Le groupe d'édition indépendant Perseus, formé de 9 maisons d'édition, et représentant 330 éditeurs indépendants, a signé un accord avec Apple, devenant ainsi le sixième groupe qui proposera ses titres sur l'iBookstore.

C'est Tom Neumayr, un porte-parole d'Apple, qui a confirmé que cet accord avait été signé la semaine dernière. Dans le cadre de la guerre de contrats que se livrent Apple et Amazon, un cadre de Perseus aurait fait un aller-retour à Seattle pour discuter avec Amazon cette semaine.

Comme les autres éditeurs déjà présents sur l'iBookstore, Perseus a donc préféré le modèle d'Apple, qui permet aux fournisseurs de contenus plutôt qu'au distributeur de fixer le prix des ouvrages. Un modèle de mandat d'agent qu'Amazon refuse pour le moment.

Selon une source proche du dossier, le contrat spécifie que Perseus ne pourra pas vendre ses titres moins chers sur d'autres plateformes que l'iBookstore, termes que l'on retrouverait dans tous les autres contrats passés entre la firme de Cupertino et les maisons d'édition. Apple prendra 30 % du prix de vente en commission, prix qui devrait se situer entre 9,99 et 14,99 $ par ouvrage.

Dans un courriel, David Steinberger, le PDG de Perseus, se dit « ravi de proposer [ses] titres sur l'iPad ». Les maisons d'édition qui distribuent leurs ouvrages par le biais de Perseus seront libres de distribuer ou non leurs livres sur l'iBookstore, le but étant d'être présent dès le 3 avril, date de lancement de la tablette d'Apple.

Via New York Times

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Le site internet français d'Apple présente de nouvelles images de l'iPad, adaptées à notre territoire, tant sur la page d'accueil que sur la page dédiée à l'ardoise magique : toute l'interface est désormais affichée en Français, et en lieu et place du New York Times à titre d'exemple, on trouve désormais le site du Monde. L'ironie du sort, c'est que l'article qui fait la une est daté du… 13 novembre 2009.

MusicLoop est une application musicale qui marche fort depuis son entrée sur l'App Store [1.0 - 2.7 Mo - 0,79 €]. Elle est en fait basée sur le principe du sampler, permettant d'enregistrer et de lire en boucle plusieurs pistes.

Ces différentes pistes peuvent être mixées et réarrangées, même si l'interface n'est pas des plus claires, et l'aide au mieux totalement inutile. On pourra ensuite créer de petits morceaux, soit à l'aide des sons ambiants, soit à l'aide d'instruments. L'application est donc entre l'outil de création et le bloc-notes musical.

Les morceaux pourront être partagées par le biais de FaceBook, de Twitter, ou par courriel. MusicLoop est proposée à 0,79 € au lieu de 1,59 € jusqu'à la fin de la semaine.

Par définition, l'iPad est un objet polyvalent, mais si vous n'aviez qu'un usage à retenir, quel serait-il ? Pour 36 % 1720 votants, c'est avant tout un ordinateur d'appoint. 18 % des participants voient en la tablette d'Apple un "Safari iPad", 17 % doutent de son utilité et 16 % comme un lecteur multimédia de luxe.

Cette semaine, la question est simple : Palm va-t-il s'en sortir, selon vous ? Pour voter, rendez-vous sur la page d'accueil.

Le dernier titre de Ngmoco, We Rule [1.0.1 - 33,5 Mo - gratuit], vient d'arriver sur l'App Store. Reprenant le schéma "freemium" (application gratuite, mais il vous faudra débourser pour du contenu supplémentaire), We Rule apporte à l'App Store le concept du jeu Farmville, qui fait un carton sur FaceBook. Vous devrez commander vos sujets pour planter diverses semences et récolter le fruit de leurs ventes, en tirant parti des ressources naturelles et en développant l'infrastructure de votre domaine.

De son côté, Namco enchaîne directement sur la sortie de Pool Pro 3 (lire : GDC : Namco fait le lien entre l'iPhone et le Mac ) avec Tinseltown Dreams : The 50's [1.0 - 47, 5 Mo - 2,39 €]. Dans ce jeu il vous faudra associer 3 symboles identiques pour les faire disparaître du tableau. Vous obtiendrez ainsi des crédits pour réaliser votre propre film parmi sept genres différents en engageant la meilleure équipe de tournage au cours des 35 niveaux compris.

Alors que tous les grands libraires numériques préparent leurs applications de lecture pour l'iPad (lire : iPad : les concurrents de l'iBooks d'Apple soignent leurs apps), on avait presque oublié qu'Apple a choisi le format ePub pour son iBookstore.

Si le format ePub est un format libre et ouvert, Apple appliquera des protections numériques (DRM FairPlay) aux livres qu'elle vendra dans son iBookstore. Le choix de ce format semble plus guidé par un souci de proposer un format que les producteurs n'auront aucun mal à utiliser et à enrichir de fonctions multimédia (un livre ePub étant en gros un site en xHTML, CSS et XML compressé dans une archive ZIP) que par un souci de promotion du libre à tout prix.

Mais comme souvent lorsqu'Apple fait le choix de technologies ouvertes, le choix du format ePub a des bénéfices directs pour les utilisateurs. Ce sont par exemple les 100.000 livres gratuits et libres de droit du projet Gutenberg et de ses partenaires, dont la plupart de nos classiques, qui seront directement accessibles à l'iPad, cette bibliothèque en ligne utilisant le format ePub. De nombreux autres fonds sont disponibles à ce format, comme ceux de certaines bibliothèques américaines, ou le million d'ouvrages libres de droits disponibles sur Google Books.

On ne sait pas encore exactement comment on pourra ajouter des livres dans iBooks. La première solution serait de passer par iTunes, comme le laisse à penser la présentation de l'iPad par Steve Jobs, mais cela ne couvre peut-être que les ouvrages achetés par le biais de l'iBookstore. La solution qui aura les faveurs de ceux qui trouvent qu'iTunes en gère déjà bien assez sera de passer par la fonction de partage de fichier de l'iPad, même si on ne sait pas encore si elle sera activée pour l'application iBooks (lire : iPad : le SDK recule sur le partage de documents). Dans tous les cas, voilà de quoi s'assurer quelques heures de lecture…

L'arrivée programmée d'Apple avec son iPad sur le marché du livre électronique a été salutaire si l'on en juge par les propos d'Arnaud Nourry, PDG d'Hachette Livres dans une interview données aux Échos, sur l'état du livre en France, l'arrivée de l'iPad ou encore les relations difficiles avec Google.

"Apple apparaît aujourd'hui comme le chevalier blanc de l'édition américaine. D'autant que, malgré sa grande puissance, il n'a jamais cherché à intégrer l'amont, c'est-à-dire la création" observe Arnaud Nourry.

Comme d'autres éditeurs, Hachette a tenté de répondre à l'initiative unilatérale d'Amazon qui entendait imposer son Kindle en pratiquant des prix bas sur les ouvrages électroniques (9,99$), quitte à vendre à perte "Cela a été un choc terrible pour les éditeurs. D'autant que Barnes & Noble et tous les autres revendeurs de livres numériques se sont alignés."

Devant l'intransigeance d'Amazon, Hachette a contre-attaqué en mettant en balance la fourniture du fichier numérique de ses tout derniers ouvrages avec la renégociation de ces conditions de vente. En septembre dernier, le livre des mémoires de Ted Kennedy fut le premier à inaugurer ce rapport de force, et en décembre Hachette prévint Amazon qu'il en irait ainsi pour tous les livres à venir.

L'annonce de l'iPad est venue en renfort de cette fronde "Apple vient de redonner des marges de manoeuvre aux éditeurs américains face à Amazon… Lorsque, en janvier, Apple est sortie du bois avec son iPad, nous nous sommes dit qu'il y avait une véritable fenêtre de tir pour rééquilibrer le rapport de force avec Amazon sur cette question du livre numérique."

Apple était en effet partisane de la politique dite du mandat d'agent où c'est l'éditeur qui fixe le prix de vente au client (entre 12,99 et 14,99$ pour un nouveau titre, hors best-seller, ou moins s'il est ancien). Désormais la règle est simple, soit le vendeur accepte ce schéma soit il devra patienter un an avant d'obtenir la version électronique.

Lors du lancement de l'iPad le 3 avril, Hachette proposera 6000 références sur l'iBookstore d'Apple. En France ce volume pourrait être de l'ordre de 8000 ouvrages, avec des prix qui restent à déterminer, mais qu'Arnaud Nourry espère dans les mêmes eaux qu'aux États-Unis.

via Les Échos