugi | 

Spotify si les propos sont verdicts n'ont pas à être lésé

avatar narugi | 

@narugi :
Parfond du double post. Appuie sur validation.
Spotify doit donc je disais se plier aux règles de l'App Store mise en place par la Pomme. En revanche, Apple ne doit pas durcir les règles sous prétextes que les 2 compagnies sont en concurrence sur le streaming. Car cela est passible d'amende.

avatar themasck | 

les constructeurs automobiles font pareil , et meme si il y a une loi européenne , vous etes obligés de ramener votre véhicule pour l'entretien et vous payez ce que l'on vous demande . c'est pire que iTunes store

avatar r e m y | 

C'est faux. On n'a aucune obligation de faire entretenir sa voiture dans le réseau du constructeur. Seules les réparations en garantie constructeur doivent être faites par le constructeur.

avatar stemou75 | 

@r e m y :
Toi tu connais pas BMW manifestement....

avatar byte_order | 

ce n'est pas parce certaines marques et concessionnaires tentent de le faire croire que c'est légalement le cas ni que vous ne trouverez pas légalement le moyen de ne pas faire réparrer par BMW votre voiture de marque BMW.

Par contre, pour installer une application iOS que Apple ne veut pas (à la limite, peu importe les raisons légitimes ou pas si Apple censure), là, en effet...

avatar byte_order | 

faux. renseignez vous plutôt que de prendre ce que voudrait certains comme des vérités.

avatar Makes | 

Mais Spotify est à la même enseigne que les autres services de streaming comme Deezer, Napster, Tidal etc.
C'est la même chose pour Netflix. C'est grâce à l'Apple TV qu'on y accède, et à l'AppStore

Apple Music est traiter de la meme manière qu'un autre sur le Play Store.

avatar r e m y | 

Spotify est à la même enseigne que PRESQUE tous les autres.... Tous sauf AppleMusic. Il est là le problème!

avatar byte_order | 

Mais est-ce que Apple Music est traité comme les autres sur l'app store d'Appe ?

C'est bien là le problème. Justement.

avatar Lestat1886 | 

La seule clause que je trouve abusive d'Apple c'est celle interdisant la promotion d'autres méthodes d'abonnements ou de lien vers le site internet

avatar byte_order | 

Il me semble justement que c'est cette règle qui est opposé à la maj de Spotify.

avatar Lestat1886 | 

Exact et sur ce point précis ils ont raison. Pour le reste, et notamment la taxe Apple j'en suis moins sur d'autant qu'il ya aussi une taxe Google etc.

avatar byte_order | 

y'a pas de taxe Google sur les abonnements ni d'abonnement in-app obligatoire via Google d'imposé.

En l'occurence, le client Spotify est gratuit sur l'app store comme sur le play store.
Mais le tarif de l'abonnement n'est pas le même car d'un côté Apple impose le paiement via leur plateforme (alors que Spotify a déjà sa propre plateforme pour ça, vu qu'ils gèrent également des clients web ou windows), 30% de commission (sans parler de l'opacité sur les données clients, retenues captives par Apple - et éventuellement voire probablement exploitée par Apple pour les inciter à migrer sur Apple Music...), tandis que de l'autre côté Google ne prélève rien de plus que ses 15% sur 0 euro (appplication gratuite) et n'empêche pas l'abonnement de se faire via la plateforme native de Spotfy.

On notera au passage que :
- l'obligation de passer par la plateforme d'Apple pour le paiement est une contrainte pour tout service disposant *déjà* de sa propre plateforme de paiement

- que la commission de 30% sur ces paiements ne correspond pas à un service *rendu* dans ce cas là mais *imposé* à la place de celle propre du service, alors même que cette plateforme imposée ne rend pas le même niveau de prestations.

Cette imposition ressemble à du racket, dans ce cas là.

avatar oomu | 

pour le coup, je pense qu'il y a un vrai marqueur culturel ici.

Les commentateurs ici sont manifestement empreint de l'idéal Républicain et d'un truc défendu par la France : "la même règle pour tous".

Et cela se tient, pour une démocratie, pour la loi, parce qu'on est tous engagé au même niveau.

Mais en réalité, y a des bricolages: vous ne pouvez pas TOUT traiter à la même taille, à la même règle car il y a parfois des personnes Hors Normes, qui défient la loi commune, qui pose des problèmes de déséquilibre.

Dans le marché, le commerce, l'industrie, c'est encore plus vrai. Dire "RAND" (Reasonable and non-discriminatory : raisonnable et non discriminatoire: même règle pour tous) semble progressiste et bon.

Mais en réalité est fallacieux: les entreprises ordonnées de se plier à la règle unique ne sont PAS de même nature, de même taille, de même commerce ou échelle.

Et l'éléphant dans le magasin : Apple a le contrôle et surtout l'Intérêt commercial de torpiller tôt ou tard quiconque devient un concurrent à un nouveau service d'Apple.

Cela s'est produit à une moindre échelle avec Twitter ou Facebook. Quiconque devient une plateforme tout en étant vendeur dans la plateforme finira par torpiller ses propres utilisateurs.

Valve qui gère Steam a progressivement réduit son business de vente de jeux vidéo, ce qui est la seule chose saine à faire.

Apple n'en a PAS le choix. Si elle a ce pouvoir, elle se doit de l'utiliser, ne serait-ce que par honnêteté envers ses propres investisseurs.

Ce n'est pas un problème d'anti-trust ou monopole mais du besoin de régulation du marché des Applications et économie derrière. Et oui, ce problème nouveau va obligatoirement être saisit par les politiciens. Ce n'est qu'une question de planning, d'agenda, de temps politique.

avatar r e m y | 

Ça n'a rien d'un sujet politique mais bien un problème économique et de droit du commerce y compris dans un système libéral. C'est même le fondement de la loi anti trust américaine (qui a vu l'éclatement de la firme Bell pour créer les "mini-bells")

La libre entreprise si chère au modèle américain impose des règles strictes de concurrence libre, fair et non faussée.

avatar Abd Salam | 

@r e m y :
Le libéralisme est une doctrine politique !

L'économie est politique.

Marrant cette acculturation... libérale.

avatar r e m y | 

tout à fait!

Je n'aurais pas imaginé que MacG devienne un site où l'on parle économie ;-)

avatar byte_order | 

Ben vu les pratiques commerciales de d'optimisation fiscale d'Apple, c'était inévitable.

avatar reborn | 

En cas ios c'est moins de 20% de PDM à l'échelle mondial. Et Spotify est deja numero 1.

Il pète les plombs car le seul endroit où il y a de la valeur c'est sur iOS.

avatar byte_order | 

c'est pas le cas aux US ou iOS représente nettement plus, et ça, le législateur américain il le sait.
Il va donc regarder la nationalité du concurrent lésé et, comme d'habitude, s'assoir sur ses grands principes pour trouver une justification logique pour fermer les yeux sur une concurrence deloyale afin de ne pas a trop exposer le protectionnisme...

avatar oomu | 

Autrement dit, je reste persuadé que l'obligatoire App Store d'Apple sur ios et l'ajout progressif de commerce culturel "infecte" Apple et la pervertit de l'intérieur.

Cela entraine la dépréciation du Mac et des comportements d'amants abusifs et dominateurs envers les développeurs d'applications.

La réaction de Spotify est la bonne: on sait d'expérience que la seule manière de négocier et faire ouvrir Apple c'est de porter un conflit commercial au niveau médiatique et politique.

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Imaginez si Disney était aussi un diffuseur de cartoon Hasbro sur ses chaines. Disney aurait quelques grosses difficultés à être honnête avec Hasbro: Tout dans leur commerce est contradictoire avec laisser une telle entreprise grossir et vivre.

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Ce que vit Spotify, c'est aussi ce qu'Amazon a vécu. Sauf qu'Amazon est plus que retors aussi et américaine (elle avait l'oreille de son gouvernement).

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Toute plateforme de vente de bd non US peut vous dire tout le bien qu'il pense d'Apple... Blocage, zéro communication, "no speak french", justifications sorties du chapeau magique des nouvelles interprétations de la licence app store d'Apple, etc.

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Apple c'est tout petit, on s'en fout, y a qu'à vendre ses billes ailleurs s'il est pas content, rohaala le lourd.

Alors oui, Apple c'est une petite part de marché en globalité. Oui mais... Apple a une part indécente des consommateurs prêt à payer, d'un certain type de consommateurs.

De plus, Apple fait tâche d'huile: elle influence Microsoft et lentement Google.

Les hurlements doivent se faire bien en amont. Quand ça commence à déconner dans un petit coin. Avant que tout le monde fasse de même, appâtés par le succès d'Apple. Je pense ici bien évidemment à Microsoft et son store windows, ou à Amazon et son magasin en ligne.

Les abus d'Apple sont donc souvent des "tâches d'huile" : on sait que toute l'industrie va aller dans la même direction. Et ce n'est pas toujours glorieux.

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Le app store unique est un problème.

avatar Lestat1886 | 

Est-ce que l'app store unique est vraiment le problème ? Sur Android il y a deja la possibilité d'avoir plusieurs sources pour installer des apps mais ça reste limité avec des problèmes de sécurité. Et d'une certaine manière, il y a deja plusieurs stores. Apple n'est pas seule sur le marché et est même loin d'être leader... En plus, Apple peut-elle se permettre de se mettre à dos Spotify et ses 30 millions d'abonnés payants en retirant l'app de son store ? Il y a toujours les concurrents qui ont chacun leur store.

avatar byte_order | 

> Et d'une certaine manière, il y a deja plusieurs stores.
> Apple n'est pas seule sur le marché et est même loin d'être leader...

Bien sûr que si. L'App Store est le *seul* store possible pour application iOS.
Et il appartient à Apple.

Non seulement Apple est leader sur la distribution d'applications pour iOS, mais elle a un monopole *absolu*.

Ne pas le voir c'est assez incroyable.

avatar Lestat1886 | 

@byte_order :
Je parle du marché du smartphone! Qu'une entreprise ait un monopole sur ses propres produits ca veut rien dire...

avatar byte_order | 

Le matche des applications pour ios n'est pas un produit d'Apple. Seules les applications d'Apple font partie de ce marché ou eau coup d'autres éditeurs proposent leurs produits : des applications pour ios.

Apple n'est pas leader sur le marché des applications pour ios.
Mais elle a un monopole absolu sur le réseau de distribution.

En gros en tant que producteur d'app ios elke est minoritaire
En tant que distributeur d'app ios elke esr en monopole absolue.

Vous ne cessez de confondre le marché des plate-forme avec le marché des applications pour cte plate-forme. C'est pourtant pas la même chose.

avatar Lestat1886 | 

@byte_order :
Apple est leader sur le marché des applications iOS, google sur android, microsoft sur windows...

On peut plus facilement installer d'autres apps sur les autres plateformes mais c'est aussi possible (meme si plus dir) sur ios. Depuis 9 ans que l'appstore ios existe, il n'y a jamais eu de plaintes légales sur son existence même. Apple propose une expérience plus fermée que la concurrence. Avoir une plateforme avec son AppStore est en soi légal. Et si on ne voit que le marché des apps sur chaque plate-forme séparément c'est pas très intéressant, le client ayant le choix de sa plate-forme

Il y a aussi l'exemple des consoles avec chacun ses propres jeux, incompatibles entre plateforme. Nintendo prend aussi sa dîme sur chaque jeu vendu d'editeur tiers. Nintendo et les autres ont donc un monopole absolu sur la distribution de leur jeu sans que ca n'ait posé aucun souci.

avatar byte_order | 

> Apple est leader sur le marché des applications iOS,
> google sur android,
> microsoft sur windows...

Euh, non. La plus part des applications pour iOS ne sont pas édités par Apple.
De meme pour Google concernant les applications Android et Microsoft pour les applications Windows.

C'est en terme de reseau de distribution de ces types d'applications que la situation change.

Apple est leader et unique distributeur
Google est leader via son Play Store mais pas unique distributeur
Microsoft est très loin d'etre un distributeur majeur de logiciels pour Windows.
Amazon, Fnac, Steam distribuent probablement plus d'applications pour Windows que Microsoft...

> Depuis 9 ans que l'appstore ios existe, il n'y a jamais eu de plaintes légales sur
> son existence même.

Apple ne proposait pas vraiment d'applications payantes en concurrence frontales d'autres jusqu'à lors. Difficile de trouver une concurrence faussée entre des applications concurrentes mais toutes gratuites, d'ailleurs.

Mais depuis Apple Music, ce n'est plus le cas.

Concernant les monopoles sur les consoles Nintendo & co, les marques ne contrôlaient pas la distribution du jeu puisque l'installation se faisaient longtemps via un DVD. Les marques vendaient un kit de developpement, mais ensuite ce dernier distribuait le DVD comme il l'entendait, et je n'ai pas entendu d'histoire de maj de console bloquant tel DVD après coup.

Depuis le passage au "store" des consoles, j'ignore comment cela se passe, mais j'imagine que l'abus peut potentiellement existé là aussi.
Je ne suis pas trop l'actualité des consoles, je m'y avancerais pas plus sans recherche pour affirmer si cela a déjà poser probleme ou pas.

avatar Lestat1886 | 

@byte_order :
Oui j'ai fait une erreur: je parlais de distribution d'apps bien sûr

avatar Lestat1886 | 

@byte_order :
Tu as jamais entendu parler de nintendo seal of quality ? Les constructeurs de consoles approuvent les jeux qui sortent sur leur console. Ils peuvent refuser un jeu, possiblement bloquer une fonctionnalité (type multijoueur cross plateforme)...

Je crois d'ailleurs que pendant longtemps Nintendo refusait tout jeu violent sur leurs consoles

avatar byte_order | 

Non jamais entendu parlé, mais cela ne m'étonne, tout monopole de distribution est un tremplin vers des abus potentiels.

Après, entre censurer pour des raisons de contenus offensants, parce que le jeu permet de jouer avec d'autres consoles concurrentes et prélever une commission de 30% sur tout jeu vendu sauf ceux produits par Nintendo vendu, eux, 30% moins cher, y'a une nuance sur l'ampleur de l'abus.

Les premiers sont plus de la censure et éviter d'aider indirectement les consoles concurrentes à être une alternative pour jouer a tel jeu, dans l'autre cas on est plus nettement sur une entrave commercial donnant un avantage tarifaire au monopole de distribution et faussant la rentabilité des concurrents.

Mais cela arrive assez inévitablement avec tout monopole de distribution.
Y'a juste des lois pour sanctionner les abus quand ils ont lieu.

avatar Manubzh | 

@oomu :
Le premier commentaire censé de ce fil ...
La communauté Apple devient franchement stupide avec le temps

avatar Hugualliaz | 

@Lestat1886 :
Le problème avec ton raisonnement moral c'est qu'il y a des lois et vu que tu n'as pas dû faire beaucoup de droit de la concurrence je vais t'expliquer :

Ce n'est pas parce que Apple permet l'accès de logiciels tiers sur son store que Apple est maître de son accès sinon ce serait la porte ouverte au clientélisme et aux pratiques anticoncurrentielles.

L'exemple que l'on donne au point de vue des TIC c'est Microsoft qui a dû proposer à ses utilisateurs le choix d'un navigateur (bien que les navigateurs tiers utilisaient son système)

Spotify se doit cependant de respecter les conditions d'Apple à la condition que ces dernières ne soient pas abusives.

avatar Lestat1886 | 

@Hugualliaz :
Payer un droit d'accès n'est pas abusif contrairement à ce que veut faire croire Spotify. Qu'il y ait d'autres clauses abusives par ailleurs j'en conviens :)

avatar byte_order | 

Apple Music ne paye pas ce droit d'accès. Ou virtuellement, du moins.
C'est ca qui génère une concurrence deloyale ici.

Trois solutions :
1) Apple accepte les liens vers le site d'abonnement d'apps
2) Apple déplace Apple Music dans une entreprise distincte, indépendante, qui devra payer les 30% non plus virtuellement mais réellement, comme tous les autres
3) Apple accepte que d'autres App Store soient possibles sous iOS (et Mac, tant qu'a faire, anticipons)

avatar Lestat1886 | 

Sur Mac pas besoin d'app store il y a deja possibilité d'installer n'importe quoi de n'importe ou

avatar byte_order | 

On parie jusqu'à quand !?

Si vous ne voyez pas la tendance de fond mise en place par Apple pour arriver a faire avec les applications Mac de qu'ils ont fait avec les applications iOS, vous ne regardez pas assez bien.

Dans Sierra, ils ont fait en sorte que par défaut les applications téléchargeables ne puissent s'installer simplement pour madame Michu que si elles ont été signé via un certificat fourni uniquement par Apple (et dont la révocation est uniquement sous son contrôle) ou distribué via MAS. Les autres applications ouvriront par défaut une boite d'alerte qui fera peur à madame Michu histoire de la convaincre un peu plus de ne faire confiance qu'à ce qui est sanctifié par Apple, alors même qu'aucun test réel ne mesure la véracité de la menace.

Apple a t il confié à un organisme indépendant le controle des cerrificats de signature des applications ? Apple ajoute t il le support d'autres dépôts d'applications pour macOS du moment qu'elles sont signés avec un certificat valide pour cet organisme de certification indépendant ?

Et vous ne voyez rien, pas une tendance se dégager ?

avatar Lestat1886 | 

C'est des mesures de sécurité, il y a les mêmes sur Android où l'installation d'apps tierces est désactivée par défaut. Je suis prêt à parier, qu'à moins d'un coup de folie de Apple, que ça sera toujours le cas sur Mac OS

avatar byte_order | 

Le droit d'accès au marché des applications ios c'est 99 dollars par an et nul doute que Spotify les payent sans problème.

L'accès qui est taxé ici c'est labonnement à un service dans lequel Apple ne fait *absolumebt* sauf d'imposer de passer par eux pour le paiement et le prélèvement de sa taxe.

Ce marché ne lui appartient clairement pas la preuve étant que quand le client sait ou trouve comment courtcircuiter Apple dans son parasite de la relation commerciale entre lui et le service de streaming il a bel et bien accès intégralement au service de streaming.

Apple a mis son pied entre la porte de chaque iPhone et réclame de force 30% de tout commerce ayant lieu entre le propret aire de liphone et un commerçant.

D'ailleurs comment faire une application qui permet de faire des dons sur ios sans que 30% des sons reviennent à Apple ?!
C'est prevu quelque part ?!

avatar Lestat1886 | 

@byte_order :
L'appstore est a apple puisque c'est lui qui l'a developpe et le maintiens! Passer par l'appstore ou directement par le web pour les apps de streaming, c'est la même difference qu'entre acheter un produit directement chez le fournisseur ou en allant à un magasin qui le distribue

avatar byte_order | 

ah, donc vous considérer que le fournisseur du service Spotify pour iOS c'est Apple, pas Spotify !? Alors que ce sont les serveurs de Spotify qui font tout le boulot dudit service !?

Dans ce cas, Google Maps et Youtube et Twitter et Facebook, tous sont des services fournis par Apple finalement !?

Les produits vendus par l'App Store appartiennent à leur éditeur, Apple n'est que le distributeur, en aucun cas le fournisseur du service rendu par ces applications.

Le problème c'est que Apple est l'unique distributeur possible, ce qui le transforme en douanier. Avec un frais de douane de 30%, quelque soit sa valeur ajoutée, 0 dans le cas de service de streaming.

avatar Hugualliaz | 

Et désolé pour les pro Apple ou Apple Music c'est Apple qui semble en tort aux vues des faits invoqués si ceux allégués par Spotify sont exacts.

avatar Lestat1886 | 

@Hugualliaz :
Je ne crois pas que tu ais dait beaucoup de droit concurrentiel non plus :)

A ce que je sache, Apple permet l'accès à d'autres apps de streaming etc. Et rien n'oblige à souscrire à Apple Music que l'on peut cacher.

Ce dont tu parles pourrait s'appliquer par contre à Safari ou Maps tant qu'Apple ne donne pas le choix d'apps par défaut.

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