Stéphane Richard estime qu’un retour à trois opérateurs est « inévitable »
Stéphane Richard, le patron d’Orange, ne s’en est jamais caché : depuis l’arrivée de Free Mobile sur le marché français, il espère un retour à trois opérateurs. C’était le cas par exemple en 2015 et à nouveau il y a quelques mois. Cette fois, c’est à l’occasion d’une conférence que le PDG est revenu sur le sujet et il a qualifié ce retour à trois opérateurs d’« inévitable ». D’après lui, il n’aura pas lieu à court terme, mais il pourrait intervenir dès 2019.
« Il ne sera pas tenable à long terme de rester à quatre acteurs », a expliqué Stéphane Richard, qui avait déjà par le passé justifié cette nécessité avec le déploiement de la 5G qui promet d’être très coûteux. Néanmoins, il a aussi indiqué que cette consolidation allait être difficile à mener : « La nature et l’histoire des acteurs du marché français rendent peu probable et difficile de trouver une façon de consolider. » Son entreprise, numéro un sur le marché français, est en mauvaise position pour lancer le mouvement. En clair, la consolidation devra venir de plus petits acteurs, mais Orange se dit prêt à « faciliter » les négociations.
Petit à petit, les planètes s’alignent toutefois pour ce retour. En mai dernier, c’est l’Arcep, le « gendarme des télécoms », qui s’était exprimé en sa faveur. Jusque-là, l’organisme y était plutôt opposé et ce changement de politique se fait sous condition, en clair que cela apporte quelque chose au marché et aux clients, et pas uniquement aux actionnaires. Plusieurs rumeurs de fusion ont émergé depuis 2012, la dernière en date étant entre Bouygues Telecom et SFR.
Est-ce que les opérateurs historiques étaient obligés de s’aligner à free mobile là est la question. Pourquoi n’ont ils pas continué leurs petites ententes à 50€ les 2h d’appels avec 1 Go de data.
Stéphane Richard, l’ennemi numéro 1 du consommateur français.
Et à partir du moment où a 4G fonctionne correctement partout on se fout de la 5G !
Ce qui coûte cher à Orange c’est surtout la masse salariale, les boutiques, le SAV, etc.
Traduction tirée du dico Richardien : Eh, l’ARCEP, virez Free, qu’on recommence notre bonne déconnade des prix arrangés, le pig... euh, le client n’y verra que du feu !
Client : t’as qu’à croire, coco !
Stéphane, si tu trouves qu'il manque d'air pour tes actionnaires à 4, il suffit de fermer ta boutique d'agrumes, et ton désir sera réalisé !
Il en restera effectivement plus que 3... Comme en mathématique, CQFD.
Tu oublie que ton réseau à été construit sous le nom d'Itineris (ouverture commerciale 1991), au temps de France Télécom payer par tous les français, même les millions de pigeons qui n'avaient pas de téléphone mobile...
Faut vraiment qu’Orange arrête de radoter et tourner en boucle sur le retour à 3 opérateurs comme au bon vieux temps des ententes. Leur seul projet stratégique c’est tuer un concurrent ( comme ils ont tué France telecom) , c’est sur c’est moins fatiguant qu’innover et bâtir une réussite marketing et commerciale. Le retour à 3 n’est absolument pas inévitable
Leur seul projet stratégique c’est tuer un concurrent ( comme ils ont tué France telecom)
Tu es au courant qu'Orange n'est ni plus ni moins que le nom commercial de France Télécom (simplement parce que la marque Orange est plus simple à marketer que la marque France Télécom à l'international) ?
Oui très au courant : France telecom, auquel les salariés, les contribuables (nos parents et nos grands parents) étaient très attachés car c’est eux qui ont payé avec leurs impôts toutes les installations réseaux etc, n’existe plus, on lui a donné le nom de fruit ridicule d’une filiale anglaise achetée à prix d’or lors de la bulle internet, et revendue depuis ! Mais tu as raison on parle bien de la même boîte : Orange = ex France Telecom ?
Oui très au courant : France telecom, auquel les salariés, les contribuables (nos parents et nos grands parents) étaient très attachés car c’est eux qui ont payé avec leurs impôts toutes les installations réseaux
Non pas avec les impôts, avec la facturation de l'abonnement et des télécommunications. D'ailleurs on continue toujours de payer pour son déploiement et son entretien (et toujours à travers les factures et non les impôts).
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