Trop, c'est trop. Joe Hewitt, le développeur de Facebook pour iPhone, a décidé de laisser tomber l'App Store et de retourner au développement web. La cause d'un tel revirement? La politique de validation d'Apple.

Le développeur s'était déjà ému précédemment, en demandant rien de moins que la suppression de l'étape de validation des applications (voir notre article Le développeur de Facebook veut la fin de la validation).

Si on peut comprendre la frustration de devoir attendre des semaines pour voir un bug corrigé sur son application (avec nombre d'utilisateurs qui se plaignent entretemps), il ne faut pas oublier pour autant que les développeurs savent à quoi s'attendre, et que c'est précisément pour ces raisons qu'il faut tester les applications de manière extensive avant de les envoyer à la validation : d'une part cela permet d'éviter les sempiternels allers-retours avant publication, et de l'autre cela évite précisément d'avoir à attendre une seconde validation quand les problèmes n'ont pas été détectés à temps.

D'aucuns peuvent argumenter qu'il est quasiment impossible d'éviter les bugs, mais d'autres logiciels comme les jeux pour consoles ou les CD-Roms multimédia n'ont pas droit à l'erreur, et pour la plupart sont testés de manière extrêmement rigoureuse par des sociétés spécialisées pendant des semaines avant la reproduction.

Joe Hewitt s'inquiète également que la validation des applications puisse devenir une méthode qui se répande et y voit un dangereux précédent. C'est oublier cependant que cette même méthode est appliquée depuis plusieurs décennies par les fabricants de consoles, précisément : le manque de qualité des logiciels finit immanquablement par retomber sur l'image de la machine qui les fait tourner. Il est donc tout à fait normal qu'Apple, comme bien d'autres, s'assure que les logiciels qu'elle publie soient à la mesure des attentes de ses clients. En cela, il semble que le cas de conscience de Joe Hewitt tienne plus de sa culture, sachant qu'il est initialement un développeur web qui n'a pas l'habitude de telles pratiques : il ne travaille qu'avec des standards ouverts, sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit, et la publication d'une correction est non seulement instantanée mais également propagée à tous les utilisateurs sans qu'ils n'aient même de démarche à faire. L'App Store est bien différent, à bien des égards.

source : TechCrunch

Il y a quelques jours, un petit malin avait provoqué un « rickroll » géant en affichant une photo de Rick Astley sur des iPhone jailbreakés dont le mot de passe SSH par défaut n'avait pas été modifié (lire : Le premier virus pour iPhone est né). Alors que cette manipulation était plutôt gentille et portée sur le canular, cette « faille » toute provoquée par des utilisateurs étourdis est désormais exploitée de manière bien moins comique par un outil pour hackers répondant au doux nom de iPhone/Privacy.A.
Celui-ci attaque donc les iPhone jailbreakés, il n'installe rien sur l'iPhone / iPod touch, mais s'y connecte depuis un ordinateur. Une fois une victime identifiée, il récupère courriels, contacts, SMS, calendriers, photos, morceaux de musique, vidéos, et toutes autres données stockées sur l'iPhone, données pouvant être utilisées à des fins frauduleuses. Il est complètement silencieux, ne laissant aucune trace de son passage.
Bref, si vous avez un iPhone jailbreaké, désactivez SSH, ou, au moins, changez son mot de passe, pour éviter ce genre de désagréments.
Via iLounge

Le client Twitter TweetDeck pour iPhone a été mis à jour, incorporant de nouvelles fonctions du côté de Twitter, et intégrant désormais un client FaceBook [1.1.1 - 1,3 Mo - Gratuit].

La nouveauté la plus visible est bien sûr l'intégration de FaceBook, permettant notamment de consulter les mises à jour en temps réel, mais aussi d'y répondre, d'écrire sur le « mur » d'un contact, le tout dans une colomne dédiée à ce réseau social. On peut aussi publier un même message sur FaceBook et Twitter à la fois, de quoi ennuyer deux fois plus de monde…

Du côté de Twitter, on trouvera nombre de petits ajustements pratiques, comme les sujets « chauds », les tweets locaux (utilisant la fonction GPS), ou encore l'auto-complétion des contacts lors de la composition d'un message comportant une mention (@quelquun). On peut aussi enregistrer un brouillon de tweet, et, surtout, en composer avec le clavier à l'horizontale. Le raccourcisseur d'URL par défaut est désormais le service bit.ly, et l'on peut ouvrir une URL dans Safari plutôt que dans le navigateur intégré à TweetDeck.

Enfin, les possesseurs d'iPhone 3GS pourront envoyer une vidéo via Twitter — TweetDeck utilisant le service 12seconds, ces vidéos seront limitées à… 12 secondes. Bien que Twitter incorpore désormais des listes, TweetDeck conserve son propre système de groupes.

Un sondage a été envoyé à des clients de l'iPhone chez Orange, comme les opérateurs le font de temps à autre. Au fil d'une bonne dizaine de questions, Orange s'intéresse au degré de satisfaction rencontré avec l'usage des différents services (qualité des communications, fonctionnement de la messagerie visuelle vocale, du mail ou de la navigation sur Internet) avec à chaque fois des questions plus précises sur le contexte d'utilisation de l'iPhone lorsque des problèmes se sont présentés (en extérieur, avec des hot spot, en déplacement, etc). Suivent les questions classiques sur l'usage principal qui est fait du téléphone (coups de fil, SMS, télévision, applications iPhone…) ou avec la relation clientèle.

Alors que ces deux-là sont toujours en train de s'affronter sur d'obscures questions de brevets, Apple vient de souffler à Nokia sa place de fabricant de téléphones le plus rentable du monde au troisième trimestre. Selon Strategy Analytics, qui réalisait cette enquête, Nokia reste le numéro 1 incontesté du domaine en volume.

Le bénéfice tiré de l'iPhone s'élève en effet à 1,6 milliards de dollars pour le troisième trimestre, tandis que l'ensemble des bénéfices tirés des téléphones Nokia s'élève à 1,1 milliards de dollars. Nokia écoule en effet bien plus de téléphones qu'Apple, mais réalise une marge très faible sur chaque unité, au contraire de la firme de Cupertino : « avec de grands volumes, un prix global de vente élevé et un contrôle des coûts drastique [Apple] a réussi à faire son trou dans le marché des téléphones mobiles en tout juste deux ans », explique l'analyste Alex Spektor.

Nokia domine toujours de la tête et des épaules avec 37,9 % du marché (en baisse régulière sur l'année 2009), et envisage de se renforcer aux Etats-Unis, marché qui lui échappe encore et qui est le royaume d'Apple. Mais en plus de la concurrence de l'iPhone, elle aura à faire avec celle des téléphones sous Google Android…

Via TelephonyOnline

Si Verizon a vendu 100.000 Droid lors de son premier week-end de lancement aux Etats-Unis (lire : Des débuts encourageants pour le Droid), la filiale britannique d'Orange aurait vendu 30.000 iPhone 3GS lors du premier jour de commercialisation du téléphone d'Apple avec cet opérateur. Selon Orange, c'est un nouveau record pour la vente d'un téléphone en Grande-Bretagne.

C'est la première fois qu'on pouvait se procurer un iPhone chez Orange en Grande-Bretagne, après la fin de l'exclusivité avec l'opérateur 02. La demande pour l'iPhone est donc toujours vive, et confirme qu'Apple a tout à gagner de l'effondrement successif des exclusivités pour augmenter ses volumes de ventes. Chez nos voisins d'Outre-Manche, c'est Vodaphone qui devrait bientôt vendre à son tour l'iPhone.

Il semble bien qu'Illiad, la maison-mère de Free, va réussir à mettre la main sur la quatrième licence 3G française (lire : 4e licence UMTS : Free seul en lice). L'ARCEP a en effet jugé « recevable » le dossier déposé le 29 octobre dernier.

« L'ARCEP constate que le dossier déposé par la société Free mobile est recevable, c'est-à-dire qu'il a été déposé dans les délais impartis, contient tous les éléments requis pour son instruction, et est rédigé en français. L'Autorité est donc en mesure de procéder à l'examen au fond de ce dossier, selon la procédure prévue par l'appel à candidatures ». Selon le président de l'ARCEP, Jean-Ludovic Silicani, la décision finale de l'Autorité devrait être rendue avant la fin décembre, Free étant seule en lice. L'opérateur, qui avait provoqué une très forte baisse des tarifs Internet, promet une division par deux de la facture des utilisateurs mobiles.