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Apple a supprimé la série Traqués (The Hunt) car ce serait un plagiat 🆕

Pierre Dandumont

mercredi 26 novembre à 03:13

Apple TV

Mise à jour le 26 novembre à 3h10 : Gaumont a officiellement communiqué sur l’affaire auprès de Variety. « La diffusion de notre série "The Hunt" a été temporairement reportée », a confirmé la société de production. « Nous menons actuellement un examen approfondi afin de répondre à toutes les interrogations liées à notre production. Nous prenons très au sérieux les questions de propriété intellectuelle ».

Traqués. Image Apple.

Article original : Il y a quelques jours, Apple a totalement fait disparaître la série Apple TV The Hunt (Traqués), façon 1984. Les bandes-annonces, communiqués et pages dédiées à la série française avec Mélanie Laurent et Benoît Magimel ont disparu, avec des erreurs 404 en pagaille. Elle devait pourtant être mise en ligne à partir du 3 décembre 2025, et cette disparition était donc assez étonnante. Selon le spécialiste des médias Clément Garin, Apple a une bonne raison : la série serait un plagiat.

Apple fait totalement disparaître Traqués (The Hunt), une série française, de son service Apple TV

Apple fait totalement disparaître Traqués (The Hunt), une série française, de son service Apple TV

Il explique que Cédric Anger, le réalisateur, créateur et scénariste, aurait omis d'indiquer que la série — un thriller — était en réalité une adaptation d'un roman de Douglas Fairbairn, publié en 1973. Shoot a d'ailleurs été traduit à l'époque (en 1974) sous le nom La Traque. La série, tournée en France en 2024, reprend visiblement la structure du roman, avec un groupe d'amis qui part chasser et se fait attaquer par un autre groupe de chasseurs. Lors de cette attaque, une des personnes est blessée, mais le groupe décide de ne rien dire et reprend sa vie. Ensuite, dans la série comme dans le livre selon Clément Garin, ils se sentent traqués et observés. Le roman a par ailleurs été porté à l'écran en 1976.

Le spécialiste des médias indique que les acteurs n'ont pas le droit de parler de la série, et qu'Apple et Gaumont (qui a produit la série, et qui a visiblement aussi tenté de supprimer toutes traces de cette dernière) envisagent une action en justice contre le réalisateur.

Source :

Image d'ouverture : montage iGeneration.

Accusé d'être le système préféré des narcotrafiquants, GrapheneOS quitte la France

Pierre Dandumont

mardi 25 novembre à 23:46

Android

Le système alternatif GrapheneOS est depuis quelques jours au centre de l'actualité, et pour de mauvaises raisons. Un article de nos confrères de Le Parisien met en effet en avant le système d'exploitation et le présente comme la botte secrète des narcotrafiquants. Il explique qu'ils utilisent des Google Pixels sous GrapheneOS pour éviter que les forces de l'ordre puissent accéder aux données.

L'écran d'accueil de GrapheneOS.

Il faut commencer par parler de GrapheneOS : c'est une ROM alternative pour les smartphones Google Pixel (du Pixel 6 aux Pixel 9, et bientôt les Pixel 10). Dans le monde GNU/Linux, nous pourrions parler d'une distribution. Le système d'exploitation est en pratique une variante sécurisée d'Android, avec une orientation très forte sur la sécurité. Les smartphones sous GrapheneOS sont généralement considérés comme les plus sûrs, et Cellebrite semble par exemple incapable de percer les sécurités du système. Même si GrapheneOS peut être vu comme une version « dégooglisée » d'Android pour les Pixel, ce n'est pas tout à fait le cas : c'est une version sécurisée du système sans les outils de Google, même s'il est possible de les installer.

Le logo de GrapheneOS.

Mais revenons au problème : dans l'article de nos confrères, GrapheneOS est présenté comme un système sécurisé qui « (…) s’est progressivement diffusé auprès d’utilisateurs désirant avant tout échapper à toute forme de collecte ou d’analyse de données de leurs supports par les autorités, y compris dans un cadre judiciaire. » Il explique que le système peut être récupéré sur le darknet (sic) et que « Le logiciel peut effacer toutes les données du téléphone1 en affichant une fausse page de Snapchat par exemple quand un cyberenquêteur tente d’entrer dans sa mémoire ou de le décrypter. »

Deux points qui ont visiblement fait bondir les personnes à l'origine du projet sur les réseaux sociaux, comme l'explique Next. Leur réponse (présente dans l'article) est assez cinglante :

Nous ne vendons rien, nous n’avons ni clients ni usagers. Les gens peuvent télécharger notre système d’exploitation gratuitement sur leurs téléphones Pixel et l’utiliser. Notre travail sur la sécurité et la confidentialité est très apprécié par les professionnels de la sécurité et est régulièrement recommandé et utilisé par les militants des droits de l’homme, les journalistes et les avocats. […] Les bandits et trafiquants utilisent aussi des couteaux, des voitures rapides et de l’argent liquide, des choses qui sont aussi largement utilisées par des citoyens honnêtes.

GrapheneOS s'installe sur les Pixel de Google. Image Google.

Au-delà de ce point, les différents comptes sur les réseaux sociaux sont assez critiques vis-à-vis de la France, qui est accusée de se tourner vers l'autoritarisme. Dans un message récent (le 24 novembre), ils indiquent que les serveurs qui étaient basés en France (chez OVHcloud) ont été coupés et remplacés par d'autres serveurs dans d'autres pays. Ils affirment aussi que la France n'est pas un pays sûr pour les développeurs de projets open source qui se concentrent sur le respect de la vie privée, et que les autorités tendent à vouloir intégrer des portes dérobées pour permettre l'accès aux données des utilisateurs. Nos confrères de Next expliquent aussi que les comptes sur les réseaux sociaux sont souvent très critiques envers d'autres ROM alternatives (comme e/OS/ et iodéOS), avec des posts parfois agressifs.

Reste que même si l'infrastructure de GrapheneOS n'est plus installée en France et que ses développeurs sont priés d'éviter le pays, les Français (même ceux qui ne sont pas des narcotrafiquants) peuvent évidemment encore installer la ROM alternative, qui reste open source et distribuée gratuitement. Et sans devoir aller sur le darknet ou chercher sur des chaînes YouTube non répertoriées.


  1. Une fonction explicitement absente du système, selon la FAQ.  ↩︎

Deux mois après, l'ANFR explique qu'iOS 26 active bien le contrôle parental au démarrage

Pierre Dandumont

mardi 25 novembre à 21:26

iOS

Près de deux mois après la sortie d'iOS 26, l'ANFR vient de communiquer sur une nouveauté du système, qui permet aux iPhone — même si seul l'iPhone 16 est mis en avant — de se conformer à la loi. En effet, la loi française impose que le contrôle parental soit proposé dès la première configuration d'un appareil, ce qui n'est pas le cas des systèmes précédents, comme nous l'avions noté.

Un réglage lié au contrôle parental. Image iGeneration.

L'ANFR explique qu'iOS 26 demande d'activer le contrôle parental dès le démarrage, alors qu'iOS 18 ne le proposait pas dans certains cas (sans plus de détails). L'agence nationale des fréquences met en avant l'iPhone 16 car c'est le seul iPhone à avoir été contrôlé, mais la correction touche tous les modèles qui acceptent iOS 26. Elle recommande aux utilisateurs de mettre à jour les iPhone vers iOS 26, pour être certains que le contrôle parental soit proposé dès le premier démarrage en cas de réinitialisation.

Le problème est peut-être lié à un point qu'Apple a corrigé avec iOS 18.4 : dans un communiqué de juin 2025, la société explique que si la configuration d'un compte pour un enfant est arrêtée pour une raison ou pour une autre, les réglages de sécurité destinés aux enfants restent actifs, ce qui sous-entend que ce n'était pas le cas jusque là.

Dans tous les cas, quand il s'agit du contrôle parental, il est réellement recommandé d'effectuer les mises à jour dès que possible, que ce soit sur l'iPhone des enfants ou celui des parents. En effet, les failles dont profitent certains enfants pour contourner le contrôle parental sont généralement corrigées par des mises à jour, et elles circulent très rapidement (notamment sur les réseaux sociaux) quand elles sont découvertes.

Est-il vraiment si simple de contourner le contrôle parental d

Est-il vraiment si simple de contourner le contrôle parental d'un iPhone ?

Test du bandeau Hue Lightstrip Neon : un ruban extérieur multicolore, efficace mais cher

Pierre Dandumont

mardi 25 novembre à 20:30

Accessoire

En même temps que l'ampoule Hue Essential, nous avons pu tester un autre produit récent de la gamme Hue : le bandeau d'extérieur (Lightstrip) Neon. Signify, qui exploite la marque Philips Hue, a une large gamme de luminaires pour l'extérieur et ce nouveau modèle est intéressant pour égayer le sol d'un jardin, par exemple.

Le bandeau en intérieur. Image iGeneration.

Nous avons testé le modèle de 5 mètres vendu 200 € et la marque propose aussi une version de 3 mètres à 140 € et une de 10 mètres à 350 €. Pour l’heure, seule la variante la plus courte semble en vente sur le site du fabricant.

Des caractéristiques assez classiques

Parlons d'abord de la lumière. Le bandeau se présente sous la forme d'un serpent entouré de caoutchouc. Contrairement aux versions pour l'intérieur, les LED ne sont pas visibles : elles sont derrière une bande en plastique opaque qui va diffuser la lumière. Par rapport à un bandeau classique, on perd d'ailleurs une fonction : il n'est pas possible de le couper à une longueur précise. C'est un compromis lié au fait qu'il doit être étanche (il est IP671). Le bandeau mesure 11 mm pour 21 mm de haut, et la lumière est émise vers le haut, à travers le plastique blanc.

Les LED sont placées sous le plastique, et la lumière est diffusée vers le haut. Image iGeneration.

La plage de fonctionnement pour l'extérieur est assez large pour nos contrées, avec -20 °C à 45 °C, même si cette valeur atteint les limites pour le sud de la France en plein été : il vaut mieux éviter de le mettre dans un endroit trop au soleil dans ce cas.

La boîte indique une luminosité maximale de 1 100 lumens avec un blanc réglé sur 6 500 K (ce qui est assez froid), une plage de température (pour les couleurs) comprise entre 1 000 K et 20 000 K, la possibilité d'afficher 16 millions de couleurs et une luminosité ajustable entre 0,5 % et 100 %. En résumé, ce sont des valeurs convaincantes pour un bandeau qui va servir à égayer un jardin, mais il ne s'agit pas d'un projecteur comme on peut en trouver sur certaines caméras. Pour cet usage précis, la marque dispose d'une variante Flux, qui troque le plastique opaque pour des LED bien plus visibles et plus lumineuses (3 000 lumens).

Black Friday présence : le FP2 d’Aqara à 58 € et d’autres produits en promotion

Nicolas Furno

mardi 25 novembre à 18:00

Domotique

Identifier la présence dans une pièce est une fonctionnalité essentielle de la domotique, en tout cas quand on la combine avec d’autres appareils connectés, typiquement des éclairages. À l’occasion de la semaine du Black Friday, Amazon propose de nombreuses réductions intéressantes dans ce domaine, alors voici les meilleures options que nous avons repérées.

Image iGeneration.

Avant tout, un petit rappel s’impose peut-être sur la distinction entre détecteurs de mouvement et de présence. Les premiers reposent sur les ondes infrarouges qui sont très économes et parfaitement adaptées pour identifier un déplacement important, par exemple la traversée d’un couloir. Les détecteurs de présence exploitent des ondes millimétriques bien plus précises, au prix d’une consommation plus élevée : ces appareils excellent pour repérer une personne dans une pièce, même si elle reste statique. Les plus infimes mouvements, comme ceux d’un corps endormi, suffisent alors à déclencher le capteur.

Détecteurs de mouvement

La détection de mouvements est en général moins chère, comme en témoigne cette promotion sur le P1 d’Aqara, un excellent capteur Zigbee qui nécessitera soit un hub Aqara pour l’ajouter à Maison via HomeKit, soit une domotique ouverte avec son propre coordinateur Zigbee. J’en utilise plusieurs et ils sont tous d’une fiabilité remarquable, tandis que la nouvelle version du produit offre une excellente autonomie (5 ans annoncés). Comptez 20 € au lieu de 25 pour un exemplaire.

Les deux détecteurs de présence d’Aqara. Image iGeneration.

Si vous avez une Apple TV 4K avec Ethernet, un HomePod mini ou un HomePod 2, vous pouvez privilégier la version Matter qui fonctionne par le biais de Thread. Vous n’aurez pas besoin d’un autre accessoire intermédiaire et cette variante fonctionne tout aussi bien, avec deux défauts malgré tout : son autonomie est réduite à deux ans et son prix est augmenté à 29 € au lieu de 34. Cela reste une excellente option si vous n’avez pas de réseau Zigbee compatible chez vous.

Aqara commercialise une version Thread et Matter de son détecteur de mouvements

Aqara commercialise une version Thread et Matter de son détecteur de mouvements

Sur le même segment et avec la même connectique (Matter over Thread), le Eve Motion est vendu 35 € au lieu de 50. C’est plus cher, avec un avantage face au modèle d’Aqara : sa certification IPX3 permet de l’utiliser dans une salle de bains ou même en extérieur, à condition de le positionner dans un environnement abrité quand même. Si vous avez besoin d’un détecteur de mouvements pour l’extérieur, y compris sous la pluie, le modèle Onvis que j’avais testé est en promotion à 33,7 € au lieu de 45. S’il est aussi Thread, il repose sur HomeKit, le protocole maison d’Apple et ne fonctionnera ainsi qu’avec Maison.

Test du détecteur de mouvements Onvis : un bon capteur pour l

Test du détecteur de mouvements Onvis : un bon capteur pour l'extérieur

Si vous avez déjà un pied dans l’écosystème de SwitchBot, leur détecteur de mouvements est lui aussi en promotion, à 15 € au lieu de 18. Un petit prix pour un appareil qui fonctionne très bien, mais qui nécessite un hub de la même marque ou une domotique ouverte façon Home Assistant.

Signalons enfin le détecteur de mouvements de Meross, affiché à 28,5 € au lieu de 36. Son principal intérêt est d’être compatible Matter par le biais du Wi-Fi, ce qui devrait simplifier son installation si vous n’êtes pas équipé en Zigbee ou Thread.

Détecteurs de présence

Dans la catégorie des détecteurs de présence pour l’app Maison d’Apple, la star du segment reste le FP2 d’Aqara. Il est relié au Wi-Fi du logement et ne nécessite à cet égard aucun hub intermédiaire. En revanche, il demande une alimentation permanente et devra ainsi être placé à proximité d’une prise. Malgré tout, c’est un excellent produit, le plus complet de sa catégorie et il est de retour à son prix le plus bas historique, à savoir 58 € au lieu de 83.

Le FP2 en place. Image iGeneration.

Même si le produit a quelques années, il reste extrêmement complet avec la possibilité de gérer des zones différentes au sein d’une même pièce, ce qui est utile pour les grandes surfaces. On peut ainsi imaginer des automatisations différentes si une présence est identifiée dans le canapé devant le téléviseur ou bien autour de la table de la salle à manger, par exemple. Au fil des mises à jour, Aqara lui a ajouté des fonctionnalités supplémentaires, comme le suivi du sommeil en le plaçant au-dessus du lit ou encore la détection des chutes.

Test du FP2 d’Aqara, le premier détecteur de présence pour HomeKit

Test du FP2 d’Aqara, le premier détecteur de présence pour HomeKit

Aqara a fait évoluer son produit en changeant le support et en facilitant son installation dans les coins. Le prix de base est toutefois plus élevé, alors à vous de voir si c’est intéressant. Cette variante est en promotion à 76,5 € au lieu de 90.

Le FP1E, également d’Aqara, est un détecteur de présence simplifié et moins cher. Plus de gestion des zones ici, ni les fonctionnalités additionnelles et ce modèle dépend du Zigbee, ce qui implique qu’il faut un hub Aqara ou bien son propre coordinateur. Le prix est toutefois bien plus doux : 42,5 € au lieu de 50. J’utilise le mien dans une cuisine et sa détection certes plus limitée est bien suffisante si vous avez une alimentation non loin.

Aqara commercialise le FP1E, un détecteur de présence un peu moins sophistiqué et beaucoup moins cher

Aqara commercialise le FP1E, un détecteur de présence un peu moins sophistiqué et beaucoup moins cher

Si les détecteurs de présence sur piles se généralisent ces derniers temps, ils sont manifestement trop récents pour être en promotion. D’ailleurs, le FP300 d’Aqara sorti il y a deux semaines n’est même plus en stock pour le moment…