Sur le blog officiel des développeurs Android, Dan Morrill, manager open-source et compatibilité de l'OS mobile de Google, tient à revenir sur le concept de fragmentation d'Android développé ces derniers mois par les observateurs. Pour lui, c'est simple, la fragmentation d'Android est un mythe.
« Parce que ce mot veut tout dire, il ne veut rien dire, il est donc inutile », commente-t-il. Il est vrai que le terme regroupe différentes acceptions : il désigne un écosystème avec trop de versions différentes du même OS, trop d'APIs incohérentes entre les appareils, différentes versions du même logiciel, ou des interfaces graphiques différentes.
« Les articles sur la fragmentation […] n'ont rien à voir avec la réalité », ajoute-t-il, s'avançant peut-être un peu vite. Android a connu six mises à jour majeures en 19 mois, et 4 versions différentes du système sont aujourd'hui disponibles sur différents téléphones. Certaines applications peuvent donc s'installer sur certains téléphones, mais pas d'autres.
Est-ce que la « fragmentation est un croque-mitaine […] agité pour faire peur aux jeunes développeurs » ? Morrill pense que oui, et que si fragmentation il y a, Android n'en a rien à craindre, car il fournit des outils permettant de distribuer des applications à certains téléphones sans les montrer aux autres, et que la plupart des applications fonctionnent sur les différentes versions d'Android disponibles. Le nom Android ne peut être utilisé que si l'intégrateur respecte un certain nombre de spécifications, ce qui empêche la dégradation de son image de marque dans des cas extrêmes.
Morrill ne répond cependant pas totalement à cette question. Andy Rubin, patron d'Android, répond au premier problème de fragmentation d'Android, celui du nombre de versions en circulation : après Android 2.2, le rythme de développement d'Android se calmera, avec des mises à jour majeures annuelles. Ce sera donc aux développeurs de prendre la relève avec leurs applications.
Il ne répond cependant pas au deuxième point, celui des interfaces graphiques, presque chaque intégrateur ajoutant sa surcouche graphique à Android (Motorola et Motoblur, HTC et Sense, Dell, etc.), recréant une interface qui ralentit la transition entre différents téléphones sous Android, et qui ralentit surtout la mise à jour d'Android sur un même téléphone, le temps que la surcouche soit mise à jour.
Via Electronista
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