@ sf1989 : Oui les maisons d'édition françaises... et surtout le puissant Syndicat du livre tenu de main de fer par la CGT et qui fait tout pour protéger les avantages de ses membres en imposant des tarifs hallucinants. Résultat les livres imprimés en France ont un prix de revient énorme. Et 2e effet Kiss Kool, de plus en plus d'ouvrages sont imprimés à l'étranger !!

Si je puis me permettre, sachez que cette loi du prix unique du livre, artificielle ô combien et que vous vilipendez au nom d'une concurrence pure et parfaite, est la seule et unique raison de la survie d'un réseau de librairies d'une certaine densité et d'une certaine variété dans la plupart des villes de France (une petite visite en Angleterre est édifiante de ce point de vue). Cela étant, je vous concède que la position figée et bloquée des grands éditeurs en face de l'arrivée de la publication numérique participe de l'arrière-garde ; l'une des solutions pourrait être l'ajout d'un «bon d'achat numérique» comme supplément (raisonné autant que raisonnable) du prix d'acquisition du volume papier en librairie, pareil procédé permettant par ailleurs d'installer ces dernières dans le nouveau paysage de l'édition. Enfin, je ne sais si vous vous référez à S. Jobs lorsque vous évoquez le rôle salvateur de ces nouveaux prophètes de l'édition numérique que vous annoncez ; sachez en ce cas qu'il y a encore deux ans et interrogé sur les perspectives de l'édition numérique, il avait tôt fait de clore le débat d'un lapidaire «People don't read anymore» qui démontre assez bien l'intérêt qu'il porte à la chose écrite