Ouverture de l’iPhone en Europe : Apple dévoile sous la contrainte un plan historique

Stéphane Moussie |

Installation d’applications hors de l’App Store, systèmes de paiements alternatifs, accès aux API… À quoi va ressembler un iPhone sous l’ère du DMA, la législation européenne qui entend insuffler de la concurrence et de l’équité sur les grandes plateformes ? À un mois et demi de la date fatidique, Apple vient de dévoiler son grand plan.

La mise en conformité représente plus de 600 changements à travers les API, les outils de statistiques ou encore son navigateur, indique Apple. La grande bascule arrivera avec iOS 17.4, dont la version finale est attendue en mars. Seuls les utilisateurs européens seront concernés par ces bouleversements.

Montage MacGeneration

Boutiques d’apps tierces

Contrainte et forcée, Apple va permettre la distribution d’applications iOS depuis des boutiques d’apps tierces. Elle va pour cela mettre à disposition des API et des outils supplémentaires permettant aux développeurs de distribuer leurs apps sur ces boutiques, ainsi que de créer ces fameuses boutiques tierces. Meta et Microsoft avaient déjà fait part de leur intérêt.

Microsoft veut proposer un Xbox Store sur iOS et Android

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Cette ouverture sera néanmoins très contrôlée. Prenant comme justification la sécurité des utilisateurs, Apple annonce que les apps iOS devront toutes être notariées, comme c’est déjà le cas depuis quelques années pour les apps macOS. Ce processus de certification sera à la fois automatique et soumis à un contrôle humain. Et avant de télécharger une app en dehors de l’App Store, une fiche d’identité de l’app (liée à sa notarisation) sera forcément présentée à l’utilisateur. Les développeurs qui voudront ouvrir leur propre boutique d’apps devront aussi obtenir une autorisation spéciale d’Apple.

Les applications pourront être distribuées aussi bien sur l’App Store uniquement, que sur une boutique tierce uniquement ou même que dans plusieurs boutiques à la fois (il faudra que ce soit la même version de l’app partout). Il n’est pas question en revanche de téléchargement direct depuis le site d’un éditeur, seules les installations depuis une boutique tierce sont prévues.

Fin de l'hégémonie de WebKit

Apple se résigne également à autoriser sur sa plateforme des navigateurs ayant un autre moteur que WebKit. Chrome pourra donc utiliser Blink et Firefox son moteur Gecko, un changement aussi historique que l’ouverture de la distribution des apps. Google prépare depuis quelque temps une version iOS de Chrome avec son moteur maison. Là encore, Apple veillera au grain, avec un système de validation préalable.

De plus, lors de la première ouverture de Safari sur iOS 17.4, Apple présentera aux utilisateurs une fenêtre les invitant à choisir leur navigateur par défaut.

Paiements tiers sur l’App Store

Concernant les apps disponibles sur l’App Store, Apple va permettre aux développeurs d’intégrer d’autres solutions de paiement. Cette ouverture sera également très encadrée, avec notamment une vérification de la part d’Apple des intégrations et un message prévenant l’utilisateur de la nature de la transaction.

Ouverture de la NFC

Apple avait annoncé précédemment qu’elle allait également ouvrir la NFC de l’iPhone, réservée jusque-là à Apple Pay. Les apps de paiement pourront se servir de la puce NFC sans passer par Apple Pay ni l’app Cartes.

En Europe, Apple accepte d

En Europe, Apple accepte d'ouvrir la NFC des iPhone à toutes les apps de paiement

Commissions

Apple indique que les développeurs pourront choisir d'adopter les nouvelles conditions commerciales ou de rester sur les conditions existantes (commission fixe de 30 % ou de 15 % pour les « petits » développeurs). Les nouvelles conditions sont celles qui couvrent tous les changements listés ci-dessus. Sous les nouvelles conditions, la commission prise par Apple sur les achats des apps distribuées par l’App Store est de 17 % (ou 10 % pour les petites entreprises). Il faut ajouter à cela une commission de 3 % si l’achat est effectué avec le système de paiement d’Apple. Le total, 20 % donc, reste inférieur à la commission actuelle de 30 %.

Mais il y a une nouvelle subtilité. Apple ajoute un « Core Technology Fee » de 0,50 € pour chaque première installation annuelle au-delà du seuil d’un million d'installations par an. Les apps distribuées hors de l’App Store échappent aux frais d’Apple, à l’exception du Core Technology Fee. Par exemple, un développeur qui distribue son app sur un store alternatif exclusivement ne paiera rien à Apple… À condition de ne pas dépasser le seuil annuel du million d'installations. Les propriétaires des autres boutiques pourront évidemment instaurer leurs propres commissions.

Pour aider les développeurs à s’y retrouver dans ce méli-mélo, Apple met à disposition une calculette des frais bien utile…

avatar oomu | 

"Et puis combien coûte et qui va payer toute la mise en œuvre et la gestion de ce chambardement ?"

ben les opérateurs alternatifs de distribution d'applications. Ils paieront et se rémunéreront par leurs bons services au près des éditeurs.

c'est comme auchan plutôt que carrouf...

d'autres projets se financeront via mes contributions... voilà.

avatar yod75 | 

@oomu

Ca ne va rien te couter ne t'inquiètes pas. On ne t'enlève pas quelque chose, on te rajoute simplement un droit. Les "petits" dev vont même y gagner une baisse de commission.

Je ne comprends pas pourquoi tout le monde s'excite : ça n'est que l'application à l'univers des app des règles communes de la distribution sélective, rien de plus.

avatar byte_order | 

@cloum
> Je suis photographe et la galerie qui me représente prend 50% sur les ventes.
> C’est un cas général dans le milieu et tout va bien pour nous tous!
> La galerie a des frais de fonctionnement (locaux, personnel, publicité communication)
> et donne la visibilité nécessaire aux artistes

Mais des services comme Spotify, Netflix, Youtube, eux, non seulement ne sont pas "exposé" dans les "locaux" d'Apple mais via l'app développé par ces services, fruit de leur travail, et leurs serveurs. Apple ne participe nullement ni à la création ni à la validation ni à la distribution ni même au paiement de l'abonnement pour accéder au contenu de ces services.

C'est comme si le vendeur de votre appareil photo vous réclamait 30% du prix de vente de *vos* photos par ailleurs exposé par vos soins dans votre propre local et donc la publicité est assuré par le fait que vous êtes hyper connu. Vous trouveriez cela normal !?

> Si les développeurs ne s’y retrouvaient pas ils ne seraient pas là.

Et ben justement, maintenant, on va pouvoir voir si c'est si vrai que cela ou si le fait qu'ils n'avaient pas d'autre alternative (car, non une app développé pour iOS ne peut pas etre proposé aux possesseurs de smartphones d'autres marques, hein) n'était pour rien sur le fait qu'ils étaient tous sur l'AppStore...

> Et puis combien coûte et qui va payer toute la mise en œuvre et la gestion de
> ce chambardement

Apple. Car c'est l'évitement par Apple de payer une amende colossale pour abus de position dominante depuis des années.

avatar Krysten2001 | 

@byte_order

exemple complètement erroné…

Le vendeur pourrait me réclamer des frais si il met en place un stockage de mes photos, des logiciels,…

Comme le fait apple.

avatar byte_order | 

@Krysten2001
> Le vendeur pourrait me réclamer des frais si il met en place un stockage de mes photos,
> des logiciels,…
> Comme le fait apple.

Ah bon, Apple a mis en place un stockage des contenus distribués par Netflix, Spotify, Youtube, etc ?
Depuis quand !?

Vite, prévenez ces entreprises, car elles paient leurs propres infrastructures pour rien, dans ce cas.

Vous délirez.
Seul l'app cliente de ces services est hébergé par Apple. Qui obtient 30% de son prix, 0.
Si à l'avenir ces apps sont distribués hors de l'AppStore, y'aura même plus ces frais de stockage de l'app, au passage.

Au passage, je voudrais bien voir un vendeur d'appareil photo qui imposerait que toutes les photos prises avec soit forcément stockées chez lui (et donc que leur auteur en perde la propriété), avec péage d'accès ensuite. Bon courage pour vendre vos appareils photos Mr...

avatar Mike Mac | 

C'est franchement un progrès !

Un vrai navigateur avec une vraie collection de plug-ins comme Firefox et non bricolé et limité comme Orion.

Des utilitaires que les développeurs pourront éventuellement proposer gratuitement sans y renoncer car pas de cotisation annuelle comme sur le store d'Apple.

Des logiciels ou jeux qui ne disparaitront pas parce que leur développeur n'a pas fait de mise à jour depuis plus de 3 ans mais restés très fonctionnels.

Possibilité de revenir à une version antérieure de l'application dont le modèle économique a changé ou les fonctionnalités, voire qui permet de la réinstaller sur un iOS plus ancien.

Il y plein de possibilités qui s'offrent aux aventuriers de l'Europe 3.0.... Et les grincheux 2.0 ne seront pas obligés d'adhérer à la révolution en marche. Les privilèges n'ont pas été abolis.

avatar Brice21 | 

@Mike Mac

"Des logiciels ou jeux qui ne disparaitront pas parce que leur développeur n'a pas fait de mise à jour depuis plus de 3 ans mais restés très fonctionnels."

Ah oui ça c’est génial, à chaque recherche d’une app on devra chercher la bonne dans un paquet de vieilles apps pourries, incompatibles, vérolées, car non maintenues, qui plantent des le lancement comme sur Android. Super, je me réjouis. Merci l’EU.

avatar oomu | 

"Apple se résigne également à autoriser sur sa plateforme des navigateurs ayant un autre moteur que WebKit. Chrome pourra donc utiliser Blink et Firefox son moteur Gecko, un changement aussi historique que l’ouverture de la distribution des apps. "

hAAAAAA! Doux orgasme ! oh que je t'ai tant attendu !

avatar Glop0606 | 

Champagne n'est-ce-pas? Et bien sûr vous pensez que cela profitera à l'Open Source, à la concurrence, à l'innovation?
Perso ce que je vois venir gros comme une maison, c'est l'hégémonie de Chrome et que donc les développeurs Web vont faire vite et simple: Si ça marche sur Chrome alors "y'a bon j'ai fini le boulot". En gros le retour d'IE6 et le Web selon Google et ses SEO. Top. non vraiment Top. Champagne!

avatar Brice21 | 

@Glop0606

Heureusement il reste encore le reste du monde pour convaincre les développeurs de rendre leur site compatibles avec Safari.

Le cauchemars ça va être les site purement européens, les institutions publiques, les gros systèmes, les boîtes locales. Ça va redevenir tout pourrite comme sur les PC avec des site incompatibles avec certain browsers.

avatar DG33 | 

@Brice21

Le reste du monde passera aussi sur ce principe d’ouverture aux stores alternatifs.
Et dès lors…
À moins que l’UE (puis les BRIC, puis…) ne lance son propre navigateur internet ???

avatar oomu | 

c'est un bon début

maintenant reste à espérer la pression de l'industrie et politique pour rabaisser les prétentions d'Apple au même niveau que les autres.

l'exigence de notarisation par le seul Apple et le core free reste des limites pour des logiciels libres purement communautaires.

-
à noter que le core fee ressemble à ce que Unity a tenté de faire (en moins violent) et que l'industrie veut généraliser.

avatar fte | 

J’ai hâte de voir, en réaction à ce modèle, des grands éditeurs quitter l’App Store et demander une commission à Apple pour y revenir. Ce serait si délicieux !

avatar byte_order | 

@fte

Je pense que pour certains d'entre eux, genre Netflix, Youtube, TikTok, c'est parfaitement jouable en effet, Apple n'est pas en position de force par rapport à ces usages hyper répandus et dont les utilisateurs vont avoir beaucoup de mal à comprendre pourquoi c'est plus possible sur iPhone, un smartphone cher, alors que cela l'est partout ailleurs.

Mais chiche, Apple, chiche.

Autre possibilité : faire payer le surcout de la "redevance" d'utilisation d'iOS au consommateur, via la détection de l'utilisation d'une plateforme iOS et de faire payer, une fois par an, un surcout de 0.5 €, tout en indiquant bien que c'est la redevance d'Apple.

Ces killer apps utilisent déja des méthodes de paiement alternatives, donc elles peuvent le faire. Et voir l'impact sur l'image d'Apple.

A priori, d'après beaucoup ici, les gens ont acheté Apple en toute connaissance de cause, donc ils vont forcément accepter de payer une redevance d'utilisation de iOS par une app sur un appareil dont il ont déjà payer, lors de son achat, une licence d'utilisation de iOS. Ils vont tous trouver cela normal de repayer un surcout par app, en plus de l'achat de l'iphone, de l'app le cas échéant, de l'abonnement au service payant de ces apps.

avatar Krysten2001 | 

@byte_order

Vous pensez vraiment que les gens vont payer ?

Les gens vont quitter ces apps et vont voir ailleurs 😉

avatar byte_order | 

> Vous pensez vraiment que les gens vont payer ?
> Les gens vont quitter ces apps et vont voir ailleurs 😉

Pour 0,5€ par an, non.
Par ailleurs, la valeur ajoutée de ces services n'est pas dans leur app, mais dans le contenu du catalogue accessible.

Les gens ne vont pas quitter Netflix parce qu'ils refusent de payer 0,5€ de plus parce qu'ils utilisent un iphone pour aller voir si sur Salto c'est mieux, hein.
Vous rêvez.

Le rapport de force n'est pas entre les apps mais entre les catalogues de contenu.

Par ailleurs, ces 0.5€ annuel ne représentent encore moins pour des consommateurs qui ont un pouvoir d'achat supérieur à la moyenne puisqu'ils ont acheté un smartphone notoirement plus cher.

Donc, oui, oui, oui, je pense que les gens vont payer, pire, je pense même qu'ils ne vont même pas le remarquer.

avatar Brice21 | 

@fte

N’oublie pas que les grands éditeurs ont des clients hors de l’Europe, donc je doute qu’ils retirent leur apps de l’App Store car cela consisterait à se priver de la majorité de leur clients qui ne résident pas dans notre paradis libéral :-)

avatar bunam | 

L’UE ne « libère » par les consoles ? Ni les smarts frigos ? Ni les smarts voitures ?

avatar byte_order | 

@bunam
> L’UE ne « libère » par les consoles ?

A priori, elles sont toutes en dessous du seuil de 45 millions de base utilisateur.

> Ni les smarts frigos ? Ni les smarts voitures ?

Pareil.

Ces obligations de non entrave (ce que vous appelez "libérer") ne s'appliquent qu'aux plateformes majeures, c.a.d. à la base d'utilisateur très grande.

avatar lienmathieu2 | 

Question subsidiaire : comment Xbox, PlayStation et Nintendo peuvent être en accord avec le DMA sans side loading sur leurs machines?

avatar byte_order | 

@lienmathieu2

Le sideloading, c'est la possibilité d'acheter un jeu vidéo en support physique dans de multipres boutiques autres que celle de la marque de la console.

avatar lienmathieu2 | 

@byte_order

Bien vu.

avatar Nesus | 

C’est donc la fin de WebKit et le monopole définitif de chrome. Bravo l’Europe ! C’est vrai que Google n’est pas assez puissant, il fallait donc les renforcer. Quand tu vois que Google earth ne fonctionne pas avec Firefox, parce que Google l’a décidé, tu comprends vite comment on fait switcher des millions d’utilisateurs sur ta plateforme.

avatar lldjandoll | 

Finalement Apple ouvre son système à ses deux concurrents historiques. Les 2 entreprise géant du monopole Microsoft et Google. 2 américains 😅. Merci l’Europe.

avatar byte_order | 

@lldjandoll

Que preferez-vous :
- dépendre d'un seul géant américain, sans qu'aucune concurrence ne puisse jamais l'amener à être plus flexible
- dépendre de plusieurs géants américains qui sont en concurrence entre eux, et donc avec la possibilité désormais que l'un d'entre eux proposent d'être plus flexible que les autres, incitant les autres à ne pas trop rester inflexibles au risque de perdre des parts de marché ?

Par ailleurs, pour qu'il existe un géant européen un jour, il faut déjà que son existence ne soit pas entraver par les conditions d'accès aux plateformes achetées par les consommateurs.

avatar Krysten2001 | 

@byte_order

Il y a android…

Elle est là la concurrence et vous le savez.

avatar byte_order | 

@Krysten2001
> Il y a android…
> Elle est là la concurrence et vous le savez.

Merci de démontrer qu'une app achetée sur l'AppStore peut être utilisée sur un smartphone Android.
Merci de démontrer qu'une app acheté sur le PlayStore (ou autres stores alternatifs d'apps pour Android) peut être utilisée sur un iPhone.

A défaut, non, la concurrence entre store n'est pas dans l'existence d'une autre plateforme de smartphone.

De la même manière que la concurrence entre stations services n'est pas dans l'existence d'autres marques de voitures.

avatar mcjo79 | 

A mon avis, il ne va pas falloir 6 mois pour que Apple soit attaqué au sujet des Core Technology Fee qui empeche la distribution d'application gratuite sur les autres plateforme et risque de devoir uniformiser ses licences de développeurs en Europe.

avatar Mike Mac | 

"Le nouveau régime d’extorsion d’Apple pour garder les grands fabricants d’applications

... Il s’agit peut-être de la tentative d’extorsion la plus flagrante jamais commise dans le cadre d’une politique publique par une entreprise technologique...."

https://world.hey.com/dhh/apple-s-new-extortion-regime-to-keep-big-app-makers-d4d03ea9

avatar Bouledeneige | 

Tout les mec qui sont dégoûté des prises de décision de l'Europe on ne vous a pas entendu quand Apple a modifié son système d'exploitation d'iphone pour qu'il soit vendu en chine. Alors arrêtez de faire du vent et retournez admirer votre beau smartphone.

avatar julien32 | 

Qu'est ce que ça chiale alors que c'est même pas en vigueur...

avatar byte_order | 

@julien32

Comme pour l'USB-C. Qu'est-ce qu'on a pas lu comme annonce de fin du monde, déjà, à l'époque. Souvent par les mêmes, d'ailleurs.

avatar hartgers | 

Merci l'UE ! C'est très bien de forcer la main à Apple sur ce coup. Comme d'autres, je suis un peu inquiet de l'hégémonie de Chrome et, à titre personnel, le risque de l'arrivée massive d'applications Electron de mauvaise qualité (quelqu'un pourrait me confirmer que c'est une éventualité ?). Pour autant, c'est un progrès de pouvoir accéder à des applications en side loading, ainsi que l'utilisation d'un moteur de navigateur alternatif !

avatar Brice21 | 

@hartgers

"accéder à des applications en side loading"

Il n’y a pas de sideloading prévu dans ces nouvelles règles. Toutes les apps doivent être notariées et distribuée par un App Store qui respecte toute une série de règles.

avatar Dimemas | 

Les salopards 🤬🤬🤬

Forcément ils doivent encore inventer de nouvelles taxes.
On paris combien qu’ils vont invalider des applications justifiées ?
C’est vraiment des enflures cette boite

Par contre les pleureuses sur la sécurité doivent être rassurées là non ?

avatar LogBoy | 

Qu'est ce qui vous empêchait d'utiliser Android plutôt qu'IOS avant cette décision européenne si vous aviez besoin de tant de liberté ?
C'est une vraie question. 🤔

avatar fte | 

@LogBoy

"Qu'est ce qui vous empêchait d'utiliser Android plutôt qu'IOS avant cette décision européenne si vous aviez besoin de tant de liberté ?
C'est une vraie question. 🤔"

Empêchement, non. Choix.

L’espionnite de Google, son business model de capitalisme de la surveillance.

Uniquement cela. C’etait le petit élément de décision me permettant de me positionner entre deux solutions de merde.

Mais la posture actuelle d’Apple par rapport au DMA est un peu pire en ce qui me concerne que le capitalisme de la surveillance. Je préfère être massivement surveillé à des fins publicitaires qu’enflé et controlé sous de faux prétextes sécuritaires pas une bande d’hypocrites. C’est le petit élément de décision me permettant de choisir entre une solution de merde et une solution qui vient de devenir encore plus merdique.

avatar StephanM3 | 

Il ne sera plus question, apparemment qu’un éditeur mettre son application sur son site ?

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