À la suite d'une plainte déposée par Bouygues Telecom pour pratiques anticoncurrentielles, l'Autorité de la concurrence a condamné Orange et SFR à des amendes respectives de 117,4 millions d'euros et 65,7 millions d'euros. Bouygues ne touchera pas ces sommes qui iront dans les caisses de l'État.
La plainte concernait des offres essentiellement commercialisées entre 2005 et 2008 par SFR et Orange qui permettaient de passer des appels en illimités à l'intérieur de leur réseau respectif.
« Ces offres ont amplifié artificiellement l'effet "tribu", c'est-à-dire la propension des proches à se regrouper auprès d'un même opérateur (la mise en exergue est d'origine, ndlr), en incitant les consommateurs à changer d'opérateur pour rejoindre celui de leurs proches », juge l'Autorité de la concurrence, alors qu'à l'époque Bouygues était le plus petit opérateur. « Ces offres ont joué un rôle très important, ce critère constituant, devant le prix, le principal moteur d'abonnement », ajoute l'Autorité.
L'autorité administrative indépendante explique alors que « Bouygues Telecom s'est par conséquent vu contraint de commercialiser des offres d'abondance "cross net" permettant à ses clients d'appeler leurs interlocuteurs "en illimité", quel que soit leur réseau (lancement de l'offre Néo en 2006) mais au prix d'une forte hausse de ses coûts. » En proposant une offre illimitée vers Orange et SFR qui étaient largement majoritaires, Bouygues a dû payer davantage de terminaisons d'appels à ses concurrents, d'où la « forte hausse de ses coûts ».
Les offres incriminées d'Orange et SFR ne sont plus en ventes, mais certains clients qui n'ont pas changé de forfaits depuis leur souscription en profitent encore. L'opérateur historique a annoncé qu'il allait faire appel.
[Via Le Monde]
La plainte concernait des offres essentiellement commercialisées entre 2005 et 2008 par SFR et Orange qui permettaient de passer des appels en illimités à l'intérieur de leur réseau respectif.
« Ces offres ont amplifié artificiellement l'effet "tribu", c'est-à-dire la propension des proches à se regrouper auprès d'un même opérateur (la mise en exergue est d'origine, ndlr), en incitant les consommateurs à changer d'opérateur pour rejoindre celui de leurs proches », juge l'Autorité de la concurrence, alors qu'à l'époque Bouygues était le plus petit opérateur. « Ces offres ont joué un rôle très important, ce critère constituant, devant le prix, le principal moteur d'abonnement », ajoute l'Autorité.
L'autorité administrative indépendante explique alors que « Bouygues Telecom s'est par conséquent vu contraint de commercialiser des offres d'abondance "cross net" permettant à ses clients d'appeler leurs interlocuteurs "en illimité", quel que soit leur réseau (lancement de l'offre Néo en 2006) mais au prix d'une forte hausse de ses coûts. » En proposant une offre illimitée vers Orange et SFR qui étaient largement majoritaires, Bouygues a dû payer davantage de terminaisons d'appels à ses concurrents, d'où la « forte hausse de ses coûts ».
Les offres incriminées d'Orange et SFR ne sont plus en ventes, mais certains clients qui n'ont pas changé de forfaits depuis leur souscription en profitent encore. L'opérateur historique a annoncé qu'il allait faire appel.
[Via Le Monde] 
