Le projet d’écran connecté dédié à la domotique d’Apple prend du retard. Si les rumeurs ont pendant un temps vu ce nouveau produit arriver au début 2025, rien n’a été présenté en début d’année. Dans sa dernière infolettre, Mark Gurman estime qu’il ne faut plus rien attendre pour 2025 : la sortie devrait se faire courant 2026, en parallèle du nouveau Siri.
Google Nest Hub. Image Google.
Pour rappel, cet écran connecté est vu comme un mélange d’iPad et de HomePod cherchant à concurrencer la gamme Echo d’Amazon. On y trouverait une dalle de 7" avec une caméra, le tout carburant grâce à une puce A18. L’accessoire pourrait servir à contrôler les appareils HomeKit et passer des appels FaceTime. Son interface se situerait à mi-chemin entre le mode « En veille » de l’iPhone et la grille de boutons de l’application Maison.
Une partie des interactions passerait par Siri… ce qui est un problème, tant Apple est bien embêtée avec son assistant vocal. Mark Gurman affirme que le produit a été repoussé suite au retard du nouveau Siri, que l’on attendait sur iOS 18.4. Celui-ci devait pouvoir fouiller dans les données personnelles de l’utilisateur tout en tirant parti des informations affichées à l'écran. Le nouvel appareil est pensé pour être contrôlé principalement par la voix, on comprend qu’Apple n’ait eu d’autre choix que de repousser son matériel.
Les interactions entre l’assistant et le système dépendent d’une nouvelle version des App Intents, qui a elle aussi pris du retard. Selon les rumeurs, cette grosse révision de Siri est attendue pour iOS 26.4, soit aux alentours de mars 2026.
Lorsque M6 lance en 2020 la chronique « Au plus près de vous », diffusée dans son JT du 12:45, la chaîne n’introduit pas seulement un nouveau rendez-vous dont elle aurait allégé les contraintes techniques et budgétaires. Elle appuie un changement progressif dans les usages de la télévision d’information : celle du tournage professionnel à l’iPhone. Essentiellement cantonné jusque-là aux duplex ou aux live dans le feu de l’action, l’iPhone devient ici la caméra principale de nouveaux reportages de proximité.
Un déclic dans la tempête
Dans l’histoire de M6, le tout premier usage du smartphone comme caméra de terrain remonte à un duplex improvisé au moment du cyclone Irma sur l’île de Saint-Barthélemy, en 2017. Très peu de réseau, mais un besoin urgent d’images. Le sujet tourné à l’iPhone est transmis via WeTransfer. L’image est imparfaite, mais l’information passe. « La technologie permet de donner de l’information », souligne Nicolas Mallot, directeur du développement, des opérations spéciales et de la transformation de l’information chez M6. Ce moment agit comme un révélateur : même sans matériel lourd ni transmission satellite, le reportage est possible. Et surtout, il est crédible. La rédaction comprend que l’iPhone peut être un outil de première ligne dans les situations extrêmes.
Cette découverte ne reste pas un épisode isolé. Dans les discussions techniques et éditoriales qui suivent, la question revient : et si le smartphone n’était pas seulement une roue de secours, mais un levier stratégique, une caméra alternative dans les situations de crise, un outil de narration léger capable de contourner les blocages logistiques et humains ? Ce questionnement devient central à partir de 2020, quand le Covid-19 bouleverse les pratiques professionnelles.
Les confinements de cette année-là accélèrent la prise de conscience. Les tournages classiques deviennent difficiles, voire impossibles. Le contact physique, les déplacements à plusieurs et l’encombrement du matériel sont autant d’obstacles. « Aller voir les gens avec une caméra, c’était devenu très contraignant », rapporte la direction du développement de M6. Avec un smartphone, l’approche est plus directe, plus simple.
En mai 2020, durant le « Tour de France du déconfinement », les journalistes de M6, équipés d'iPhone, ont parcouru diverses régions pour recueillir des témoignages et illustrer la reprise progressive de la vie quotidienne après le confinement.
La chaîne imagine alors un tour de France du déconfinement : des journalistes en binôme, un iPhone en main et le terrain pour seul décor. Le format Mojo (mobile journalism) fait ses premiers pas au service de sujets complets. Rapidement, les journalistes apprennent à tourner seuls, à cadrer, à ajuster leur son, à faire le montage eux-mêmes. Les marqueurs de la chronique quotidienne qu’on connait sous le nom « Au plus près de vous » sont désormais évidents.
Mise à jour le 12 juillet : Apple aurait mis 150 millions de dollars sur la table (128 millions d'euros) pour les droits de diffusion en 2026, d'après les informations de Business Insider. Disney/ESPN n'aurait pas l'intention de surenchérir, ajoute le site. Sauf évolution de dernière minute, Apple ajouterait donc la diffusion de cette discipline sportive à celle de certains matchs de Baseball et du football de la Major League Soccer.
Article du 9 juillet
Après la fiction sportive, place à l'actualité. Apple ambitionne d'acquérir les droits de diffusion de la F1 aux États-Unis affirme le Financial Times.
Cette compétition est aujourd'hui diffusée sur le sol américain par ESPN, la chaîne sportive de Disney. Ce dernier avait un droit de négociation exclusif mais aucun accord n'a été trouvé l'année dernière avec Liberty Media, le propriétaire de la F1, ouvrant la porte à d'autres prétendants.
Source Netflix
D'après une estimation de Citi, ces droits annuels de diffusion pour les États-Unis pourraient s'élever à 121 millions de dollars (103 millions d'euros) contre 85 millions dans le contrat actuel.
L'audience américaine pour la F1 s'établissait à environ 554 000 téléspectateurs en 2018, un an après l'achat de cette compétition par Liberty Media. Elle est passée à environ 1,1 million de téléspectateurs en 2024. Il y a eu une moyenne de 1,3 million de téléspectateurs cette année. Des audiences à peine supérieures à ce que Canal fait en France
Cet intérêt croissant aux États-Unis a été porté par la sortie du documentaire "Formula 1 : Drive to Survive" sur Netflix qui depuis 7 saisons, raconte (ou brode) autant sur ce qui se passe dans les coulisses des paddocks que sur la piste. Ce sont aussi trois courses qui se déroulent maintenant aux États-Unis, à Las Vegas, Miami et Austin.
Le site officiel de la F1 met le paquet sur le film F1. Source Formula1.com
La cerise sur le gâteau est la sortie en salle du film "F1", produit à grands frais par Apple, conçu avec le soutien de Liberty Media, avec Brad Pitt en tête d'affiche. Le long-métrage est en train de s'installer comme un succès estival au box-office.
L'offre en produits de domotique est variée et abondante et il en va de même pour ceux profitant des réductions Prime Day. On ne peut être exhaustif, nous avons donc réunis quelques accessoires qui peuvent participer à surveiller ou automatiser certaines choses dans la maison.
Image EveHome
L'opération Prime Day s'achève ce vendredi à minuit. Les promotions sont réservées aux membres Amazon Prime. L'abonnement comprend la livraison rapide, Prime Video, Amazon Music Prime, ainsi que d'autres avantages. Il coûte 6,99 €/mois sans engagement ou bien 69 €/an. Un essai gratuit de 30 jours est disponible que l'on peut résilier à la fin.
Sécurité
Pour déverrouiller votre porte d’entrée sans sortir vos clés, nous recommandons vivement l’Aqara U200. Elle fait partie des meilleures serrures connectées pour les utilisateurs Apple. C'est notamment la première compatible avec la fonction Clés du domicile, qui permet de déverrouiller sa porte le plus simplement du monde grâce à la puce NFC de son iPhone ou de son Apple Watch.
Depuis iOS 18.4, les aspirateurs robots deviennent plus attractifs pour les utilisateurs Apple : ceux qui sont compatibles Matter peuvent être ajoutés à l’app Maison pour un contrôle simplifié et une combinaison dans des automatisations. Voici une petite sélection d’aspirateurs concernés. Notez que seuls les Ecovacs et Roborock prennent en charge toutes les possibilités offertes par l’application Maison, en particulier la gestion des pièces.
SwitchBot K10+ Pro : 259 € (299 €) - rupture de stock
Depuis quelques années maintenant, les batteries externes sont devenues un allié essentiel pour éviter la panne sèche d'un smartphone. Malheureusement, c'est un domaine où les contrefaçons et les produits de mauvaise qualité pullulent, avec un gros défaut : si une carte mémoire contrefaite (par exemple) va vous faire perdre vos photos de vacances, une batterie de mauvaise qualité peut aussi faire brûler l'avion qui vous y emmène (en vacances). La Chine, consciente du problème, a donc décidé de prendre le problème à bras le corps, ce qui a de nombreuses conséquences.
Une batterie Anker PowerCore 10000, qui a subi un rappel récemment. Image Anker.
Le problème des batteries dangereuses est compliqué, et les rappels sont de plus en plus réguliers. Anker, une marque qui a généralement bonne presse, en a fait les frais récemment en devant rappeler de nombreux modèles. C'est un domaine assez particulier : si un utilisateur lambda peut se rendre compte qu'un iPhone est une copie, ou qu'une carte mémoire a un problème (des photos qui disparaissent donnent un bon indice), il est difficile de juger de la qualité d'une batterie. Il y a évidemment des indices, comme un prix beaucoup plus faible que la moyenne, une capacité (souvent mal exprimée en mAh) fantaisiste ou un nom de marque qui semble avoir été choisi aléatoirement, mais ce sont des points de comparaison qui n'ont rien d'évident.
Mini Machines explique par exemple qu'Anker est passé d'un fournisseur (Apex Wuxi) à un autre (Amperex Technology Limited, ATL) récemment, et il est donc permis de supposer que le premier a fourni des cellules dangereuses. Plus généralement, de nombreux fabricants de produits d'entrée de gamme (ou qui tentent de proposer des produits à bas prix en gardant un semblant de qualité) se fournissent ou se fournissaient chez Apex Wuxi, ce qui peut devenir un problème à moyen terme. Pierre Lecourt cite par exemple Romoss, un fabricant assez connu qui a dû rappeler des centaines de milliers de batteries, et qui serait dans une situation périlleuse à cause de ce souci. Pour reprendre l'analogie des cartes mémoire, une microSD qui fonctionne mal va soit se retrouver à la poubelle, soit — si le fabricant effectue un rappel — faire un petit tour en avion dans une enveloppe. Mais pour une batterie, le fabricant doit fournir un emballage adapté, passer par des services d’envoi spécifiques (les batteries au lithium sont rarement acceptées chez les transporteurs classiques) et ne peut généralement pas juste proposer à ses clients de jeter la batterie. En clair, le coût des rappels est donc très élevé et peut amener une société à la faillite.
Le logo CCC et les avions
La crainte principale avec les batteries de mauvaise qualité est un emballement thermique dans un avion, ce qui peut avoir des conséquences désastreuses. Dans de nombreuses compagnies asiatiques, il est par exemple interdit depuis quelques mois d'utiliser une batterie externe en vol. Mais dans certaines compagnies chinoises, c'est encore plus strict : les batteries fabriquées avant 2024 ne sont plus acceptées. Et une certification, le CCC, va être bientôt obligatoire en sus. Un point qui va amener de nombreux problèmes supplémentaires : les batteries qui intègrent des cellules de chez Apex Wuxi ont perdu cette certification, qui est un peu l'équivalent du CE européen. Donc même si vous avez acheté une batterie en 2024 ou en 2025, elle pourrait être interdite dans un avion.
Reste une question : est-ce qu'un serrage de vis de la part de la Chine — qui fournit une bonne partie des batteries de mauvaise qualité, par ailleurs — pourrait réellement assainir ce marché ? La réponse est malheureusement probablement négative, pour plusieurs raisons. Si ce changement peut pousser des fabricants comme Anker à se tourner vers des cellules de meilleure qualité et à améliorer la qualité dans une partie du marché — entre les modèles haut de gamme onéreux et les produits noname —, nous ne sommes pas à l'abri d'un problème pour autant. Même les fabricants réputés peuvent faire des erreurs ou avoir des défauts.
Une batterie pleine de vide achetée sur Wish il y a quelques années. Vendue comme une "800 000 mAh" pour 18 €, elle offrait au mieux 10 000 mAh. Image iGeneration.
La seconde raison, c'est qu'un glissement vers le haut d'une partie du marché va laisser une place en entrée de gamme, pour des sociétés qui ne s'embarrassent pas de questions triviales comme la sécurité. Malheureusement, et c'est un constat pragmatique, il y a un marché pour les batteries de « 800 000 mAh » à bas prix qui offrent un rapport capacité/prix totalement improbable mais alléchant pour un néophyte. Soit une personne qui n'a pas nécessairement conscience du danger, ou qui considère que tous les produits sortent des mêmes usines et que les incendies n'arrivent que chez les autres.
Pour terminer, nous avons essentiellement deux conseils pour tenter d'éviter les problèmes. Le premier est simple : ne pas céder à l'attrait de caractéristiques improbables. Un produit trop beau pour être vrai… est probablement trop beau pour être vrai. Il vaut mieux vous diriger vers un fabricant reconnu qui vend des produits dans la moyenne, même si la capacité annoncée n'est pas aussi élevée qu'un autre. Le second est de vous méfier des batteries dans l'absolu, en évitant de les mettre à charger la nuit sans surveillance, à côté d'une fenêtre en pleine canicule ou sur un tas de cartons. Vous n'éviterez pas nécessairement les problèmes — Anker est généralement considéré comme un fabricant fiable, par exemple —, mais vous limiterez tout de même largement les risques.
Rejoignez le Club iGen
Soutenez le travail d'une rédaction indépendante.
Rejoignez la plus grande communauté Apple francophone !