À la faveur de l'annonce des nouveaux AirPods, Apple a retouché leur page de présentation et fait sauter le bloc qui évoquait le tapis de recharge AirPower. Une sortie simultanée de cet accessoire avec les "AirPods 2" aurait été impeccable puisque leur boitier est maintenant compatible avec le chargement par induction. Las, dans son descriptif de cette possibilité, Apple renvoie vers l'utilisation de n'importe quelle « station de charge compatible Qi ».

Ce matin encore, AirPower faisait acte de présence, avec ce visuel le montrant en train de charger un iPhone X et un boitier d'AirPods. Lorsque le prototype d'AirPower avait été dévoilé en septembre 2017, Apple le montrait chargeant une Apple Watch en plus. Ce troisième élément a par la suite été retiré de l'image (et même avec la Series 4, une Apple Watch ne peut utiliser un chargeur Qi standard).

Si on tâche de voir les choses sous un angle positif, on dira qu'AirPower a disparu pour mieux revenir dans quelques jours (lire Dans iOS 12.2, l’AirPower est tout prêt de sortir).

[MàJ à 17h00] : au détour d'un article sur les nouveaux AirPods, le Wall Street Journal écrit qu'Apple a donné son feu vert en début d'année pour la production de l'AirPower. Le quotidien parle d'une recharge simultanée pour l'iPhone et les AirPods mais ne parle pas de l'Apple Watch.

Android va demander aux propriétaires européens de smartphones quel navigateur web et quel moteur de recherche ils souhaitent utiliser. Ce réglage sera réclamé aussi bien sur les smartphones nouvellement achetés que sur les anciens, a annoncé Google.

Cette mesure n'est pas sortie d'un chapeau, elle s'inscrit dans le prolongement de plusieurs exigences formulées par la Commission européenne ces dernières années, avec en point d'orgue l'amende record de 4,3 milliards d'euros infligée en juillet dernier. Elle faisait suite à une enquête ouverte depuis 2013 sur différentes pratiques commerciales du groupe.

En réponse, Google a progressivement modifié certains de ses contrats avec les fabricants. Comme de leur proposer des licences séparées pour Chrome, pour la boutique Play Store et pour l'app Search. Afin qu'ils puissent pré-installer Android sans être pour autant tenus d'inclure Chrome et Search.

Ces fabricants pourront utiliser leur propre version d'Android avec tout ce qu'ils peuvent ajouter en personnalisation, tout en gardant le droit de préinstaller les apps de Google. En outre, le moteur a dû revoir la manière dont il présentait ses résultats de recherche sur des produits, pour ne plus léser les comparateurs de prix concurrents du sien.

Dans le billet qui annonce cette évolution dans Android, il n'est pas précisé à partir de quand elle entrera en vigueur, ni de quelle manière elle sera présentée à l'utilisateur.

L’annonce des nouveaux iPad Air et iPad mini a déçu tous ceux qui espéraient la compatibilité des nouvelles tablettes avec l’Apple Pencil 2. En lieu et place, il faut se contenter de la première génération du stylet, celui qui se recharge en se branchant sur le port Lightning. Le Pencil 1 n’est pas un mauvais bougre, mais son successeur offre une prise en main plus agréable, et sa fonction « double-tap » peut se montrer utile pour passer rapidement d’un outil à un autre.

Mais pourquoi diable Apple reste-t-elle accrochée à cette première génération ? La réponse, ou tout du moins une partie de la réponse, réside très certainement dans cette confidence faite à John Gruber par un de ses petits oiseaux bien informés. Le coût du port de recharge magnétique est « suffisamment élevé » pour être « prohibitif » sur les nouvelles tablettes.

Ce port est présent sur la tranche des iPad Pro ; le Pencil vient s’y accrocher, ce qui permet non seulement de transporter aisément l’iPad et son stylet, mais aussi de recharger la petite batterie de ce dernier. Pas question donc d’intégrer un tel composant sur les iPad Air et mini dont les coûts sont manifestement serrés.

Si Apple avait voulu rendre compatible le Pencil 2 avec ses dernières tablettes, il aurait de plus fallu un changement de design complet, entraînant certainement une hausse de leurs coûts… et de leurs prix. Le stylet de deuxième génération ne peut pas être rechargé autrement qu’au travers la connexion magnétique des iPad Pro.

C’est le 9 avril qu’IKEA et Sonos dévoileront le fruit de leur collaboration, à savoir la première enceinte de la gamme Symfonisk. Mais le prix a d’ores et déjà été ébruité par 9to5Mac, qui a pris connaissance d’une communication interne. L’enceinte devrait couter environ 110 €.

C’est 70 € de moins que la Play:1 qui représente l’entrée de gamme de Sonos. La forme sera toutefois éloignée des enceintes Sonos. D’après les prototypes montrés précédemment, les Symfonisk suivront le style IKEA : pas de fioriture et une aptitude à s’intégrer à du mobilier, à se placer verticalement, horizontalement ou être accrochée au mur. Avec la compatibilité Sonos en plus… et la qualité sonore ?

Google se lance officiellement dans le secteur du streaming de jeux vidéo avec un nouveau service baptisé Stadia. En fin d’année dernière, le moteur de recherche avait déjà expérimenté ce qui s’appelait alors le projet Stream. À l’occasion de la Game Developers Conférence, l’entreprise a déballé les tenants et les aboutissants de son service et force est de constater que l’ambition est de mise.

Stadia va diffuser en streaming des jeux en 4K HDR et 60 images par seconde, avec son Surround pour peu que l’on dispose d’une connexion à 25 Mbps. Google prévoit même de supporter le 8K et le 120 FPS à l’avenir. Contrairement à ce que la rumeur avait avancé, aucun appareil supplémentaire n’est nécessaire pour en profiter : il suffit d’un Chromecast, ou d’avoir sous la main un ordinateur avec Chrome.

Stadia sera aussi compatible avec les smartphones, les tablettes, les téléviseurs connectés. Une application Android a été entraperçue durant la conférence. Pour ce qui nous concerne très directement, le Mac sera compatible via Chrome ; pour l’iPhone et l’iPad, une application semble indispensable. L’Apple TV serait un bon client aussi, mais Google n’a rien précisé.

Les jeux proposés par le service pourront être pratiqués avec n’importe quelle manette USB. Pour l’occasion, Google va proposer son propre contrôleur Stadia, qui se connectera directement au service en Wi-Fi. L’idée est de réduire autant que possible la latence.

En termes de performance, le PC « virtuel » qui sera à l’autre bout de la connexion est un PC équipé d’un processeur X86 à 2,7 GHz, doté de 16 Go de RAM. La puce développe une puissance de 10,7 teraflops, contre 6 teraflops pour la Xbox One X et 4,2 pour la PS4 Pro. Google a noué un partenariat avec AMD pour concevoir un GPU spécifique installé dans ses centres de données.

Stadia et YouTube vont fonctionner main dans la main. L’utilisateur qui visionnera la vidéo d’une partie pourra lancer le streaming du jeu en question. De même, le partage de clips depuis une partie Stadia sera tout simple : un bouton sur la manette Google permettra de réaliser une capture d’écran ou enregistrer une partie en vidéo. Un bouton pour convoquer Google Assistant est aussi présent, parce qu’il n’y a pas de mal à se faire du bien.

Bien sûr, un service de streaming de jeux vidéo ne sera rien sans… jeux vidéo ! Doom Eternal sera de la fête ; si l’on comprend bien, il ne s’agit pas d’une exclusivité puisque le jeu de tir sera disponible sur les consoles de salon, le PC et la Switch à une date encore inconnue. Stadia veut jouer collectif en assurant un support multi-plateformes.

Afin de mettre la roue à l’épaule, Google lance son propre studio de jeux baptisé Stadia Games, qui a à sa tête rien moins que Jade Raymond, ancienne d’ubisoft à qui l’on doit Assassin’s Creed. Elle sera aussi chargée de travailler avec d’autres studios. Une centaine d’entre eux sont déjà sur les rangs.

Pour le reste, il faudra attendre une nouvelle conférence cet été pour en savoir plus, notamment sur le modèle économique du service. Stadia ouvrira dans l’année aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni et en Europe.

Amazon va diffuser 20 matchs du championnat anglais de football la saison prochaine, Facebook va diffuser la Copa Libertadores (l’équivalent de la Ligue des champions en Amérique du Sud), Twitter diffuse déjà aux États-Unis des rencontres de football américain… Et Apple dans tout ça, ne réfléchit-elle pas à acquérir des droits sportifs ? « Honnêtement, pas beaucoup », a répondu Eddy Cue à Sports Illustrated.

« Ça ne veut pas dire que nous ne ferons jamais de sports, parce qu’on ne sait jamais », déclare le responsable des services de Cupertino, grand fan de basketball au passage. Mais les conditions ne sont pas réunies pour que l’entreprise se lance à court ou moyen terme, explique-t-il : « Vous ne pouvez pas vraiment acquérir tous les droits, donc à un moment donné certains problèmes se posent. » 

Apple préfère pour l’instant servir d’intermédiaire entre les téléspectateurs et les diffuseurs. C’est la section Sports de l’app TV (toujours réservée à l’Amérique du Nord) qui fait office de hub où sont listés les principaux événements diffusés sur les services compatibles.

Cette section est pilotée par une équipe d’une douzaine de personnes qui regardent en continu toutes les compétitions sportives, de la plus petite à la plus grande — une somme de connaissances qui n’est malheureusement pas exploitée par Siri. Dès qu’un fait de jeu notable se produit, une notification enjoignant les fans à le visionner est envoyée.

Un « service » qui pose des questions sur la façon de regarder les rencontres sportives, soulève Sports Illustrated. Faute d’action notable, aucune notification n’a été envoyée par Apple lors de la finale du Super Bowl. Cela signifie-t-il qu’elle ne valait pas le coup d’être regardée ?

Guilherme Rambo, le fouineur de 9to5Mac, s’est penché sur le code de la sixième bêta d’iOS 12.2 disponible depuis hier. Et ce qu’il a vu sous le capot le conforte dans l’idée que l’AirPower pourrait bien sortir sous peu — on n’est plus à quelques mois jours près, après tout la base de recharge par induction d’Apple devait sortir l’an dernier.

Ce qui met la puce à l’oreille de Rambo, ce sont les composants logiciels qui déterminent si deux appareils sont posés sur la base : des changements significatifs ont été apportés dans leur code. L’AirPower est censé être en mesure de recharger jusqu’à trois terminaux simultanément.

Si tout va bien, et là il faut croiser les doigts très fort, le périphérique présenté en septembre 2017 pourrait être commercialisé à compter de la version finale d’iOS 12.2. Sans doute dans le courant de la semaine prochaine, dans la foulée du keynote dédié aux services.