Spotify gagne des abonnés payants mais perd de l'argent au premier trimestre

Mickaël Bazoge |

Comme l'entreprise en a maintenant l'obligation depuis son introduction en Bourse, Spotify a déclaré ses résultats trimestriels, en l'occurrence ceux qui concernent les trois premiers mois de l'année. Le service de streaming affiche une base de 170 millions d'utilisateurs mensuels actifs, et 75 millions d'abonnés payants, soit 4 millions de plus qu'au dernier coup de sonde.

Par rapport au premier trimestre de l'année dernière, le nombre total d'utilisateurs augmente de 30%, le nombre d'abonnés payants de 45%. Rappelons qu'Apple Music a franchi le seuil des 40 millions de clients le mois dernier.

Spotify a engrangé 1,14 milliard d'euros de chiffre d'affaires (+26%), la marge est de 24,9%, mais l'entreprise a perdu de l'argent : 41 millions d'euros, soit environ 4% de ses revenus. La trésorerie est de 74 millions d'euros. Tous ces chiffres sont proches (ou un peu meilleurs) des prévisions données par la société, mais ils n'ont pas l'heur de plaire aux zinzinvestisseurs : hors cote, l'action dégringole de 9%.

Il y a quelques jours, Spotify a annoncé un aménagement de son offre gratuite, plus généreuse, pour continuer à attirer toujours plus d'auditeurs.

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avatar fornorst | 

Ça annonce une prochaine levée tout ça :)

avatar Yacc | 

@fornorst

Ils viennent de faire une IPO, certes très partielle, mais suffisante pour renflouer la trésorerie

Ils ont 1,6 milliard de trésorerie actuellement et le free cash flow est légèrement positif.

avatar reborn | 

L’interface à bien changé, ça à l’air plus léger que par le passé

avatar fevre53 | 

C bizarre cette interface je ne l’ai pas

avatar toto_tutute | 

Je suis assez surpris du nombre toujours plus grandissant d'abonnés payants à ses services de streaming musical... J'ai longtemps cru, à tort, que ce prix de 9,99 €/$ ne permettrait pas d'atteindre un marché de masse mais qu'il fallait davantage les proposer à 3 euro/mois quelque chose comme ça. Là, avec plus de 115 millions d'abonnés payants (et probablement plus avec Tidal, Deezer, Google, Napster...), on est sur un marché très significatif même s'il est à relativiser compte tenu de la portée mondiale de ces services.

Autant je conçois qu'on puisse payer 10 euro ou plus par mois pour des services de SVOD comme Netflix, Hulu, HBO, etc, autant pour la musique, je trouve ce prix trop élevé pour "juste" de la musique. Quand bien même ils proposent l'accès illimité à 98% de la musique occidentale enregistrée, jamais les consommateurs n'ont dépensé plus de ~50 euro/an (3 albums CD) au meilleur du support physique (première moitié des années 2000). Les maisons de disques ont donc réussi le tour de force de plus que doubler l'ARPU (120 euro/an) des consommateurs de musique grâce au streaming ! Peu de secteurs industriels sont parvenus à un telle résurrection de leur business après avoir touché le fond.

avatar reborn | 

@toto_tutute

C’est simple, pour 10€ par mois plus besoin de se prendre la tête à grappiller des mp3 à ici et là.

avatar toto_tutute | 

@ reborn

Oui, tu as raison, et puis l'utilisateur est totalement captif avec sa bibliothèque, ses playlists, ses petites habitudes, etc.

Après, la formule famille à 14,99 pour 5 ou 6 comptes qu'ils proposent tous est intéressante pour un foyer. Ça fait 3 à 4 euro/mois par utilisateur.

avatar Paquito06 | 

@reborn

C’est juste (enfin c’est ce que je pense aussi).
Le modele Spotify est la meilleure reponse au piratage et au contenu materialise. Quand j’etais au lycee, fallait pas se planter quand il fallait debourser 5€ pour un single. A present, en compte famille ($15/mois pour 4 personnes), on a un catalogue avec des milliers de chansons, n’importe quand n’importe où. Apres, on peut toujours tout trouver gratuitement sur internet, mais on gagne encore en temps.

avatar iBaby | 

@toto_tutute

Tout est dans « juste » de la musique.

C’est très subjectif.

Personnellement, je me fiche du streaming vidéo. Chacun ses goûts. Je paie 19,99€/mois pour Qobuz.

avatar toto_tutute | 

@ iBaby

Si je dis ça, c'est parce-que je me base sur le revenu moyen par utilisateur au meilleur de la période de l'industrie musicale, bien inférieur à ce que coute un abonnement annuel à un service de streaming musical.
Maintenant, comme dans tout secteur, il y a ceux qui ne paient pas grand chose voir rien et ceux qui mettent le prix pour avoir le top. Avec le streaming haute fidélité à 20 balles par mois, on est vraiment sur une niche je pense.

avatar iBaby | 

@toto_tutute

Certes, mais ce n’est pas le revenu moyen qui a fait vivre l’industrie musicale, tout comme ce n’est pas la moyenne qui fait vivre le streaming. À 20€/mois j’achète souvent des CD. Tu vois que l’achat de musique c’est une niche de toute façon.

avatar C1rc3@0rc | 

@toto_tutute

Tu negliges 3 elements:
- le faible nombre d'abonnés aux service de streaming musicaux
- le pouvoir de nuisance que represente la publicité
- la puissance de conditionnement du marketing de vente

«Là, avec plus de 115 millions d'abonnés payants... »

C'est 75 millions de payants chez Spotify. Si on ajoute ceux d'Apple, Amazon, Google, et les autres minoritaires on reste sous les 300 millions sur une "surface" d'environs 2 milliards (et peut etre plus en realité les données sur les marchés emergents comme la Chine sont parcellaires).

Aucun service de streaming n'est rentable, tous perdent de l'argent.
Surtout les taux de conversion sont d'autant plus mauvais que paradoxalement le services est vendu par un constructeur.
Apple a un taux de rejet minimal d'Apple Music de 93%.

L'autre facteur c'est que le modele du streaming repose sur une fraction d'urban (beaucoup d'ecoutes repetees en quotidien ) qui concerne surtout les "teen" et principalement les plus jeunes. Ce qui exclut la majeure partie des consommateurs...

Aujourd'hui les editeurs acceptent des remunerations tres basses histoire d'eradiquer le telechargement pour reprendre le controle et reimposer des tarifs dignes de ceux du CD, mais c'est une strategie de dumping qui n'est pas tenable.

Du cote des streamer il y a 3 modeles commerciaux:
- rentabilité directe
- rentabilité indirecte
- outil marketing

La rentabilité directe n'est atteinte par aucun acteur: le montant necessaire de l'abonnement est hors de portée.

La rentabilité indirecte signifie une exposition publicitaire ciblée ou une revente des profiles ce qui est incompatible avec le paiement d'abonnement

L'outil marketing c'est un cout, pas une rentree. Le cout est en concurrence avec d'autres outils, ce qui signifie que lorsque les editeurs vont exiger plus de versements, la societe abandonnera simplement le streaming pour un outil publicitaire moins onereux et plus efficace.

avatar Yacc | 

@C1rc3@0rc

Quelques goutes de sens dans un océan de subjectivité ?

Comme d’habitude, donner les atours de la rationalité à ses dégoûts, le credo de Circé ?

avatar Yacc | 

@C1rc3@0rc

Juste pour s’amuser, as-tu la moindre idée de la part de la population dépensant régulièrement pour acheter de la musique il y a disons 30 ans ?

Tout comme le fait que nous restons sur des offres émergentes qui ont une croissance vertigineuse qui ne t’effleure même pas.

Tes délires sur la marginalité de l’adoption de ces offres ne sont comme d’habitude que des délires, tu plis les faits pour qu’ils servent tes fantasmes, rien de plus.

Et le reste de ton propos est du même acabit, seul le fait que la rentabilité d’un pure player du streaming est très difficile à trouver est avéré, tout n’est que billevesées.

Tu es le roi du sophisme ériger en principe, tu sais ce que tes dégoûts te porte à croire et tu construis autour de ces dégoûts, avec une certaine intelligence, les délires qui servent tes fantasmes et tes rancœurs.

avatar Alpy74CH | 

@Yacc

Au lieu de critiquer négativement et stérilement ses propos, argumente! Ça devient intéressant...
Si si!

avatar bibi81 | 

Au lieu de critiquer négativement et stérilement ses propos, argumente!

Argumenter c'est compliqué !

Pour moi le streaming c'est intéressant pour ceux qui achet(ai)ent plus de 100€ (voir 120€) de musique par an. Pour les autres, les services de streaming coûtent plus cher que de continuer à acheter la musique.

Donc les services de streaming vont avoir pour clients des gros consommateurs mais l'offre ne peut être rentable que si il y a aussi des petits consommateurs. Du coup l'avenir de ces offres à ce prix risque d'être compromis.

avatar rua negundo | 

@bibi81

Il y a longtemps, un dirigeant de Deezer avait déclaré qu’il y aurait des offres à 5 euros par mois à l’avenir.

Pour le moment ça ne suit pas mais ça pourrait être intéressant de proposer ces 2 paliers : une offre moins complète à 5 euros avec quelques restrictions voire un zeste atténué de publicité et une offre compète à 10 euros.

avatar Yacc | 

@bibi81

"Argumenter c'est compliqué !"

Nope, mais on n'argumente pas avec n'importe qui quand même ?

Là l'enjeu ne serait pas d'argumenter mais d'éduquer tant le niveau de connaissance est faible.

C'est le café du commerce, on parle de se que l'on comprend très mal avec des propos péremptoires.

Pour argumenter et débattre il y a quelques pré-requis de connaissance et surtout de conscience de ses limite qui ne sont pas réunis ici dans bien des cas.

On n'argumente ni avec les fanatiques, ni avec les complotistes, ni avec les populistes démagogues, ni avec les intégristes, ni avec les mystiques, ni avec les gourous, ni avec les sectaires ... ?

avatar C1rc3@0rc | 

@Yacc

«Nope, mais on n'argumente pas avec n'importe qui quand même ?»
Donc tu te considères comme supérieur aux autres et tu dénigres une partie de la population, ceux que tu nommes n'importe qui...

«Là l'enjeu ne serait pas d'argumenter mais d'éduquer tant le niveau de connaissance est faible.»
Peut etre confonds tu éducation et correction et que pour toi le sens pour éducation et celui de celui de "reeducation" habituellement utilisé pour soumettre et faire taire les gênants, iconoclastes et blasphémateurs.

Sinon, l'education commence par l'exposition des connaissances a travers une structure argumentée et accessible a la logique. Chose dont tu démontres ton incapacité a longueur de commentaire.

«Pour argumenter et débattre il y a quelques pré-requis de connaissance et surtout de conscience de ses limite qui ne sont pas réunis ici dans bien des cas.»
Comme par exemple la soumission au dogme imposé, l'absence de velleités de contradictions ou meme de questionnement...

«On n'argumente ni avec les fanatiques, ni avec les complotistes, ni avec les populistes démagogues, ni avec les intégristes, ni avec les mystiques, ni avec les gourous, ni avec les sectaires ... ?»
Ce qui explique que tu ne te remet donc jamais en question ;) Et que tu n'argumentes jamais mais tente d'imposer ta croyance et de faire taire ton auditeur...

avatar Yacc | 

@C1rc3@0rc

comment dire ?

??

Venant d’une personne qui ne fait que manipuler des sophismes, qui se vautre dans le populisme démagogique et qui se pose en gourou, que dire ?

Rien de ce que tu produits ne mérite d’être qualifié d’argumentation, c’est de la prédication.

Nombreux sont ceux qui ont perdu et perde leur temps à essayer d’argumenter avec toi, c’est vain on n’argumente pas avec un dogmatique sectaire ?

avatar Yacc | 

@C1rc3@0rc

Et pour le reste les nombreux propos que j’ai publié sur tes postures, ta réthorique, ta dialectique, tes positions.

Sont eux une argumentation de ta vacuité et de tes inepties.

Et la plus difficile a contre carrer de toute ces argumentation est la plus évidente : ta totale incapacité à voir une de tes positions se transformer en fait.

Tu enfiles les inepties qui ne se réalisent jamais ?

Ça c’est on ne peut plus factuel et suffit à disqualifier tes logorrhées se voulant péremptoires ?

avatar Yacc | 

@Alpy74CH

A vous de faire l’effort de ne pas se laisser embrouiller l’esprit par les sophismes de Circé.

avatar Alpy74CH | 

@C1rc3@0rc

Je suis impressionné! ??
Je partage totalement ces explications et c’est bien dit!
Vraiment un bon commentaire!

avatar Yacc | 

"Aujourd'hui les editeurs acceptent des remunerations tres basses"

Un exemple type du bullshit du gourou Circé.

C'est l'exact contraire et une des sources de la difficulté à trouver un équilibre économique pour les acteurs du streaming.

C'est plus des deux tiers du CA des acteurs qui revient aux éditeurs et aux labels.

Typiquement ce qu'on appel une rémunération très basse ?

Et ce n'est qu'un élément des inepties de la sorcière Circé ?

avatar C1rc3@0rc | 

@Yacc

Léger problème de compréhension entre la valeur et le volume peut etre?
Puisque tu veux de faire passer pour savant dans le domaine: combien d’écoutes faut-il en streaming pour atteindre le volume d'argent d'un CD?

avatar Yacc | 

@C1rc3@0rc

WTF ?

Tu as conscience du niveau de bêtise de ton propos ?

Décidément tu ferais mieux de passer ton tour dès qu’il s’agit de considérations business.

Tu n’y comprends rien et serais incapable de faire tourner ne serait-ce qu’une supérette de quartier ?

Tu n’as pas l’ombre du début du commencement de la compréhension de la chaîne de valeur dans l’industrie musicale et des enjeux économiques du streaming.

Et ce constat peut être élargi à n’importe quel business où tu n’as même pas le niveau de compréhension d’un lecteur de Challenges ?

avatar Yacc | 

@C1rc3@0rc

Et quand même histoire de te donner les vrais informations que tu ne veux pas voir.

Tu écris que les éditeurs et les labels acceptent des rétributions ridicules de guerre lasse.

Et que tu le veuilles ou non c’est absolument faux.

Les éditeurs captent une part très conséquente du CA des acteurs du streaming.

Le CA du streaming connaît une croissance vertigineuse.

Les acteurs de l’industrie musicale retrouve des niveaux activité et de rentabilité appréciable avec de fortes perspectives de croissance.

Le marché va bien sur le secteur, les valorisations sont bonnes, tout comme les perspectives.

Une fois encore tu déformes la réalité à l’aune de tes dégoûts et c’est inepte ?

avatar Yacc | 

@C1rc3@0rc

Et dernier point au cas où tu chercherais réellement des informations.

L’industrie musicale a profité de la crise pour optimiser ses structures qui en des temps d’abondance étaient plus que dispendieuse.

Les coûts sont bien plus maîtrisés que par le passé et les ratios de rentabilité bien meilleurs.

Au final même avec un volume d’activité plus faible que par le passé la rentabilité se rapproche elle rapidement de niveau de valeur du passé et les perspectives de croissance font qu’il est probable que les bénéfices dégagés par l’industrie soient bientôt supérieur à ceux d’avant les révolutions des internets ?

avatar rua negundo | 

@toto_tutute

Je vois ce que tu veux dire, plein de films et de séries peuvent donner l’impression d’avoir une valeur marchande plus élevée que de la musique.

Mais si on regarde l’historique avant l’avènement de la dématérialisation via internet, les consommateurs avaient depuis plus longtemps l’habitude de payer pour de la musique que pour des films et séries. Les personnes qui achetaient régulièrement des CD étaient sûrement plus nombreuses que les abonnés à Canal+ par exemple. Et les magnétoscopes servaient dans beaucoup de foyers souvent plus à regarder des films enregistrés sur TF1 ou France 2 que des films achetés.

Je mets le cinéma à part car je considère qu’il est différent de Netflix ou de la TV, tout comme les concerts ne sont pas le même chose que la musique enregistrée.

Traditionnellement, la vidéo à domicile était très liée à la télévision en clair dans beaucoup de foyers. Pour la musique, l’achat de disques me semble avoir été toujours plus répandu.

avatar anonx | 

@toto_tutute

C'est juste de la musique, mais avec le confort et la simplicité d'utilisation qui l'accompagne.

avatar hartgers | 

@toto_tutute : ce n'est pas "juste" de la musique. La musique est omniprésente aujourd'hui, ne serait-ce que pour accompagner des temps de transports, une session de travail, une soirée entre amis, la préparation d'un repas. Il y a et aura de la musique pour toutes ces situations. Pour 10€ par mois (ou 15 en partage familial), en effet cela semble beaucoup, mais ça représente l'achat d'environ 120 titres par an ! C'est à dire rien du tout pour la plupart des utilisateurs. Si j'avais dû acheter toute la musique que j'ai écouté depuis la création de mon compte Spotify il y a 3 ans, j'aurais dépensé, au bas mot, plus de 10000€ en morceaux découverts, c'est-à-dire que je n'avais jamais écouté avant.
Le succès de ces plate-formes de streaming ne se dément pas, comme le confirment les chiffres annuels de l'industrie de la musique.

Sans doute, parmi les usagers de Spotify, il y a des gens qui paient trop cher pour ce qu'ils en font (écouter une énième fois le dernier tube de leur idole par exemple). Mais les 10€ par mois en valent la chandelle si on utilise toute la puissance de l'outil. Car l'intérêt principal de Spotify, ce sont les découvertes hebdomadaires personnalisées et rarement décevantes. C'est simple, depuis que je Spotify je cours après le temps pour écouter tous les artistes et morceaux qu'il me reste à découvrir !

avatar Javizatorr | 

@toto_tutute

Tu parles là de ta consommation en séries, films et musique,
Pour ma part, ça me dérange pas de payer un peu plus qu’un paquet de clope par mois pour écouter tous les jours ma musique... quand je met Netflix 1 à 2x par mois.

Quand je vois ces gens se casser la tête à écouter leur musique sur YouTube, Deezer ou Spotify avec des publicités à répétition... je me dis que ça vaut le coup.

avatar rua negundo | 

@Javizatorr

Oui, on voit qu’il y a de grandes différences dans les goûts de chacun.

Pour certains, une journée réussie consiste à regarder au moins 5 ou 6 épisodes d’une série (il faut avoir la volonté mais aussi le temps).
Pour d’autres, une journée sans musique est une journée ratée.

A choisir, je me range aussi dans la catégorie de ceux qui sont plus prêts à payer pour de la musique que pour des films et séries.

avatar C1rc3@0rc | 

@ rua negundo

tu oublis le 1er vecteur dans le cadre de la musique: la radio.
La radio a toujours eu plus d'auditeurs et presentée plus de choix que la TV. La TV a toujours fait payer plus (redevance + publicité) que la radio (publicité seule ou rien du tout avec les radio pirates et "amateur")

Le sharing a ete aussi anterieur sur la musique et plus large que sur la video.

Le piratage a aussi ete plus ancien et a echelle industrielle (cassetes pirates et CD industriels vendus sur les marchés et correspondance) sur la musique que sur la video qui a beneficié d'un besoin de puissance de traitement, de volume de stockage et tres tot de systemes de DRM sur la chaine.

L'autre facteur a prendre en compte c'est qu'une video c'est 40 minutes pour une serie de plus d'une heure pour un film. Alors que la musique c'est moins de 4 minutes.

Ça veut dire que la consommation n'est pas la meme: la video faut avoir 40 minutes a y consacrer, la musique ça s’écoute en "bruit" de fond en se déplaçant ou en travaillant... Donc la valeur d'une vidéo - subjective- est supérieure a la musique.

avatar C1rc3@0rc | 

@Moumou92
«Il me semble que la redevance finance la tv et la radio (dans les 2 cas uniquement les chaînes et stations publiques...). Et argument ne tient pas pour moi...»
Sur la redevance tu as effectivement raison et j'ai effectivement mal formulé ma phrase.
Mais pourquoi l'argument selon lequel la TV est plus onéreuses que la radio n'est pas acceptable pour toi?

«Parce que même à 15 ans j’achetai beaucoup plus de 3 Cd par an... j’étais plus proche de 3 par mois... et j’étais loin d’être une exception ou un gros consommateur»
Je ne comprends pas la signification de ton argument ou tu te dis avoir consommé plus de 3cd par an.
C'est un argument pour ou contre quoi?

avatar Pobla Picossa | 

@C1rc3@0rc

" la musique ça s’écoute en "bruit" de fond en se déplaçant ou en travaillant... Donc la valeur d'une vidéo - subjective- est supérieure a la musique."

Ha ha ha j’ai fait lire cette phrase à mon pote Mozart et on s’est bien bidonnés.

La MUSIQUE, bordel !

avatar Yacc | 

@Pobla Picossa

Circé a tendance à faire de la maxime de ses actes une maxime universelle, il contemple son nombril est croit que c'est le centre du monde.

avatar Alpy74CH | 

Pour ma part je suis passé sur Apple Music et pour 1 an soit 99€ donc moins cher que Spotify et là tranquille pour une année. Ce qui fait que pour 3 mois d’essai et quasi 2 mois de ristourne sur un abo d’1 an et pas 9,99€/mois j’aurai eu pour la 1ère année 15 mois de sisique payé 10 uniquement.
Après Spotify est plus l’attrait de la gratuité. Mais à voir ce que ce sera dans 2 ou 3 ans.
Apple a de quoi observer le marche et une telle concurrence va l’obliger à faire encore mieux.
Je pense pas que l’un soit vraiment meilleur que l’autre. Juste un choix par rapport à son propre lien à Apple et ses appareils.
Par contre la qualité d’écoute sur Apple Music et bien meilleure que sur Spotify. Mais c’est un autre débat.

avatar pechtoc | 

@Alpy74CH
Je veux bien des sources sur ta dernière affirmation.

avatar r e m y | 

@Alpy74CH

Personnellement, ce n'est certainement pas mon "lien avec Apple et ses appareils" qui me fait choisir un service de streaming...
j'ai testé Deezer, Spotify, Qobuz, AppleMusic. Je suis chaque fois revenu à Spotify, uniquement parce que j’y trouve plus facilement la musique qui me plait, des playlists beaucoup plus en accord avec mes goûts et une interface dans laquelle je navigue plus facilement.

L'important, il me semble, c'est qu'on ait le choix entre de multiples services différents pour que chacun trouve chaussure à son pied.

avatar Sgt. Pepper | 

@r e m y

Évidemment , car tu as déjà utilisé Spotify pendant bien plus longtemps que les autres .?
Donc Spotify connaît parfaitement tes goûts via tes écoutes, like , playlist,....

Mais AM fait exactement la même chose , au bout de quelques semaines :
AM me propose également de très bons morceaux à découvrir ?

Pour moi l’intégration écosystème  est une plus value intéressante....
La concurrence a du bon, AM fut les premiers à proposer l’abo famille

avatar r e m y | 

@Sgt. Pepper

Oui, tu as tout à fait raison. (Comme pour l'interface qui je trouve plus claire, c'est évident que c'est aussi lié à l'habitude que j'en ai maintenant)
Cela dit, même en fin d'essai de 3 mois, AppleMusic continuait à me proposer beaucoup trop de musique urbaine, hip-hop/rap alors que j'écoute principalement du jazz, et du R'n'B.

avatar Sgt. Pepper | 

Doublon

avatar Sgt. Pepper | 

@r e m y

Pas assez de « J’aime /J’aime pas »
Ou d’ajout en bibliothèque ?

Et il faut aussi éditer son profil:
Compte > « sélectionner vos artistes »
Et la tu peux indiquer tes goûts : le Jazz,... ?

avatar byte_order | 

C'est justement toute la différence. Y'a pas besoin d'action explicite jaime/j'aime pas avec Spotify, ils le déduisent en fonction de ce que l'on fait durant une lecture, quand on zap, qu'on passe à tout autre chose, ou qu'au contraire on enchaine les morceaux sans zapper, en les réécoutant etc.
Le profiling automatique vs à la main.

avatar Sgt. Pepper | 

@byte_order

Justement , je n’aime pas du tout ce système.

On peut adorer un style / une chanson
Mais la zapper car ce n’est pas le bon moment ....

Donc la corrélation n’a aucun sens ..
Je préfère indiquer explicitement quand j’adore .. ou pas .

Pour cela aussi que j’ai choisi AM...
Mais bon chacun ses choix ...

avatar webHAL1 | 

@byte_order
« Y'a pas besoin d'action explicite jaime/j'aime pas avec Spotify, ils le déduisent en fonction de ce que l'on fait durant une lecture [...] »

Et c'est exactement ce que le public veut aujourd'hui. :-)
Plus besoin de "configurer" un outil ou un service, celui-ci "apprend" de nos habitudes. C'est la grande tendance actuelle, on la retrouve dans de plus en plus de logiciels. Je pense que c'est par exemple une des grandes forces de YouTube, qui suggère de nouvelles vidéos en fonction de ce qu'on a regardé. S'il fallait dire à chaque fois "celle-ci je l'ai bien aimée", "celle-ci je l'ai trouvée nulle", ça serait très peu efficace.

Cordialement,

HAL1

avatar en ballade | 

@Alpy74CH

Tu as raison à l’ère de Trump il vaut mieux une société américaine qu’européenne. Concernant la qualité musicale, l’abonnement sur Spotify donne une qualité d’écoute qui n’a rien à voir avec Spotify gratuit.

L’avantage de Spotify, c’est le Spotify connect présent dans tous les amplis réellement hifi (vs monophonie HomePod).

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