iWork dans le nuage en bêta pour les développeurs

Nicolas Furno |

Dernière brique dans la mise à jour d'iCloud effectuée ce soir par Apple (lire : Aperçu d'iCloud.com) : iWork passe aussi la tête dans le nuage. Les trois applications proposées sur l'App Store, Pages (7,99 €), Numbers (7,99 €) et Keynote (7,99 €) n'ont pas encore été mises à jour, mais les développeurs pourront télécharger des versions bêta par le biais du centre de développement. Ces versions permettent de sauvegarder les documents directement dans iCloud et de les éditer ensuite depuis l'application.

iwork icloud

Les développeurs pourront enfin profiter d'une nouvelle bêta pour iPhoto 9.2, la seule version compatible avec le Photo Stream d'iOS 5.

[Via : 9To5 Mac]

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Apple dévoile les prix d'iCloud

Nicolas Furno |

Apple se prépare activement à la sortie publique d'iCloud. Après iCloud.com, accessible aux développeurs uniquement (lire : Aperçu d'iCloud.com), Apple a également publié ce soir les tarifs d'iCloud.

L'offre est gratuite, mais limitée à 5 Go de stockage qui seront très vite remplis si vous choisissez de sauvegarder vos terminaux iOS dans le nuage. Pour aller au-delà, il faudra débourser 16 € par an pour 10 Go de plus (15 Go en tout), 32 € pour 20 Go supplémentaires (25 Go en tout) ou encore 80 € par an pour 50 Go de plus et 55 Go en tout. iCloud est bel et bien beaucoup moins coûteux que MobileMe.

Apple vous remboursera intégralement dans les 45 jours suivant l'achat si vous n'êtes pas content de l'offre. Les photos stockées via la fonction Photo Stream d'iOS 5 ne sont pas comptées dans le total : les Go serviront ainsi aux sauvegardes iOS et aux documents qu'un grand nombre d'applications devraient y sauvegarder.

[Via : 9To5 Mac] merci Mohamed pour la capture

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Aperçu d'iCloud.com

Nicolas Furno |

iCloud.com est ouvert, enfin si vous avez un compte développeur au moins. Aperçu en images des nouveautés

icloud.com

Le site offre un accès au webmail, au calendrier et au carnet d'adresses en ligne à tous ceux qui disposent d'un compte iCloud. Si vous disposez d'un compte MobileMe, on vous proposera de migrer les données vers iCloud, mais le lien est inactif. On notera au passage l'utilisation de pop-up identiques à celles d'iOS.

Derrière l'écran de connexion, on retrouve le traditionnel choix d'application. On retrouve Mail, le Carnet d'adresses, le calendrier, Localiser mon iPhone et un nouveau venu avec iWork. Comme prévu, l'iDisk a totalement disparu, de même que les galeries MobileMe.

iCloud

Toutes les applications web ont été mises à jour avec à chaque fois un alignement sur les versions iOS. Le webmail ressemble au Mail de l'iPad, le Carnet d'adresses à l'application Contacts sur iPad, le Calendrier à iCal. Le rendu est vraiment d'excellente qualité et il est très proche des applications natives (à tel point qu'elles peuvent… planter).

iCloud carnet d'adresses

iCloud ical

L'onglet iWork ne sert pour le moment qu'à mettre en avant l'intégration d'iCloud aux trois applications iOS. On suppose qu'on pourra ensuite accéder aux documents stockés sur le nuage d'Apple depuis cette interface.

iCloud iwork

La fonction Localiser mon iPhone passe toujours, quant à elle, par MobileMe…

iCloud Localiser mon iPhone

iCloud.com est largement ouvert à tous les navigateurs modernes : le site fonctionne sur Safari bien sûr, sur Chrome qui utilise le même moteur d'affichage, mais aussi sur Firefox, Internet Explorer. Un message d'erreur s'affiche avec Opera 11.50, mais le site est tout de même accessible. Les animations sont néanmoins largement réservées à Safari… Sans surprise, JavaScript est indispensable au bon fonctionnement du site comme ne manquera pas de l'expliquer un message d'erreur si vous tentez d'utiliser iCloud.com sans. Oh et il ne faudrait pas imaginer ne pas nourrir iCloud : vous devez accepter les cookies pour accéder au site.

iCloud javascript

iCloud cookies

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Windows Phone ne rapporte pas grand-chose à Microsoft

Nicolas Furno |

Depuis la sortie des premiers Windows Phone, Microsoft a été très avare en chiffres précis, ce qui serait effectivement le signe de mauvaises ventes. La division dédiée aux téléphones est plongée chez Microsoft au cœur de la branche Divertissement et Terminaux qui a rapporté au groupe 8,72 milliards de dollars entre juin 2010 et juillet 2011. Une belle somme, mais que reste-t-il quand on retire la part de la Xbox 360, console de Microsoft ? 613 millions de dollars.

En d'autres termes, Windows Phone 7 n'a rapporté à Microsoft l'an dernier que 613 millions de dollars, au mieux. Sachant qu'il reste à comptabiliser les autres périphériques (les souris, la Surface, ou même le Zune et son Zune Marketplace), on peut raisonnablement estimer que les Windows Phone ne rapportent rien, ou presque rien, à Microsoft. L'entreprise attend sans beaucoup de son accord avec Nokia pour lancer les ventes de terminaux sous Windows Phone 7. Microsoft a en outre l'habitude de financer à perte un secteur pendant des années avant de le voir rapporter de l'argent : sa console est à cet égard un excellent exemple. Reste qu'en attendant, c'est peut-être finalement Android qui lui rapportera le plus… (lire : Android : une affaire de plus en plus rentable pour Microsoft)

[Via : Electronista]

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Lodsys : les développeurs s'organisent en fourmilière

Nicolas Furno |

Contre le patent-troll Lodsys qui menace bon nombre d'entre eux (lire : Toute l'actualité de Lodsys sur iGeneration), les développeurs indépendants s'organisent et fourbissent leurs armes. Mike Lee, ancien développeur chez Apple puis chez Tapulous (créateur de la célèbre série des Tap Tap pour iPhone), a décidé de mener la lutte. Avec l'aide d'un avocat texan, il appelle tous les développeurs indépendants à se rassembler contre les patent-trolls actuels et ceux qui pourraient se manifester à l'avenir.

Appsterdam

L'Appsterdam Legal Defense Team, c'est le nom de ce groupe, va mener une “opération fourmilière” : chaque développeur indépendant sera une fourmi qui pourra attaquer, dans le cadre de ce groupe, tous les patent-trolls. Mike Lee entend ainsi faire passer un message à ces entreprises qui ne vivent que de l'exploitation de brevets : s'en prendre à un développeur indépendant, c'est s'en prendre à tous les développeurs indépendants.

Le groupe veut aussi mener une large campagne médiatique pour alerter l'opinion sur ces questions. L'objectif final étant de faire pression sur le gouvernement américain pour empêcher toute menace similaire à l'avenir. En filigrane, c'est le problème des brevets logiciels même qui est en jeu (lire : Brevets logiciels : origines d'une folie industrielle).

Si vous développez des applications, quelle que soit la plateforme pour laquelle vous développez, vous pouvez vous engager dans le mouvement qui contient déjà une longue liste de noms.

[Via : TUAW]

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iOS 4.3 : l'Apple TV intègre un iCloud pour les séries TV [MàJ]

Anthony Nelzin-Santos |

apple-tvApple propose ce soir une mise à jour de la version d'iOS spécifique à l'Apple TV. La version 4.3, build 8F455, ajoute le support de Vimeo en plus de YouTube.

La principale nouveauté est cependant ailleurs : au moins aux États-Unis, Apple a ajouté un nouveau volet à iCloud. On peut désormais non seulement louer mais aussi acheter des épisodes de séries TV directement sur son Apple TV, et accéder depuis l'Apple TV à tous les épisodes achetés depuis son compte iTunes en streaming.

[MàJ 01/08/2011@20h59] : l'accès en streaming aux séries achetées n'est pas réservé aux Apple TV. L'iTunes Store intégré à iTunes et ceux des iPhone, iPod touch et iPad contiennent désormais un onglet dédié aux épisodes de séries achetés.

Apple a d'ailleurs modifié ses conditions d'utilisation en accord avec cette nouvelle fonction dans iCloud. Le changement montre que si l'on peut télécharger automatiquement sur tous les terminaux la musique achetée sur l'iTunes Store, les épisodes de séries doivent être gérés manuellement.

[Via : MacRumors]

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Forbes : à la rencontre de Comex

Anthony Nelzin-Santos |

Dans son édition de début août, le bimensuel Forbes consacre un portrait à Nicholas Allegra, (beaucoup) plus connu sous le nom de comex. Acteur majeur de la scène jailbreak, ce jeune new-yorkais de 19 ans est notamment responsable de JailbreakMe, système qui a permis à plusieurs reprises de jailbreaker iPhone et iPad depuis le navigateur.

comex

À partir d'une faille dans la gestion des polices dans les fichiers PDF par iOS, JailbreakMe permet de déplomber iPhone, iPod touch et iPad depuis le navigateur. Pour Allegra, la recherche de failles dans iOS est comme la « relecture d'un devoir d'anglais » : « tu parcours d'un bout à l'autre à la recherche d'erreurs. Je ne sais pas pourquoi je suis semble-t-il si efficace à ce jeu-là ». Malgré tous les efforts d'Apple, il a récidivé : JailbreakMe 3 a permis les mêmes effets à partir des mêmes causes, et a été utilisé par environ deux millions de personnes.

Cette capacité à dénicher les failles et à les exploiter avec une élégance indiscutable étonne ses pairs. « Je ne pensais pas que quelqu'un pourrait le faire avant quelques années », explique Charlie Miller, expert en sécurité reconnu qui a de nombreuses fois mis à mal OS X et iOS : « et voilà que c'est fait par un gosse dont je n'ai jamais entendu parler. Il m'a soufflé. » Dino Dai Zovi, co-auteur du Mac Hacker’s Handbook, un manuel explorant les points faibles de OS X, va même jusqu'à dire que le travail accompli par JailbreakMe est digne des meilleurs hackers employés par les gouvernements, comme ceux qui ont développé Stuxnet : « il a probablement cinq ans d'avance sur eux ».

Le mécanisme de JailbreakMe, qui permet à Allegra de passer toutes les défenses d'iOS, pourrait être utilisé à des fins malicieuses. « C'est effrayant. J'utilise le même téléphone que tout le monde, et il n'est absolument pas sûr. » explique celui qui se décrit comme un « fanboy Apple » et qui considère Android comme « l'ennemi ». Quoique sa situation de grey hat soit ambiguë au point qu'il soit obligé de rappeler que le jailbreak est légal sous conditions aux États-Unis, ses intentions sont indiscutablement « pures » : à chaque version de JailbreakMe, il a rendu disponible un patch bouchant la faille qu'il a exploité.

« Je crois que c'est plus pour le challenge que pour autre chose », explique-t-il. S'il a commencé à s'intéresser au hacking, c'était pour pouvoir… prendre des captures d'écran dans le jeu Super Smash Brothers sur Nintendo Wii. Voilà comme l'on passe de l'apprentissage bien inoffensif du Visual Basic à l'âge de neuf ans au déplombage des appareils iOS source de cheveux blancs à Cupertino dix ans plus tard…

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