DGAC : dans les avions, la 5G brouille l'écoute
Ça finira bien par arriver un jour, il sera de nouveau possible de voyager en avion facilement. Mais sachez que votre smartphone 5G ne sera pas le bienvenu ! La Direction générale de l’Aviation civile (DGAC), l'administration en charge de la sécurité et de la sûreté du transport aérien, a passé le mot auprès des opérateurs de vol : ces appareils devront être éteints ou placés en « mode avion »1 car « l'utilisation d'appareils 5G à bord des aéronefs pourrait conduire à des risques d'interférences conduisant à des erreurs potentielles sur les mesures d'altitude », a précisé la DGAC.
Selon la DGAC, la 5G provoque des interférences qui brouillent le signal « par une onde de fréquence proche et de puissance comparable ou supérieure à celle des radioaltimètres ». Les erreurs provoquées par ces interférences sont « particulièrement critiques lors des phases d'atterrissage aux instruments ».
La direction de l'aviation civile a déjà obtenu que la puissance des émissions des antennes 5G soit limitée à proximité des 17 aéroports français certifiés pour des atterrissages en tout temps. Avec l'aide de l'ANFR, une surveillance accrue des antennes déployées a été mise en place pour les 123 aéroports du territoire. En cas de perturbation, les autorités pourront réagir rapidement.
La DGAC avait provoqué la colère des opérateurs en fin d'année. L'administration avait en effet émis des réserves sur le déploiement de la 5G aux abords des aéroports, après les enchères de septembre dernier. Elle a alors lancé des analyses techniques complémentaires, suite à une étude américaine qui concluait à des risques pour les radioaltimètres des avions.
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En 2014, l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) a levé l'obligation de passer les appareils en mode avion durant les phases de vol et de circulation au sol. ↩︎
Le risque d’un accident grave est plutôt minime. Si on compare à des erreurs de pilotage ou par la météo défavorable. En même temps il n’y pas de réseaux 5G à 10km d’altitude au millieu des nuages.
@fabien.wanner
Les radioaltimètres (ou radiosondes) sont utilisés dans les basses couches (a partir de 2000 ft environ). Ils sont particulièrement utiles (indispensables mème) dans le cas d’approche par faible visibilité. Donc le souci pourrait bien intervenir au moment où l’avion se rapproche du sol quand certains, trop pressés de lire leurs messages ne veulent pas attendre que l’avion ait libéré la piste pour allumer leur portable 😉
@FlyingTruelle
Oui uniquement lors de mauvaise visibilité mais personnellement j’ai jamais entendu parler d’accident aérien lier à des interférences causées par les smartphones.
@fabien.wanner
Sans aller jusqu’à l’accident, si pendant une approche par faible visibilité, il y a des soucis de radioaltimètre, il y aura forcément remise de gaz, pour une nouvelle tentative (si le carburant restant le permet) et ensuite probablement un déroutement vers un terrain où la météo permettra un atterrissage en manuel.
Beaucoup de temps perdu, de carburant brûlé et de passagers mécontents pour une histoire de 5G !
@fabien.wanner
Intéressant vous lisez dans l'avenir !
La 5G est une nouvelle norme avec l'utilisation de nouvelles bandes de fréquence. Alors ce n'est pas parce qu'il n'y a jamais eu de problème en raison des portables qu'il n'y peut pas y en avoir avec l'arrivée de nouvelles technologies.
En outre l'altimètre est surtout important quand l'avion est près du sol et c'est justement à ce moment là que les portables sont susceptibles d'être utilisés sur le réseau cellulaire, et les problèmes en aviation sont d'autant plus graves près du sol...
@weagt
Ça m’étonnerait que ça soit causé par qu’un seul smartphone 5G et sourtout ça dépend où se trouve l’appareil. C’est clair que si on pose un smartphone à l’avant de l’avion où se trouve le cockpit et avec tout le système électronique, il y a surment une incidence à ce moment-là.
@fabien.wanner
💭(Dit le sachant qui se la pose bien là...)
@Sindanárië
En même temps y a que en France où on fait des histoires…
@fabien.wanner
L’OACI se pose la question du voisinage des canaux (n77 et n79) de la norme 5G :
https://www.icao.int/NACC/Documents/Meetings/2018/RPG/RPGITUWRC2019-P08.pdf
L’OACI c’est l’organisation internationale de l’aviation civile. C’est à dire tout le monde.
Mais on peut aussi trouver sur Wikipedia (article sur la 5G en anglais), et de nombreux sites d’aviation et de défense, des interrogations inquiètes sur le voisinage des canaux 5G et des radioaltimètres.
@fabien.wanner
> C’est clair que si on pose un smartphone à l’avant de l’avion où se trouve le cockpit
> et avec tout le système électronique, il y a surement une incidence à ce moment-là.
Les radiosondes sont *sous* l'avion, en général y'en a une à l'avant et une seconde au milieu arrière de l'appareil, mais sur d'autres elles sont situées sous les ailes.
Les ondes 5G ont cela de particulier que celles remontant des antennes sont focalisées et à plus forte puissance. La position du smartphone dans l'appareil ne déterminera en rien à elle toute seule le risque de perturbation de la mesure d'une radiosonde.
Ah, et non, *tout* le système électronique d'un avion n'est pas dans le cockpit, non.
Ne confondez pas l'altimètre avec la radiosonde. L'altimètre affiche la mesure, rien de plus. C'est la sonde, un équipement électronique, qui *fait* la mesure. Et tout comme l'antenne ADS-B, elle n'est pas situé dans le cockpit...
@fabien.wanner
Y’a rien dans le cockpit. Les antennes se trouvent sous le fuselage, à la hauteur des passagers en business. (Pour le radio altimètre).
Faut savoir que les automanettes sont contrôlés en partie par le radioaltimètres. Et en phase d’atterrissage en ILS cat3C, t’as pas le temps de voir arriver une piste (genre vraiment pas du tout, tu te découvre littéralement sur la place). Donc le moindre brouillage ou interférence avec ce système peut être terriblement catastrophique.
Il existe bien sûr un code de correction dans l’émission de l’altimètre, mais si un brouillage se fait, le fait de ne pas recevoir la bonne info peut au mieux, faire sonner le master dans l’avion et ça se finit avec une remise de gaz, au pire, une variation la puissance des moteurs au pire moment (c’est déjà arrivé).
Donc autant être sur à 100%... Et je peux te garantir que ce n’est pas qu’un problème en France, et il est très probable que la FAA et la FCC fasse ch*er les opérateurs américains sur le sujet.
@Link1993
Enfin le mieux c’est de tout simplement pas prendre l’avion.
@Link1993
Enfin le mieux c’est de tout simplement pas prendre l’avion.
@fabien.wanner
Tu seras content de savoir que si tu dois te faire transplanter un organe, il arrivera par avion ! (Si tu habites à Paris, ça viendra de Toussus le Noble pour être exacte, 3e aéroport de Paris après Orly).
C’est un exemple comme un autre de l’intérêt des avions, en dehors du tourisme qui peut bien sûr être discutable :)
@Link1993
« Tu seras content de savoir que si tu dois te faire transplanter un organe, il arrivera par avion ! »
Eh bien maintenant, on fera venir les oreilles en TGV ou en hélicoptère.
Les autres organes ne téléphonent pas.
@fabien.wanner
"Enfin le mieux c’est de tout simplement pas prendre l’avion."
J’avoue, San Francisco - Nice ca se fait tellement easy en bicyclette 🤡
@Paquito06
Sinon, il y a des gens qui prennent explicitement la décision de ne pas vivre outre-atlantique justement pour ne pas avoir à prendre 4 vols transatlantiques par an pour aller voir la famille, avec les conséquences sur l'environnement que l'on connaît, et ce malgré la tentation salariale notamment. 🙃
Pour rappel, un aller-retour Paris – New York, c'est équivalent en CO2 à 2 ans de consommation de viande d'une personne (probablement 4 à 6 ans si on prend en compte le forçage radiatif total – i.e. le réchauffement total – non lié au CO2 seul).
@sachouba
"Sinon, il y a des gens qui prennent explicitement la décision de ne pas vivre outre-atlantique justement pour ne pas avoir à prendre 4 vols transatlantiques par an pour aller voir la famille, avec les conséquences sur l'environnement que l'on connaît, et ce malgré la tentation salariale notamment. 🙃
Pour rappel, un aller-retour Paris – New York, c'est équivalent en CO2 à 2 ans de consommation de viande d'une personne (probablement 4 à 6 ans si on prend en compte le forçage radiatif total – i.e. le réchauffement total – non lié au CO2 seul)."
Oui, on peut vivre dans une cave aussi.
Les avions commerciaux existent depuis un moment, on peut surtout s’appliquer a les ameliorer.
Au passage, n’hesite pas a contacter Air France qui a, en temps normal hors pandemie, une navette Paris - Nice toutes les 30min, souvent bien vide (j’espere qu’ils ne sont pas vegan).
On va commencer par là 😃
@Paquito06
D'une part, non, il ne s'agit pas de vivre dans une cave, mais de faire les gestes qui ont le plus d'impact sur notre empreinte carbone. Un aller-retour transatlantique (ou équivalent), ça émet une quantité astronomique de gaz à effet de serre par passager, et c'est facilement évitable. La contrainte est faible : il suffit de ne pas s'installer aux États-Unis (ou à Singapour, Tokyo, Sydney, etc.). Ou si on le fait, d'assumer et de ne plus voir sa famille restée en France.
Ce n'est pas comme si il n'y avait pas d'opportunités en Europe... On y trouve des pays aux salaires très élevés, des paradis fiscaux (avec des postes chez les GAFA), des climats et paysages extrêmement variés, et même des pays où on parle anglais. Le tout avec une assurance santé universelle et une éducation quasi-gratuite.
Personne n'a dit que la réduction de nos émissions de CO2 serait facile et sans effort, même si certains veulent nous faire croire que ça consiste simplement à jeter nos emballages de yaourts dans la poubelle jaune.
Et le mirage de l'avion écologique... voilà ce que c'est : un mirage. Pas possible avec les technologies actuelles, pas plus avec les technologies des 30 prochaines années.
La première chose à faire, c'est une taxe sur les billets d'avion dépendant de l'émission de CO2 du vol, qui soit intégralement investie dans la réduction/compensation de l'impact des vols. À 200€ + 0.1€/km, on devrait déjà voir une belle réduction du nombre de vols inutiles.
Quant aux vols Paris–Nice, certes, il faudrait réduire leur nombre. Mais 1 vol Paris–New York, c'est plus de 6 vols Paris–Nice en émissions de gaz à effet de serre.
@sachouba
"D'une part, non, il ne s'agit pas de vivre dans une cave, mais de faire les gestes qui ont le plus d'impact sur notre empreinte carbone. Un aller-retour transatlantique (ou équivalent), ça émet une quantité astronomique de gaz à effet de serre par passager, et c'est facilement évitable. La contrainte est faible : il suffit de ne pas s'installer aux États-Unis (ou à Singapour, Tokyo, Sydney, etc.). Ou si on le fait, d'assumer et de ne plus voir sa famille restée en France.”
Je mettais en avant le probleme pris a l’envers. Taper sur les quelques expats qui font un transatlantique une fois toutes les 4 lunes, c’est pas la solution. Demander aux 2 constructeurs qui se partagent le marché a fabriquer des avions qui consomment moins, ou mieux (autres energies), et degager les lobbing petrolier, c’est prendre le probleme correctement.
“Ce n'est pas comme si il n'y avait pas d'opportunités en Europe... On y trouve des pays aux salaires très élevés, des paradis fiscaux (avec des postes chez les GAFA), des climats et paysages extrêmement variés, et même des pays où on parle anglais. Le tout avec une assurance santé universelle et une éducation quasi-gratuite.”
Personne n’a dit le contraire. Mais quand t’es en France et que tu trouves un job au siège d’un GAFA à SF, que ton salaire triple, tu dis quoi? Non, desole, raf de ma carriere, je pollue pas je reste en France?
Pour avoir grandi dans le bassin meditterraneen et avoir visité 90% des pays europeens, les climats et les paysages, c’est encore autre chose aux US. De Hawaii au Maine, en passant par la cote pacifique, aux Rocheuses, les Etats du Sud (Carolines, GA, FL, etc), le Midwest, la diversite ne manque pas. Et pour la santé, elle est plus que gratuite quand t’as un job chez un GAFA. Quant a l’education, elle est gratuite jusqu’a l’universite, ca laisse le temps de voir venir.
“Personne n'a dit que la réduction de nos émissions de CO2 serait facile et sans effort, même si certains veulent nous faire croire que ça consiste simplement à jeter nos emballages de yaourts dans la poubelle jaune.
Et le mirage de l'avion écologique... voilà ce que c'est : un mirage. Pas possible avec les technologies actuelles, pas plus avec les technologies des 30 prochaines années.”
Je suis pas convaincu. Impossible car on n’a pas la solution. Pourtant, il ne devrait plus y avoir de petrole depuis 50 ans, on ne savait pas faire voler des avions de 50 tonnes il y a 100 ans, et on ne connait pas grand chose de la fission nucleaire car on n’onvestit pas là où il faut. On se repose sur Exxon, Total et China Petroleum. Avec ca, la technologie risque pas d’avancer en effet.
“La première chose à faire, c'est une taxe sur les billets d'avion dépendant de l'émission de CO2 du vol, qui soit intégralement investie dans la réduction/compensation de l'impact des vols. À 200€ + 0.1€/km, on devrait déjà voir une belle réduction du nombre de vols inutiles.
Quant aux vols Paris–Nice, certes, il faudrait réduire leur nombre. Mais 1 vol Paris–New York, c'est plus de 6 vols Paris–Nice en émissions de gaz à effet de serre."
Les taxes, c’est vraiment Francais, bordel. J’ai plein d’amis qui font des transatlantiques aller-retour Floride - France 3 a 4 fois par mois (c’est facile sur la cote Est, ca se fait en 6h contre 10-12 depuis la cote Ouest), bah c’est pas quelque € qui vont changer qq chose (et bravo pour la reduction des inegalites avec une tele idee, au passage...). Encore une fois, taxer les utilisateurs ne va pas changer la donne. Limiter les compagnies a faire voler tel nombre d’avions (tu peux etre seul sur un transatlantique de 400 places, l’avion vole quand meme), c’est deja une meilleure solution.
Ouais, clairement c'est nettement plus important de pouvoir zapper encore plus rapidement sur les vidéos TikTok que de permettre à des gens de se déplacer sur de longue distance.
@Link1993
"Y’a rien dans le cockpit. Les antennes se trouvent sous le fuselage"
Le nez contient quand même quelques trucs, radars, etc. Mais de toute façon, sur le fond, on ne devrait pas confronter de simples opinions à des avis d’experts, concernant l’impact d’une technologie nouvelle sur des équipements complexes où les petits problèmes ont souvent un impact majeur.
@DahuLArthropode
Ouaip, bon, mais le radôme est devant le cockpit, donc pas dedans ! 😬
Mais je suis d'accord sur le fond. C'est juste toujours bien de donner quelques détails aux gens qui n'y connaissent rien et qui affirme malgré tout des choses :)
@fabien.wanner
Oui et vous avez l’air de vous y connaître en propagation des ondes, comme si tout se passait uniquement dans l’air. Il existe bien d’autres moyens pour les ondes de parasiter les appareils par des couplages air-câbles
Et puis avant que l’on détecte les premières failles de ce genre de perturbations on cherche des cobayes, vous en êtes bien sûr puisque vous ne craignez rien ...
Quand on arrivera dans les 10 Ghz (6 ou 7 g peut-être) ce sera carrément le gps de l’avion qui sera perturbé mais rassurez vous, d’ici là on reviendra à la navigation au compas (nom en aero), à la boussole, au chrono et à la carte IGN (sympa au FL300) pour se diriger..., on vous appellera si on a besoin de vous 😀
@CorbeilleNews
LOL 😂
@CorbeilleNews
On parle de danger à base altitude et non en FL300. De toute façon, on peut que préconiser certaines choses mais au final ça ne changera rien. Le risque 0 n’existe pas et en plus c’est des problèmes qui existent déjà depuis bien longtemps.
@TrublionCH
Je parlais du GPS au FL300 quand on passera a des fréquences de 10 GHz
Histoire de faire comprendre que même si les 5 GHZ actuels venait a ne plus nous gêner, tôt ou tard ce sera autre chose comme le GPS
@CorbeilleNews
Ah ce moment là, on ressortira la navigation à la centrale inertielle ! 😬
@Link1993
Pas connu 😀
@CorbeilleNews
Ah, clairement pas du tout, et pas du tout exploité pendant des décennies y'a pas encore très longtemps ! 😬
(Ça reste impressionnant ce machin... des trucs qui tournent à une vitesse folle, et d'une précision et d'une dérive qui perd à peine.... L'humain était déjà capable de faire des trucs de fou furieux avant... 😱)
@Link1993
Il y a toujours du développement de centrales inertielles pour l'aviation.
@fabien.wanner
Le problème est que c’est une nouvelle technologie, qui utilise des fréquences différentes des fréquences historiques. Le radioaltimètre fonctionne sur des fréquences de 4,2 à 4,4 GHz, il y a au moins deux canaux 5G très voisins de ces fréquences.
Si par mauvais temps, un mec pressé d’envoyer un snap brouille le radioaltimètre, il se pourrait très bien que, dans une phase critique du vol, les pilotes se trouvent incertains d’être correctement sur le plan de descente. En théorie l’approche n’est alors plus stabilisée et il faut interrompre.
En aviation, on n’aime pas les incertitudes, et surtout pas les instruments qui disent des choses différentes (ici ILS, radio-altimètre et altimètre). C’est pour ça qu’on a de la redondance et c’est ce qui fait qu’il est infiniment plus sûr de voler que d’aller en voiture à l’aéroport.
Il existe pourtant des tas d’exemple d’accidents liés a des instrumentations défaillantes malgré les redondances. Le 737 MAX a été condamné au sol à cause de défaillances d’instruments (AOA) qui faisaient piquer l’avion, par le biais d’un mécanisme de sécurité programmé dans l’avionique, parce que le centre de gravité de l’avion n’est plus celui de sa conception dans les années 60, car ses moteurs sont devenus plus lourds et plus volumineux. 346 morts. Sur des avions neufs et modernes.
Est ce qu’on veut s’amuser à risquer de donner des valeurs erronées aux instruments de bord en vol, en phase critique, en les perturbants ?
@Vince-mac
> Est ce qu’on veut s’amuser à risquer de donner des valeurs erronées aux
> instruments de bord en vol, en phase critique, en les perturbants ?
Ca dépend, si la vidéo TikTok aperçue juste avant de mourir était à... mourir de rire, y'a débat.
^_^
@byte_order
Ahahah
@fabien.wanner
Par des smartphones, non, mais par dysfonctionnement de radiosonde en phase finale d'approche, si.
Un exemple :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_Turkish_Airlines_1951
Hors si y'a un risque que des smartphones 5G puissent perturber la mesure d'une radiosonde...
@fabien.wanner
Pas du tout le radioaltimètre (micro-ondes) est utiliser lors des atterrissages automatiques. Et ça se pratique souvent.
C’est aussi la voix qu’on entend dans les Airbus à 50 pieds de l’atterrissage : (en anglais) 50, 40, 30, 20, retard retard, 10, 5.
Les 30000 ft sont mesurés avec l’altimètre barométrique.
Si ce paramètre est troublé ça peut-être grave.
@frankm
https://media3.giphy.com/media/oJJne1sq3R4d2/giphy.gif?cid=5e214886o2zpx...
@fabien.wanner
Ah ces gens qui lisent avant de poster quelle plaie ! Le problème se pose AU DÉCOLLAGE ET À L’ATERRISAGE
@KimoMac
Il faut aussi connaître son orthographe avant d’écrire. C’est pitoyable…
Les appareils doivent être placés en « mode avion » depuis toujours, du coup je ne vois pas où est le problème 4 ou 5G, à partir du moment où les gens jouent le jeu ...
@minupinu17
Le souci comme toujours c’est ceux qui ne jouent pas le jeu...
@minupinu17
Seulement lors des phases de roulage, de décollage et d’atterrissage mais une fois en l’air (même si cela ne sert pas à grand chose) on peut enlever le mode ✈️ (pour pouvoir bénéficier du Wifi quand il y en a dans l’avion).
@djliv2004
Le wifi fonctionne en mode avion
@minupinu17
Ça dépend des téléphones ☎️
et des avions...
:-)
@minupinu17
Beaucoup de gens l’allume avant
Vous avez osé 😂😘 (je parle du titre)
@Silverscreen
😂
Et pour peu que le pilote ait une panne de micro, c'est l'accident assuré... 😔
Même sans, une erreur de mesure par radiosonde dans les 30 dernières secondes, cela laisse pas beaucoup de temps pour la détecter et réagir. D'autant que par mauvais temps ou plus simplement, de nuit, y'a pas franchement l'alternative pour obtenir une mesure fiable et de la précision nécessaire à ce moment très critique.
Pour mettre en perspective :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_Turkish_Airlines_1951
Un crash à l'atterrissage causé par le dysfonctionnement d'une radiosonde, dont les conséquences, baisse du régime moteur jusqu'au décrochage durant un atterrissage en pilotage automatique, n'ont pas pu être détecté et compensé à temps par l'équipage.
De nuit ou par mauvaise visibilité, le fonctionnement de radiosonde est vitale à basse altitude ou au dessus de reliefs importants (elle sert à l'alarme de détection de relief également, même plusieurs minutes après un décollage).
EDIT: ah, ouais, j'ai complètement loupé la contrepètrie. Désolé.
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