Si HP n’est pas en mesure de fournir actuellement une feuille de route à long terme concernant webOS, Stephen DeWitt, dans un entretien donné à All Things D, a donné quelques détails concernant l’avenir à plus court terme du système d’exploitation dont il a la responsabilité depuis un peu plus d’un mois (lire : webOS : désaveu pour Jon Rubinstein).

Certains éléments de la stratégie de HP demeurent inchangés, indique-t-il en substance. Ainsi, webOS va continuer à être porté de manière à pouvoir fonctionner sur les ordinateurs ainsi que sur les imprimantes. De manière plus générale, le système ne sera pas abandonné et continuera à être développé. D’autre part, il a promis que HP publierait des mises à jour de son logiciel système pour ses terminaux actuellement en vente.

Le responsable de la division webOS se veut résolument optimiste : “au bout du compte, webOS sera une plate-forme populaire sur une variété de périphériques connectés”. Reste que HP a d’ores et déjà revu ses plans concernant certains terminaux. Ainsi, le Pré 3 ne verra pas le jour aux États-Unis et sera lancé dans un nombre limité de pays.

En coulisse, les choses s’agitent. La presse américaine affirmait hier que Todd Bradley, le patron de la division Personal Systems Group (PSG), chercherait activement un poste de P.D.G. avant de démissionner (lire : Des départs en cascade à prévoir chez HP ?). Il se murmure également que Samsung réfléchirait au rachat de la division PSG, qui comprend rappelons-le les PC, webOS, la tablette TouchPad et les smartphones Pre, Veer.

Si cette rumeur se concrétisait, le groupe coréen prendrait une dimension supplémentaire. En matière de téléphonie, Samsung qui possède déjà Bada, ferait tomber ainsi dans son escarcelle webOS, et deviendrait peut-être à terme moins dépendant de Microsoft et Google.

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