Le FBI a adressé une réponse à AllThingD à propos du listing d'UDID qui aurait été trouvé sur le portable de l'un de ses agents spécialisés en cybercriminalité. Un communiqué reprend cette déclaration.
« Le FBI a eu connaissance d'articles affirmant qu'un portable du FBI avait été piraté et que des données privées relatives à des UDID Apple avaient été rendues publiques. A cette heure il n'y a aucune preuve indiquant qu'un portable du FBI a été piraté ou que le FBI ait demandé ou obtenu ces données. »Une réponse en demi-teinte - ce n'est pas un démenti pur et dur - qui n'apporte pas plus d'informations sur la nature de ce fichier. Un tweet de l'agence fédérale, envoyé avant la publication du communiqué, affirme les choses plus directement « Nous n'avons jamais eu les informations en question. En résumé, c'est totalement faux ». Le groupe de hackers responsable de sa publication - et qui affirmait l'avoir subtilisé sur la machine d'un agent - avait expliqué qu'il ne communiquerait plus sur le sujet ni ne répondrait à des interviews tant qu'un rédacteur du site Gawker n'aurait pas une photo de lui habillé en tutu publiée pendant une journée sur la page d'accueil du site… (lire Une liste d'un million d'UDID iOS mise en circulation après un piratage). Adrian Chen, le journaliste visé, y voit une petite vengeance suite à certains de ses articles passés sur les actions des Anonymous. Quant à l'agent du FBI, Christopher Stangl, The Register rappelle qu'il avait participé en janvier dernier à une conférence avec Scotland Yard sur les progrès d'une enquête visant les Anonymous. Un chat dans lequel des hackers s'étaient invités. Un écheveau compliqué qui ne participe pas à éclaircir les tenants et les aboutissants de cette curieuse affaire qui oscille entre sérieux et grotesque.