À peine un an après sa sortie, Asus commence à dévoiler le futur de la ROG Ally, sa console portable sous Windows jouant dans la même cour que le Steam Deck. La nouvelle entrée au catalogue ne sera pas une véritable deuxième génération, mais plutôt une version « + » avec une meilleure autonomie et quelques améliorations ici et là.

La console sera appelée ROG Ally X et embarquera la même configuration que le modèle actuel, à savoir une puce Z1 Extreme. L’écran ne bouge pas non plus, restant au format 7" avec une dalle LCD 120Hz. Le design va de son côté évoluer avec une nouvelle robe noire permettant de plus facilement la différencier. C’est sur la partie autonomie que les joueurs devraient voir le plus de changement, ce qui est une bonne nouvelle : il s’agissait du gros point faible de la première génération, qui pouvait se retrouver HS après à peine une heure et demie de jeu.

Asus a confirmé à The Verge vouloir embarquer une bien plus grosse batterie. « On ne vise pas une capacité 30 % à 40 % supérieure », a expliqué un représentant avant d’affirmer chercher à faire « beaucoup mieux que ça ». Aucun chiffre précis n’a été donné, mais un Vice-Président Senior d’Asus a sous-entendu que l’autonomie ne devrait jamais descendre sous les 3h. La carte mère devrait être revue, laissant à Asus la possibilité de positionner le lecteur de carte SD dans un endroit moins chaud.

La console Asus ROG Ally peut endommager les cartes microSD

On peut aussi s’attendre à quelques petites améliorations sous le capot, comme un espace plus grand pour le SSD afin d’en changer plus facilement. Les 16 Go de RAM pourraient être revus à la hausse, tandis que le design devrait permettre de plus aisément bidouiller (et réparer) sa console . Les touches et la prise en main devraient être améliorées.

Asus annoncera le produit officiellement le 2 juin. Cette nouvelle entrée ne remplacera pas l’actuelle ROG Ally et devrait être facturée plus cher, ce qui laisse espérer des remises plus régulières pour le modèle de base. Comme chez Valve, on peut s’attendre à ce qu’une vraie deuxième génération arrive lorsque des puces plus puissantes seront disponibles. La ROG Ally est toujours vendue 699 € chez les revendeurs, soit 100 € de moins qu’à la sortie.

Une des grosses fonctions d’Android mise en avant par Google ces derniers temps est « Encercler pour chercher », qui permet de mettre en valeur un contenu à l’écran pour chercher plus d’infos à son sujet. Si la nouveauté n’est disponible que sur les Pixel 6 ou plus, un ingénieur de Google a partagé un raccourci offrant un équivalent sur iOS. Il est possible de l’attribuer au bouton d’Action des iPhone 15 Pro, ou encore en tapotant à l’arrière de l’iPhone.

En pratique, ce raccourci va prendre une capture d’écran avant de l’envoyer dans l’app Google, qui embarque la Google Lens. L’image est alors scannée pour mettre en valeur des informations. Elle permet autant de traduire du texte à la volée que d’analyser une image pour en trouver la source.

Cette alternative n’est pas aussi pointilleuse que sur les smartphones Android, où l’on peut entourer une forme en détail. Cela reste une bonne alternative, car l’option a l’avantage d’être assez rapide. Notons que les captures d’écrans ne sont pas enregistrées dans la pellicule. La première activation du Raccourci peut être un peu lente, mais les choses s’améliorent par la suite.

Le raccourci a été partagé par le manager du design de Google Lens Minsang Choi et peut être téléchargé à ce lien. Il est évidemment nécessaire d’avoir l’app Google sur son téléphone. Vous pouvez attribuer le raccourci au bouton Action si vous en avez un, ou en tapotant le dos plusieurs fois. Tout cela peut se faire en passant une tête dans les Réglages, rubrique Accessibilité > Toucher > Toucher le dos de l’appareil. Ne reste plus qu’à faire défiler la page pour trouver le raccourci correspondant.

Le lancement par Sonos de sa nouvelle app à l'interface et à l'ergonomie complètement remises à plat a rempli les forums de critiques d'utilisateurs. Le fabricant a promis de remédier aux problèmes soulevés, mais il faudra être patient.

Le 7 mai, pendant qu'Apple faisait fonctionner sa presse hydraulique pour écraser l'actualité tech avec ses nouveaux iPad, Sonos lançait une refonte complète de son app du même nom. Celle avec laquelle on contrôle la lecture de contenus vers ses enceintes (on peut aussi le faire directement depuis les apps des services de streaming).

Une nouvelle app présentée comme plus simple d'emploi avec des commandes et contenus plus immédiatement accessibles. Premier signe que cette app — qui remplace la précédente sur l'App Store — était peut-être sortie précipitamment, deux mises à jour ont été publiées coup sur coup dans la même journée.

Puis les utilisateurs ont commencé à la prendre en main et ils se sont aperçus que des fonctions présentes dans l'ancienne version manquent à l'appel. Deux en particulier reviennent dans les commentaires. D'abord la disparition des fonctions alarme et minuteur de mise en veille dont pas mal de gens dépendent apparemment. Ensuite des fonctions pour gérer ses playlists (édition de leur contenu, modification de la liste d'attente).

On pourrait citer aussi des bugs d'affichage à quelques endroits, une certaine lenteur parfois et des choix qui peuvent se discuter : a-t-on besoin d'avoir toujours le moteur de recherche affiché au vu de la place qu'il occupe dans la vue principale ? Autre type de problème rencontré depuis ce lancement : l'ajout d'une enceinte à un système peut échouer lors de l'étape finale de sa connexion au compte de l'utilisateur. Dans ce cas, se déconnecter puis se reconnecter dans l'app peut suffire à finaliser son installation.

Enfin, un autre pan de cette app a essuyé de vives critiques, celui de son accessibilité pour les malvoyants et les non-voyants. Un billet décrit de sérieuses difficultés pour naviguer dans la nouvelle interface, des étapes trop nombreuses, de multiples éléments à toucher devenus invisibles pour VoiceOver, comme si l'écran était vide. Aux États-Unis, la Fédération nationale des aveugles s'en est émue dans un communiqué, fustigeant ces manquements pour des produits payants.

Maxime Bouvat-Merlin, le chef produit logiciel et matériel chez Sonos a déclaré à The Verge que la société avait bien pris la mesure des critiques faites à son application. Elle va récupérer des fonctions manquantes et en apporter d'autres, au fil des « prochains mois ». Un échange public en ligne avec les personnes chargées de son développement est programmé pour le 14 mai. Bouvat-Merlin laisse également entendre que cette app est nécessaire pour de futurs usages avec les produits Sonos.

Ce qui peut être une explication à sa sortie en dépit de ses lacunes et de ses bugs : elle devait être lancée avant que n'arrivent de tout nouveaux produits, à commencer probablement par le casque accidentellement dévoilé.

Cela fait des années que Microsoft trépigne d’impatience à l’idée de lancer un Xbox Store dédié sur iOS et Android. Les plans se précisent et la sortie approche : la présidente de Xbox Sarah Bond a annoncé à Bloomberg que la sortie était prévue pour le mois de juillet.

Sarah Bond, @Microsoft’s Xbox president, announced at #BloombergTech that the company will launch its own mobile game store in July, creating an alternative to Apple and Google’s app stores pic.twitter.com/hj6eLtsGfl

— Bloomberg Live (@BloombergLive) May 9, 2024

Si les détails ne sont pas encore connus, Microsoft veut dans un premier temps lancer sa boutique via le web pour une « expérience accessible sur tous les appareils, dans tous les pays, quoi qu'il arrive et indépendamment des politiques des magasins à écosystème fermé ». La directrice évoque la présence de gros titres, comme Candy Crush ou encore Minecraft. L’année dernière, Microsoft avait conclu l’acquisition d’Activision-Blizzard, qui possède quelques mastodontes sur smartphone tel Call of Duty Mobile.

Microsoft conclut finalement l'acquisition d'Activision pour 69 milliards de dollars

Sarah Bond précise que la boutique sera ouverte à « des partenaires » par la suite. L’échoppe ne devrait pas se limiter aux jeux et également permettre d’importer son profil, ses succès et ses différentes bibliothèques de contenu.

Reste maintenant à voir comment tout cela prendra forme. Une boutique uniquement sur le web sera difficile à apporter aux utilisateurs les moins technophiles, tandis que l’on imagine mal Microsoft retirer son Candy Crush de l’App Store. L’entreprise envisage « d’étendre » sa boutique au-delà du web par la suite, ce qui semble annoncer une véritable alternative aux magasins d’Apple et de Google.

L'iPhone 15 Pro a passé une bonne tête en dessous de la barre des 1000 € chez Amazon Italie, qui le propose à ce qui est peut-être son meilleur prix.

À l'exception du coloris titane blanc l'iPhone 15 Pro de 128 Go est vendu 938,45 € au lieu de 1 229 € sur l'Apple Store et 1 102 € sur Amazon France (le mieux que ce dernier a fait était 1 037 € il y a quelque temps). Cette promotion rend ces 15 Pro moins chers que le 15.

Le prix indiqué sur la page — 949 € — est ajusté à la baisse une fois arrivé sur la page du panier. La livraison est annoncée pour ce 13 ou 14 mai.

La promesse n’aura pas tenu longtemps. Huit mois seulement après avoir juré que Prime Video ne comprendrait qu’un nombre limité d’annonces, Amazon prépare déjà des formats publicitaires supplémentaires. Alors que la pub a fait son entrée sur le service début avril, trois nouveaux types de réclames sont dès à présent proposés aux annonceurs, avec comme point commun un aspect interactif.

Le « carrousel d’annonces interactives » va permettre aux utilisateurs de parcourir une sélection de produits pendant la pause publicitaire, avec éventuellement un achat à la clé, puisqu’on est chez Amazon. « La publicité se met automatiquement en pause pour que les clients puissent naviguer et reprend automatiquement la lecture une fois l'interaction publicitaire terminée », indique le géant du commerce.

Le deuxième nouveau format publicitaire sera sûrement celui le plus détesté par les utilisateurs et le plus adoré par les annonceurs, puisqu’il s’agira de « publicités interactive [sur l’écran] de pause ». Dans quelques mois, quand vous mettrez votre film ou votre série sur pause, vous risquez de voir une pub en plein milieu de l’écran accompagnée de boutons pour ajouter le produit dans votre panier. Cette annonce restera aussi longtemps que le contenu est en pause.

Le troisième format est décrit comme des « quizz publicitaires interactifs », des sortes de jeu-concours qui permettront aux utilisateurs d’acheter directement des produits ou bien de remporter de petits lots.

Amazon ne manque donc pas d’idées pour recouvrir Prime Video de pubs. Ces nouveaux formats seront introduits dans le courant de l’année. Dans son communiqué, l’entreprise évoque uniquement des interactions avec une télécommande, mais les plateformes mobiles seront peut-être servies également. Prime Video est inclus dans le bouquet Amazon Prime à 6,99 €/mois ou 69,90 €/an. Pour éviter la pub, il faut payer un supplément de 1,99 €/mois.

YouTube peut afficher son propre économiseur d'écran sur l'Apple TV