La vocation domestique de l’enceinte Google Home ne faisait aucun doute jusqu’à présent : le produit se pose au milieu du foyer, en attente d’une requête vocale. Seul hic, il arrive assez souvent qu’on ne soit pas seul à la maison… De fait, l’assistant vocal ne faisait aucune différence entre les membres de la famille. C’était d’ailleurs un des points noirs soulevés par les testeurs de l’appareil (lire : Google Home : un Assistant domestique intelligent, mais pas très finaud).

C’est désormais du passé : Google Home sait reconnaitre les voix de six personnes maximum, que l’objet connecte automatiquement à leurs comptes. L’enceinte distingue les empreintes vocales, ce qui lui permettra de donner par exemple l’agenda de chaque habitant du foyer, lancer la liste de lecture préférée de tel ou tel membre, les temps de trajet de chacun, etc.

Tout se déroule dans les préférences de l’application Home, qui présente maintenant une option pour apprendre à l’assistant à reconnaitre la voix de l’utilisateur. Les phrases d’exemple (« OK Google » et « Hey Google ») sont analysées dans un réseau neuronal qui traitera les caractéristiques de la voix.

Ensuite, à chaque fois que l’enceinte détectera la requête vocale, le réseau neuronal va comparer le son de la voix avec ceux des autres voix enregistrées dans Google Home. Cette fonction est en déploiement actuellement aux États-Unis, avec une sortie programmée au Royaume-Uni dans les prochains mois. Google Assistant, l’intelligence artificielle qui mouline au cœur du produit (et des smartphones Pixel), devrait être proposée en français en septembre.