Thèse, antithèse, synthèse

vincent absous |

MacLover, alias Denis, ne travaille pas que pour Mac4Ever. Il est aussi étudiant. C'est dans ce cadre qu'il en appelle à vous. Il écrit actuellement une thèse sur le processus d'acquisition de la musique sur Internet par le consommateur. Il n'aurait donc rien contre le fait que vous preniez le temps de répondre à ce petit questionnaire.

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900 disquaires s’invitent chez vous

vincent absous |

Le service de musique en ligne de la Fnac était attendu de pied ferme par les internautes. L’agitateur qui fête en ce moment ses cinquante ans compte sur son image de marque unique dans l’Hexagone, sur sa chaîne de magasins pour s’imposer comme le rival de l’iTunes Music Store.

Le catalogue de FnacMusic riche de seulement 300 000 morceaux apparaît pourtant à première vue beaucoup plus alléchant que celui d’Apple. Au sommaire, on retrouve des exclusivités «made in france» comme sept titres inédits de l’inévitable Vincent Delerm, des artistes en vogue comme Archive ou Cali et des grands classiques comme Björk, Radiohead ou Pink Floyd.

Est-ce les liens privilégiés de la Fnac tissés depuis des années avec les maisons de disque ou une tarification plus souple ? Reste que le catalogue français semble bien pourvu. Autre point positif par rapport à iTunes, le contenu éditorial est nettement plus développé. On retrouve la sélection des disquaires, le top des chansons les plus vendues depuis 1960, des sélections de morceaux à écouter en fonction de votre humeur, des playlists d’artistes.... De bonnes idées que l’on retrouve en partie sur la version américaine d’iTunes mais dont on attend toujours qu’elles soient reprises par iTunes.fr.

FnacMusic propose plusieurs options de paiement. On peut acheter un morceau 0,99 € à l’unité (les avant-premières sont vendues 1,19 €), un album complet 9,99 €. On peut aussi utiliser une carte prépayée virtuelle (dix morceaux pour 9,90 €, vingt et un titres pour 19,80 €). Les adhérents peuvent eux s’offrir trente titres pour 29,70 € (la Fnac leur offre en plus trois téléchargements). Certains albums ne peuvent être achetés en une seule fois, mais seulement chanson par chanson, une chose non envisageable pour des disques de plus de 15 titres. Le service en tout cas échappe à l’écueil de la complexité tarifaire qui avait entraîné l’échec de DigiFnac, son prédécesseur.

À la différence de ce que propose iTunes ou Connect, FnacMusic ne repose pas sur l’utilisation d’un logiciel particulier, sauf pour ce qui est d’un gestionnaire de téléchargement dont l’utilisation n’est d’ailleurs pas obligatoire. Le parcours des rayons virtuels et le passage en caisse se font dans le navigateur (Internet Explorer 6). Pour le reste, l’interface du service ne diffère pas vraiment de ce que proposent les autres acteurs du marché et acheter sur FnacMusic, c’est un peu comme acheter sur n’importe quel autre service de téléchargement.

La page d’accueil met en évidence les nouveautés, les playlists, etc. Une barre latérale de navigation permet de se rendre directement dans les rayons particuliers. Certains ressentiront une impression de confusion. Finalement, en l’affaire, l’habitude prévaut. Cette page d’accueil n’est pas plus mal composée que celle des autres services et le choix des couleurs a au moins le mérite de n’être pas agressif. Un player est disponible. Il suffit de cliquer sur le bas de la fenêtre pour le faire apparaître. S’y affichent les pochettes et informations des morceaux qu’on est en train de préécouter.

On peut écouter un extrait de quelques secondes du morceau, ou, très bonne idée, une série d’extraits de chansons d’un même album ou d’une même playlist. Si on ne sait pas se décider, on peut ajouter le ou les morceaux à sa sélection. Une fois qu’on a fait son choix, on clique sur l’icône du téléchargement. Si l’on n’est pas inscrit, il faut alors suivre la procédure. Si l’on a déjà acheté sur Fnac.com, on rentre son identifiant et son mot de passe et le tour est presque joué : le téléchargement ne commence qu’après qu’on a passé plusieurs pages demandant l’identification et la confirmation qu’on a bien compris le contrat de licence (un défaut de jeunesse qui agace toutefois). On finit tout de même par pouvoir écouter la musique achetée.

À la différence d’iTunes, FnacMusic ne centralise pas dans une interface unique le music store et le juke-box qui permet d’écouter la musique. Pour cela, il faut lancer Windows Media Player. Le service utilise en effet le système de gestion des droits numériques développés par Microsoft. Les fichiers téléchargés (au format WMA protégé, encodé en 192 kb/s) ne sont donc lisibles que dans le player de Microsoft. Il faut d’ailleurs être connecté à Internet pour une première écoute du morceau acheté. WMP va vérifier que l’utilisateur possède bien les droits sur le titre. À partir de ce moment, on écoute autant de fois que l’on veut son morceau. En revanche, les restrictions sur le transfert et la copie sont plus importantes qu’ailleurs. On ne peut en effet graver un morceau qu’à sept reprises. Un même morceau ne peut pas être écouté sur deux PC. Surtout, on ne peut le transférer que cinq fois vers un baladeur. Cela peut vite devenir gênant, si l’on a l’habitude de jouer avec le contenu de son appareil.

Reste un gros point noir, qui entretient d’ailleurs une petite polémique : FnacMusic, par le choix du WMA, n’est pas compatible avec l’iPod, le baladeur le plus vendu au monde. La Fnac se défend en rejetant la faute et sur les maisons de disques qui lui ont imposé un niveau de protection très important des fichiers et sur Apple qui ne veut pas que son baladeur soit compatible avec le format sonore de Microsoft.

L’enseigne explique alors comment contourner cet écueil : il faut graver la musique achetée, l’importer ensuite aux formats MP3 ou AAC dans iTunes et la transférer enfin vers l’iPod. Bref, on perd franchement en souplesse et certainement aussi en qualité, puisque la musique achetée aura subi un certain nombre d’encodages successifs.

En tout cas, l'arrivée de FnacMusic marque l'entrée en lice sur le marché héxagonal d'un premier compétiteur français de poids. Malgré ses défauts de jeunesse, FnacMusic est prometteur. L'iTunes Music Store d'Apple a peut-être trouvé, en France, un challenger sérieux.

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Tu l'as bien cherché

deserty |

Le deuxième album de La fresto Tu l’as bien cherché est disponible depuis le 6 septembre en téléchargement gratuit sur son site. La raison ? Sans label depuis la disparition de Lithium (Dominique A, Bertrand Betsch, Françoiz Breut, Diabologum ont tous commencé là-bas) il a décidé de prendre le taureau par les cornes et publie le successeur de ça va mieux, non ? sur son propre site. Un bon moyen de faire connaître son disque en attendant les propositions qui devraient affluer vu les qualités de son électro-pop.

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eMusic revient

vincent absous |

eMusic veut se relancer. Pionnier de la distribution de musique en ligne, le service de téléchargement n'a jamais vraiment su convaincre. La faute certainement à une offre tarifaire au forfait qui s'est avérée trop contraignante. Le contenu éditorial est plus développé : il s'agit manifestement de faire moins supermarché et plus disquaire de quartier. Les fichiers non protégés sont au format MP3, ce qui permet à l'utilisateur de les écouter sur toutes les machines qu'il veut (Mac, PC, iPod et tout autre baladeur compatible avec ce format). En tout cas, revendu l'an passé à Dimensional Associates, le service (ouvert à tout le monde) compte trouver sa place sur le marché en s'appuyant avant tout sur un catalogue composé pour beaucoup de labels indépendants. Pour le reste, on trouvera des titre des Black Keys, de Jonnhy Winter, des Pixies, de Bill Evans, de Ray Charles, de Glenn Miller, des Black Twig Pickers, etc., etc.

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Apple vs Apple, une solution ?

vincent absous |

Apple contre Apple. L'un des feuilletons de l'année. Nous en parlions l'autre jour, Apple Corps, la maison de disque des Beatles, reproche à Apple Computer de violer leur accord, accord selon lequel le fabricant d'ordinateurs s'engageait à ne pas occuper le terrain de la musique. Nous en parlions l'autre jour : l'affaire pourrait trouver prochainement une issue plutôt très défavorable à la société de Steve Jobs. La Pomme pourrait devoir payer une très grosse somme, une somme record. Il se dit ici et là que Paul McCartney (les membres du groupe ou leurs héritiers sont propriétaires d'Apple Corps) pourrait même entrer au conseil d'administration d'Apple. Situation délicate en tout cas. Arik Hesseldahl a-t-il la solution ? Qui sait. L'idée de l'éditorialiste de Forbes est simple : couper l'herbe sous le pied de la maison de disque. Pour ce faire, il propose à Steve Jobs de créer une nouvelle société de l'iTunes Music Store et de ne plus associer son service de vente en ligne avec sa société. Certes, Cupertino devrait certainement payer pour le temps où iPod et iTunes auront été des produits Apple, mais cela assurerait au moins l'avenir.

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FnacMusic, indice 1000

vincent absous |

Aujourd'hui, c'est le grand jour pour FnacMusic. C'est en effet aujourd'hui que la Fnac lance son service de téléchargement payant. Jeudi, nous vous présentions les grandes lignes de ce nouveau disquaire virtuel. Reste que l'enseigne joue gros : son service n'est pas compatible avec tous les baladeurs du marché, et notamment l'iPod. En termes clairs, sauf à faire des manipulations fastidieuses (créer un CD audio avec la musique achetée avant de l'importer dans iTunes et de là, la transférer vers l'iPod), les chansons acquises sur FnacMusic ne pourront pas être lues par le baladeur le plus vendu en France.

La Fnac n'est en effet pas parvenue à imposer ses vues aux différents acteurs du marché. Elle avait annoncé qu'elle se passerait de l'autorisation d'Apple, qu'elle ferait en sorte que les morceaux téléchargés seraient compatibles avec tous les matériels existants, elle s'est heurtée au refus des majors. Ces dernières n'ont pas voulu baisser le niveau de sécurité sur la musique numérisée. La Fnac demandait un "niveau normal" de sécurité ; pour pouvoir obtenir le droit de vendre les chansons des majors, elle a dû accepter un "niveau maximal".

La société a choisi la solution technique la plus répandue : celle de Microsoft. Celle-ci, qui s'appuie sur le format WMA (Windows Media Audio), permet de définir des paliers de protection à appliquer aux fichiers. L'indice va ainsi de 150 à 2 000. La Fnac voulait appliquer un indice de 150. Cela lui aurait permis de vendre des morceaux très facilement transformables et ensuite écoutables sur l'iPod (qui n'est pas compatible avec le format audio WMA retenu). L'industrie lui a imposé l'indice 1 000. Selon les majors, le DRM 150 (Digital Right Management indice 150) est vraiment trop peu sûr. Il ne protège les droits que pendant le téléchargement et tant que le fichier reste sur le disque dur qui l'a reçu. une fois un premier transfert effectué, la protection saute. Évidemment, cela ne pouvait pas plaire.

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Anapod Explorer, le logiciel pour iPod

vincent absous |

Anapod Explorer arrive dans une nouvelle version. Anapod Explorer, c'est le logiciel que tout possesseur d'iPod se doit d'avoir s'il utilise Windows (XP ou 2000). Le logiciel permet de pousser l'utilisation du baladeur dans des retranchements auxquels Apple n'a certainement pas voulu songer. Avec Anapod Explorer, l'utilisateur retrouve tout d'abord tout le contenu de son iPod dans l'Explorateur de Windows. Le programme offre d'autres outils qui permettent d'accéder à l'iPod depuis une interface Web (le logiciel intègre un serveur Web). On peut alors streamer facilement la musique depuis l'iPod sur le PC et ensuite sur un système sonore. Des outils de recherche améliorés sont encore proposés, et plein d'autres choses (la liste complète est donnée ici). Quant à la nouvelle version, elle apporte essentiellement la correction d'un certain nombre de bogues et améliore nettement le support de l'Unicode dans les tags des fichiers. Le logiciel est vendu 25 $ dans deux éditions différentes, selon qu'on utilise un iPod ou un iPod mini, ou 30 $ pour l'édition complète. Une version de démonstration est toutefois proposée au téléchargement [8.6.1 - 903 Ko - US - Win].

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