Test de l’iPhone XR

Anthony Nelzin-Santos |

Apple n'a pas présenté un nouvel iPhone cette année, ni même deux, mais trois. Quelques semaines après l'iPhone XS et l'iPhone XS Max, juste à temps pour les fêtes, l'iPhone XR est disponible. Cet iPhone « abordable » n'est pas un iPhone au rabais : il embarque le même système TrueDepth et la même puce A12 Bionic que l'iPhone XS. Et puis il est disponible dans six couleurs vives.

Pour autant, ce n'est pas un iPhone XS coloré. Les différences entre les deux modèles expliquent les différences sur la facture — l'iPhone XR vaut 300 à 400 € de moins que l'iPhone XS. Pourquoi choisir l'iPhone XR plutôt que l'iPhone XS ? Réponse dans notre test en sept différences.

Différence 1 : acier poli contre aluminium fluo

Première différence : le choix des matériaux et des couleurs. Des goûts et des couleurs on ne discute pas… mais c'est plus important qu'il n'y paraît. L’iPhone XR n'est pas l'iPhone 5c, les composants de l'an dernier dans une coque au goût du jour, ni l’iPhone SE, les composants du dernier cri sous des atours vieux de quatre ans. L'iPhone XR est l'iPhone XR, les composants du dernier cri dans une coque au goût du jour.

Surtout, c'est un modèle distinct et indépendant de tout autre modèle, une réponse originale à la question de la diversification du catalogue. Pour la première fois peut-être, Apple propose une véritable gamme d'iPhone articulée par des différences esthétiques et fonctionnelles, et pas seulement une gamme segmentée chronologiquement. L'iPhone XR est, tout autant que l'iPhone XS, un nouvel iPhone.

Un iPhone sympathique et bonhomme, avec son châssis en aluminium anodisé et ses couleurs fluo, alors que l'iPhone XS est plus raffiné et luxueux, avec son châssis en acier poli et ses couleurs sobres. Jugez plutôt : l'iPhone XS n'est pas blanc, mais argent, ni noir, mais gris sidéral. L'iPhone XR, lui, est d'un blanc polaire et d'un noir de jais. D'un côté, la sophistication un peu surfaite, de l'autre, l'honnêteté un peu bourrue.

L'acier de l'un finira rayé, l'aluminium de l'autre finira cabossé, le verre des deux finira brisé… et les différences s'estompent une fois l'appareil placé dans un étui. Quel dommage que les housses transparentes annoncées dans un communiqué de presse canadien n'aient finalement pas été commercialisées ! Le rouge profond, le corail vibrant, le jaune vif et le bleu sage méritent d'être exposés à la lumière.

L’iPhone XR est certifié IP67, ce qui signifie qu’il résistera pendant 30 minutes sous un mètre d'eau, alors que l’iPhone XS est certifié IP68, et peut donc résister 30 minutes sous deux mètres d’eau.

Le dos en verre aux bords légèrement incurvés prend la lumière et les reflets, qui font virer le corail du rose saumon à l'orange pâle. Il se fond dans la bande en aluminium à la couleur assortie mais subtilement contrastée, presque dorée dans le cas du modèle jaune. Cet iPhone est plaisant — mais tout cela disparaît sous une coque. Quel changement de pied frappant, après l'iPhone 5c immanquable sous sa housse évoquant les râpes à fromage !

Différence 2 : 5,8" < 6,1" < 6,5"

Deuxième différence : la taille de l'écran. C'est le gros morceau, puisqu'elle influe directement sur la prise en main de l'iPhone XR. Commençons par quelques chiffres :

  • l'iPhone XS, avec son écran 5,8 pouces, mesure 14,4 cm de haut et 7,1 cm de large, pour un poids de 177 grammes ;
  • l'iPhone XR, avec son écran 6,1 pouces, mesure 15,1 cm de haut et 7,6 cm de large, pour un poids de 194 grammes ;
  • l'iPhone XS Max enfin, avec son écran 6,5 pouces, mesure 15,8 cm de haut et 7,8 cm de large, pour un poids de 208 grammes.

Donnés en vrac, ils donnent l'impression qu'Apple a coupé la poire en deux. Ce n'est pas tout à fait vrai : l'iPhone XR est sensiblement plus lourd que le XS sans être beaucoup plus léger que le XS Max, et nettement plus large que le XS sans être beaucoup plus étroit que le XS Max. Surtout, il est plus épais de 0,6 mm, une différence étonnamment sensible. Bref, sans l'être autant que l'iPhone 8 Plus, c'est un grand iPhone.

On pourrait gloser sur la hauteur de l'écran et la zone que l'on peut théoriquement couvrir avec le pouce, mais ce n'est pas comme si l'on ne pouvait pas repositionner sa main en fonction des usages, et qu'on le faisait naturellement tout au long de la journée. Arrondi et trapu, l'iPhone XR tient en main comme un gros galet électronique… et glisse des mains humides comme un gros galet électronique.

Au final, il est impossible d'avoir un avis définitif sur la question — vos mains seront le juge de paix. J'ai les paluches qui vont avec mon mètre quatre-vingt-seize, et utilise des iPhone « Plus » depuis qu'ils existent, mais je commence aussi à souffrir de troubles musculo-squelettiques, on ne tape pas huit heures par jour sur un clavier sans séquelles. Et l'iPhone XR me convient parfaitement.

Il n'est pas aussi « petit » que l'iPhone XS, c'est fou comme l'on s'habitue aux grands formats, mais je peux l'utiliser d'une main, contrairement à l'iPhone 8 Plus et l'iPhone XS Max. Mes collègues Florian et Stéphane, qui utilisent des « petits » iPhone, sont du même avis. Mais alors que Florian regrette « le format idéal » de l'iPhone XR, Stéphane est retourné vers l'iPhone XS sans se faire prier.

Différence 3 : Super Retina HD contre Liquid Retina HD

Troisième différence : la technologie de l'écran. L'iPhone XR possède un écran Liquid Retina HD d'une définition de 1 792 x 828 pixels (326 ppp), avec un contraste de 1 400:1 et une luminosité de 625 cd/m2, qui prend en charge l'espace colorimétrique étendu P3 et True Tone. Pour démêler cette fiche technique, procédons dans l'ordre.

« Liquid Retina HD » ne veut rien dire de plus que « LCD aux bords arrondis » — Apple utilise la même marque pour désigner l'écran des nouveaux iPad Pro. Tous les téléphones à dalle LCD soi-disant bord à bord possèdent un « menton » plus ou moins proéminent, qui renferme l'électronique de l'écran, les dalles LCD ne pouvant pas être repliées sur elles-mêmes comme les écrans OLED.

Tous, sauf l'iPhone XR. Apple a préféré épaissir les bordures, comme si elle avait réparti le « menton » sur l'ensemble de l'appareil. À défaut d'être la panacée, c'est sans doute le moins mauvais choix. Il ne s'agit certes pas vraiment d'un écran « bord à bord », mais les écrans asymétriques le sont encore moins.

Avec leurs diodes individuelles et leur flexibilité, les dalles (F)OLED se prêtent particulièrement bien aux écrans arrondis. Les choses sont plus difficiles avec les écrans LCD, mais Apple a déployé des trésors d'ingéniosité. Les masques des pixels rétrécissent à mesure que l’on s’approche du bord, de manière à suivre au plus près la courbe idéale, et l’anti-aliasing se charge du reste. Sous le microscope, la bidouille est apparente. À l’œil nu, elle fait illusion.

Oui, cette bordure est plus épaisse que celle entourant l'écran de l'iPhone XS. Non, elle n'est pas particulièrement gênante. Sauf à comparer directement les deux appareils, on finit par oublier la différence. Plongez-vous dans un livre, regardez une vidéo, jouez à un jeu, et vous n'y penserez même plus. La bordure passe au second plan, et c'est tout ce qui compte.

Contrairement aux cristaux liquides des écrans LCD, les diodes des écrans OLED sont électroluminescentes. Conséquence : les écrans OLED ne nécessitent pas de rétroéclairage, et sont généralement plus fins que les écrans LCD. De fait, l'écran Liquid Retina HD de l'iPhone XR est plus épais d'un cheveu que l'écran Super Retina HD de l'iPhone XS. Un cheveu qui suffit à décaler le connecteur Lightning, qui n'est pas parfaitement aligné avec les vis et les trous de la tranche inférieure.

Jony Ive a dû soigner son obsession pour la symétrie : de la même manière que les antennes supplémentaires ont rompu la symétrie des grilles sur l’iPhone XS, l’épaisseur de l’écran de l’iPhone XR pousse le port Lightning vers le dos.

Puisque l'on peut éteindre les diodes électroluminescentes indépendamment les unes des autres, les écrans OLED sont capables de reproduire des noirs très profonds. Les noirs de l'écran Liquid Retina HD sont moins noirs que ceux de l'écran Super Retina HD, c'est incontestable, et la palette de tons sombres est moins définie, en l'absence de prise en charge des standards HDR.

Mais l'écran Liquid Retina HD a les qualités de ses défauts. L'extrême contraste des écrans OLED entraîne parfois une fatigue visuelle, surtout avec la tendance actuelle des interfaces utilisant du texte parfaitement blanc sur un fond parfaitement noir, et certains préfèrent donc les écrans LCD. Et puis l'écran de l'iPhone XR ne souffrira pas des problèmes de rétention qui peuvent toucher les dalles OLED.

L’écran LCD utilise toujours la technologie IPS, qui limite la variation des couleurs selon l’angle de vue. On peut seulement observer un léger voile jaune et une légère baisse de la luminosité aux angles les plus extrêmes. La colorimétrie de la dalle est sinon excellente, même si elle est affectée par True Tone et Night Shift. True Tone, d’ailleurs, tend à réchauffer les couleurs plus rapidement sur l’iPhone XR que sur l’iPhone XS.

De manière plus surprenante, l'écran de l'iPhone XR est légèrement moins lisible que celui de l'iPhone XS dans un environnement très lumineux. Alors même que la fiche technique annonce une luminosité partagée de 625 cd/m2 et que nous avons bien mesuré l'iPhone XS Max au-delà des 620 cd/m2, nous n'avons jamais observé notre iPhone XR au-delà des 610 cd/m2.

Enfin, il faut bien parler de la résolution. Il faut être de mauvaise foi pour dire que l'écran de l'iPhone XR n'a pas progressé depuis l'iPhone 4, premier iPhone doté d'une dalle à 326 ppp. Et il faut avoir écrit avant d'allumer l'appareil pour prétendre que les applications de YouTube et de Netflix ne transmettent pas des flux HD 1080p à l'iPhone XR.

Est-ce qu'il s'agit du meilleur écran du marché ? Non, cette distinction revient aux écrans OLED des iPhone XS, Samsung Galaxy Note 9 et Google Pixel 3. Mais il s'agit du meilleur écran LCD du marché. C'est un très bon écran… mais celui de l'iPhone XS est excellent.

Différence 4 : 3D Touch contre Haptic Touch

Quatrième différence : le remplacement de 3D Touch par Haptic Touch. À titre personnel, 3D Touch ne m'a jamais manqué depuis dix jours que j'utilise l'iPhone XR. Mais je dois dire que je ne l'ai jamais beaucoup utilisé, n'ayant jamais trouvé un réglage ni trop léger (provoquant des appels indésirables aux fonctions 3D Touch) ni trop lourd (empêchant l'utilisation de 3D Touch d'une seule main fatiguée). J'ai toujours préféré le mécanisme d'appui long utilisé sur l'iPad — qu'il arrive aujourd'hui sur l'iPhone, avec un retour haptique en plus, me convient donc.

Mais mon avis n'est rien d'autre que cela, un avis. Il faut bien dire que le délai entre l'appui et le déclenchement de l'action pourrait être légèrement raccourci, notamment sur l'écran de verrouillage, où Haptic Touch ralentit l'ouverture de l'appareil photo. Plus encore que ce délai, c'est l'inconsistance du système qui pose problème. Pourquoi Haptic Touch a-t-il repris les fonctions de 3D Touch dans le Centre de notification et sur le clavier, mais pas sur les icônes des applications ou sur les liens ?

Apple nous a confirmé qu'elle comptait porter d'autres fonctions de 3D Touch vers Haptic Touch — mais elle aurait déjà dû le faire ! L'utilisateur habitué aux « raccourcis » 3D Touch ne manquera pas d'être frustré lorsqu'un appui fonctionne ici et pas là. Lorsque le nouveau système reprendra toutes les fonctions de l'ancien, qu'il soit « Haptic » ou « 3D » ne fera aucune différence. Mais en attendant… 

Différence 5 : deux capteurs contre un seul

Cinquième différence : la présence d'un seul objectif à l'arrière de l'iPhone XR. Le même objectif que le grand-angle de l'iPhone XS, associé au même capteur relativement grand, pour des résultats peu ou prou identiques. Notre précédent article sur le sujet reste donc valable pour l'iPhone XR, notamment sur les grandes qualités et les petits défauts du mode Smart HDR. Mais puisque l'iPhone XR ne possède pas de téléobjectif, deux fonctions sont forcément touchées : le zoom et le mode portrait.

Posé à plat sur une table, l’iPhone XR repose toujours sur l’objectif proéminent. Apple n’essaye plus de le cacher — au contraire, elle cherche maintenant à le mettre en valeur.

Le zoom, d'abord. Alors que l'iPhone XS peut zoomer jusqu'à 10x, l'iPhone XR plafonne à 5x. À fond, les deux appareils produisent des clichés d'une (mauvaise) qualité similaire, mais bien sûr l'iPhone XS permet de voir plus loin. Calé à 5x, l'iPhone XS produit des clichés plus plaisants et plus exploitables que ceux issus de l'iPhone XR. Cet avantage disparaît dès que la luminosité diminue, puisque le deuxième capteur est désactivé dès que les conditions se dégradent.

L’iPhone XR (à gauche) peut zoomer jusqu’à 5x, mais l’iPhone XS peut zoomer jusqu’à 10x.
Calé à 5x, l’iPhone XS (à droite) produit un cliché bien plus détaillé.

Le mode portrait, ensuite. L'iPhone XR possède bien un mode portrait, mais il repose entièrement1 sur des traitements logiciels. Non seulement le résultat est convaincant, mais il est parfois supérieur au « mode portrait matériel », notamment lorsque la lumière manque. Puisque son objectif grand-angle est plus lumineux que le téléobjectif de l'iPhone XS, l'iPhone XR « acceptera » de prendre une photo dans des conditions où l'iPhone XS renâcle.

Un portrait pris à l’iPhone XR. Puisqu’il ne possède qu’un objectif grand-angle, le champ est très large. Les grands anciens habitués aux portraits classiques tiqueront, mais la génération qui a inventé les selfies pour se mettre au milieu d’une scène appréciera peut-être. Ce champ ouvert permet d’observer la régularité du flou, encore un peu artificiel, ou la difficulté de séparer l’arrière-plan entre les bras et le corps, des défauts qui ne sont pas spécifiques à l’iPhone XR.
Pour obtenir un champ de vue similaire à celui de l'iPhone XS, il faut se rapprocher du sujet, de manière assez inconfortable il faut bien le dire. Techniquement, le résultat est satisfaisant : si les petits cheveux sont gommés, les plans sont bien séparés. Esthétiquement, les choses sont plus contestables : le grand-angle déforme les traits. Remerciements à notre modèle, Philippe.

En contrepartie, l'iPhone XR prend des portraits et seulement des portraits. Sans visage dans le champ, l'appareil se contentera d'afficher le message Aucune personne détectée. Autre défaut, les portraits pris avec le capteur principal ne peuvent bénéficier des modes d'éclairage de scène, contrairement aux portraits pris avec le système TrueDepth. La simulation d'ouverture, elle, est toujours présente.

Différence 6 : les performances

Sixième différence : les performances. À l'avant, l'iPhone XR possède le même système TrueDepth que l'iPhone XS, dont le fonctionnement n'a pas été suffisamment accéléré pour que l'on puisse encore parler de Face ID 2, et pas encore suffisamment assoupli pour que l'on puisse encore complètement oublier Touch ID. À l'arrière, il possède le même circuit de recharge par induction, dont la nouvelle bobine en cuivre qui est censée diminuer les pertes énergétiques.

Entre les deux, il embarque la même puce A12 Bionic, et donc le même processeur à six cœurs et la même puce graphique à quatre cœurs. Sans surprise, l'iPhone XR fait rigoureusement jeu égal avec les iPhone XS dans la plupart des tests synthétiques, et puisque son affichage se limite à 1,48 million de pixels, il est même légèrement plus rapide sur le plan graphique. Où sont les différences, alors ?

Dans la dotation en mémoire vive, d'abord. Alors que les iPhone XS possèdent 4 Go de RAM, l'iPhone XR doit se contenter de 3 Go, un point qui n'avait pas particulièrement gêné les propriétaires d'iPhone X l'an passé. Il faut jouer à des titres exigeants tout en conservant beaucoup d'onglets dans Safari pour vraiment sentir la différence, et encore. La différence n'est pas aussi marquée que sur l'iPad, où l'on utilise plus régulièrement des applications gourmandes.

Dans l'autonomie, ensuite. Avec sa batterie d'une capacité de 11,2 Wh, l'iPhone XR se paie le luxe de surclasser non seulement l'iPhone XS, mais aussi l'iPhone XS Max. Les tests synthétiques ne le montrent pas — l'iPhone XS Max résiste près de 4h30 aux assauts de Geekbench, alors que l'iPhone XR plie après 3h40. Dans la « vraie vie » pourtant, à la fin d'une journée bien remplie, l'iPhone XR continue à tourner une bonne heure après que l'iPhone XS Max a rendu l'âme.

Ce fait est d'autant plus marquant que la batterie de l'iPhone XR reprend la conception éprouvée des batteries précédentes, et n'adopte pas la construction en « L » de la batterie des iPhone XS. Sous le capot, l'iPhone XR est un véritable iPhone 9, et cet iPhone 9 tient la route. Activez le mode « Économie d'énergie » de manière préventive, et vous pourrez tenir deux jours sur une charge sans réfréner vos usages (demandez-moi comment je le sais).

Dans la connexion cellulaire, enfin. Comme l'iPhone XS, l'iPhone XR embarque un modem Intel XMM7560. Mais alors que l'iPhone XS prend en charge le MIMO 4x4 avec ses quatre paires d'antennes, l'iPhone XR s'en tient au MIMO 2x2. Soyons très francs : pour le moment du moins, cela ne fait quasiment aucune sorte de différence. Dans nos nombreux tests menés à Paris et à Lyon, nous n'avons jamais mesuré un écart de vitesse supérieur à 10 % entre les deux appareils, sauf dans un test où aucun des deux appareils n'a su dépasser les 20 Mbit/s.

Comme l’iPhone XS, l’iPhone XR prend en charge deux SIM, une SIM physique et une eSIM. Malheureusement, rares sont les opérateurs qui prennent en charge les cartes SIM virtuelles.

Mais soyons complets : dans le futur, l'iPhone XS pourra profiter des réseaux LTE à 1 Gbit/s, alors que l'iPhone XR ne franchira pas la barre des 500 Mbit/s. Reste à savoir quand : les réseaux 500 Mbits/s sont encore rares, et les premiers réseaux 1 Gbit/s ne seront pas activés avant l'an prochain au mieux. Les premiers déploiements 5G auront commencé… et vous aurez peut-être déjà changé de téléphone.

Différence 7 : le prix

Septième et ultime différence : le prix. Comptez 855,28 €2 pour un iPhone XR doté de 64 Go de stockage. C'est 300 € de moins que l'iPhone XS équivalent, 400 € de moins que l'iPhone XS Max équivalent. La conclusion est simple : à combien estimez-vous le prix des différences entre les deux gammes ?

Est-ce qu'un écran un peu plus agréable, est-ce que des bordures un peu plus fines, est-ce que quelques grammes d'acier, est-ce qu'une autonomie légèrement inférieure, est-ce qu'une compatibilité avec des réseaux cellulaires qui n'existent pas encore, est-ce qu'un deuxième capteur qui n'est pas toujours utilisé à bon escient, valent 300 € ? Si votre réponse est « oui », achetez l'iPhone XS.

Si vous avez le moindre doute, filez prendre l'iPhone XR en mains dans la boutique la plus proche. Surtout si vous ne pouvez pas vous contenter de 64 Go : l'iPhone XR vous laisse l'option de passer à 128 Go pour 917,68 €, mais l'iPhone XS vous demande de passer à 256 Go pour 1 327,68 €.

L'iPhone XR n'est pas le nec plus ultra, mais il possède le meilleur écran LCD du marché, la puce mobile la plus puissante de la planète, l'un des tout meilleurs appareils photo de son segment, et la meilleure autonomie de la gamme. Pour ne rien gâcher, il a une tête plutôt sympathique. L'iPhone XS est le meilleur iPhone jamais conçu. Mais l'iPhone XR est probablement celui que vous devriez (faire) acheter.

  1. Ou du moins, presque entièrement. Apple utilise le décalage entre les pixels utilisés pour la capture et les pixels utilisés pour la mise au point pour calculer une carte de disparité. ↩︎
  2. Apple n'a pas arrondi les montants après la récente baisse de la taxe sur la copie privée. ↩︎

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La Freebox V7 arriverait avant la fin du mois

Florian Innocente |

C'est le 21 novembre que Free lancera sa toute nouvelle Freebox v7, assure BFM Business. Le site évoque en outre un accent mis sur la connexion fibre optique « notamment pour les zones peu denses et rurales […] L'idée serait bien de proposer la même qualité de service, la même vitesse, dans les grandes villes comme à la campagne. ».

Seul autre aspect technique cité : l'utilisation d'un processeur Marvell, comme en 2011. Cette grande Freebox viendrait accompagnée d'une seconde plus petite, Sur Android TV (lire aussi Xavier Niel promet la Freebox V7 pour 2018).

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Clips 2.0.5 : plus de contenus animés et de musique

Florian Innocente |

Mise à jour spécial contenus supplémentaires pour l'app Clips d'Apple (version 2.0.5). La partie Selfies (exigeant la caméra TrueDepth) a gagné 6 scènes fantaisistes comme une forêt luxuriante, un laboratoire de créatures bizarres, un simple ciel nuageux ou encore une rue dans laquelle évoluent des personnages des Indestructibles 2.

L'intégration de votre visage avec l'arrière-plan doit profiter du moteur neuronal de l'A12 des derniers iPhone et iPad Pro.

Des filtres (BD, vintage, aquarelle…) ont été ajoutés, ainsi que des affiches thématiques, des autocollants, et des étiquettes de textes. Une grosse dizaine de bandes sonores libres de droits complètent le lot. Clips fonctionne aussi sur iOS 11.

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Google Maps permettra de signaler un incident

Nicolas Furno |

Google prépare une mise à jour de Google Maps qui permettra de signaler un accident ou un radar de vitesse. Au moins un utilisateur de l’app sur Android a noté la fonction sur son smartphone, probablement un test à petite échelle avant un déploiement plus complet.

La fonction n’était présente sur aucun appareil iOS ou Android pendant nos essais. D’après les retours, elle est très simple, beaucoup plus que son équivalent sur Waze. Google a acheté cette app en 2013, l’entreprise exploite les données collectées par son biais pour améliorer Google Maps, mais la majorité de ses fonctions n’ont pas été transférées sur son app de navigation historique.

Google Maps pourrait récupérer prochainement l’une des fonctions phares de Waze, mais considérablement simplifiée. L’app ne permettrait que de signaler deux informations, là où Waze permet de signaler la présence d’un bouchon, de travaux ou encore la présence d’un objet sur la route. Les utilisateurs peuvent même avertir les autres conducteurs si un tronçon de route est dans le brouillard.

Peut-être toutefois que Google enrichira la fonction progressivement, pour l’heure on ne sait rien de plus que ce que la capture du test montre.

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PowerPic, un cadre photo qui recharge aussi votre smartphone

Nicolas Furno |

Le PowerPic, le dernier produit de TwelveSouth, est un cadre photo… et un chargeur Qi. L’idée est de créer un objet qui peut accueillir une photo statique, mais aussi un smartphone pour la recharge. Ce chargeur ressemble davantage à un cadre photo traditionnel avec son encadrement en bois et il est parfait pour tous ceux qui ne veulent pas afficher un chargeur à induction classique.

Vous pouvez utiliser n’importe quelle photo de 13 x 18 cm dans le cadre, mais TwelveSouth propose des associations astucieuses entre la photo dans le cadre et le fond d’écran de votre iPhone. Deux images sont fournies avec le PowerPic, vous en trouverez d’autres à cette adresse si vous le souhaitez. Naturellement, les iPhone éteindront totalement leur écran après quelques secondes, l’effet est donc furtif, mais c’est une idée intéressante malgré tout.

Ce nouveau chargeur Qi fournit jusqu’à 10 W en induction, mais TwelveSouth ne précise pas si les iPhone sont chargés à 5 ou 7,5 W. Comptez environ 85 € avec les frais de port vers la France pour le PowerPic, sachant que l’adaptateur USB n’est pas fourni. Vous pouvez utiliser n’importe quel modèle, y compris celui qui est fourni avec l’iPhone.

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L'Apple Pencil 2 se recharge uniquement sur l'iPad Pro

Stéphane Moussie |

L’Apple Pencil de 2e génération se recharge sans fil, sagement posé sur la tranche du nouvel iPad Pro. Mais se recharge-t-il également avec un chargeur à induction ? Non, a répondu Apple à ZDNet qui avait posé la question.

Quand on pose le Pencil sur l'iPad, une petite notification affiche le niveau de la batterie.

Effectivement, il ne se passe rien quand on pose le Pencil sur un chargeur sans fil, nous avons vérifié (le Pencil n’a aucune LED, mais les chargeurs utilisés s’illuminent quand ils fonctionnent, ce qui n'est pas le cas ici).

À vrai dire, on ne s’attendait pas à ce que l’Apple Pencil, qui est exclusivement compatible avec l’iPad, se recharge avec un chargeur quelconque, mais si vous vous posiez la question, vous avez maintenant la réponse.

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Les précisions d'Apple sur l'USB-C de l'iPad Pro

Stéphane Moussie |

Maintenant que l’iPad Pro 2018 est disponible, Apple commence à publier sa documentation en ligne. Une fiche (pas encore traduite en français) particulièrement attendue était celle qui concerne le port USB-C de la tablette.

Il y a plusieurs précisions intéressantes. Si vous utilisez un chargeur USB-C plus puissant que celui fourni avec l’iPad Pro (18 W), la tablette pourra se recharger plus rapidement, mais Apple ne détaille pas dans quelle mesure.

Pour connecter l’iPad Pro à des écrans haute résolution (jusqu’à 5K) en USB-C, il faut utiliser un câble qui prend en charge les connexions à bande passante élevée, comme les câbles fournis avec les écrans, le câble Belkin F2CU030 (qui n’est pas en vente en France) ou le câble Thunderbolt 3 Apple. Autrement dit, le câble USB-C fourni avec la tablette n’est pas suffisant pour la connecter à un écran USB-C.

Rappel à ce sujet : l’iPad Pro n’est pas compatible avec l’écran UltraFine 5K, celui-ci étant Thunderbolt 3 alors que la tablette est uniquement USB-C. En revanche il n’y a pas de problème avec l’UltraFine 4K — à condition d’avoir un câble USB suffisamment puissant, donc.

L’iPad Pro connecté à l’UltraFine 4K. Image Apple.

En HDMI, l’iPad Pro supporte jusqu’à de la 4K à 60 Hz, mais l’adaptateur multiport AV numérique USB‑C d’Apple est limité à de la 4K à 30 Hz. On trouve facilement des adaptateurs USB-C vers HDMI 4K 60 Hz, comme ce modèle Ugreen.

Enfin, Apple indique que pour brancher l’iPad Pro à votre ordinateur en vue de le charger ou de le synchroniser avec iTunes, vous pouvez utiliser le câble USB-C fourni (pour peu que votre ordinateur ait un port USB-C). Seulement, Apple oublie d’indiquer que le câble est uniquement USB 2. Pour charger, ce n’est pas un problème, mais pour synchroniser avec iTunes, il faudra se montrer sacrément patient.

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