Habituellement, le lancement des précommandes d'un nouvel appareil d'Apple est suivi assez rapidement par un délai plus ou moins substantiel. Il n'en va pas de même pour le HomePod. Depuis hier après-midi, l'enceinte connectée est proposée en précommande aux États-Unis, en Australie et au Royaume-Uni, et surprise, il est toujours possible à l'heure actuelle de réserver une unité pour la recevoir le 9 février, premier jour de commercialisation de l'appareil.
Est-ce à dire qu'Apple a prévu les gros stocks pour éviter une pénurie toujours pénible pour le chiffre d'affaires ? C'est possible. On a entendu dire que le constructeur avait un million de HomePod sur les bras, et qu'il avait l'intention d'en produire de 10 à 12 millions (le lancement printanier en France et en Allemagne devrait aider à étendre les ventes)… même si la Pomme a prévenu ses fournisseurs qu'elle ne comptait en écouler que 4 millions cette année (lire : Apple voudrait vendre 4 millions de HomePod en 2018).
On peut également avancer l'hypothèse d'un certain attentisme de la part des potentiels clients. Les premiers retours de testeurs « amis » sont enthousiastes au niveau de la qualité audio (c'est d'ailleurs le message de la première pub d'Apple pour l'appareil). Mais Siri reste une inconnue et plusieurs fonctionnalités sont aux abonnés absents, comme la stéréo et le multiroom. Ce qui fait dire à certains que les premiers utilisateurs du HomePod ne seront autres que les cobayes d'un beta-test à 349 $.