Courier : présentation détaillée de l'interface

Christophe Laporte |

Fin septembre, on apprenait que Microsoft travaillait sur un nouveau type de produit portable baptisé "Courier". Un appareil à mi-chemin entre le livre et la tablette électronique. Gizmodo qui était déjà l'origine de cette révélation nous gratifie de plusieurs images présentant son interface qui est assez surprenante.

L'agenda ressemble vraiment à un agenda traditionnel. À la différence qu'il est nettement plus interactif, il affiche la date, l'heure et la météo.

Avec son objet, Microsoft a également complètement repensé le concept de journal (bloc-notes). On peut remonter dans le temps et dans ses notes en déplaçant juste un curseur dans la ligne de temps.

Pour Microsoft, il doit être possible de consulter les données stockées dans Courier partout. Par conséquent, le géant du logiciel souhaite lui adosser un service en ligne, qui sera également accessible depuis un navigateur web. Ainsi, il sera possible de consulter son agenda depuis son PC. Ce qui est la moindre des choses…

Il va de soi qu'un tel objet se doit d'avoir un navigateur web. Il est intéressant de voir comment Redmond cherche à implémenter l'historique : un Cover Flow à la verticale.[ pagebreak ]

L'idée de Courier est de pouvoir manipuler très facilement tous types d'objets : les sélectionner, les déplacer, les transformer, les copier…

Le Journal est le coeur de Courier. Il permet de prendre des notes écrites, de dessiner, de stocker des éléments que l’on souhaite toujours avoir la main, de classer ses notes par mots-clés, de les partager avec d'autres utilisateurs…

L'appareil pourrait également servir de tablette graphique de luxe…

… et d’appareil photo !

Voilà enfin à quoi ressemblerait l'endroit qui recenserait tous les contenus stockés dans Courier.

Sur le papier, ce projet Courier semble extrêmement intéressant et ne manque pas de bonnes idées. Maintenant, on espère que Microsoft arrivera à concrétiser rapidement ce projet. Malheureusement, c'est souvent là où ça coince avec la firme de Redmond.

via Gizmodo

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- Courier : la tablette revue et corrigée par Microsoft

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L'iPhone 3GS 8 Go refait surface

Christophe Laporte |

De temps à autre, la rumeur refait surface. Il se murmure à nouveau qu'Apple pourrait discrètement lancer un iPhone 3GS 8 Go aux États-Unis d'ici la fin de l'année. Celui-ci remplacerait l'iPhone 3G et serait commercialisé au prix de 99 $.

Boy Genius Report, à l'origine de cette rumeur, affirme que le lancement d'un tel modèle serait une manière pour AT&T et Apple de combattre le Droid de Motorola et Verizon.

Il y a quelques jours, la firme de Cupertino avait fait savoir qu'il ne fallait pas s'attendre à des nouveautés d'ici la fin de l'année. Mais un iPhone 3GS 8 Go, est-ce vraiment une nouveauté ?

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- Un iPhone 3GS 8 Go dans les cartons d'Apple ?

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Apple cherche un monsieur sécurité pour l'iPhone

Christophe Laporte |

Apple a posté à la mi-octobre une offre d'emploi, elle est à la recherche d'un iPhone OS Platform Security Manager. On ignore si cette offre d'emploi est une création de poste ou un remplacement.

Quoi qu'il en soit, avec le succès grandissant de l'iPhone, Apple s'attire de plus en plus les faveurs des personnes malintentionnées. On l'a vu encore cette semaine avec ce hacker qui demandait une rançon de 5 € pour rendre le contrôle de leur iPhone à leur propriétaire (lire : Des iPhone jailbreakés victimes d'un hack).

L'heureux élu devra mettre en place des méthodes innovantes de manière à créer des plates-formes sures. Il aura sans doute pour mission de compliquer la vie de ceux qui craquent les logiciels et de tous ceux qui cherchent à jailbreaker ses appareils ainsi qu'à les débloquer. Il va avoir du pain sur la planche…

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Jean Louis Gassée : Android, Windows Mobile, et les autres

Arnaud de la Grandière |

Le billet hebdomadaire de Jean-Louis Gassée s'arrête sur l'émergence d'Android 2.0, et s'interroge sur le futur du marché.

Les premiers perdants de cette percée sont les fabricants de GPS : bien queTom Tom ait proposé une application iPhone (79,99 € pour la version américaine) et un support pour voiture (99,95 € sur l'Apple Store en ligne), cette adaptation au nouveau marché des smartphones ne fera pas grand chose face à l'application de navigation de Google (gratuite…)
La sanction de Wall Street a d'ailleurs été sans appel : la semaine dernière, les actions de sociétés telles que TomTom et Garmin perdaient 30 à 40 %.

Concernant Palm, l'ancien dirigeant d'Apple considère l'affaire réglée : sans accord de distribution avec Verizon, rafflé par le Droid de Motorola, le Pré n'a aucune chance de tirer son épingle du jeu. Pour ce qui est de Nokia, tout ce qu'on peut affirmer c'est que le géant de la téléphonie se remet à peine sur les rails avec l'adoption de Maemo en lieu et place de Symbian, et un intérêt renouvelé pour le marché US. Il reste à voir si le constructeur finlandais arrivera à fournir un système d'exploitation de qualité et si sa plateforme attirera les développeurs. Une chose est sûre, Nokia n'entend pas lâcher sa couronne si facilement.

RIM, en revanche, est un cas un peu à part : alors que le Blackberry fonctionne très bien dans le marché professionnel, la percée est plus difficile dans celui du grand public. Trente pour cent des applications téléchargées sur l'App Store sont des jeux, un enjeu décisif pour ce marché, mais la plateforme Java du Blackberry annihile tout espoir de compétition dans ce domaine. Il faudra changer de fusil d'épaule pour dépasser cette difficulté, en attendant le cours de l'action RIM a baissé de 23 % ces trois derniers mois.

Mais c'est Microsoft qui est la plus mise à mal dans la situation actuelle : avec des royalties de $15 à $25 par appareil (ce qui représente une somme considérable dans cette industrie), Windows Mobile ne se bat pas à armes égales contre un système d'exploitation gratuit. Nokia, Apple et RIM quant à elles produisent leurs propres logiciels, qui font partie des coûts de production de leurs appareils. Selon Gassée, Microsoft n'a pas beaucoup d'options : rendre son système gratuit, ou se mettre à produire ses propres téléphones. Aucune n'est pourtant idéale pour Microsoft, mais les deux sont des solutions de "moindre mal".

Au sujet d'Apple, Jean-Louis Gassée se montre serein : la firme de Cupertino a démontré que sa stratégie était amplement payante. Les chiffres sont éloquents dans le marché de l'informatique : sur le dernier trimestre, Dell a récolté 472 millions de dollars de bénéfices, et le groupe "personal systems" de HP en a obtenu 386 (bruts, qui plus est), alors que les bénéfices d'Apple s'élèvent à 1,67 milliard de dollars, plus du double des bénéfices combinés de Dell et HP. Les 9 % de part de marché d'Apple ne semblent plus vraiment un problème (bien qu'il faille reconnaître que l'iPod, l'iPhone et iTunes sont loin d'être étrangers à un tel résultat). Même si l'iPhone finissait par se laisser déborder par Android, Apple aurait toujours largement de quoi être satisfaite de sa branche téléphonie. De ce point de vue, nous avions publié un article qui en venait aux mêmes conclusions (voir notre une Android, Windows Mobile, et les autres).

Cependant, Apple a quelque cartes de taille avec l'App Store et iTunes, qu'il sera difficile d'égaler pour le Droid et ses semblables. D'autant que l'objectif de Google, à l'heure actuelle, n'est pas tant de prendre la tête du marché (qui ne génère aucun bénéfice direct) que de proposer ses services sur le plus grand nombre possible d'appareils, iPhone en tête, afin de générer des revenus grâce à sa branche publicitaire. En tant que tel, Android ne représente donc qu'un coussin de sécurité sur lequel s'appuyer pour donner à ses services l'élan nécessaire pour remporter le marché, et Steve Jobs a semble-t-il tiré quelque leçon de la mauvaise distribution des logiciels pour Mac à ses débuts.

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Prise en main de Deezer Premium

Christophe Laporte |

À la manière de Spotify, Deezer vient de lancer son offre premium, laquelle est déclinée en deux formules. La première Deezer Haute Qualité est proposée à 4,99 € par mois. Elle offre du son en 320 kb/s et est débarrassée de messages à caractère publicitaire.

Mais sur le papier, la version la plus intéressante, Deezer Premium, coûte 9,99 € par mois. Elle comprend Deezer Desktop une application (Mac/PC) qui permet d'accéder à l'ensemble du catalogue soit en streaming soit en téléchargement. Une application pour iPhone est également proposée.

Deezer Desktop est décevant. Il s'agit en fait d'une application AIR, qui est quasiment un copier-coller du site web. Elle est lourde (elle est nettement plus gourmande que Spotify en CPU), lente (le défilement d'une fenêtre saccade), et les opérations de base sont bien moins pratiques qu'avec Spotify.

L'application Deezer Desktop qui ne ressemble pas vraiment à une application native

On ne peut par exemple glisser-déposer un album sur une liste de lecture.
Si le logiciel suédois joue la carte du minimalisme, Deezer fait tout l'inverse. À la manière d'iTunes et de son mode Genius, Deezer Desktop intègre une smart radio qui permet d'écouter des morceaux en fonction d'un artiste que vous aimez bien. Autre avantage de Deezer Desktop : plus de contenu éditorial (le tout en français) et davantage de fonctions sociales pour faire découvrir de la musique à ses amis.

Autre fonctionnalité intéressante proposée par Deezer Desktop : la possibilité de téléverser ses MP3 qui ne sont pas au catalogue du service pour pouvoir y accéder via Deezer. Une bonne idée qui évite de devoir jongler entre iTunes et Deezer.

Au niveau du catalogue, Deezer revendique 4,5 millions de titres, contre plus de 6 millions pour Spotify. Les deux services diffusent la musique en 320 kb/s.
Ce ne sont pas les idées intérésssantes qui manquent à Deezer Desktop, mais l'interface est confuse et la réalisation brouillonne. Dommage, dans l'état des choses, Deezer Desktop est inutilisable (du moins sur Mac).

[ pagebreak ]Aperçu de la version iPhone
Si la copie de Deezer Desktop est à revoir, sa déclinaison pour iPhone est mieux pensée. Elle ne se limite pas aux fonctions de base comme Spotify.

On accède aux Web radios, aux smart radios et à ses listes de lecture (ainsi qu'à celle de ses amis…). Il est également possible de "fouiller" dans le catalogue de Deezer et d'ajouter un morceau ou un album. On peut aussi acheter un titre, dans ce cas Deezer vous renvoie automatiquement sur iTunes.

L'interface n'est toujours pas très claire, et souffre de quelques petits défauts. Par exemple, si vous voulez ajouter un album à une liste de lecture, il faut sélectionner un par un l'ensemble des morceaux le composant. Pas très pratique, mais dans l'ensemble, contrairement à la version pour ordinateur, rien de rédhibitoire.

L'application dispose d'un mode off-line. Lorsque vous êtes en Wi-Fi, vous pouvez télécharger une ou plusieurs listes de lecture afin d'y avoir accès à tout moment.

Dans l'ensemble, Deezer est très réactif avec un iPhone que ce soit en streaming ou en téléchargement. Notez que les services proposés en streaming fonctionnent en 3G ou en Wi-Fi, l'EDGE pour sa part n'est pas supporté.

Le mot de la fin
Sur le papier, Deezer offre une solution complète : web, ordinateur et smartphone. Malheureusement, on a le sentiment que la société française a confondu vitesse et précipitation. L'application pour Mac/PC est bâclée, et c'est fort dommage.
Le client pour iPhone est plus fourni que celui de Spotify, mais demeure perfectible. À l'heure des choix, on aura tendance à conseiller Spotify, ce dernier est plus cohérent, dispose d'un catalogue plus riche, et est nettement plus simple à appréhender.
À Deezer de faire des choix, de mieux mettre en pratique ses (très) bonnes idées. Il est possible de tester la version Premium pendant une semaine à condition de bien vouloir accepter de donner sa carte de crédit.

Sur le même sujet :
- Une journée avec Spotify

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Le Droid de Motorola marque des points

Arnaud de la Grandière |

Les premiers tests du smartphone de Motorola sont arrivés, et si le Droid n'emporte pas encore une franche victoire face à l'iPhone, les progrès sont remarqués.

David Pogue pour le New York Times ne prend pas vraiment parti:

« Puisque Verizon a l'air de vouloir un match Droid-iPhone, le voici : le Droid gagne sur le réseau téléphonique, la personnalisation, la navigation GPS, le haut parleur, le clavier physique, la batterie amovible et l'ouverture (système d'exploitation libre, app store globalement sans censure). L'iPhone gagne sur la simplicité, le raffinement, la finesse du boîtier, le design, la navigation web, la synchronisation de musique et de vidéo avec l'ordinateur, l'écosystème d'accessoires, et la qualité/quantité de l'offre sur l'App Store. »

Greg Kumparak de TechCrunch ne détermine pas de franc vainqueur non plus, à part peut-être les utilisateurs :

« Est-ce que je recommanderais le Droid face à l'iPhone ? Plus de deux mille mots plus tard, vous pourriez être attristés de le lire : non. Mais je ne recommanderais pas non plus l'iPhone face au Droid - et c'est là la réelle victoire du Droid. C'est le tout premier téléphone en plus de deux ans que je pourrais envisager de prendre pour mon usage quotidien à la place de mon iPhone, mais ça ne veut pas dire que je le recommanderais de tout cœur à tout le monde. Chacun d'eux a ses propres considérables mérites. Android a un meilleur logiciel de navigation GPS; l'iPhone a un meilleur navigateur Internet. Android a une extensibilité et une flexibilité imbattables; iPhone OS est incroyablement facile à utiliser et le taux de croissance et le dynamisme de l'App Store sont tout simplement explosifs. »

Walt Mossberg du Wall Street Journal donne un verdict tout aussi mitigé:
« Bien qu'il ait des défauts notables, je le considère globalement comme une réussite. C'est le meilleur smartphone proposé pour le réseau de Verizon, le meilleur téléphone de Motorola que j'aie essayé, et le meilleur matériel sur lequel faire tourner Android. Je peux recommander le Droid aux clients loyaux de Verizon qui ont désiré un meilleur smartphone, sans avoir à changer d'opérateur. »

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Le Musée du Louvre a son application

Arnaud de la Grandière |

Alors que le premier Apple Store français est sur le point d'ouvrir dans son carrousel (voir notre article Apple Store du Louvre : il ouvre), le Musée du Louvre met a disposition une application gratuite sur l'App Store [1.0 - 62,1 Mo - FR - gratuite].

Vous pourrez ainsi contempler les plus belles pièces du musée le plus visité du monde, à l'aide de commentaires, zooms, détails et vidéos. La Réunion des Musées Nationaux avait déjà publié un CD-Rom qui avait fait référence, cette expérience a manifestement été mise à profit dans cette application très bien réalisée. Le musée promet d'autres initiatives de cet ordre dans l'App Store.

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