Avant de mettre en jachère webOS, enfin plus exactement de le mettre en open-source, HP a essayé de le revendre. Ce n’est pas une surprise, HP, à plusieurs reprises, a laissé entendre que cette option était sérieusement étudiée.

Ce qui est plus étonnant, c’est le montant demandé à chaque fois que HP a approché une société susceptible d’être intéressée. La firme réclamait 1,2 milliard de dollars, soit le même montant qu’elle a déboursé pour racheter Palm en avril 2010. De plus, elle voulait obtenir l’autorisation de pouvoir mener à bien son projet qui consiste à utiliser webOS dans ses imprimantes.

Selon VentureBeat, HP a approché Amazon, Samsung, Intel et même Facebook. Il se raconte que Mark Zuckerberg et son équipe ont quasiment ri au nez des responsables de HP quand ils ont entendu le montant demandé.

La somme réclamée montre en tout cas à quel point HP est déconnecté de la réalité dans cette affaire. D’après VentureBeat, la société aurait pu dans le meilleur des cas en tirer 500 millions de dollars. Entre l’échec commercial de la Touchpad, et les smartphones qui n’ont quasiment pas évolué depuis un an, la valorisation de Palm n’a pu que baisser.

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