Le fiasco du Galaxy Note7 a eu le mérite de rappeler une évidence : les batteries de nos appareils mobiles ne sont pas des composants comme les autres. Il convient d’en prendre grand soin (par exemple en lisant notre livre Augmentez l’autonomie), mais parfois le problème n’est pas du ressort de l’utilisateur, mais du constructeur.
Samsung a indiqué en début de semaine que la batterie de la défunte phablette était vraisemblablement en cause. Pour éviter les combustions spontanées, il existe toutes sortes de stratagèmes évidemment ; pour son futur G6, LG a mis au point un nouveau système de dissipation d’air et procède à des tests intensifs (exposition à des températures 15% plus élevées que les moyennes constatées en Europe et aux États-Unis, perforations et chutes en tout genre) afin de s’assurer que l’appareil n’explosera pas entre les mains d’un utilisateur.
Des chercheurs de l’université de Stanford ont de leur côté imaginé quelque chose d’encore plus original : pour aller vite, il s’agit d’un extincteur intégré à même la batterie ! Ils ont créé une capsule contenant du triphenyl phosphate (TPHP), un composant ignifuge qui se déverse sur une batterie atteignant la température de 150°. L’agent est capable d’éteindre une batterie en feu en 0,4 seconde.
L’appareil équipé de cette technologie ne sera sans doute plus bon à rien par la suite (à moins qu’il soit possible de simplement changer la batterie), mais au moins on s’évitera des drames potentiels. Plusieurs cas d’incendies du Galaxy Note7 ont bien failli mal tourner…
Source : 9to5Google