Disney veut partager avec le plus grand nombre sa vision de l’avenir. Et ce futur, c’est le streaming et le buffet à volonté. Le groupe de divertissement va lancer DisneyLife, un nouveau service de vidéo à la demande sur abonnement (sVOD), d’abord au Royaume-Uni en novembre puis en 2016 en France, en Allemagne, en Espagne et en Italie. Le concept est identique à celui de Netflix, c’est à dire un forfait mensuel pour regarder du contenu à volonté, sauf qu’ici le catalogue se « limite » à celui de Disney — qui compte déjà pléthore de films et de dessins animés.
On trouvera sur DisneyLife les classiques de la maison aux grandes oreilles, mais aussi les films Pixar. En revanche, pas trace des catalogues de Marvel et de Lucasfilm (Star Wars), qui pourtant sont des propriétés Disney. Le service de sVOD pourra néanmoins servir de fondation pour de potentiels et fructueux services d’abonnements dédiés à ces univers.
À l’évidence, DisneyLife se destine d’abord à un jeune public et aux parents. Ce d’autant que le service comprend aussi des centaines de livres numériques (en anglais, français, allemand, italien et espagnol) et de la musique (qui veut entendre la scie de la Reine des Neiges encore et encore et encore ?). Il sera possible de conserver des fichiers en cache pour une consultation hors connexion.
DisneyLife, qui sera proposé à 9,99 livres sterling (13 euros environ), devrait être disponible sur Apple TV même si Bob Iger, le patron du groupe, ne le précise pas. Ce dernier, qui a son rond de serviette au conseil d’administration d’Apple, partage la même vision que Tim Cook de l’avenir de la télévision : cela passera par des applications où les fournisseurs de contenus s’adresseront aux consommateurs, sans intervention d’intermédiaires comme les câblo-opérateurs. Bien sûr, il ne le dit pas aussi ouvertement en vertu des accords qui lient Disney à ces mêmes câblos aux États-Unis, mais il est évident qu’un groupe aussi important souhaite vendre ses contenus en direct.