Sorti l'an passé aux États-Unis, mais non distribué dans nos contrées, le très remarqué premier album de Menomena I am the fun blame monster arrive enfin chez nous avec une flatteuse réputation qui est loin d'être usurpée. Il fait en effet partie de ces disques qui tombent de nulle part, qu'on accueille avec des oreilles vierges de préjugés, complètement par hasard. Egalement de ces disques qu'on prend en plein visage. On le passe en boucle pour essayer d'y déceler le secret qui fait qu'une musique appartenant à un genre, disons, bien balisé puisse nous paraître si originale, un peu comme si on n'avait jamais écouté de disques. Que les amateurs de pop bas du front, de refrains fédérateurs pour stade de foot, de "breaks" convenus passent leur chemin, ce I am the fun blame monster, anagramme de "the first menomena album" est plutôt destiné aux aventuriers courageux qui n'auront pas peur de se perdre dans les nombreux méandres de ces chansons jonchées de pièges et de chausse-trappes. Tout ici semble parfait, loin des conventions et pourtant totalement accessible: la guitare sait se faire tout à tour rêveuse (oahu) ou rageuse (the monkey's back en final idéal), la batterie est utilisée comme un réel instrument tant au niveau des rythmiques (hip-hop, drum and bass) que des sonorités (cough coughing en ouverture du disque), la basse est impeccable. L'omniprésence des claviers apporte ce supplément d'âme qui fait toute l'originalité du son de Menomena. Même si on peut parfois penser à Radiohead (trigga hiccups), voire à Portishead (strongest man in the world), la grande force de cette musique est de paraître familière tout en étant incomparable et c'est déjà une réussite en soi.

Quelques morceaux sont téléchargeables sur le site (un peu particulier) du groupe. E is stable, Let's all unite, Sista social. Les deux derniers n'ont pas été gardés par le groupe et ne figurent donc pas sur l'album qu'on peut se procurer sur l'iTunes Music Store.

Acteur encore discret dans ce domaine, le fabricant taïwanais MSI a annoncé ses prix pour son nouveau lecteur MP3 annoncé cet été. Les Mega Player 516 et Mega Player 516 Bluetooth sont équipés d'une mémoire flash extensible jusqu'à 512 Mo, d'un microphone, d'un tuner FM avec fonction d'enregistrement et d'un écran de technologie OLED. La version Bluetooth permet la synchronisation avec un téléphone portable Bluetooth ce qui autorise notamment la mise en pause de la lecture lors de la réception d'un appel, son annonce par une sonnerie dans le casque du lecteur et l'affichage du numéro sur l'écran du baladeur MP3. Vendus à partir de 199 € pour le modèle standard et 229 € pour le modèle Bluetooth, la disponibilité en France n'a toutefois pas été confirmée et le site français de la société n'est pas encore à jour.

Apple a souvent mis en avant l'ergonomie de son iPod. La force du baladeur, quelle que soit la génération, repose en très grande partie sur la molette centrale qui permet de naviguer dans les menus et les listes, et, pour l'iPod mini et l'iPod de la toute dernière génération, de cliquer. On a toujours pensé que ce système ingénieux était le fruit de la réflexion des cerveaux de Cupertino. Il n'en est rien selon Eliot Van Buskirk du site MP3.com. Selon le rédacteur, c'est Synaptics, qui fabrique des touchpad pour portables, qui aurait conçu cette astucieuse molette, à la demande d'Apple. C'est d'ailleurs cette société qui a récemment proposé le MobileTouch, un pad cylindrique qui permet de diriger un curseur à l'écran.

Le service de téléchargement payant de Tiscali, Sonic Selector, offre aux utilisateurs (il faut être sous Windows, le service est accessible directement dans Windows Media Player) de télécharger la musique pour 0,5 € le morceau. Attention, l'offre ne s'applique que dans le cas des packs prépayés. Qui est intéressé doit créditer son compte de 60 € pour se voir offrir 30 €, ce qui met le morceau à 50 centimes. Un détail, l'offre est valable jusqu'au 21 septembre. Il faut faire vite, c'est demain.

C’est à se demander à quoi joue Apple. Alors que les premiers accords avec les labels indépendants ont été signés pour l’Europe il y a plus d’un mois, ils n’apparaissent toujours pas au sein du catalogue d’iTunes qui se limite pour moment aux White Stripes, à Prodigy et à quelques autres...

Ce retard suscite l’inquiétude des labels comme Domino ou Ninja Tunes qui ne comprennent pas l’attitude d’Apple. Un des représentants de l’Association of Independent Music (AIM) qui réunit les labels indépendants affirme ne pas avoir connu ces problèmes avec les autres services de musique en ligne. Les fans de Franz Ferdinand, Feeder, Moloko, Coldcut, The Kills, ou encore Ministry of Sound. À tous ces reproches, Apple répond simplement qu’elle met tout en oeuvre pour compléter au plus vite le catalogue d’iTunes. Patience, donc...

Si l’on excepte le fait qu’il n’est pas sur iTunes, Kiki a tout pour réussir. Ce DJ finlandais est le petit protégé de la reine des nuits berlinoises, Ellen Allien. Joakim Ijäs vient de sortir ces jours-ci son premier album «Run with me» sur le label de sa protectrice. N’hésitez pas à faire un tour sur le site de bpitch control qui présente ce jeune homme pressé qui passera par Paris le 16 octobre et par Lyon le 17 décembre.

Le designer Paul Frank vient de présenter deux nouvelles housses conçues pour l'iPod 3G (modèles 15, 20, 30 et 40 Go). Taillées dans le vinyle, ces housses sont pourvues d'un clip ceinture et revêtent un matériau doux en contact avec le baladeur. Deux coloris sont proposés : en bleu ou en jaune. Les prix débutent à 22 dollars.