TestFlight va bientôt avoir droit à un coup de frais. Cette application utilisée par les développeurs pour distribuer les bêtas de leurs projets a été évoquée à l’occasion d’une session de la WWDC 2024 sur le thème d’App Store Connect. Un nouveau design y est présenté, qui sera lancé officiellement plus tard dans l’année.

L’icône de l’app va être mieux mise en avant, avec un en-tête complètement revu et plus attrayant. En dessous seront indiquées différentes infos, comme la catégorie de l’app, son développeur ou le nombre de jours de test restants. S’afficheront ensuite une fiche similaire à celle de l’App Store, avec plusieurs captures d’écran sur les différents appareils ainsi qu’un texte de description.

Les développeurs vont pouvoir ajouter plusieurs critères pour les testeurs de leur app. Ils pourront faire en sorte qu’une bêta soit uniquement accessible à certains appareils sous une version spécifique d’un système (par exemple uniquement des iPhone 15 Pro sous iOS 18 ou des Vision Pro sous visionOS 2). Ces critères pourront être choisis pour les invitations privées ou les URL TestFlight.

Apple n’a pas donné de date exacte pour la sortie de ce nouveau TestFlight. On peut imaginer que le redesign sera disponible en même temps que la cuvée de nouveaux systèmes, qui seront lancés à l’automne.

Avec tvOS 17, maintenant disponible en version finale, l'Apple TV s'ouvre enfin aux VPN, ces services qui permettent de faire passer sa connexion internet via un tunnel privé.

Apple présente cette nouvelle capacité comme « particulièrement utile aux clients Éducation et Entreprise qui souhaitent accéder à du contenu sur leur réseau privé ». C'est vrai et c'est confirmé avec l'arrivée de l'app Tailscale qui permet de se connecter à des réseaux privés professionnels. Mais inutile de se voiler la face, la prise en charge des VPN était surtout attendue par beaucoup d'utilisateurs pour accéder à des catalogues de streaming de pays étrangers — une pratique combattue par Netflix, Prime Video et les autres.

On vous explique comment utiliser un VPN sur Apple TV et lesquels sont disponibles actuellement.

Article publié à l'origine en septembre 2023. Mises à jour :

• 27 novembre 2023 : ajout de vpnify, hide.me VPN, Atlas VPN et VPN Abeille
• 4 décembre : ajout d'ExpressVPN
• 20 décembre : ajout de NordVPN
• 14 juin 2024 : ajout de Surfshark

Comment utiliser un VPN sur Apple TV

L'utilisation des VPN sur Apple TV est simple. Il faut commencer par télécharger l'application d'un fournisseur de VPN sur l'App Store de tvOS. Après l'installation de l'application, selon les cas vous devrez vous connecter au service avec un compte ou bien vous pourrez souscrire un abonnement directement. Au moment de la première activation du VPN, vous devrez confirmer que vous autorisez l'ajout d'une configuration VPN à votre Apple TV.

Le bon fonctionnement du VPN est signalé dans le centre de contrôle de tvOS. En vous rendant sur l'icône VPN, vous avez accès à un menu permettant de couper/allumer rapidement le VPN et de basculer sur un autre si vous en avez installé plusieurs.

Dans Réglages > Réseau > VPN, vous pouvez consulter les détails de la connexion (serveur, adresse, temps de connexion) et supprimer une configuration VPN si besoin.

Les VPN disponibles

Les premiers VPN disponibles sur Apple TV n'étaient pas les plus connus, ils étaient même obscurs pour la plupart et n'inspiraient absolument pas confiance. Or la confiance est primordiale pour un VPN, car le fournisseur est capable de surveiller tout le trafic qui transite par son tunnel — la politique de confidentialité des services, et le respect de celle-ci, est donc un point crucial. Pour des détails sur cette technologie et une sélection de bons services, nous vous conseillons de lire notre guide Je veux le.top des VPN. Depuis le mois de décembre, plusieurs acteurs de premier plan ont investi la plateforme de salon d'Apple, à l'image de NordVPN et ExpressVPN.

ExpressVPN

ExpressVPN est un acteur important du milieu avec sa base de 4 millions d'utilisateurs. Le service dispose de serveurs dans une centaine de pays et autorise jusqu’à huit connexions simultanées. Son application Apple TV ne comprend pas d’achat intégré, il faut s’abonner depuis le web ou l’application iPhone (mais le tarif est plus avantageux sur le web). L'abonnement coûte 12,27 €/mois sans engagement ou 7,88 €/mois avec un engagement d’un an.

NordVPN

Vous connaissez forcément NordVPN, la marque sponsorisant à peu près tous les youtubeurs du monde. Sa version Apple TV nécessite d'avoir déjà un compte ou bien d'en créer un à l'aide de votre iPhone. Une fois connecté, vous pouvez souscrire un abonnement dans l'application si vous n'en avez pas encore un. Une seule formule est proposée : 49,99 $ pendant un an, puis 99,99 $ par an. Le tarif de la première année est assez compétitif par rapport à ce que NordVPN propose sur son site web actuellement, mais vous trouverez encore moins cher ailleurs, comme sur Amazon.

NordVPN affirme avoir plus de 5 000 serveurs répartis dans une soixantaine de pays. Vous pouvez utiliser le service sur six appareils simultanément au maximum.

Surfshark

L'application Surfshark demande de se connecter au démarrage. Si vous n'avez pas de compte, vous pouvez en créer un sur Apple TV avec le service Connexion avec Apple. Surfshark propose trois types d’abonnement : Starter, One (avec des protections d’identité en plus) et One+ (avec un antivirus et d’autres fonctions de sécurité).

Si vous comptez principalement utiliser le VPN sur Apple TV, la formule Starter est suffisante. L’abonnement de 25 mois est actuellement à 70 €. D’autres offres avec un engagement plus court sont disponibles. Surfshark revendique 3 200 serveurs répartis dans plus de 100 pays.

PureVPN

La version Apple TV de PureVPN impose de se connecter avec un compte. Si vous n'en avez pas, il faudra le créer en passant par le site web du service. Plusieurs formules sont disponibles : 11,95 €/mois sans engagement, 3,74 €/mois avec engagement d'un an (44,95 € au total), 2,29 €/mois avec engagement de deux ans (54,95 € au total).

IPVanish

Comme pour PureVPN, IPVanish impose de se connecter avec un compte préalablement créé. Les offres actuellement disponibles (prix HT) : 10,49 €/mois sans engagement, 3,10 €/mois avec engagement d'un an (37,99 € au total), 2,39 €/mois avec engagement de deux ans (57,36 € au total).

SwizzVPN

SwizzVPN permet de souscrire un abonnement directement dans l'app Apple TV. Prix : 2,99 €/semaine, 6,99 €/mois ou 59,99 €/an. Une période d'essai de trois jours est disponible.

FlowVPN et UK VPN

FlowVPN et UK VPN illustrent bien les pratiques véreuses qui gangrènent le monde de VPN. Bien que les deux applications portent des noms différents, il s'agit pourtant du même service (UK VPN permet de se connecter avec un compte FlowVPN et donne accès aux mêmes serveurs). Sans raison apparente, les prix sont différents d'un service à l'autre : 44,99 €/an pour FlowVPN contre 52,99 €/an pour UK VPN.

Il est possible de souscrire un abonnement directement dans l'app, mais on vous le déconseille : outre ce dédoublement et une traduction en français catastrophique, les deux services demandent s'ils peuvent suivre vos activités dans les autres apps et sur le web. Autant dire qu'ils n'inspirent absolument pas confiance en matière de protection des données personnelles.

SafeShell VPN

SafeShell VPN permet de souscrire un abonnement dans l'application. Cependant, comme FlowVPN et UK VPN, ce service veut suivre vos activités ailleurs, ce qui n'est pas bon signe sur le plan de la confidentialité des données. Plusieurs offres sont disponibles : 5,99 €/semaine, 9,99 €/mois ou 59,99 €/an.

vpnify

vpnify permet de s'abonner directement dans l'application pour 5,49 €/semaine, 8,99 €/mois ou 37,99 €/an. Un essai gratuit de trois jours est disponible.

hide.me VPN

Service minimum pour hide.me VPN, qui présente seulement des champs pour remplir son identifiant et son mot de passe. Pour ceux qui ne sont pas déjà clients, l'inscription doit donc se faire sur le site du service. Une offre gratuite (vitesse limitée, une connexion, huit localisations) est disponible. Autrement, la version premium coûte 9,99 €/mois sans engagement.

Atlas VPN

Atlas VPN permet de se créer un compte à partir de l'application Apple TV ainsi que de souscrire un abonnement depuis celle-ci (10,99 €/mois ou 54,99 €/an).

VPN Abeille

VPN Abeille (ou VPN Client Bee en anglais) n'est pas une application comme les autres. Grâce à sa prise en charge des protocoles WireGuard, OpenVPN et IPSec, elle permet de connecter un service tiers, comme NordVPN ou Proton VPN.

Pour cela, il faut entrer les renseignements et le fichier de configuration correspondants du service que l'on veut utiliser. Ces éléments, quand ils sont disponibles (les VPN de seconde zone ne prennent pas la peine de les fournir), se trouvent sur les sites des VPN, par exemple ici chez NordVPN.

VPN Abeille fait payer cette passerelle : après trois jours gratuits, il en coûte 19,99 €/an, à ajouter au prix de votre abonnement VPN, donc.

Tailscale

Tailscale est également un service bien à part. Contrairement aux fournisseurs de VPN mentionnés ci-dessus, il ne met pas à disposition de serveurs dans le monde entier pour contourner des blocages géographiques, il est destiné aux utilisateurs qui doivent se connecter à d'autres appareils via un tunnel privé, ce qui est courant dans les entreprises.

Une fonction avancée permet de se servir de Tailscale pour se connecter à certains VPN commerciaux — un partenariat a récemment été passé avec Mullvad en ce sens —, mais cette capacité demande une configuration manuelle qui n'est pas à la portée du premier venu. VPN Abeille est plus facile à utiliser pour cet usage.

Les services attendus

L'offre de VPN sur Apple TV s'est bien étoffée depuis la sortie de tvOS 17. Parmi les marques reconnues, il ne manque plus guère que ProtonVPN. En l'absence de client officiel, VPN Abeille peut dépanner pour connecter votre service habituel, mais cela se fait au prix d'une configuration manuelle et d'un surcoût de 19,99 €/an.

Une nouvelle option a fait son apparition chez certains dans l’app Maison d’iOS 18 (et macOS 15). Dans les réglages d’un domicile, ils peuvent désormais choisir de donner la priorité au concentrateur HomeKit de leur choix, au détriment des autres. La nouveauté est réservée aux utilisateurs qui ont plusieurs concentrateurs et qui les ont tous mis à jour vers tvOS 18 ou la version 18 du logiciel réservé aux HomePod. Même alors, de nombreux témoignages suggèrent qu’elle n’est pas systématiquement visible, un bug lié aux premières bêtas sans doute.

Quoi qu’il en soit, c’est une excellente nouvelle, tant la fiabilité de la domotique dans l’écosystème d’Apple dépend en grande partie de celle du concentrateur utilisé. Pour rappel, tous les Apple TV et HomePod peuvent servir de concentrateur HomeKit et c’est alors eux qui supervisent la domotique, en faisant le lien entre tous les accessoires connectés et vos iPhone ou iPad, en gérant les automatisations et en offrant un accès distant à la domotique. Ce sont des briques centrales et il suffit qu’un concentrateur cesse de répondre ou réponde mal pour que la domotique à la sauce Apple ne fonctionne plus correctement.

Malheureusement, il était jusque-là impossible de privilégier un Apple TV relié en Ethernet, alors que l’expérience prouve que c’est l’option la plus fiable pour un concentrateur. Par défaut, Maison utilisait indifféremment tous les HomePod et Apple TV configurés dans le domicile et pouvait souvent basculer sur une enceinte reliée en Wi-Fi. À l’usage, cela pouvait conduire à une instabilité soudaine et inexpliquée, avec des automatisations qui cessent de fonctionner ou même des appareils qui ne répondent plus, en particulier ceux qui reposent sur Thread.

Apple a manifestement entendu les plaintes de ses utilisateurs et propose une solution qui semble satisfaisante avec iOS 18. On pourra choisir dans les réglages du domicile de donner la priorité à un concentrateur, typiquement une Apple TV reliée en Ethernet, au détriment des autres. Par défaut, la sélection reste automatique et ce n’est pas parce que vous basculez en manuel et sélectionnez un concentrateur prioritaire que les autres ne peuvent pas servir en cas de problème.

En tout cas, cela devrait améliorer de manière significative la stabilité de la domotique. C’est trop tard pour moi, mais il était temps.

Google vient d'annoncer que ChromeOS — le système d'exploitation des Chromebooks — allait se baser dans le futur sur Android. Actuellement, ChromeOS repose sur un noyau GNU/Linux classique (issu de Gentoo Linux) et la partie employée pour la compatibilité avec les applications Linux se base sur Debian 12.

Google explique que c'est un choix rationnel : ChromeOS se rapproche de plus en plus d'Android au fil des années, avec par exemple une compatibilité directe avec les applications Android. Passer entièrement le système sur le noyau Android (qui diffère d'un noyau GNU/Linux classique sur certains points) et sur les fondations du système mobile va permettre d'éviter de réinventer la roue.

Il y a d'ailleurs un exemple récent avec le Bluetooth. Jusqu'à maintenant, ChromeOS employait la pile Bluetooth BlueZ (en simplifiant, il s'agit du pilote qui va prendre en charge le Bluetooth et ses nombreux profils). Cette dernière, issue du monde libre, n'a pas été pensée pour les appareils mobiles et n'a pas nécessairement les fonctions attendues sur un PC portable. Avec ChromeOS 122, Google a donc porté Fluoride — la pile Bluetooth d'Android — sur les Chromebooks, pour qu'ils offrent les mêmes fonctions que les smartphones.

Le post de blog de Google explique que le passage d'une base GNU/Linux à une base Android va donc permettre de simplifier le travail de ses ingénieurs mais aussi améliorer la compatibilité des accessoires et rendre les Chromebooks plus proches des smartphones. Point à noter, il n'y a aucune échéance pour cette transition importante : elle a commencé en interne mais n'est visiblement pas prête à être déployée en masse.

Meta vient d'annoncer quelques nouveautés pour WhatsApp, son incontournable application de messagerie. Elle va permettre de partager un écran avec de l'audio (par exemple pour discuter en regardant un film à distance), accepter des appels avec 32 personnes en simultané et offrir une fonction pour mettre en avant la personne qui parle à l'écran. Mais la principale nouveauté est l'amélioration de la qualité des appels pour ceux qui préfèrent WhatsApp à leur opérateur.

Dans un post plus technique, la société explique que son nouveau codec MLow (pour Meta Low Bitrate) améliore la qualité audio pour les appels dans des conditions considérées comme difficiles. Si le codec le plus utilisé pour la compression de la voix est Opus, qui date de 2012, il manque d'efficacité sur les débits très faibles, avec une limite aux alentours de 6 kb/s. À ce débit, la fréquence d'échantillonnage est très faible, avec une qualité médiocre.

Les ingénieurs à l'origine du codec MLow expliquent qu'en plus de la contrainte de la bande passante, ils ont dû prendre en compte la puissance des appareils. Ils indiquent que 20 % des utilisateurs de WhatsApp sont encore sur des appareils ARM 32 bits (qu'Apple a abandonnés dès 2013) et que 10 millions d'appels se font tous les jours sur des périphériques qui ont plus de 10 ans. Sur un test standardisé (POLQA MOS), le nouveau codec est très largement meilleur que l'Opus sur des débits faibles (sous les 15 kb/s) et il demande un peu moins de puissance de calcul (la diminution annoncée est de l'ordre de 10 %). Qui plus est, il offre une meilleure correction d'erreur que l'Opus et résiste donc mieux aux pertes de paquets.

Cette nouveauté ne sera pas forcément intéressante pour les possesseurs d'iPhone français étant donné les performances de nos réseaux mobiles, mais est intéressante pour de nombreux marchés dans lesquels les réseaux mobiles sont peu performants… tout comme les smartphones des utilisateurs. Si vous voulez le vérifier, la page de présentation donne de nombreux exemples audio.

Sur le site presse d'Oppo France le temps est suspendu depuis février 2023. Car quelques mois après, la marque chinoise s'est retirée de l'Hexagone et a baissé les voiles ailleurs en Europe. La faute à une affaire de brevets avec son partenaire Nokia.

Ce dernier n'avait finalement pas réussi à faire valoir ses droits, mais le départ d'Oppo était déjà largement enclenché, son distributeur en France avait fermé, et ses boutiques de même.

Le fabricant signe maintenant son retour, annoncé en début d'année lors du salon de Barcelone, avec un engagement promis sur le long terme. La marque était parvenue à se faire une place dans le top 5 des principaux vendeurs en France.

Cette reprise de l'activité va se faire avec des modèles de 6,7", les Reno12 et Reno12 Pro, qui seront officiellement commercialisés à partir du 18 juin. Sans surprise, Oppo va jouer la carte des fonctions d'IA sur ses mobiles, mises au point en collaboration avec Google grâce à ses modèles Gemini.