Quatre iPhone et autant de diagonales d'écran. La prochaine gamme des iPhone 16 et 16 Pro devrait abandonner un système de dimensions utilisé depuis les iPhone 14. Sur les deux dernières générations en date, les 14/14 Pro et 15/15 Pro ont une diagonale de 6,1" tandis que les Plus/Pro Max grimpent chacun à 6,7".
Depuis plusieurs mois les rumeurs évoquent une poussée de croissance pour les 16 Pro et Pro Max à 6,3 et 6,9" tandis que les 16 et 16 Plus resteraient sur 6,1 et 6,7". Ce qu'illustre cette photo de quatre maquettes réunies par Sonny Dickson.
Si l'on met de côté le budget, on aurait le choix entre autant de diagonales qu'il y a de modèles. Ce serait la première fois aussi que l'on aurait un si grand iPhone avec le 16 Pro Max. Il est loin le temps où un XS Max était qualifié de pelle à tarte avec ses 6,5" !
Les mains des utilisateurs ne se sont pas agrandies en l'espace de 5 ans, mais il y a un appétit pour les grands formats. Le retrait de l'iPhone mini — remplacé par un Plus — après deux tours de piste l'a montré. S'il s'installe à 6,9", l'iPhone 16 Pro Max dépasserait même le Galaxy S24 Ultra (6,8") qui a réduit un peu la voilure puisque le S20 Ultra était déjà allé jusqu'à 6,9".
Pour dépasser ces dimensions maximales qui commencent à rendre la tenue en main franchement délicate — et il faut ajouter l'épaisseur de la coque —, la solution sera peut-être de passer… au pliable.
iOS 18 ferait le plein d’intelligence artificielle, mais pas que. Dans sa dernière infolettre, Mark Gurman évoque brièvement une autre évolution potentiellement importante.
D’après le journaliste de Bloomberg, Apple va « remanier » plusieurs de ses applications dans iOS 18. Photos, Mail, Notes, Calculette et Fitness seraient revues, parmi d’autres. Le fin limier n’entre pas tellement dans les détails, il indique uniquement que le design de ces apps sera revu afin de devenir plus « modulaire » et « plus facile à mettre à jour ». L’interface de ces applications n’a pas bougé dans iOS 17.
En ce qui concerne Calculette, on en sait un peu plus puisqu’une précédente rumeur parlait également d’une adaptation pour iPad (enfin !) ainsi que d’une version Mac remodelée. On peut donc s’attendre à une toute nouvelle Calculette sur iPhone également.
Pour rappel, l’écran d’accueil d’iOS 18 pourrait aussi changer en devenant plus personnalisable. Le principe de grille d’icônes devrait être maintenu, mais on devrait pouvoir laisser du vide entre les icônes.
On en saura plus sur iOS 18 à la WWDC 2024 qui débutera le 10 juin… Ou dès dimanche prochain, puisque le journaliste de Bloomberg semble bien décidé à feuilletonner ses révélations.
Riley Testut a présenté pendant le week-end un premier aperçu de la version iPadOS de Delta, son émulateur de consoles Nintendo. Il précise que cette version destinée aux iPad est en développement depuis quelques temps maintenant, si bien qu’elle est quasiment finalisée, même s’il reste encore quelques bugs à corriger avant sa publication. On sait aussi qu’il s’agira d’une mise à jour de Delta, la version iPad sera fournie avec la 1.6, mais cela laisse une question importante pour nous : quid de l’Union européenne ?
Grâce au DMA, Delta est distribuée en Europe via AltStore PAL, la première boutique alternative sur l’iPhone. À cause du fonctionnement du DMA, Apple n’a été contrainte d’ouvrir l’App Store à la concurrence que sur l’iPhone, ce qui veut dire que l’iPad doit toujours se contenter de l’App Store. Même si la boutique officielle accepte désormais les émulateurs et même si Delta y est d’ailleurs distribuée par ce biais dans le reste du monde, les règles compliquées d’Apple empêchent Riley Testut de distribuer gratuitement l’émulateur sur l’App Store au sein de l’Union européenne.
On se retrouve ainsi face à un problème qui semble impossible à résoudre. Apple prélève 0,5 € par nouvelle installation et par an sur Delta dans l’Union européenne, ce qui n’est pas le cas dans le reste du monde. L’app est distribuée gratuitement sur l’App Store et il n’est pas possible de définir un prix par pays. AltStore PAL ne peut pas être installé sur un iPad. Bilan probable pour les clients européens : Delta restera une app strictement réservée à l’iPhone.
Ce qui serait dommage, tant la version iPadOS semble bien conçue, avec une bonne exploitation de toutes les possibilités offertes par le système. On pourra jouer en plein écran naturellement, mais la vidéo montre qu’il sera aussi possible d’activer le partage d’écran. Autre bonne idée, les contrôles prendront la place d’un clavier virtuel, ce qui leur permettra d’être gérés par le système et d’être ainsi toujours visibles. Riley Testut pourrait choisir de distribuer Delta pour l’iPad sous la forme d’une app indépendante, mais c’est sûrement beaucoup de travail pour gérer le bazar créé par Apple et l’Union européenne.
Une fois la version iPadOS terminée, les développeurs de Delta devraient se pencher vers le multijoueur, de quoi jouer à plusieurs à un vieux jeu Nintendo, même sans être dans la même pièce et devant le même téléviseur.
Mise à jour 13h50 : l’Union européenne va se charger de régler le problème, en forçant Apple à ouvrir l’iPad après l’iPhone aux boutiques tierces. De quoi, si tout va bien, ouvrir AltStore PAL pour iPadOS et proposer Delta par ce biais aux utilisateurs de l’Union européenne.
Dans sa petite lettre dominicale, Mark Gurman lâche une petite bombe. Jusqu’à présent, on imaginait que les nouveaux iPad Pro embarqueraient une puce M3. Rien n’est moins sûr selon le journaliste de Bloomberg qui affirme qu’il y a une forte possibilité pour que les tablettes professionnelles d’Apple embarquent un système sur puce M4, ce qui serait une première.
Le successeur du M3 disposerait d'une toute nouvelle version du neural engine, bien plus performante, sur laquelle Apple compte s’appuyer pour promouvoir sa tablette comme son premier appareil dopé à l’intelligence artificielle. Reste à voir quel sera le volet logiciel. Et c’est là que les choses deviennent plus floues, puisqu’en théorie, elles devraient être présentées un mois plus tard à l’occasion de la WWDC. Mais c’est avant tout une démarche marketing pour Mark Gurman, qui estime que les nouvelles tablettes d’Apple n’ont pas été pensées et développées avec l’intelligence artificielle en tête, contrairement notamment au projet d’écran robotisé en gestation chez Apple.
Si les projets en matière d’IA d’Apple demeurent flous, les choses sont plus claires au sujet de l’Apple Pencil, qui va connaitre une mise à jour importante. Mark Gurman évoque un retour haptique pour le stylet d’Apple. A priori, iPadOS 17.5 a révélé, bien malgré lui, début avril, que celui-ci supporterait une nouvelle action. En serrant ainsi le corps du Pencil on peut créer rapidement une forme, ajouter une signature, un autocollant ou créer un champ de texte. On peut partir de l'idée que cette action sera programmable avec des résultats différents selon l'app.
Rappelons que le keynote se déroulera le mardi 7 mai à partir de 16 heures. Comme nous vous l’indiquions dans le dernier épisode de notre podcast Sortie de veille (abonnez-vous), Apple prévoit également d’organiser en parallèle un événement à Londres pour présenter sa nouvelle gamme aux journalistes européens.
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Vous êtes probablement déjà conscient que ces données sont collectées, archivées et vendues par des brokers de données qui les exploitent pour des objectifs commerciaux, marketing ou même frauduleux.
En conséquence, on peut se voir assailli par des appels automatisés, des SMS non sollicités, des courriels de marketing, ou même être victime de fraudes d'identité ou de vol d'informations bancaires.
Pour minimiser l'exposition de nos données, il est possible d'adopter des mesures telles que l'utilisation d'emails jetables, de VPNs, et de bloqueurs de publicités. Toutefois, ces solutions ne suffisent pas à éliminer les informations déjà stockées dans les bases de données des brokers.
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Depuis quelques semaines, Apple autorise finalement les émulateurs sur l'App Store. Mais comme toujours avec ce type de logiciel, des questions se posent : est-ce légal et qu'est-il possible de faire ? Nous allons débroussailler ce sujet qui est parfois considéré comme une zone grise, alors que l'ensemble est relativement carré, même si certains aspects dépendent un peu des pays.
Est-ce qu'émuler une console est légal ?
La réponse à cette première question est évidente, étant donné qu'Apple distribue maintenant des émulateurs sur l'App Store. Oui, il est légal d'émuler une console, un ordinateur et n'importe quel appareil. Les applications qui simulent une Super Nintendo, une Mega Drive, un Macintosh ou un Commodore 64, pour ne prendre que quelques exemples, sont légales, et si le droit français n'indique rien de particulier sur celles-ci, la rétro-ingénierie nécessaire au développement est parfaitement réglementaire.
Mais, car il y a un mais, il y a une contrainte : les composants logiciels, au sens large, sont protégés par le droit d'auteur et ils ne peuvent donc pas être reproduits.
BIOS, ROM, firmware, systèmes d'exploitation, etc.
La question des droits d’auteur se pose différemment selon les choix d'origine des constructeurs. Si vous prenez la console NES de Nintendo, il n'y a pas de soucis particuliers : elle n'a pas de système d'exploitation ni de code en ROM (une zone en lecture seule) pour démarrer. Mais si vous cherchez un émulateur de Macintosh, vous aurez besoin de ce qu'on appelle la ROM chez Apple, le BIOS chez d'autres et le firmware au sens large — nous utiliserons ce mot dans la suite.
Le fonctionnement diffère selon les appareils, mais il s'agit, en simplifiant un peu, du code nécessaire au démarrage de l'appareil et il est protégé par le droit d'auteur. Vous n'avez donc pas le droit de le distribuer et les développeurs des émulateurs ont choisi plusieurs voies au fil des années pour contourner le problème.
La première solution, quand c'est possible, consiste à émuler le code, ce qui demande quelques explications. Partons d'un exemple simple : si l'appareil que vous devez émuler dispose d'API pour accéder au stockage dans son firmware, vous pouvez parfaitement concevoir votre propre API qui réagit de la même façon. C'est un procédé qui va dépendre de la complexité de l'appareil : si le firmware effectue beaucoup de tâches, reproduire toutes les API peut vite devenir très compliqué. Qui plus est, une difficulté arrive rapidement : il faut recréer les API sans reprendre le code de la version originale1. C'est une voie assez rare dans la pratique, qui n'est réellement envisageable que sur les machines les plus anciennes.
La seconde solution, courante, consiste à demander à l'utilisateur d'amener sa propre copie du firmware. Le problème est le même que pour les jeux, nous le verrons plus bas, mais en résumé vous avez le droit d'effectuer cette copie si vous possédez le matériel et si vous la faites vous-même. Il est aussi possible, dans certains cas, de fournir un firmware que vous avez acheté.
Commençons par le premier cas, la copie. Si vous voulez émuler la Nintendo DS, vous aurez besoin du firmware de la console. Et donc en théorie d'une Nintendo DS et du matériel pour le récupérer, comme une cartouche R4. Maintenant, ne soyons pas hypocrites : nous savons (et les développeurs des émulateurs aussi) que vous n'allez probablement pas faire la copie vous-même, ne serait-ce que parce que vous n'avez peut-être pas, ou plus, la console.
Le second cas est plus rare : pour certains appareils, par exemple les Amiga, les ayants droit de la marque vendent une licence du firmware. Au lieu de devoir allumer un Amiga et tenter de trouver comment transférer le nécessaire, il est possible d'acheter les fichiers ou un émulateur qui intègre le firmware en question. Cette possibilité n'est évidemment pas systématique : Nintendo ne le fait pas — nous avons sélectionné cette société totalement au hasard.
Enfin, de façon plus large, le système d'exploitation est dans le même cas. Si vous voulez émuler un PC, vous aurez besoin éventuellement d'un BIOS mais aussi vraisemblablement d'un système d'exploitation (DOS, Windows, etc.) ou d'un pendant libre. Dans le cas des consoles, c'est assez simple : elles n'intègrent un véritable OS que depuis une vingtaine d'années. Les précédentes, comme la PlayStation, se limitaient à un firmware plus ou moins complexe ou bien… ne contenaient rien du tout (comme certaines consoles 8 et 16 bits). Et de la même manière que les firmwares, les systèmes d'exploitation ne sont pas nécessairement distribués, ce qui implique donc une copie à partir du matériel d'origine quand c'est possible.
De nombreux utilisateurs depuis hier soir ont été déconnectés sans explication de leur compte Apple sur leurs différents appareils. Il leur est même demandé de créer un nouveau mot de passe pour leur Apple ID, celui employé n'étant plus accepté.
Difficile de dire s'il y a une géographie particulière pour ce problème qui, décalage horaire oblige, a été surtout remonté par des utilisateurs outre-Atlantique. Apple n'a pas fourni d'explications, mais le problème n'est pas isolé. La page d'état des services en ligne de la Pomme indique bien quelques problèmes, mais résolus et datant tous d'il y a 48h.
Ce dysfonctionnement est doublement gênant dans quelques cas particuliers. Lorsqu'on a créé un mot de passe spécifique à une application — par exemple un client mail tiers qui doit accéder à son compte iCloud — il faudra régénérer ce mot de passe aussi, en plus de celui de son compte iCloud.
Enfin, les utilisateurs qui ont activé la fonction "Protection en cas de vol de l'appareil" apparue avec iOS 17.3 doivent patienter une heure avant de pouvoir intervenir sur leur iPhone dont l'Apple ID a été déconnecté. Cela fait partie de la mesure de sécurité.