Lire sur son iPhone n'est pas nouveau, c'est possible depuis la sortie d'utilitaires comme Stanza [1.9 – Français – Gratuit] par exemple. Mais l'App Store peut aussi permettre à des écrivains débutants de publier leurs travaux facilement, sans une difficile publication papier, mais avec une visibilité importante. En voici deux exemples, pour tous les goûts.

L'indécis [1.0 – Français – 0,79 € (puis 1,59 €) – OS 3] est une nouvelle de Gwen Català. L'histoire évoque le difficile choix d'un jeune homme quelques minutes avant son mariage ; aidé par son ami, il plonge dans ses souvenirs pour essayer de faire un choix.

La nouvelle de 42 pages utilise le moteur de lecture Pe Soft. Très complet, il ne s'avère cependant pas très bien pensé sur le plan pratique. La vitesse de défilement du mode automatique n'est pas simple à régler, tandis que les zones centrales pour changer de page sont vraiment mal placées. L'affichage s'adapte en fonction de vos besoins (police, taille, type de papier...) et, bonne idée, le numéro de la page en cours peut s'afficher sur l'icône de l'application.

La Toile - saison 1 [1.0.1 – Français – 4,99 € (puis 9,99 €)], écrite par Florian Lafani, est une "série à lire" qui rappelle un peu les feuilletons que l'on trouvait dans les journaux. La première saison se compose de deux neuf épisodes promettant 30 minutes de lecture à chaque fois. L'histoire est bien différente de la précédente, puisqu'il s'agit cette fois d'un thriller moderne où Internet, et notamment Facebook, joue un rôle central. D'après ce que l'on peut lire sur l'App Store ou ailleurs, le suspense est bien là.

Sur le plan technique, l'application est beaucoup plus simple, mais efficace. On peu régler la taille des caractères, mais c'est à peu près tout et la navigation est forcément manuelle. Si une version complète est disponible, il est possible d'obtenir le prologue gratuitement, et chaque épisode à 79 centimes.

Sortir son livre sur l'App Store semble être une bonne idée pour les écrivains qui débutent. Reste à savoir si ces solutions sont économiquement viables, mais on manque encore de recul sur ce point. On souhaite, en tout cas, bonne chance aux deux auteurs.

Qui emportera son iPhone en guise de livre de poche pour les vacances ?

C'est à compter de septembre que l'on pourra consommer sa ration quotidienne de Lewis Trondheim sur son iPhone (BlackBerry itou). Le dessinateur/scénariste a travaillé avec l'équipe d'Aquafadas et ses solutions logicielles de création et de lecture de BD au format électronique Ave!Comics.

Trondheim proposera un strip humoristique mettant en scène un petit chat noir baptisé Bludzee. Le format sera toujours celui de six cases. En plus des histoires on trouvera chaque mois des "bonus" : vidéo, photos, croquis et interview.

Le premier mois (correspondant au mois d'août) sera gratuit. Chaque mois suivant pourra être acheté à l'unité pour 0,79 € sur l'App Store. Les strips du mois seront téléchargés d'un coup mais ils ne se dévoileront qu'au fil des jours, le long d'un arbre, à la manière d'un calendrier de l'Avent. Ce contenu sera même disponible à l'international avec une traduction en 17 langues que l'on pourra changer à la volée.

Récemment, nous vous demandions combien d'applications vous aviez achetées sur l'App Store. AppStore Expense Monitor [1.0.7 – US – Gratuit – Mac OS 10.5] est un petit utilitaire disponible sur Mac qui vous donne un ordre d'idée des sommes que vous avez dépensées sur l'App Store.

Après avoir scanné le dossier contenant vos applications (iTunes > Mobile Applications), il regarde le prix actuel des applications pour vous donner leur valeur totale. Ça n'est donc pas un utilitaire fiable, étant donné qu'il ne prend pas en compte le prix réel d'achat. Néanmoins, il donne un ordre de grandeur assez fiable et qui peut faire peur...

Et vous, combien avez-vous dépensé sur l'App Store ?

Via welovemac

L'iTunes Store n'a jamais été aussi populaire. Lancé en avril 2003, le disquaire d'Apple s'est imposé petit à petit comme le plus important au monde, pour être aujourd'hui loin devant la concurrence. Ainsi, entre le 6 janvier et le 21 juillet 2009, Apple a vendu pas moins de 2 milliards de titres par ce biais et devrait en vendre encore 2 milliards d'ici la fin de l'année. À titre de comparaison, il a fallu quasiment quatre ans pour atteindre les deux premiers milliards...

Leçon de ce succès, les récentes variations de prix opérées suite aux demandes des majors — certains titres étaient alors passés à 1,29 € au lieu des 99 centimes habituels — n'ont pas eu d'influence sur les ventes au moins à ce jour. Peut-être faut-il, aussi, y lire le succès d'opérations commerciales comme les 45 tours (deux titres pour 1,49 €) ou encore les mini-concerts exclusifs organisés régulièrement par Apple, comme ceux de Londres.

Si les titres se vendent très bien, c'est sans doute en partie au détriment des albums, ce qui expliquerait pourquoi Apple et les principales majors travaillent ensemble sur le sujet... (lire : Cocktail, la solution pour relancer les ventes de disques ?)

Via Distorted-Loop

Décidément, rien ne va plus entre Apple et le géant de l'Internet. Après avoir refusé un accès à l'App Store pour Latitude, l'entreprise de Cupertino a supprimé toutes les applications de téléphonie Google. Google a en effet mis en place, aux États-Unis uniquement pour l'heure, des services de téléphonie évolués, mais toujours gratuits.

Google Voice propose ainsi un numéro unique et stable sur lequel on peut vous appeler. Google se charge ensuite d'envoyer l'appel sur les téléphones que vous choisissez, en fonction de la personne qui appelle. Google Voicemail complète le dispositif d'une messagerie là encore dotée de fonctions novatrices, comme la transcription écrite de messages vocaux.

Google a développé une application officielle pour gérer ce service, et elle a été refusée par Apple. Pis, il existait des applications les exploitant et elles ont été retirées de l'App Store. La raison officielle est la duplication d'une fonction de base, puisque Google Voice Mobile permettait de passer des appels et d'envoyer des SMS. Cette raison officielle ne tient néanmoins pas longtemps, quand on sait que de nombreuses autres applications permettent de composer des numéros ou rédiger des SMS.

La vraie raison serait plutôt à chercher du côté du principal perdant dans l'histoire, à savoir l'opérateur américain AT&T qui ne peut voir que d'un mauvais œil ce concurrent d'autant plus dangereux qu'il est gratuit et qu'il propose des services nouveaux pour le grand public. Il se murmure donc que l'opérateur aurait demandé à Apple de retirer toutes les applications de Google, ce qu'Apple aurait promptement accepté de faire.

On a franchi une nouvelle étape dans l'histoire de l'App Store. Jusque-là, Apple s'était contentée le plus souvent de refuser les applications avant leur parution publique, à de rares occasions elle les avait supprimées après coup, mais souvent pour une bonne raison. Désormais, n'importe quelle application déjà disponible peut être supprimée par Apple, y compris quand il s'agit de Google. L'affaire est d'autant plus ridicule que Phil Schiller en personne avait appelé le développeur de Google Voice Mobile pour s'excuser du retard pris lors du processus de validation.

Ce retrait pose manifestement problème : au lieu de recevoir un mail, comme c'est habituellement le cas, le développeur a reçu un appel d'Apple, mais pas de Phil Schiller cette fois. Il faut dire que l'histoire ne manque pas d'ironie, quand on sait qu'Apple est né de la collaboration de deux hommes autour de boîtes bleues permettant d'appeler gratuitement sur le réseau d'AT&T... (Lire : L'Aventure Apple : Biographies : Steve Jobs et Steve Wozniak).

S'il n'est pas avéré qu'AT&T est vraiment responsable de ces retraits, ça n'est pas une idée totalement incongrue. Et à dire vrai, Google Voice n'est pas la seule victime : le fait que des applications comme Skype [1.1 – Français – Gratuit] soient limitées au réseau Wifi est une demande expresse des différents opérateurs.

Le problème n'est pas tant que des opérateurs, qui se sentent menacés par des solutions innovantes et moins coûteuses, demandent le retrait de ces applications, mais bien plus qu'Apple s'exécute aussi efficacement. Si l'on peut comprendre que cette dernière ne veut pas se fâcher avec les opérateurs, on est en droit de se demander pourquoi elle devrait appuyer ce qui ressemble fort à une suppression de la concurrence.

Le problème est aussi que désormais, toute application peut à tout moment disparaître de l'App Store : comment, dès lors, avoir confiance en cette plateforme ? De nombreux développeurs commencent à être sincèrement inquiets de tels agissements et envisagent d'arrêter le développement d'applications iPhone. À commencer par Google qui a récemment mis en avant son intérêt pour les applications web (lire : Web apps : "Steve Jobs avait raison mais trop tôt").

Apple cherche à éloigner de l'App Store toutes les applications intéressantes, celles qui innovent vraiment, qui apportent un plus indéniable à ses terminaux. L'entreprise ne souhaite manifestement y voir que des coussins péteurs ou autres pistolets virtuels... Pour le bien de l'iPhone et d'Apple, il serait temps que la politique d'exclusion de l'App Store disparaisse, ou au moins se clarifie à l'aide de règles explicites, connues de tous et stables.

La première saison de Kung Fu (24,99€) avec feu David Carradine est en vente sur iTunes Séries TV. Le premier épisode est offert.

Autre saison 1, celle de 'Til Death (29,99€), une comédie américaine entre deux couples autour du thème du mariage.
Enfin, Sous le feu des ondes (2,49€), un documentaire d'ARTE sur les conséquences possibles de l'exposition à des ondes électromagnétiques (téléphonie mobile, Wi-Fi…), et les dernières informations connues à ce jour sur le sujet.

La troisième version bêta d'iPhone OS 3.1 sortie hier soir amène le copier-coller de vidéos, comme le montre la vidéo ci-dessous.

Pour qui utilise la fonction modem de l'iPhone pour se connecter avec son ordinateur, les volumes de données expédiées et reçues sont maintenant affichés.

D'autres améliorations portent davantage sur les composants système ou les outils de développement : gestion améliorée de l'édition vidéo, meilleur support de l'accès à la mémoire vidéo (utilisé par la fonction de réalité augmentée alias la superposition de données sur la vidéo), gestion améliorée de la vidéo via HTTP (support du failover), amélioration au niveau de la conversion audio, amélioration du support des entrées/sorties audio, amélioration du Wi-Fi dans Instruments (outil de développement), un nouvel outil de gestion de la mémoire sous Snow Leopard et iPhone : VM Tracker, qui peut laisser à penser qu'iPhone OS 3.x utilise une base de Snow Leopard.

via 9to5mac et nos lecteurs.