Tous les indicateurs sont au vert chez Orange, qui a annoncé les résultats de son deuxième trimestre. Le chiffre d’affaires progresse de 1,4%, après une hausse de 0,8% sur les trois premiers mois de l’année. Sur l’ensemble du premier semestre, l’opérateur a généré 20,276 milliards d’euros de revenus. L’excédent brut d’exploitation (EBITDA ajusté) s’affiche à 5,98 milliards d’euros, en progression de 1,1%.
Tout va bien alors ? Pas tout à fait : le bénéfice net du groupe s’établit à 830 millions d’euros sur les six premiers mois de l’année, contre 3,3 milliards d’euros l’an dernier à la même période. Un gadin spectaculaire de 75%, qui s’explique par la cession de l’opérateur britannique EE en janvier 2016 (une opération qui avait fait gonfler le bénéfice net de 2,2 milliards).
Les recrutements d’abonnés vont bon train, dans le fixe très haut débit (9,8 millions de clients, +11,5% sur un an) grâce à la fibre qui affiche 308 000 ventes supplémentaires au deuxième trimestre. Mais aussi dans le mobile avec 350 000 ventes de plus. Les offres 4G continuent de progresser avec une hausse de 39% sur un an et 31,6 millions de clients en France et en Europe. « L’Espagne, et plus généralement l’Europe, ont également enregistré d’excellents résultats avec de fortes progressions du chiffre d’affaires, soutenu par une hausse significative de la base clients très haut débit », se réjouit Stéphane Richard dans le communiqué.
Le patron d’Orange a aussi glissé quelques mots sur l’avenir, notamment pour ce qui concerne les contenus. L’entreprise renforce actuellement son activité de production et de création avec des accords avec Canal+ et HBO. « Nous sommes convaincus que les contenus sont un outil efficace pour faire monter en gamme et fidéliser nos clients tout en défendant la valeur » (lire : Du contenu, du contenu et encore du contenu pour Orange et SFR).
Du côté d’Orange Bank, un autre gros pari pour l’opérateur, elle a essuyé une perte de 27 millions d’euros au deuxième trimestre, ce qui s’explique par la nécessité d’investir dans le développement de ce bouquet de services bancaires. Le lancement auprès du grand public était programmé pour le 6 juillet, mais il a été reporté pour effectuer de nouveaux tests (la banque est actuellement expérimentée par 2 000 salariés du groupe). Le communiqué ne donne pas la date précise, se contentant d’évoquer un lancement commercial au « deuxième semestre » de 2017.
