James Ware, un juge fédéral californien, a aujourd'hui accepté la transformation d'une plainte à l'encontre d'AT&T et d'Apple au sujet de l'exclusivité de distribution de l'iPhone en action collective.

Cette action collective sera la consolidation de plusieurs plaintes, certaines remontant à 2007, quelques mois après la sortie de l'iPhone. Elle y ajoute des plaintes de 2008 sur le simlockage de l'iPhone sur le réseau AT&T, seul distributeur du téléphone d'Apple aux États-Unis, ainsi qu'une plainte au sujet de l'App Store, seule passerelle pour installer des applications sur l'iPhone.

La plainte ainsi redéfinie argue que si les consommateurs ont signé pour un engagement de deux ans auprès d'AT&T, ils sont en fait pieds et poings liés pendant 5 ans s'ils ne souhaitent pas changer de téléphone. L'accord d'exclusivité entre Apple et AT&T serait ainsi anticompétitif et aurait pour effet de faire monter les prix.

Toute personne ayant acheté un iPhone auprès d'AT&T en s'engageant pour deux ans depuis 2007 peut rejoindre cette action collective. Beaucoup de points des plaintes ont été rejetés, seuls ceux faisant référence aux lois sur la concurrence ayant été conservés. La plainte vise une injonction obligeant Apple à distribuer l'iPhone auprès de plusieurs opérateurs et remettant en cause l'App Store.

Si le premier point semble en droit américain assez facile à obtenir, ce qui forcerait Apple à sortir un iPhone CDMA qui serait d'ores et déjà prévu (lire : Bientôt un iPhone CDMA ?), le second point semble beaucoup plus compliqué à défendre, l'iPhone n'étant pas en situation de monopole sur le marché des smartphones (lire : Anti-concurrence : Apple doit-elle s'inquiéter ?). Mais certains juristes américains estiment que l'on pourrait considérer l'App Store comme étant en monopole sur l'iPhone — même si d'autres pensent qu'un tel jugement remettrait des pans entiers de l'informatique en question. On attendra donc les premiers avis des instances fédérales avant de pouvoir trancher la question.

Dépêche AP

Lorsqu'il s'agit de téléphones portables, Steve Wozniak est d'humeur très variable. En début d'année, le cofondateur d'Apple avouait avoir un faible pour le Google Nexus One (lire : Steve Wozniak a un faible pour le Nexus One), mais il semble que l'idylle n'a duré qu'un temps.

S’il continue toujours à apprécier le système de reconnaissance vocale d'Android, il est beaucoup plus critique sur d'autres aspects. Il affirme être déçu par la stabilité de l’OS de Google et se plaint de la qualité des applications disponible sur cette plate-forme.

"C'est difficile de trouver où sont les choses (sur les téléphones Android). J'ai l'impression que c'est de plus en plus comme sur Windows où chaque fabricant installe différentes couches logicielles par dessus la même plate-forme. […] Quand vous écrivez une application pour les téléphones Android, il y a tellement de plates-formes différentes à considérer." Steve Wozniak fait donc partie des gens qui estiment qu'Android est fragmenté. De son point de vue, un téléphone HTC sous Android avec l'interface Sense est de fait complètement différent d'un téléphone Motorola pourtant sous Android, mais avec une couche graphique différente, Motoblur.

Il résume en affirmant que Google fait face maintenant au même problème que Microsoft avec Windows il y a quelques années.

[via The Korea Times]

Sur le même sujet :
- Android : "la fragmentation est un mythe"

Marre de convertir sans arrêt vos vidéos pour qu'elles soient lisibles depuis votre iPhone ? OPlayer peut vous intéresser. Cette application, disponible sur l'AppStore, offre la prise en charge des formats suivants : wma, wmv, avi, rm, rmvb, flv, mp4, 3gp, mkv…

OPlayer permet d'envoyer ses fichiers de son Mac/PC vers l'iPhone, de lire des films en streaming à partir d'une URL (en WiFi ou 3G), de réduire la résolution d'un film ou le skipframe pour ajuster la fluidité...

Un des avantages d'OPlayer c'est le transfert des fichiers vidéos. Vous pouvez envoyer vos films à l’aide d’un navigateur web, via une connexion FTP ou encore par iTunes ! Pour les iPhone jailbreakés, il est même possible de transférer ses vidéos par SSH (glisser vos fichiers dans var/mobile/applications/"trouver le dossier de l'appli"/documents/download). OPlayer supporte enfin le protocole SMB.

Autre avantage : ce logiciel qui est disponible en français intègre une option plein écran qui permet de rogner les bordures noires. Au niveau de la gestion des fichiers, OPlayer offre la possibilité de gérer les documents vidéos et/ou audio à l'aide d'une liste de lecture.

OPlayer est décliné en deux versions : 2,39 € pour iPhone et 3.99€ pour la version iPad.

Pour fonctionner correctement, OPlayer nécessite un iPhone ou un iPod touch relativement puissant (iPhone 3GS / iPod touch 3G).

Récemment, nous vous demandions si vous aviez constaté des problèmes de réceptions anormaux avec votre iPhone 4. Si l'on met de côté les personnes qui n'ont pas le dernier terminal d'Apple, les résultats sont très serrés : 52 % des votants indiquent ne pas avoir de problèmes particuliers. À l'inverse, 41 % des participants ont quelque chose à redire à ce niveau-là. Enfin, 6 % des votants n'ont pas d'avis sur la question.

Vu la proportion élevée des personnes qui se plaignent, il y a semble-t-il quelque chose à revoir avec cet iPhone 4.

Cette semaine, nous vous demandons quel est le point fort de l'iPhone 4 ? Pour voter, rendez-vous sur la page d'accueil.

Alors que l'App Store vient de fêter ses deux ans avec 225.000 applications (lire : L'App Store fête ses deux ans), l'Android Market pourrait franchir le cap des 100.000 applications avant la fin du mois.

Selon AndroLib, plus de 15.000 applications pour Android ont été proposées au mois de juin : sachant qu'étaient disponibles environ 90.000 applications au début du mois de juillet, la barre des 100.000 pourrait être bientôt franchie.

La cadence s'est accélérée ces derniers mois, puisqu'au mois d'avril, seules 50.000 applications étaient disponibles sur l'Android Market. Il y a donc un engouement récent, à la fois de petits développeurs misant uniquement sur Android, et de gros développeurs jouant sur les deux tableaux avec l'App Store (lire : Seuls les gros studios développent à la fois pour iOS et Android). Il aura fallu 16 mois à l'App Store pour dépasser la barre des 100.000 applications, contre 21 mois pour l'Android Market si cette barre est bien franchie avant le 31 juillet.

Cet engouement pourrait se prononcer si le programme App Inventor séduit : en bêta, ce programme permet de créer des applications en WYSIWIG par le biais d'une interface web.

Cette interface a d'ailleurs été créée à l'aide de collégiens et lycéens, pour privilégier la simplicité, et permet de créer une application à l'aide de petites briques, par glisser-déposer. On pourra ensuite transférer l'application directement sur son téléphone.

Pour participer à AppInventor, il convient d'abord de s'inscrire à la liste d'attente.

Via Electronista

Apple vient de mettre en ligne sur son site quatre nouvelles publicités à l'effigie de l'iPhone 4. Toutes ont pour point commun de montrer FaceTime en action. Des tranches de vie dans la lignée du premier spot qui avait été présenté lors de la WWDC.

Il y a quelques années, Apple déclarait les voitures BMW comme le meilleur accessoire possible pour l'iPod. La firme munichoise a annoncé une nouvelle étape dans l'intégration des baladeurs d'Apple à ses voitures avec une nouvelle version de son système Connected Drive.

Il utilise toujours l'iDrive, ce système de commandes utilisant une grosse molette, et est compatible avec l'iPod touch (et a priori l'iPhone). Il tire parti de la fonction iPod Out de l'iOS 4, qui permet d'afficher l'interface de l'appareil sur un écran, ici celui du tableau de bord.

Si certaines applications tierces utilisent l'iPod Out, alors elles pourront envoyer une interface allégée vers l'écran du système de bord. Le nouveau système Connected Drive sera proposé sur les nouveaux modèles BMW à partir de l'an prochain.

Via Autoblog