Longplay, un lecteur musical pensé pour les fans d’albums

Nicolas Furno |

Longplay (3,49 €) est une nouveau lecteur musical pour iOS qui s’adosse à l’app Musique d’Apple. Il se base sur Apple Music, sur de la musique stockée en local ou bien sur iTunes Match, mais il ne gère pas lui-même le contenu. C’est un contrôleur pour Musique et son idée est d’offrir une interface alternative, parfaitement adaptée aux fans d’albums.

Si vous aimez écoutez la musique par album, du premier au dernier titre avant de passer à l’album suivant, Longplay pourra vous convenir. Sinon, ce n’est même pas la peine d’essayer, l’interface volontairement minimale sera très frustrante pour vous. Il n’y a même pas d’écran de lecture où l’on peut voir le titre en cours, uniquement une longue liste de pochettes et la possibilité de lancer la lecture d’un tap. L’app fait même tout ce qu’elle peut pour masquer automatiquement les albums incomplets !

Longplay sur un iPad. Le filet jaune autour de la pochette en lecture signale la progression dans l’album, pas du titre en cours.

Quand vous touchez un album, sa pochette s’agrandit dans la grille et la lecture commence immédiatement. Vous pouvez toucher à nouveau la pochette pour mettre en pause la lecture, ou alors toucher un autre album pour le lancer à la place. Longplay affiche aussi un menu contextuel avec quelques options, dont une qui sélectionne une sortie AirPlay différente. On peut également activer un mode aléatoire sur l’album, pour les amateurs, et aussi masquer un album ou une liste de lecture.

L’absence d’écran de lecture est un petit peu troublante pour un lecteur musical, mais c’est un choix assumé de son développeur, même si Longplay pourrait en accueillir un minimal à l’avenir. En attendant, vous pouvez toujours passer par le centre de contrôle ou même l’app Musique pour connaître le nom du titre en cours et passer au suivant1, mais si c’est quelque chose que vous faites constamment, l’app ne vous conviendra sans doute pas.

Longplay sur un iPhone : l’interface principale avec la grille de pochettes à gauche, le menu contextuel associé à un album au centre et le menu qui permet de changer le mode de présentation à droite.

En revanche, les options de tri des albums proposées par Longplay sont très intéressantes. Par défaut, ils sont triés par artiste, puis par nom, mais vous avez aussi d’autres options :

  • Addiction : les albums sont triés en fonction du nombre d’écoutes ;
  • Brightness : tri selon la luminosité des pochettes, un mode pensé pour proposer un regard différent sur la collection musicale et faire ressortir autrement des albums ;
  • Negligence : met en avant les albums que vous avez beaucoup écouté il y a quelques mois/années, puis plus du tout ;
  • Recency : tri des albums par date d’ajout ;
  • Stars : sélection des albums qui contiennent les morceaux les mieux notés de votre collection.

Longplay est une app dont on fait rapidement le tour, son interface volontairement très simple est pensée pour un type d’écoute de la musique et pour ce type précis, elle fonctionne bien. Son développeur a d’ores et déjà prévu quelques améliorations pour les futures mises à jour, vous trouverez quelques détails sur son site. À vous de voir si cette app vaut les 3,49 € demandés.

L’interface n’est pas traduite en français et Longplay nécessite iOS 13.1 au minimum.


  1. Sacrilège ! 😳  ↩︎

avatar iBaby | 

Cette app est peut-être née du constat qu’avec l’avènement de la musique numérique, les gens n’écoutent plus assez les œuvres musicales telles que leurs auteurs les ont voulues, pensées, conçues : ce sont les notions d’artistes et d’œuvres qui fichent le camp. Du temps des vinyles, on luttait déjà contre les bas instincts du batifolage et du zapping en maniant les disques avec précaution. Le tourne-disque était une chasse gardée, un signe de propriété dont on gardait l’accès avec jalousie. Lorsque par magnanimité on permettait à un sauvageon de s’y adonner, on le surveillait d’un œil plein de méfiance et d’orgueil : Vas-y pas rayer mon disque !... Putain, tu vas l’rayer, là ! De nos jours le public est inculte, en général. Il ne compose même plus de playlists, il charge l’algorithme de les lui servir, prémâchées. Des commerçants musicaux plus scrupuleux vantent les mérites de leurs programmateurs maison. Mais on peut douter que l’album, en tant qu’œuvre d’art, refasse surface avant longtemps. Seuls quelques nerds mélomanes en ont encore le goût. Et c’est pareil pour tout. Un jour quelqu’un m’a dit qu’il regardait toujours la fin d’un livre avant de (ne pas) commencer à le lire. Dans ces conditions où tout développement est perçu comme une torture, l’évolution des arts et des sciences est compromise. Elle va et vient, elle stagne, en sautillant au son du banjo, mais guère plus au son des grandes orgues célestes. Travaillez bien à l’école, jeunes petits galopins, car c’est votre seule chance de progresser dans un monde impitoyable en voie de régression.

avatar Bruno de Malaisie | 

@iBaby

Génération différente.
Je suis comme toi. J’aime écouter un album en entier. Et même quand j’étais abonné à Spotify;)
Écoute est une application pas mal non plus.
Même si elle n’est pas mise à jour depuis un an...

avatar ludmer67 | 

@iBaby

C’est le genre de pavé que je lis depuis que je suis ado et qui me font dire aujourd’hui qu’il y a toujours eu des incultes et des gens qui voyaient le déclin général. Mais ce que ceux-là voient comme une pente n’est qu’une longue ligne droite : il y a toujours eu très peu de lettrés, très peu de mélomanes. Il n’y a jamais eu d’âge d’or, seulement des individus passionnés qui continuent d’exister. Tout le reste n’est que reconstitution partielle d’un passé mythifié. Le monde change, les habitudes aussi. Un amoureux de la musique peut se débarrasser de ses vinyles en considérant qu’ils étaient un format comme un autre et qu’aujourd’hui, il peut télécharger la musique dont il n’avait pas accès auparavant. En ce qui concerne la littérature, les goûts n’ont pas changé : les écrivains ont toujours été marginalisés par les hommes de lettres qui donnent au public ce qu’il veut lire. Un Houellebecq sera toujours accessible qu’un Nabe par exemple. Qui se souvient du Goncourt 1932 que Céline n’a pas eu ? Bref… Le discours sur l’abrutissement est toujours le même, il suffit de changer l’objet : le rock, les jeux vidéos, TF1, la télé réalité, BFMTV, les réseaux sociaux, TikTok…

avatar Malouin | 

@ludmer67

Bravo ! + 10

avatar marenostrum | 

y a musique et musique. les chansons de 3 minutes c'est du petit art disait Gainsbourg. c'est pas que les passionnés de musique qui ont changé mais les compositeurs aussi. y en a plus de Mozart. l'époque a changé.

un exemple parlant que la technologie détruit l'art ou la vie.

avatar oomu | 

" y en a plus de Mozart. l'époque a changé."

et bien tant mieux, parce que mozart c'était TARTE ! Et en plus, c'était un débauché qui ne respectait pas ses aînés. Tout fout le camps je vous dis.

ha mais de toute façon, de nos jours, les jeunes écoutent n'importe quoi. Y a pas si longtemps les gens avaient le goût du beau et de la rigueur, ils écoutaient Jean-Sébastien Bach !

avatar BordelInside | 

@marenostrum
"Mozart"

Trop commercial !
Pas assez underground.
Un vendu au système pissant de la partition sur commande dont on a même fait des musiques de pub.
Une horreur.

avatar Bigdidou | 

@iBaby
"les gens n’écoutent plus assez les œuvres musicales telles que leurs auteurs les ont voulues, pensées, conçues : ce sont les notions d’artistes et d’œuvres qui fichent le camp."

Vaste débat.
Je suis d'accord avec le fait qu'un album est en principe une entité cohérente.
Après "les gens n'écoutent plus assez", je ne suis plus du tout d'accord. De mon point de vue, le boulot d'un artiste, c'est certes d'avoir une vison, un projet, tout ce qu'on veut, mais de précisément nous laisser libre de recevoir son oeuvre comme nous le voulons.
Si nous n'avons pas la liberté de recevoir et de métaboliser une oeuvre d'art comme nous le voulons, alors on n'est plus dans l'art, mais dans l'objet de consommation courante avec un mode d'emploi.
Pour moi, aucun intérêt.

Pour ceux que cette histoire d'album comme entité cohérente intéressent :
https://next.liberation.fr/musique/2019/02/22/la-science-du-tracklisting_1711045

Quant à cette application, pourquoi ne pas faire l'effort de faire en sorte qu'elle puisse gérer le contenu ?
je ne comprends pas pourquoi aussi peu de lecteurs de musique sur iOS proposent de gérer de la musique contenues dans des dossiers locaux/iCloud.

avatar Nicolas Furno | 

@Bigdidou

C’est un sacré travail de gérer la musique ! Alors qu’Apple fournit des API qui font le lien relativement facilement avec l’app Musique.

avatar Bigdidou | 

@nicolasf

« C’est un sacré travail de gérer la musique ! »

Heu, je n’en doute pas.
Mais la seule réponse qui me vient en tête, c’est : et donc ? ;)

C’est un plus gros travail sur iOS que sur Android ?
Parce qu’il faut bien admettre que les les lecteurs et gestionnaires de musique sur Android sont à des années lumière de ceux qu’on trouve sur iOS (et que je trouve assez médiocres).

avatar Nicolas Furno | 

@Bigdidou

Android n’a pas Musique, j’imagine que ça doit justifier la différence.

Et il y en a des bons sur iOS, Doppler par exemple.

avatar Bigdidou | 

@nicolasf

« Android n’a pas Musique, j’imagine que ça doit justifier la différence. »

Je dois avouer que je ne comprends pas bien le rapport.
Nous ne devons pas parler de la même chose... ;)
Musique n’est nullement un outil de gestion de sa propre musique mais le client d’un service/boutique, ce dont se contentent effectivement beaucoup d’apps « musique » sur iOS.

avatar Nicolas Furno | 

@Bigdidou

Musique est aussi sur macOS, pour la partie gestion. Même si ça devient rare, il y en a qui fonctionnent encore comme ça, en synchronisant les appareils iOS. J’en fais même partie ! 🙂

avatar Bigdidou | 

@nicolasf

Ah, ces vieux... ! ;)

avatar Derw | 

@nicolasf

Deuze !

J’ai plus de 12 000 morceaux sur feu iTunes. Morceaux, que j’ai notés, commentés, dont je corrige les erreurs (genre, dates de sortie…), ajoute parfois les paroles… et classe avec une multitude de listes de lecture !

Et perso, je préfère faire ça sur un 27 pouces quand j’ai du temps devant moi, que sur un smartphone en marchant dans la rue.

avatar oomu | 

"De nos jours le public est inculte"

hé bé, j'en ai lu des vieux...

j'aime beaucoup l'usage de l'expression "de nos jours", qui est utilisée par les vieux depuis des millénaires...

D'ailleurs, si un jour vous me voyez écrire "de nos jours on écrit souvent de nos jours" (ou autre connerie de nos jours), ça sera l'annonce que je ne suis plus chevelu, devenu vieux et consensuel...

avatar BordelInside | 

@iBaby
"les gens n’écoutent plus assez les œuvres musicales telles que leurs auteurs les ont voulues, pensées, conçues"

Beaucoup d'albums aujourd'hui sont juste des collections, des regroupements de titres séparés sans véritable liens entre eux et juste mis bout à bout pour rentrer dans cet ancien format "d'environ 45 minutes" du temps du vinyle - avec souvent aussi le réflexe du "remplissage" à coup de morceaux vite faits autour des deux ou trois potentiels "hits"...

D'ailleurs, je dis aujourd'hui, mais ça a toujours été le cas - qui n'a jamais acheté un 33 tours sur l'écoute d'un titre génial pour s'apercevoir que le reste... ?

Il y a des albums qui s'écoutent par albums parce qu'ils ont été conçus comme ça et d'autres non et chacun les écoute comme il veut, mélomane ou pas - et même les conçus pour, de quel droit juges-tu celui ou celle qui ne voudrait en écouter qu'un ou deux titres ? Ou pas dans l'ordre ?

"les gens" c'est un concept dont on se sert souvent pour cracher sa bile ou prendre de haut sans se rendre compte qu'il ne recouvre aucune réalité - ça n'existe pas "les gens" - et quant aux artistes et bien... que penseraient-ils de ta conception bien noyée dans le formol, le conservatisme et l'aigreur de la façon dont on DOIT envisager leur oeuvre ?
Quoi de plus anti-artistique que d'imposer une façon unique de recevoir les oeuvres.

avatar iBaby | 

@BordelInside

C’est bizarre tout de même de se focaliser sur une ou deux choses, un ou deux mots, et d’ignorer le reste. Peu ont compris le caractère principalement humoristique de mon post, mais toi tu as la palme. Ce n’est pas faute de n’avoir pas laissé quelques indices. Cela dit, sur le fond je reste d’accord avec ce que j’ai écrit. Mais peu importe si quelques mots font tache, tels que ceux que tu dénonces. L’inspiration, si elle n’est pas dans toutes les parties (pas un chef d’œuvre de commentaire, en somme), s’apprécie à la tonalité de l’ensemble. Bloquer comme toi sur une entité aussi vaste et abstraite que « les gens » ne mène pas très loin, les gens sont d’ailleurs aussi inoffensifs que leur dénomination. Mais tu devrais peut-être créer le Parti Des Gens (le PDG (!)), tu recueillerais beaucoup de suffrages... ou pas.

avatar BordelInside | 

@iBaby

J'ai cité l'incipit de ton texte parce qu'il me semblait assez bien résumer tout ce qui y est dit ensuite - et si ça se voulait drôle (si ça n'est pas le classique "nan mais en fait c'était du second degré") alors oui, sur moi c'est tout foiré (l'un de nous deux est nul en humour de l'autre visiblement, voire les deux)

avatar iBaby | 

@BordelInside

C’est un commentaire entier, pas un livre. L’incipit ?

Ça ne se voulait pas drôle, mais c’était de l’humour, ou plutôt une critique du système de vie moderne par voie humoristique. Il y a de l’humour drôle, de l’humour triste, de l’humour noir, vachard, spirituel, etc., un « arc-en-ciel des humours » (très bon livre de Dominique Noguez).

avatar BordelInside | 

@iBaby
"C’est un commentaire entier, pas un livre. L’incipit ?"

Ouais, aujourd'hui j'avais envie de caser "incipit" quelque part, quitte à fleurter un peu avec les bords de la notion - ça te perturbe ?
Je ne respecte pas assez le mot, c'est ça ? Je ne l'utilise pas tel que ses inventeurs l'ont conçu ? C'est la notion de langue française qui fiche le camp ?

avatar iBaby | 

@BordelInside

Oui. Un peu, car il n’y a pas « les gens » au début de mon commentaire 🤔

avatar BordelInside | 

@iBaby

Tiens en discutant ici avec toi, je me suis rendu compte que j'étais en train d'écouter un album en entier du début à la fin !

Bon, c'était un best-of...

avatar iBaby | 

@BordelInside

C’est pas mal, le progrès n’exclut pas les étapes intermédiaires. La formation du goût se nourrit surtout de l’attention prolongée à des musiques complexes et elle permet de recevoir des impressions fortes tout en cultivant de belles pensées. J’ai écouté quelques best-of moi aussi : Bob Dylan, The Beatles, une époque que je n’ai pas vécue ; mais pas le best-of de Radiohead, car ce groupe correspond à ma génération.

avatar koko256 | 

@BordelInside

"Tiens en discutant ici avec toi, je me suis rendu compte que j'étais en train d'écouter un album en entier du début à la fin !

Bon, c'était un best-of..."
Elle m'a fait marrer celle-ci. Merci 😂

avatar BordelInside | 

@koko256
"Elle m'a fait marrer celle-ci. Merci"

C'était le but - et aussi la preuve évidente que @iBaby et moi n'avons probablement pas le même humour vu sa réponse à ce même commentaire :)

avatar Bigdidou | 

@BordelInside

« Beaucoup d'albums aujourd'hui sont juste des collections, des regroupements de titres séparés sans véritable liens entre eux et juste mis bout à bout pour rentrer dans cet ancien format "d'environ 45 minutes" »

C’est ta représentation, ou ça concerne « beaucoup d’albums » que tu écoutes, mais ça n’est pas la réalité générale.

avatar BordelInside | 

@Bigdidou

Oui, je me suis laissé emporter à généraliser une impression personnelle non étayée sur des faits en essayant de camoufler la manœuvre derrière un "beaucoup" aussi sournois que vague :)
Vilain que je suis - malin que tu es de m'avoir déjoué.

Par contre, contrer par une "réalité générale" tout aussi floue que mon "beaucoup" c'est un peu petit bras.

Le problème est peut-être qu'il va être compliqué d'avoir des faits et des stats précises sur les intentions artistiques de celles et ceux qui font des albums, non ?
Si ça existe, je suis intéressé.

avatar Bigdidou | 

@BordelInside

« Le problème est peut-être qu'il va être compliqué d'avoir des faits et des stats précises sur les intentions artistiques de celles et ceux qui font des albums, non ? »

Je ne sais pas.
D’après l’article sur j’ai mis en lien, il semble qu’il s’agisse d’un enjeu majeur qui peut faire ou défaire le succès d’un album.
Ça me fait supposer que peu prennent le risque de faire n’importe quoi ou au hasard.

avatar BordelInside | 

@Bigdidou

'tain, j'avais fait une réponse super chiadée et tout et elle a disparu dans les limbes du ternet, zut !

Article très intéressant mais qui va dans mon sens finalement : si les maisons de disque peuvent avoir une discussion avec un artiste sur l'ordre des morceaux, voire sur les morceaux à garder ou à jeter, c'est bien que l'album a été conçu comme une collection de morceaux et non comme une oeuvre unifiée avec un début et une fin.

Personne ne commence le réquiem de Mozart par le Lacrimosa :-)

avatar Bigdidou | 

@BordelInside

« l'album a été conçu comme une collection de morceaux et non comme une oeuvre unifiée avec un début et une fin. »

Je suis d’accord, mais pas avec un ordre choisi au hasard...

« Personne ne commence le réquiem de Mozart par le Lacrimosa :-) »

Ah, je ne sais pas. ;)

avatar BordelInside | 

@Bigdidou

Non, effectivement, l'importance du tracklisting est un aspect à côté duquel j'étais complètement passé dans mon message de base (alors qu'à y réfléchir, c'est pourtant d'une évidence...)

mea culpa, donc et merci à toi pour m'avoir signalé ça ;-)

avatar Bigdidou | 

@BordelInside

« mea culpa, donc »

Non, c’était pas du tout mon idée, mais d’avoir l’occasion d’en discuter.
J’avais été surpris en lisant l’importance du « tracking » des chanson.

Après, des fois j’ai l’ai,agressif, mais c’est pas du tout mon état d’esprit : c’est tout le problème de l’absence de langage corporel, et; je l’admet bien volontiers, de certaines difficultés de ma part ;)

Ce qui est fatigant, ce sont les mecs qui t’insulte parce que tu remets en place une vérité...
Quoi qu’au bout d’un moment, ça devient drôle :D

avatar BordelInside | 

@Bigdidou

Pas facile la communication par écrit, hein ? ;-)

avatar BordelInside | 

@Bigdidou
"Ce qui est fatigant, ce sont les mecs qui t’insulte"

Dans un débat, pour moi, l'insulte est un aveu de faiblesse : je n'ai pas les moyens intellectuels de te contredire, je suis à bout d'arguments alors je te traite de con pour essayer de le camoufler.

C'est idiot parce qu'avoir tort (face à quelqu'un de civil, évidement), c'est quand même un super moyen d'apprendre des trucs nouveaux.

avatar BordelInside | 

@Bigdidou

Quand je disais : "Il y a des albums qui s'écoutent par albums parce qu'ils ont été conçus comme ça et d'autres non"
Je voulais dire que tu n'écoutes pas The Wall des Pink Floyds comme tu écoutes l'album d'Angèle - l'un des deux seulement gagne à être écouté dans l'ordre et du début à la fin.

avatar koko256 | 

@iBaby

"De nos jours le public est inculte, en général.".
C'est vous l'inculte et pédant en prime.

Beaucoup d'albums étaient guidés par la maison de disque et non l'artiste et il y avait beaucoup de single en 45 tours (avec deux chansons et deux versions fe la même). Quant aux algorithmes, ils ne remplacent pas la discothèque mais le disquaire puisqu'ils proposent de nouveaux artistes.

avatar iBaby | 

@koko256

« Beaucoup d’albums », « beaucoup de single »... beaucoup d’adverbes !

Ces albums-là, je ne les écoute entièrement que dans la mesure de mon goût encore perfectible. Je vais plus volontiers vers les classiques consacrés et vers mes propres références. Normal, en somme.

Ça ne sert à rien de nager dans le flou artistique en tablant que, plein d’albums ayant été bassement commerciaux, ça empêcherait d’avoir un point de vue qui tend au perfectionnement culturel et non pas au zapping. Ce ne sont pas les zéros qui sauveront l’industrie du disque et l’attitude consumériste de leur néant actif.

« Quant aux algorithmes, ils ne remplacent pas la discothèque mais le disquaire puisqu'ils proposent de nouveaux artistes. » Le disquaire, et aussi le critique, la presse musicale, le pote branché, et même parfois tous ceux-là en un seul.

Je n’insulte personne en son nom, veuillez en faire autant avec moi.

avatar koko256 | 

@iBaby

"Je n’insulte personne en son nom, veuillez en faire autant avec moi."
Non. Aucunes pincettes avec les trolls.

avatar iBaby | 

@koko256

Si tu savais où je mène le débat, tu ne m’appellerais pas « troll ». Trois insultes à zéro en ta faveur, et ce serait moi le troll ? Stp, bloque-moi puisque tu en as la possibilité.

avatar koko256 | 

@iBaby

Non plus. C'est rigolo les trolls.

"Peu ont compris le caractère principalement humoristique de mon post, "
Pour moi, cette phrase confirme le troll.

avatar jb18v | 

Pas fan de l’interface, mais je serais assez client : mes playlist sont rigoureusement des albums uniques (en majorité) et j’utilise rarement la lecture aléatoire :)
J’utilise Marvis en remplacement de l’appli de base.

avatar Cric | 

Ah, Agnes Obel...

Sympa l’idée, mais pas de classement par date d’import ?
Car j’aime bien lire en priorité les derniers albums que j’ai découverts !

avatar Nicolas Furno | 

@Cric

Ben si, la vue « Recency ». :-)

avatar Cric | 

@nicolasf

Et pourtant j’ai lu l’article jusqu’au bout 😂
Je retourne me coucher !

avatar Cric | 

@nicolasf

Nicolas,
J'ai posté sur le forum un sujet équivalent mais sur macOS (qui n'a pas rencontré de succès pour le moment) : https://forums.macg.co/threads/quel-lecteur-musical-pour-gerer-ma-bibliotheque-de-flac.1342495/
Si tu as connaissance d'une App répondant à mon besoin, je suis preneur ;)

avatar Nicolas Furno | 

@Cric

Je ne suis pas forcément le plus calé pour répondre, j’aime bien iTunes/Musique…

Mais c’est une bonne idée les forums ! 👍

avatar Phoenixxu | 

Ça a l’air intéressant.
J’aurais bien testé même 1 journée avant d’envisager d’acheter.
C’est dommage !

avatar NicoDFR | 

@Phoenixxu

Il semble l’avoir vu sur Airport (une app qui recense les apps en test sur TestFlight)

avatar Phoenixxu | 

@NicoDFR

Merci !
Je regarde de ce pas

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