7,1 milliards de lignes téléphoniques mobiles étaient actives à la fin 2013, selon l’auteur et ancien cadre de Nokia Tomi Ahonen, soit autant que d’humains vivent sur Terre. « Seuls » 4,5 milliards de personnes, soit 63 % de la population humaine, possèdent cependant un téléphone mobile.

Certaines de ses personnes possèdent même plusieurs téléphones, puisque 5,4 milliards de téléphones sont en circulation. Dans certains pays comme Panama ou Hong Kong, le taux de pénétration approche ou dépasse les 200 %. En France, il y avait à la fin de l’année dernière 72,2 millions de téléphones pour 66 millions d’habitants.

De ces 5,4 milliards de téléphones, 1,8 milliard ont été vendus en 2013 et 1,7 milliard sont des smartphones. Le dumbphone disparaît donc progressivement, mais la DATA est encore loin de se tailler la part du lion dans les revenus des opérateurs. Les appels valent 673 milliards de dollars, et les messages textuels près de 200 milliards supplémentaires.

Ce qui ne veut pas dire que l’internet mobile n’est pas le phénomène que l’on décrit : 42 % des 2,9 milliards utilisateurs d’internet n’y accèdent qu’avec leur téléphone et seuls 10 % n’y accèdent jamais avec leur téléphone. Le fait est que plus de la moitié des téléphones en circulation peuvent surfer d’une manière ou d’une autre grâce à un navigateur WAP ou « complet ». Des chiffres qui donnent le vertige, surtout lorsque l’on se rend compte qu’il n’y a par exemple « que » deux milliards de téléviseurs dans le monde.