Stanza débarque sur l'iPad

Christophe Laporte |

Les solutions permettant de consulter des livres électroniques sur l'iPad ne se limitent pas à iBook. Très populaire sur l'iPhone, Stanza vient d'être mis à jour et est désormais optimisé pour la tablette d'Apple. Rappelons que cette application donne accès à de nombreuses plates-formes de téléchargement de livres électroniques, certaines payantes, d'autres gratuites…

Stanza 3 tire parti également de certaines fonctionnalités d'iPhone OS 3.2, comme la possibilité de transférer des fichiers depuis iTunes ou d'ouvrir un livre téléchargé sur le web ou reçu par courriel.

Cette mouture offre désormais la prise en charge des fichiers au format PDF, DjVu et Comic Book

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Orange et Sunrise annulent leurs noces

Florian Innocente |

Orange jette l'éponge dans sa tentative de fusion avec l'opérateur Suisse Sunrise. Dans un communiqué de presse laconique, l'opérateur explique abandonner ce projet "A la suite de l’interdiction du rapprochement d’Orange Communication S.A. (“Orange Suisse”) et de Sunrise Communications S.A. (“Sunrise”) prononcée par l’Autorité suisse de la Concurrence le 22 avril 2010, France Télécom et TDC ont mené une analyse détaillée des options envisageables. Les conclusions de cette analyse ont conduit les deux Groupes à mettre fin à leur accord en vue du rapprochement de leurs activités dans ce pays. L’appel interjeté devant la Cour administrative fédérale sera également retiré."

La Commission de la concurrence Suisse s'était déclarée opposée à cette fusion. Elle craignait des conséquences néfastes alors que le marché se serait retrouvé entre les mains de deux acteurs (avec Swisscom), rendant difficile l'émergence d'un éventuel troisième protagoniste "Pour les deux entreprises, il aurait été plus avantageux de maintenir un niveau de prix élevé que de s’attaquer chacune à sa concurrente dans le but de lui prendre des parts de marché".

À voir maintenant si Orange va s'en tenir là ou aller jusqu'à se retirer du marché Suisse où il est en troisième et dernière position.

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L'iPad est-il fait pour la lecture ?

Florian Innocente |

Alors que l’iPad fait ses premiers pas en France, de nombreuses interrogations subsistent quant aux capacités de l’appareil à venir concurrencer les livres papier et les lecteurs de livres électroniques (readers) tels que le Kindle, le Nook ou le Sony Touch Edition. Peut-on réellement considérer l’iPad comme un outil de lecture ? Est-il fait pour lire des livres électroniques, des magazines, des journaux ? Eléments de réponse…

Les considérations « hardware »

Au niveau de la configuration matérielle, l’iPad utilise un écran tactile LCD de 9,7 pouces affichant une définition de 1024 x 768 pixels. Bien que sujet aux reflets, l’écran offre des couleurs et une netteté assez incroyables. Pourtant, de nombreuses personnes estiment que les écrans LCD sont fatigants pour les yeux et leur préfèrent des écrans basés sur la technologie e-Ink utilisant de l’encre électronique.

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Cette impression est vérifiée par notre expérience sur ordinateur. Chez certains, un temps prolongé passé devant un écran LCD aura tendance à donner mal aux yeux et provoquer des maux de tête. On peut néanmoins se demander si cette réaction physique n'est le résultat d'un ensemble de facteurs, de notre position, assise les yeux fixés sur l’écran, ou de l’écran LCD lui-même…

Quoi qu'il en soit, l’écran de l’iPad ne pose pas réellement problème. Au contraire, le taux de contraste élevé et le rétro-éclairage permettent d’utiliser l’appareil en condition de faible luminosité sans que cela nuise à la lisibilité. En revanche, en situation extérieure, l’écran tend à devenir moins lisible du fait des reflets. De leur côté, les écrans e-Ink équipant les readers présentent des résultats inverses. S’il est tout à fait possible de lire un bouquin dehors en plein soleil, il est impératif d’utiliser un éclairage performant en intérieur pour lire convenablement le texte.

Le poids est un autre critère à considérer. C’est la première chose qui surprend lorsqu’on prend en main l’iPad. Avec 680 g sur la balance (730 g pour le 3G), l’iPad est nettement plus lourd que les readers 5/6 pouces (≈ 250 g) ou qu'un livre papier. Certains verront là un argument rédhibitoire, considérant le poids trop élevé, d’autant qu’il n’est pas toujours évident de savoir comment le tenir. D’autres estimeront que la lecture se faisant habituellement en position assise ou semi-couchée, il suffit de poser l’iPad sur ses genoux ou contre son ventre pour que le poids ne pose plus problème. Dans les faits, on finit par s’y habituer assez facilement.

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Enfin la réactivité et l’interface tactile de l’appareil sont sans aucun doute les deux éléments les plus importants. La navigation sur l’iPad est d’une rapidité et d’une fluidité déconcertantes, tandis que l’écran tactile contribue à créer un rapport plus intime avec le lecteur, qui peut ajuster à sa guise le niveau de zoom, la taille des caractères, et se focaliser davantage sur le contenu.

L’expérience de lecture est en ce sens incomparable avec celle que l’on pourrait avoir sur un ordinateur, et tend au contraire à bonifier les habitudes que nous avons avec un livre papier. De façon naturelle, nous allons ainsi toucher, glisser, pincer l’écran pour interagir directement avec le texte.

Les applications de lecture & l’expérience utilisateur

Au-delà de l’aspect matériel, la force de l’iPad réside dans son écosystème et le nombre d’applications proposées. Lors de la présentation du produit en janvier dernier, Apple avait clairement affiché son intention d’investir le segment de la lecture numérique en ouvrant sa propre boutique de livres électroniques : l’iBookStore, intégrée au sein de l’application iBooks.

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Et il faut reconnaître que la firme de Cupertino n’a pas fait les choses à moitié. Apple a réussi à imposer son modèle tarifaire, le système "d’agence", auprès des maisons d’édition américaines et à susciter l’intérêt des éditeurs de presse pour développer des applications innovantes (Wired, New York Times, Le Figaro).

L’application iBooks est visuellement très réussie et fait le choix d’une interface proche d’un livre classique pour ne pas déstabiliser les nouveaux lecteurs. Elle ajoute cependant des fonctionnalités appréciables comme la possibilité d’agrandir le texte, de changer la police de caractères, d’effectuer une recherche dans le document ou encore d’accéder directement à une partie du livre via la table des matières.

Avec un texte numérique, fini la mauvaise qualité de certains livres imprimés ou une police de caractère que l’on n’aime pas. Plus besoin non plus d’écorner l’ouvrage ou de chercher un marque-page pour reprendre la lecture là où l’on s’était arrêté.

Globalement, il est assez facile de se plonger dans un bouquin sur l’iPad. Le fait d’être habitué à lire sur un écran d’ordinateur, et d’avoir une application en plein écran sans distraction autour (Twitter/Mails/navigateur Internet ouverts…) favorisent notre concentration sur le texte et l’on oublie rapidement le support.

A titre personnel, je me suis ainsi surpris à lire plus de 200 pages d’une seule traite, comme je le ferai naturellement avec un livre papier alors je finis difficilement un ouvrage, aussi court soit-il, sur un autre reader électronique.

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Par ailleurs, l’accès couplé entre l’iBookStore et sa bibliothèque personnelle est tout à fait pertinent. Apple a voulu faciliter au maximum le processus de recherche/achat/téléchargement de livres pour que les utilisateurs puissent profiter des ouvrages achetés sans avoir à se préoccuper de DRM ou de logiciels à installer. Les utilisateurs peuvent en outre rajouter librement des fichiers ePub dépourvus de DRM.

Au niveau de l’offre, l’iBookStore français propose un catalogue de livres numériques déjà important. On retrouve plusieurs grands éditeurs français tels que Hachette, Eyrolles et Albin Michel même si Editis et Gallimard n’ont pas encore rejoint la librairie d’Apple.

En tout cas, l’iBookStore français devrait rapidement rattraper la concurrence (Numilog, FNAC, ePagine, Immatériel) puisque le catalogue de Numilog (Hachette), a déjà en partie intégré la plateforme d’Apple.

Le problème au final ne devrait pas concerner la disponibilité des livres électroniques, mais plutôt leur attractivité vis à vis des livres papier, compte tenu du faible écart de prix entre les deux supports - comptez entre 12,99 € et 18,99 € en général. Mais on peut en trouver à 8,50 € ou jusqu'à 30 €.

Les ebooks étant des contenus dématérialisés, ni prêtables, ni échangeables, les utilisateurs attendent une baisse de prix significative par rapport à la version papier, que ne sont pas en mesure d’accorder pour le moment les éditeurs. Pour des raisons politiques (peur d’une cannibalisation des ventes des livres papier, concurrence) et économiques (investissements, manque de visibilité sur l’essor du marché, loi Lang et TVA à 5,5 % vs 19,6 %).

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Toutefois des acteurs 100% numérique comme Publie.net font le pari d’une politique tarifaire plus adaptée et attractive avec des ouvrages compris entre 0,49 € et 5,99 €. On retrouve également de grands classiques tels que L’Art de la guerre, Les Contes des Frères Grimm ou encore des poèmes d’Arthur Rimbaud à moindre prix (entre 0,49€ et 2,49€), bien que certains soient issus du domaine public (Baudelaire, Sun Tzu).

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La donne est différente pour les éditeurs de presse, bien qu’ici aussi la question du prix et la pertinence du modèle économique soient discutables. Si la lecture de livres sur iPad peut ne pas être appréciée par tout le monde, les magazines et journaux bénéficient d’une autre considération.

Ces derniers peuvent en effet tirer plus facilement parti des capacités de l’iPad (couleur, Internet) pour proposer des applications innovantes inaugurant de nouvelles maquettes/mises en page faisant la part belle aux éléments interactifs tout en mêlant contenu éditorial et contenu Internet.

Des applications comme Wired montrent ainsi comment il est possible de repenser un magazine à partir du web et de focaliser l’attention du lecteur sur le contenu écrit et multimédia. Comme pour le livre, l’iPad offre à la presse un support à partir duquel la lecture est facilitée et agréable, car recentrée sur le texte et dépourvue d’éléments déstabilisateurs.

Conclusion

L’iPad est avant tout un appareil de consultation particulièrement approprié pour la lecture de magazines et de journaux, la navigation sur le web, la lecture de flux RSS ou de documents de travail. Il permet d’accorder une attention plus importante aux textes que sur un ordinateur, car il crée un rapport aux contenus plus direct avec l’utilisateur.

Pour les livres électroniques, la réponse est plus difficile, dans le sens où il existe une véritable culture du livre papier qui influence fortement les habitudes de lecture. Lire un livre sur écran est encore quelque chose de difficilement concevable, alors que cela n’est pas tellement différent de la lecture d’un document ou d’un article. Il ne s’agit que de textes, mais auxquels on n’attache pas la même considération. L’iPad a en tout cas le potentiel de changer notre rapport au livre et donc de modifier nos habitudes de lecture, mais la transition risque d’être lente et difficile, surtout si elle n’est pas favorisée par des prix attractifs.

À propos des auteurs de l'article : Fondé en février 2009, eBouquin.fr s’est rapidement affirmé comme la source de référence autour de la lecture numérique. Après un an d’existence, eBouquin.fr est devenu le premier site, en langue française, dédié à la lecture numérique.

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Les apps iPhone et Android dans les résultats de recherche Google

Anthony Nelzin-Santos |

À partir d'aujourd'hui, les applications de l'App Store et de l'Android Market seront intégrées aux résultats de recherche Google. Une recherche sur le nom de l'application ou du genre « download MacG Mobile » affichera en première position des informations au sujet de l'application : son prix, son éditeur, sa note avec le nombre de commentaires.

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Cette nouvelle fonction n'est pour le moment disponible qu'aux États-Unis, et sera étendue aux autres pays au fur et à mesure. Google explique avoir créé cette fonction parce qu'« avec le nombre croissant d'applications dans des boutiques telles que l'Android Market ou l'App Store, trouver des informations pertinentes sur le Web à leur propos est devenu de plus en plus important pour aider à décider quelle application acheter ».

Seuls l'App Store et évidemment l'Android Market sont pour le moment concernés. Le moteur de recherche détectera depuis quel système d'exploitation la recherche est effectuée pour afficher la bonne application dans la bonne boutique.

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Skype intégré à l'iPhone OS 4 ?

Anthony Nelzin-Santos |

Avec l'iPhone OS 4 et le multitâche, Skype pourra tourner en tâche de fond, et afficher des contrôles d'appel hors de l'application. L'intégration pourrait en fait aller beaucoup plus loin : Skype pourrait être installé par défaut dans le prochain iPhone, comme YouTube actuellement.

Un bouton dans le carnet d'adresses pour appeler ses contacts par le biais de Skype pourrait aussi être ajouté, selon « une source informée sur ces plans ». Cette intégration plus poussée pourrait renforcer le succès de Skype sur iPhone : la dernière version, permettant de passer des appels en 3G, a été téléchargée 5 millions de fois (lire : Skype 2 : les appels en 3G !).

Si cette intégration contribuera à charger un peu plus des réseaux téléphoniques déjà bien chargés, les opérateurs pourraient en tirer parti pour trouver de nouveaux revenus. Alors que la VoIP est désormais autorisée chez les 3 opérateurs français, le simple ajout d'une limitation du volume de données (et non pas de débit comme c'est le cas actuellement) et la création d'une option pour obtenir du vrai Internet illimité obligerait les gros consommateurs de w à payer un supplément. Cette piste a notamment été explorée par l'opérateur américain AT&T, qui limite désormais les forfaits de données à 2 Go, le gigaoctet supplémentaire étant facturé 10 $ (lire : AT&T change ses forfaits iPad et s'inspire d'Orange).

Via Technotes

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Apple supprime les applications à widget pour en mettre dans l'OS 4 ?

Anthony Nelzin-Santos |

Russell Ivanovic en a parlé sur son blog au sujet de son application, MyFrame : Apple a décidé de ne plus accepter les applications affichant des widgets, car elles recréent leur environnement de bureau et cassent l'expérience utilisateur si chère à la firme de Cupertino. Steve Jobs lui-même a répondu au développeur : « nous n'autorisons pas les applications qui créent leur propre environnement de bureau » (lire : Mails de Steve Jobs : Foxconn et App Store).

Le but de ces applications à widget est de permettre d'accéder à quelques fonctions communes depuis un même écran : après le multitâche, la possibilité de placer des widgets sur l'écran d'accueil de l'iPhone ou de l'iPad est certainement la demande la plus commune. La suppression des petites applications Bourse, Météo, Horloge et Calculatrice de l'iPad avait donné des idées à certains, qui pensaient qu'Apple allait mettre en place un système similaire à Dashboard dans l'iPhone OS 3.2.

La rumeur revient donc : cette vague de suppressions ne serait en fait que la préparation à l'arrivée d'une fonction native de widgets dans l'iPhone OS 4, au moins pour la version spécifique à l'iPad qui arrivera à l'automne, et dont le plus grand écran se porte particulièrement bien à ce genre de choses. Un système contrôlé par Apple pour éviter de transgresser les canons d'interface de l'iPhone OS.

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D'autres ont d'ores et déjà trouvé un moyen pour proposer des widgets sur iPad sans en passer par les fourches caudines des équipes de validation App Store. DashPad de PXL Creations se veut un Dashboard pour iPad, mais un Dashboard qui tourne entièrement dans le navigateur. Du coup, il est annoncé comme multitâche : on peut afficher plusieurs widgets à la fois. DashPad requiert un compte sécurisé par mot de passe, qui coûte 9,99 $.

Via AppleInsider

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Conférence D8 : Apple et l'iPhone toujours dans les débats

Florian Innocente |

Apple continue à être l'objet de divers commentaires parmi les invités de la conférence D8 du Wall Street Journal.

Steve Case, ancien patron et fondateur d'AOL a raconté qu'il avait soumis l'idée au conseil d'administration de racheter Apple et de mettre Steve Jobs aux commandes. On était en 2002, Apple avait lancé l'iPod quelques mois auparavant, AOL et Time Warner avaient marié un an auparavant leurs activités respectives de fournisseur d'accès Internet, de portail et de contenus (films, musique, télévision, publication).

Case estimait que Jobs serait capable d'abattre les murs entre toutes ces activités, quitte à ce qu'il remplace toute la direction en place, lui-même [Case] compris. Mais l'idée n'a pas rencontré d'écho, Apple à l'époque avait une valorisation boursière maigrelette et n'avait véritablement à offrir qu'un système d'exploitation occupant une infime part de marché. AOL s'est séparé de Time Warner en 2009.

Rupert Murdoch, présent lui aussi à D8, mise sur l'iPad pour gonfler les rangs des lecteurs du Wall Street Journal dont il est propriétaire. Il table sur pas moins de 1,1 million d'abonnés supplémentaires grâce à la tablette, soit autant que ceux qui payent déjà aujourd'hui pour accéder aux contenus payants du site.

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Actuellement 10 000 personnes lisent le quotidien économique sur leur iPad et 100 000 reçoivent à la fois la version papier et utilisent conjointement la version numérique pour la tablette. Une déclinaison pour le moment gratuite afin d'habituer les lecteurs papier, mais qui deviendra payante à terme, et à prix réduit si l'on combine les deux versions.

Un iPad qui à son goût ne devrait pas remplacer le support papier chez les 50 ans et plus, qui "aiment le toucher et le confort de lecture d'un vrai journal" mais auprès de qui l'iPad peut trouver sa place, en déplacement, pour le mail ou pour des jeux pour les enfants.

Enfin, Murdoch n'a eu que des louanges pour le patron d'Apple, qu'il juge comme le meilleur des États-Unis, et pour l'organisation qu'il a mise en place "C'est une entreprise très, très disciplinée… et qui fait de très beaux produits

John Donahoe, le patron d'eBay a profité de la conférence pour révéler que son application iPhone avait été téléchargée 10 millions de fois. Il dit miser, pour 2010, sur un volume de transactions de l'ordre de 1,5 à 2 milliards de dollars réalisé depuis cette version mobile. En 2009, eBay a comptabilisé 600 millions de dollars d'échanges par ce biais. En revanche, aucun chiffre sur le téléchargement de la nouvelle version iPad du service d'enchères (disponible sur l'App Store américain).

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