La rupture des stocks d'iPhone 4 se confirme chez à peu près tout le monde. SFR comme Bouygues Telecom n'ont ainsi plus d'iPhone 4 disponibles (mais encore pas mal de 3GS).

Orange, par contre, a encore des iPhone 4 16 Go et 32 Go sur son site Internet, avec livraison sous 3 jours. Le plus dur ne sera donc pas d'en avoir un, mais de l'activer (lire : Orange reconnaît avoir des problèmes d'activation de l'iPhone 4) !

D'après nos informations, les Apple Store français ont pu couvrir les précommandes, mais sont désormais à court ou presque.

Ce problème-là de l'iPhone 4 est certainement moins important que celui des écrans jaunes ou des flash qui fonctionnent mal, et colle le sourire : les boutons de volume de certains iPhone 4 auraient été inversés.

C'est à n'en pas douter une petite erreur humaine sur les chaînes de montage, qui en rappelle une autre qui voyait des MacBook Pro bégayer et avoir plusieurs fois la même touche sur son clavier.

Via 9to5 Mac

Si vous vouliez vous rendre compte de ce qu'apporte le gyro en plus de l'accéléromètre dans l'iPhone 4, le petit jeu de tir GunRange en est une bonne démonstration [1.0 - 25,9 Mo - 0,79 €].

Très franchement, on se demande si l'application n'a d'autre sens que de montrer que le gyro ouvre de nouvelles possibilités d'interaction, et simplifie grandement le gameplay (et donc nos performances médiocres à ce genre de jeux). Ah, si : GunRange est aussi optimisé pour le Retina Display. Pas la peine donc de tenter de l'utiliser sur un iPhone 3GS.

Sur le même sujet :
- iPhone 4 : Gyroquoi?
- iPhone 4 : tous les changements de A à Z

Rich Canning, responsable du département sécurité de l'équipe Android, s'est fendu d'un billet de blog pour expliquer pourquoi Google avait procédé à la suppression à distance de deux applications non pas sur l'Android Market, mais directement sur les téléphones dotés de l'OS de la firme de Moutain View.

Ces deux applications ont été développées par un chercheur en sécurité : leur description était volontairement fausse, et il voulait savoir à quel point les utilisateurs allaient télécharger les applications simplement au vu de leur descriptif. Les applications en elles-mêmes étaient des coquilles vides, n'accédant pas aux données personnelles des utilisateurs.

Le chercheur a supprimé de son propre chef les applications de l'Android Market, mais Google a jugé bon de finir le travail en supprimant à distance les copies encore installées sur des téléphones.

Pour Canning, il s'agit d'une démonstration d'un mécanisme qui pourrait servir si une application malicieuse passait le filtre de la validation de l'Android Market, et posait un problème de sécurité. Mais après l'affaire 1984 sur l'Amazon Kindle (lire : Kindle : Amazon efface des livres à distance), on se doute que beaucoup vont juger cette manipulation comme une véritable intrusion injustifiée.

Comme toujours, la balance entre sécurité, liberté et vie privée est difficile à évaluer pour des sociétés qui doivent laisser un maximum de latitude à leurs clients, sans pour autant compromettre leurs données, auquel cas elles seraient tenues pour responsables. On rappellera qu'Apple possède un mécanisme similaire sur iOS, mais qu'elle n'en a jamais fait usage, préférant une politique proactive très dynamique de validation App Store.

Cela n'aura pas échappé à ceux qui ont acheté un iPhone 4 chez Orange, en nouveau client comme en renouvellement : il est quasiment impossible de faire activer sa carte microSIM. Orange a officiellement communiqué sur la situation, reconnaissant faire «  face à un pic des ventes en acquisition et en renouvellement à l'occasion du lancement de l'iPhone 4 ».

« Nous avons doublé la capacité du serveur d'activation, nous le faisons tourner plus tôt le matin et plus tard le soir […] Tout est mis en œuvre pour résoudre le problème rapidement, et nous demandons un peu de patience à nos clients » indique une porte-parole d'Orange. Le problème réside dans le fait qu'avec le passage à la microSIM, tous les clients Orange doivent réactiver leur carte, ajoutant une charge inédite à un système qui a déjà du mal à faire face aux lancements d'iPhone « normaux ».

Le problème devrait commencer à être résolu aujourd'hui (le service clients Orange nous a indiqué 18h00, mais il l'avait déjà indiqué hier), au pire dans le courant du week-end. Patience et longueur de temps…

Via 01Net

La rumeur voulait que l'iPhone 4 s'équipe d'un écran Super AMOLED, mais Apple a finalement opté pour son fameux Retina Display, un écran LED IPS. Avec le Super AMOLED, Samsung promet un affichage riche avec des couleurs flatteuses, le tout lisible en plein soleil. Apple promet à peu choses près la même chose, l'occasion était donc parfaite pour les confronter, ce qu'a fait Engadget.

L'écran Super AMOLED du Galaxy S leur a paru « gris » en comparaison de l'écran de l'iPhone 4, en plaçant les deux à pleine luminosité. On doit avouer avoir eu la même impression en plaçant l'iPhone 4 à côté des anciens iPhone : les couleurs sont simplement saturées, vives, flatteuses, avec une luminosité forte mais pas agressive.

Pour le reste, il est bien difficile de différencier les deux écrans : celui de l'iPhone 4 est légèrement plus performant au jeu des angles de vision, mais le Super AMOLED est légèrement plus visible au soleil (et à vrai dire, c'est plutôt pas beaucoup).

Le Retina Display a évidemment l'avantage de la définition et de la résolution, même si les images produites sont bien définies, quoiqu'un peu trop saturées. Bref, le Super AMOLED déçoit un peu, le Retina Display surprend un peu, mais les deux écrans font jeu égal, et ce seront surtout les préférences personnelles qui feront la différence.

Comme à chaque lancement d'Apple, les analystes de Piper Jaffray ont fait la sortie des magasins. Ils ont cette fois interrogé 608 personnes dans 3 Apple Store différents venant d'acheter un iPhone 4, leur posant les mêmes questions que pour les précédents lancements d'iPhone. 77 % des clients iPhone 4 avaient déjà un iPhone.

« Mission accomplie », écrit Gene Munster : « en trois ans, Apple a construit une fidélité client dans le marché de la téléphonie qui "contraint" les utilisateurs à passer à la nouvelle version et à attendre entre une et six heures pour aller chercher leur iPhone ». Pour tester régulièrement d'autres téléphones, on peut dire en effet que l'écosystème construit par Apple autour de l'App Store rend compliqué l'abandon de l'iPhone, sans même parler de ses qualités intrinsèques. Quelques utilisateurs de BlackBerry (6 %) et d'Android (3 %) ont toutefois profité de l'iPhone 4 pour croquer la pomme.

Plus de la moitié (54 %) des acheteurs ont choisi la version 32 Go, contre 43 % au lancement de l'iPhone 3G. Il faudra voir si la tendance se confirme, mais comme pour l'iPad, les grosses capacités semblent aujourd'hui être un passage obligé. A propos de la tablette d'Apple, 28 % des clients iPhone 4 ont aussi un iPad, et 39 % de ceux qui n'en ont pas encore un compte l'acheter dans les 12 mois.

Gene Munster, qui a eu quelques problèmes ces derniers temps à évaluer les chiffres de ventes d'Apple, planche désormais sur 1 à 1,5 million de ventes sur les trois premiers jours, en incluant les 600.000 précommandes annoncées par Apple (lire : 600 000 précommandes d'iPhone 4), tout en avouant qu'il est certainement bien en-dessous du chiffre réel : « Apple cible le poste de dépense favori des consommateurs, le mobile, et l'iPhone devrait donc se vendre de mieux en mieux dans les prochaines années ».

Via Fortune