Apple donne le détail d'iAd

Arnaud de la Grandière |

Après avoir racheté la société Quattro Wireless et dévoilé ses plans pour iAd, Apple œuvre à mettre en place sa nouvelle régie publicitaire. Andy Miller, ancien PDG de Quattro Wireless, a rendu une visite à l'agence publicitaire Hill Holliday, comme le rapporte Ilya Vedrashko sur son blog, afin de présenter le nouveau service d'Apple.

Miller a procédé à la démonstration de la publicité pour Toy Story 3 telle qu'effectuée par Steve Jobs lors du dernier keynote. Vedrashko trouve l'expérience bien plus plaisante que ce qu'il a vu sur iPhone jusqu'ici en la matière : la publicité ne fait jamais sortir de l'application dans laquelle elle a été ouverte. Taper sur une publicité par erreur n'aura donc plus les mêmes regrettables effets. Toutes les publicités arboreront un logo "iAd" afin d'indiquer leur nature, l'utilisateur pourra donc savoir à l'avance qu'il ne sortira pas de son application en cours. Il n'y aura qu'une bannière par écran, qui sera située contre le bord haut ou bas.

Les publicités se comportent comme des applications et bénéficient de toutes les fonctions de l'iPhone : caméra, accéléromètre, boussole, multitouch… on peut donc envisager des contenus riches, interactifs, et originaux. Dans un premier temps c'est Apple elle-même qui réalisera les publicités en HTML5, afin de donner le ton qualitatif qu'elle souhaite avoir, puis elle diffusera un SDK iAd par la suite.

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Apple compte tirer parti des spécificités de l'iPhone pour les publicités : comme Steve Jobs l'indiquait, la force du mobile ne réside pas dans les résultats de recherche sur le web, mais dans l'utilisation des applications. Apple indique également que les campagnes ne se limiteront pas aux utilisateurs d'une application donnée, mais à tous ceux qui utilisent l'iPhone et l'iPod touch.

Apple bat le rappel de publicitaires afin de proposer des publicités à forte valeur créative pour le lancement en juin. Le ciblage des publicités est élément clé sur lequel Steve Jobs ne s'était guère attardé lors de la présentation d'iAd, mais il semble qu'Apple ait également beaucoup d'idées sur ce sujet, et Dieu sait qu'avec les bases de donnée dont Apple dispose concernant les utilisateurs de l'iPhone, elle a de quoi faire.

Quant aux tarifs, si Ilya Vedrashko ne peut en dévoiler les montants, il indique qu'ils correspondent à une offre haut de gamme, mais l'offre lui a semblé à la fois directe et élégante.

Il semble manifeste qu'Apple cherche ici à créer un nouveau format pour la publicité mobile. De la même manière que la pub magazine ne fonctionne pas comme la pub en ligne, il faut adapter la pub au support mobile. Plus que jamais Apple montre ici sa nature profonde : elle agit en studio de design, en reprenant un concept de zéro, appliquant sa patte au moindre détail, et en le refaçonnant d'une manière qui peut sembler par la suite évidente alors que nul n'y avait nécessairement pensé en ces termes auparavant.

Il restera cependant à déterminer à quel point Apple entend protéger ses investissement sur iAd, dans la mesure où une clause du nouveau SDK pourrait bien empêcher les autres publicitaires de travailler sur iPhone (lire : SDK 4.0 : une autre clause fait débat).

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Jailbreak d'iPhone OS 4

Arnaud de la Grandière |

Les développeurs de redsn0w ont mis en ligne la version 0.9.5 de l'utilitaire de jailbreak, permettant d'utiliser Cydia sur iPhone OS 4.0. Cependant cette version ne se destine pour l'heure qu'aux développeurs d'applications "jailbreakées", (c'est à dire qui ne se vouent pas à arriver sur l'App Store mais à être distribuées sur des iPhones jailbreakés), et non au grand public.

Les développeurs donnent plusieurs raisons à cela :
- Nombre d'applications jailbreakées ne fonctionnent plus avec iPhone OS 4, elle serait donc de peu d'utilité pour les non-développeurs.
- en revanche, ce hack se voue à permettre aux développeurs d'applications jailbreakées de corriger leurs logiciels pour qu'ils fonctionnent avec iPhone OS 4.0
- sachant que la beta d'iPhone OS 4.0 n'est disponible que pour les développeurs, seuls ceux qui ont illégalement piraté le nouveau système d'exploitation pourraient voir un intérêt à utiliser redsn0w 0.9.5, ce que ses développeurs ne cautionnent pas.

C'est également pour ces mêmes raisons que redsn0w 0.9.5 n'est pour l'heure disponible que sur Mac, sachant qu'il en faut un pour développer pour iPhone.

La beta de redsn0w 0.9.5 ne fonctionne pour l'heure que sur iPhone 3G. Sachez également que si votre iPhone a été désimlocké par votre opérateur, l'utilisation de redsn0w rebloquera votre appareil, sachant que la bande de base est mise à jour avec iPhone OS 4.

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Interview : les nouveautés d'iPhone OS 4 expliquées par un développeur

Anthony Nelzin-Santos |

L'iPhone OS 4 apporte plus de 1.500 nouvelles APIs pour les développeurs, et plus de 100 nouveautés pour l'utilisateur, et sera donc la mise à jour la plus importante depuis la création du système d'exploitation mobile d'Apple.

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Stévan Le Meur, ingénieur d’étude et développement iPhone de Dsquare, agence intégrée de Niji, qui accompagne ses clients dans la création de services innovants cross-média reposant sur les technologies de la convergence (web, mobiles, IPTV, etc.), nous aide à décrypter quelques-unes des nouveautés de cette nouvelle mouture d'iPhone OS.

On a beaucoup parlé du multitâche, et Apple explique l'avoir fait différemment, et, selon elle, de la manière la plus adaptée possible à l'iPhone. Qu'en est-il ?
La manière dont Apple a pensé le multitâche est très intéressante : il va falloir un peu de temps pour le mettre en place, mais elle a réfléchi à une solution adaptée aux usages des conditions d'ultra-mobilité. Sa solution est élégante : elle a sélectionné un certain nombre de services auxquels le développeur a accès, ce qui est idéal pour limiter l'impact sur les ressources disponibles (processeur, mémoire, batterie).

Pour une application de VoIP, par exemple, le système va réveiller toutes les dix secondes certains processus de l'application pour qu'elle signale sa présence au réseau, et actualiser son état — ou vous prévenir si quelqu'un essaye de vous joindre. Ce n'est donc pas un portage du système du multitâche de la station de travail, mais une adaptation taillée sur mesure pour l'iPhone.

Quelle est la différence avec les systèmes de multitâche d'autres plateformes mobiles, par exemple Android ?
Google fournit, dans son système de multitâche, des solutions pour préserver la batterie et les ressources, mais leur implémentation reste à la charge et au bon vouloir du développeur et s’apparente plus à un système multitâche classique. Apple a souhaité être moins permissif et garde la main sur l'utilisation des ressources : c'est le système qui les maîtrise, et il va par exemple prévenir une application abonnée à un service (géolocalisation, VoIP…) d’un changement afin que celle-ci puisse exécuter une tâche en réponse, si besoin.

D’une manière générale, il faut développer de manière intelligente : Apple comme Google recommandent de limiter l'usage de la RAM et de mettre en place des tâches peu gourmandes. Apple contraint davantage les développeurs à mettre en place les bons mécanismes.

Quelles sont les contraintes, justement ?
La première contrainte est d'utiliser les APIs d'Apple pour gérer les différents états de l'application, et les transitions entre ces différents états. Le but est de mettre en place des mécanismes qui vont permettre de relancer le plus rapidement possible l'application, selon les conseils fournis par Apple — et ils sont nombreux. Ainsi, de nombreuses applications présentes sur l’App Store vont nécessiter des adaptations.

La seconde contrainte vient du système, qui peut à tout moment avoir besoin de plus de plus de ressources, et demander à une application d'en libérer. Il faut donc gérer tout cela, ce qui nécessite un certain équilibre entre le fait de libérer un maximum de ressources quand l'application est en arrière-plan, et le fait de relancer l'application le plus vite possible.

Qu'est-ce que cela représente en matière de difficulté de développement, d'habitudes à prendre pour respecter les canons d'Apple ?
La sauvegarde de l'état d'une application à sa fermeture pour que l'utilisateur la retrouve dans le même état à la réouverture est quelque chose que les développeurs mettaient en place assez peu jusque-là, cela deviendra une vraie nécessité.

C'est pourtant ce système de fast-app switching qui donne l'impression de rapidité et de multitâche réel. Pour prendre l'exemple de l'application MacG Mobile, il faudrait, dans l'OS 4, que si on la quitte alors qu'on lit les commentaires d'un article, on y retourne exactement au même endroit. Mieux, il faut sauvegarder toute la profondeur d'une application, c'est-à-dire qu'il faudra aussi sauvegarder le fait qu'on lisait les commentaires de tel article dans tel flux de news [NDLR : cette fonctionnalité a déjà été ajoutée dans une bêta interne].

Plus une application est complexe, et plus la profondeur de navigation est grande, et donc plus la difficulté de mise en place est grande. Ce n'est pas neutre sur le développement, et cela va donc demander du temps supplémentaire ; on ne va pas non plus doubler le temps de développement de l’application, même si on aura quand même des choses à ajouter et à modifier ici ou là.

Par certains aspects, la chose est facilitée maintenant : c'était un peu le casse-tête à développer, cela devient un peu plus facile — et est de toute manière incontournable si on veut proposer l'expérience la plus aboutie possible à l'utilisateur, qui est aussi, et souvent un client.

Le fast-app switching apparaît comme la fondation du multitâche selon Apple, mais les notifications push ne sont pas abandonnées, voire sont remises à l'avant-plan. Pourquoi l'apparition des notifications locales ?
L'apparition des notifications locales permet de faire de nombreuses choses simples, mais qui étaient coûteuses à mettre en œuvre (mise en place d’une plateforme de services par exemple). Elles sont destinées à utiliser les données locales de l’utilisateur afin d’interagir directement avec lui, et vont simplifier la mise en place de certaines applications ou services types comme des réveils, des gestionnaires de tâches…

Les notifications push classiques, elles, passent par un serveur, et utilisent des données du nuage, qui entrent de l'extérieur, que le développeur veut donner à son utilisateur, et que l'utilisateur veut voir — c'est le cas typique d'une application d'actualités.

La conjonction du fast-app switching et de ces deux types de notifications offre un mécanisme de multitâche totalement adapté aux usages mobiles, qui en plus d'être efficace est cohérent et élégant.

Quel est l'intérêt de donner l'accès à une API de géolocalisation en arrière-plan, au-delà de l'application de navigation ?
La géolocalisation, c'est la possibilité de savoir où est l'utilisateur, et avec très peu de données, de savoir ce qu'il veut en fonction de son contexte — dans la limite des garde-fous imposés par Apple.

Pour une application comme la Visite des jardins du château de Versailles, ou pour toute autre application de tourisme, pour un parc d'attractions, etc., la géolocalisation permet de « pousser » du contenu vers l'utilisateur : l'application tourne en arrière-plan, mais elle va continuer à enregistrer le circuit de visite, et par exemple proposer des notifications à l’approche de points d'intérêts.

La seule petite limitation est le double système de géolocalisation d'Apple, qui est aussi son avantage. Quand on est en voiture et qu'on veut utiliser une application de navigation, celle-ci peut utiliser le GPS même en arrière-plan, puisque l'iPhone est censé être branché. Pour un usage en mobilité, il sera préférable d’utiliser la géolocalisation par triangulation réseau, ce qui a un impact moindre sur l'autonomie. Il s’agit donc d’apporter la meilleure réponse adaptée au contexte d’utilisation.

Il y a néanmoins plein d’usages à imaginer, comme de fournir de la publicité géocontextualisée. Il est hors de question de transformer l'iPhone en guirlande publicitaire, mais on peut imaginer une application de tourisme comme Vivre à Rennes qui pourrait « pousser » des informations, des bons plans et des coupons de réduction à l'utilisateur en fonction de sa proximité à des points d'intérêt qu'il aurait prédéfini.

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Puisqu'on parle de publicité, quels sont les avantages de iAd, la nouvelle plateforme publicitaire d'Apple, sur ses concurrents, par exemple AdMob, détenu par Google ?
L'intégration d'un modèle de publicité au sein du système et de l'application de façon native rend le modèle plus cohérent. La publicité est conçue sur mesure pour l'iPhone, et est plus facile à intégrer : elle offrira une meilleure expérience utilisateur, ce qui est rare pour de la publicité. Le fait de pouvoir parler avec les APIs natives est aussi un avantage. Jusque-là, la publicité était passive, mais on peut désormais prévoir un véritable contexte, intégrer la publicité du mieux possible.

Qu'est-ce que l'on peut imaginer comme type de publicités ? Qu'est-ce que iAd pourra apporter comme plus-value à un annonceur ?
Pour le moment, on manque encore de visibilité sur iAd, et notamment sur la question des statistiques, du suivi et du ciblage utilisateur. Il faudra donc voir ce que cela offre au modèle économique des annonceurs, mais tel que iAd a été présenté, il peut amener de nouveaux comportements d'usage. Steve Jobs explique que ce sera de la pub désirée, ce sera en fait de la pub qui n'aura pas l'apparence de la pub.

Un groupe de presse, par exemple, pourra tisser des liens entre ses diverses applications par le biais d'une pub iAd, par exemple pour promouvoir une application qui nécessite un abonnement dans une application gratuite. Ce n'est pas révolutionnaire en soi : on peut déjà le faire avec d'autres plateformes publicitaires, mais ce sera facilité par l'intégration de iAd au système : on pourra acheter la nouvelle application directement depuis la pub, sans en sortir, et surtout sans sortir de l'application en cours.

Encore un exemple : dans une application de convertisseur ou de niveau numérique, on peut imaginer une publicité pour une chaîne de magasins de bricolage qui vous pousser sa propre application, des services, ou mieux encore : faire le lien avec les magasins les plus proches, par le biais de l'intégration de la géolocalisation, et proposer des achats en rapport avec la tâche accomplie (« puisque que tu calcules des surfaces, tu veux peut-être du parquet ou du papier peint ? »).

Qui va développer ces publicités très graphiques, très interactives, et basées non pas sur Flash, mais sur le HTML5 ? iAd va-t-il tuer la concurrence par son intégration ?
Il y a encore beaucoup de questions sur qui va développer ces publicités, mais on peut on imaginer que les acteurs actuels soient rejoints par des sociétés spécialisées dans la communication, et des prestataires dans notre secteur d'activité. On risque de voir apparaître aussi de plus en plus de sociétés très spécialisées dans la publicité mobile.

Dans un premier temps, Apple risque de commencer par des partenaires privilégiés pour mettre en place des publicités « cas d'école » qui feront tache d'huile, de la même manière que les publicités présentées au keynote avaient été développées par Apple pour « montrer l'exemple ».

iAd ne va pas tuer la concurrence, il va certainement la stimuler. AdMob va continuer à exister, et va même certainement se porter mieux que jamais, parce qu'une bulle est en train de grossir dans ce domaine.

Apple a aussi fait la promotion de nouvelles fonctions dans l'iPhone OS 4 dédiées au monde de l'entreprise. S'agit-il de répondre aux retours d'utilisateurs ou d'administrateurs, maintenant que l'iPhone fait sa place dans ce monde là ?
Beaucoup d'utilisateurs d'iPhone aimeraient l'utiliser aussi dans le cadre de leur entreprise, mais ne peuvent pas toujours avoir accès aux systèmes d'information (SI) mis à leur disposition, soit pour des questions de sécurité, soit parce que les directions des systèmes d'information (DSI) sont un peu prises de court par le phénomène.

Les nouvelles fonctions de l'iPhone OS 4, et pas uniquement celles présentées sous le chapitre sécurité, sont destinées à répondre aux demandes des utilisateurs comme à celles des DSI. L'amélioration de la sécurité de l'iPhone, la meilleure intégration dans les systèmes de déploiement en flotte, la diffusion des applications over-the-air, une API permettant d'accéder au calendrier de l'iPhone, etc., tout cela facilite l'intégration de l'iPhone dans les SI existants.

Avec là aussi de nouveaux usages à la clef ?
Oui, parce une vraie interaction avec les SI de l'entreprise permet de développer de nouvelles applications, parfois très simples, mais qui permettent d'accélérer certains processus.

Une application aussi simple qu'un outil de validation des congés pourrait s’interfacer de façon plus sécurisée et convergente avec le SI d’une entreprise. C'est typiquement une chose assez déplaisante à faire sur son ordinateur de bureau, mais qui pourrait être fait sur l'iPhone dans le métro, à la sortie du bureau. C'est plus facile pour l'utilisateur, et donc mieux pour l'entreprise, qui peut espérer gérer cela plus rapidement.

On peut donc imaginer utiliser l'iPhone pour faire des tâches qui requéraient jusque-là un ordinateur portable. En réfléchissant sur les usages et leur contexte, on peut faire de l'iPhone (mais pas que) un outil très puissant en ultra-mobilité, tout en développant de nouveaux usages.

C’est également une bonne nouvelle pour développer de nouveaux usages autour de l’iPad et des applications métiers, pour le coup destinées à des usages en condition de mobilité plutôt que d’ultra-mobilité.

Une des fonctions qui étaient assez attendues dans ce cadre était le chiffrement des données à l'intérieur d'une application. Quelles en sont les applications ?
La première application est de sécuriser des contenus multimédias au sein d'une application comme une liseuse, d'où il est assez facile d'extraire les médias lorsqu'on le veut vraiment. On évite des mécanismes lourds et contraignants de type DRM, tout en rassurant les fournisseurs de contenus.

La seconde est bien entendu dans l'entreprise et autour de l'entreprise, ou cette fonction ouvre la possibilité de passer plus de contenu en local, et donc d'être plus indépendante vis-à-vis du réseau, suffisamment sollicité par ailleurs. On peut imaginer développer des applications bancaires qui pourraient stocker des historiques d'opérations en local, ou un carnet de santé, ce chiffrement garantissant que les données seront sécurisées.

Là encore, il s'agit d'une adaptation du logiciel à ce qu'est l'iPhone : un outil destiné aux usages en condition d'ultra-mobilité.

Le mot de la fin ?
Apple a effectué énormément de travail au sein d’iPhone OS, afin d’ouvrir de nouveaux horizons, aux développeurs. Il s’agit très certainement de la mise à jour la plus importante, mais également la plus attendue depuis iPhone OS 2.0.

Nous sommes très enthousiasmés par cette mise à jour et sommes certains qu’elle verra naître de très belles applications iPad et iPhone dans les mois à venir !

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SaskTel : un nouvel iPhone pour juin

Anthony Nelzin-Santos |

Ah, la Saskatchewan, ses prairies, et son opérateur régional, SaskTel. Robert Watson, le PDG de cet opérateur, a indiqué au Leader-Post, dans une interview au sujet du réseau 3G que SaskTel lancera en juin : « la bonne nouvelle est qu'Apple lancera un nouvel iPhone à cette période, et que nous en serons ».

Rien de bien surprenant puisque la firme de Cupertino a toujours profité du début de l'été pour lancer une nouvelle version de son téléphone, mais une confirmation, même d'un tout petit opérateur, est toujours bienvenue. Même si Watson avait parlé un peu vite, on voit mal Apple ne pas accompagner la sortie de l'iPhone OS 4 d'un nouveau modèle — et la date du 22 juin revient assez souvent ces derniers jours pour un tel lancement…

Via Engadget

Sur le même sujet :
- iPhone 4G : le temps des fakes
- Un iPhone HD le 22 juin ?
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Opera Mini : le test Acid3 ne passe pas

Anthony Nelzin-Santos |

Premier sur tous les App Store peut-être (lire : Opera Mini fait un triomphe [MAJ]), mais certainement pas premier de la classe : Opera Mini pour iPhone ne passe pas le test Acid3, test développé par le W3C et qui témoigne de la capacité d'un navigateur à affronter tous les standards du Web.

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Avec un score de 74/100, il fait moins bien que la plupart des navigateurs mobiles, comme celui d'Android 2.0 (93/100) de Palm webOS 1.4 (92/100). La version de bureau d'Opera 10 a pourtant été une des premières à passer le test Acid3 avec 100/100, suivie par Safari 4 et Chrome 4.

Safari Mobile atteint lui aussi 100/100, mais on considère qu'il ne passe pas le test Acid3, la faute à une petite erreur de rendu, sur iPhone comme sur iPad (la croix dans le coin supérieur droit).

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De manière générale, Opera Mini est atteint de plusieurs problèmes de rendu à cause du passage par les serveurs proxy d'Opera et la traduction dans un format propriétaire : les polices sont rendues en Helvetica, les tables sont souvent mal affichées, et les fonctions Javascript souvent désactivées. C'est certainement le prix à payer pour la rapidité d'Opera lorsque la connexion au réseau est mauvaise.

Via AppleInsider

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2424actu désormais accessible à (presque) tous sur iPhone

Anthony Nelzin-Santos |

Jusqu'ici, il fallait disposer d'un code pour pouvoir accéder à 2424actu, l'application d'actualités multimédia par Orange — ce n'est plus le cas avec cette nouvelle version [1.0.1 - 0,6 Mo - Gratuit].

iTunes

Néanmoins, elle n'est accessible qu'aux clients Orange, a priori pour des raisons juridiques. C'est d'autant plus dommage que son interface est très bien pensée, et que le principe de sélection automatique des informations est innovant. Pour le reste des fonctions, n'hésitez pas à lire notre test de 2424actu.

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iPhone 4G : le temps des fakes

Christophe Laporte |

Si tout va bien, Apple présentera le successeur de l'iPhone 3GS en juin. Ces derniers jours, la date du 22 juin est revenue avec insistance. Beaucoup a été dit sur les spécifications techniques de l'appareil (lire : Un iPhone HD le 22 juin ?), reste la question du design… Apple va-t-elle continuer à utiliser la coque actuelle ou va-t-elle évoluer vers quelque chose s'inspirant de l'iPad ?

MacRumors a reçu des images présentant soi-disant l'iPhone HD. L'appareil en question serait doté de 64 Go d'espace de stockage.

Les images en question sont très certainement des fakes, mais tout ceci montre bien que comme les précédents modèles, la cuvée 2010 sera très attendue.

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