Tim Cook ne se montre pas particulièrement inquiet face aux velléités de gros éditeurs qui veulent s'affranchir des 30 % reversés à Apple lors d'un abonnement à leurs services, via un achat In-App.
Depuis cet été Spotify a supprimé la possibilité, pour les nouveaux clients ou ceux dont la souscription est arrivée à échéance, de s'abonner directement depuis son app. En expliquant sans détours que l'objectif est de ne plus verser sa part à Apple.
Toujours cet été, sur iOS, Netflix a testé le retrait de la fonction d'abonnement intégrée à son app. L'expérimentation s'est achevée le 30 septembre… avec un retour de la fonction. Sur Android, c'est le gros jeu Fortnite d'Epic Games qui a tourné le dos à Google Play.
Tim Cook a relativisé la portée de ce problème, d'abord en énumérant la liste des prestations offertes aux clients de l'App Store. Comme l'effort dispensé pour valider 100 000 nouvelles apps ou mises à jour par semaine, la simplicité du mécanisme de paiement et la rétention des informations personnelles. Ensuite, en rappelant les services fournis aux développeurs : SDK, API, marketing au travers de la nouvelle section "Aujourd'hui" qui met en avant des titres ou éditeurs.
Des éditeurs préfèrent malgré tout gérer eux-même une partie de ce travail ? Fort bien : « on est ok avec ça », assure Cook. Et pour rassurer les analystes financiers qui s'inquiètent du risque de voir de grands noms suivre cet exemple, il dégaine deux chiffres.
En premier lieu, il y a 30 000 applications qui fonctionnent avec abonnement, sur un total de 1,5 million d'apps. Ensuite, les « plus gros éditeurs », dans le lot de ceux qui vivent de l'abonnement, représentent moins de 0,3 % du chiffre d'affaires de l'activité Services. Soit environ 30 millions de dollars sur un total de 10 milliards.
« Il est probablement important de réfléchir à cela en le replaçant dans ce contexte » conclut Cook.