Laminar Express : Iris Photo Suite réinventé sur iPhone

David Bosman |

Iris Photo Suite devient Laminar Express (for iPhone) - Image Editor [1.9 – US – 1,79 € – iOS 6 – 69,9 Mo – Pranav Kapoor], que l'on connaît déjà sur iPad. Bien plus qu’une mise à jour gratuite (le développeur recommande d’ailleurs de supprimer Iris Photo Suite, puis de télécharger Laminar Express), c’est une toute nouvelle application.

Iris Photo Suite était déjà une excellente application de retouche, le passage à Laminar met la barre encore un cran plus haut et la rend encore plus séduisante autant pour les débutants que pour les experts.

Les débutants apprécieront la large sélection de filtres et d’effets prédéfinis (pas loin de 70, allant des corrections basiques au N&B, en passant par le grunge), organisés en rubriques ainsi que les bordures et effets TiltShift.

Rien de révolutionnaire du côté de la présentation des effets mais on apprécie la simplicité et la qualité des outils.

On appréciera aussi de pouvoir éditer non seulement les photos du rouleau de Pelloche de l’iPhone, mais aussi des images stockées sur Facebook, Flickr, Bing. On notera la qualité de l’aide fournie, très détaillée.

Ainsi que la possibilité d’ajouter du texte ou des petites images. (Toutes les polices ne se prêtent pas bien à l’écriture en français, avec ses accents…)

L’enregistrement offre pas mal d’options, y compris le FTP et Dropbox. Une simple option à cocher permet d’ajouter le texte (dans la police et dans la couleur) de votre choix sur la photo au moment de l’exporter. On pourra choisir la taille de l’image (jusqu’à 20Mo). On aurait aimé une option à cocher pour dire de garder ou de virer les métadonnées.

Elle devrait aussi séduire les experts et les pros, qui pourront utiliser les outils de retouches avancés, avec le niveau de contrôle auxquels ils sont habitués : courbes, niveaux, calques masques, etc.

Ce n’est certainement pas la première application à proposer des Courbes et Niveaux, mais c’est une des plus agréables à utiliser tant la réponse des outils est précise au touché.

Calques et masques, pour se lancer dans les photomontages. On appréciera aussi l’historique, visuel, qui permet de facilement revenir à un état antérieur de l’image. On aurait aimé qu’il soit possible de conserver l’historique même après fermeture de l’image.

Même si par moment l’interface n’est pas sans évoquer celle d’autres applications, on sent qu’elle a vraiment été optimisée pour l’écran de l’iPhone. C’est plutôt très bon.

S’il manque la possibilité d’enregistrer des scripts ou des presets pour réappliquer facilement les mêmes manipulations sur un lot d’images (edit: en fait, on peut enregistrer des presets mais uniquement pour certaines manipulations), il faut bien reconnaître que Laminar Express est une réussite, sans trop de compromis. Surtout vu son prix de 1.79€.

avatar jarno24 | 
Cette référence d'Apple à la "pellicule" commence à devenir ridicule. Ça fait maintenant plus de dix ans que la grande majorité des utilisateurs n'ont pas manipulé une pellicule... sans compter tous les jeunes qui n'en ont jamais vu une. Un peu comme l'icône disquette pour "sauvegarder" qui a fini par disparaître de LibreOffice.
avatar matsfr | 
@Mark Twang : Ok.
avatar eipem | 
Y a plein de mots ou de symboles qu'on utilise aujourd'hui et qui ne représentent plus ce qu'ils représentaient. Pourtant ils évoquent bel et bien une fonction similaire. Tu ne t'es jamais demandé d'où venait l'expression "pendre la crémaillère" par exemple? Je trouve ça intéressant de me dire que dans 300 ans, quand on se demandera d'où vient le mot "pellicule" on puisse l'expliquer. L'argentique et la pellicule photo-sensible. D'autant que le procédé chimique a quelque chose de magique qu'il serait bien dommage de perdre. Et entretenir la curiosité autour du mot est sans doute le meilleur moyen pour qu'il ne tombe pas dans l'oubli. D'autant que le mot pellicule est assez joli je trouve. Donc heureusement que les grabataires du quai Conti ne change pas notre vocabulaire aussi vite que tu le voudrais, on y perdrait en poésie. En urbanisme on fait de l'histoire des villes en regardant les plans. Parce qu'il suffit d'un plan récent pour comprendre de quelle époque chaque morceau date, où se trouvaient les fortifications ou l'ancien canal etc... Tout simplement parce qu'on reconstruit pratiquement toujours sur d'anciennes fondations. Donc les nouveaux bâtiments sont toujours à la place des anciens, jusqu'au premier. "Pellicule" est chargé d'histoire. Ce serait bien dommage d'en perdre l'usage. Au moins jusqu'à ce que l'usage même de la photographie n'ait plus de sens.
avatar jarno24 | 
Pour la disquette ? LibreOffice a choisi un DD avec une flèche d'importation. Pour la pellicule ? Pas besoin de changer le symbole, il ne représente pas... une pellicule.
avatar eipem | 
Quelle perte de temps ! Un mot ou un symbole n'ont pas besoin d'être signifiant pour être compréhensibles. Regarde le sens interdit par exemple. Tu sais ce qu'il veut dire par habitude. Pas parce que le symbole en lui même est signifiant. C'est la même chose pour bonhomme et le bonne femme pour signifier les chiottes, qui pourraient tout aussi bien représenter la direction du lupanars le plus proche. Bref, moi je sais ce que c'est qu'une disquette mais pas ma femme qui est beaucoup plus jeune que moi. Ça l'empêche pas de savoir ce que ça veut dire. Tu sais d'où vient le mot barème ? dulcinée ? égérie ? Et pourtant tu en comprends le sens. La disquette c'est la même chose. Et en plus, elle aussi elle a une histoire.

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