L’iPad Air 2 n’a pas résisté aux assauts d’iFixit qui, comme à son habitude, s’est empressé de démonter l’ardoise dès sa sortie. Les entrailles de la nouvelle tablette de 9,7 pouces ressemblent beaucoup à celles du modèle précédent, exception faite évidemment de l’écran laminé, du processeur A8X, du bouton d’accueil Touch ID… et du commutateur pour le verrouillage de l’écran.
L’information la plus intéressante tirée de cette autopsie est que la capacité de la batterie se révèle moins importante que sur l’iPad Air de 2013 : 7 340 mAh (27,62 w/h) en deux cellules, contre 8 827 mAh (32,9 w/h) sur le précédent modèle. Sur l’iPad 4, la batterie proposait 43 w/h : en contrepartie de la réduction de l’épaisseur de ses tablettes, Apple doit accepter le compromis d’une batterie toujours plus petite. Cela se ressent d’ailleurs sur l’iPad Air 2, comme l’ont montré les premiers tests de la tablette.
iFixit confirme aussi que la tablette est équipée de 2 Go de RAM (2 x 1 Go fourni par Elpida/Micron). Nous ne manquerons pas de noter dans notre test si ce doublement est sensible à l'usage. Également au menu : une puce NFC ! Celle-ci est fournie par NXP et est identique à celle des iPhone 6… mais elle est désactivée. Y a t-il un espoir qu’Apple l’active un jour ?
Les composants de Touch ID sont eux similaires à ceux de son homologue sur iPhone 6 et iPhone 6 Plus. Pour le reste, on trouve à l’intérieur de la tablette des haut parleurs au design revu, tandis que les antennes Wi-Fi (sur le modèle idoine) sont désormais positionnées en haut de l’appareil (elles étaient auparavant placées en bas).
Le score de réparabilité de l’iPad Air 2 est très médiocre : 2 sur 10, comme pour son prédécesseur d’ailleurs. L’écran laminé augmente logiquement le coût de la réparation d’une dalle brisée (il faut tout remplacer); de plus, la colle qui retient l’écran au reste du châssis augmente encore les (mal)chances d’endommager le verre. En revanche, la batterie peut être retirée relativement facilement une fois la façade avant retirée.