Nintendo retarde Mario Kart Tour à cet été

Stéphane Moussie |

Prévu à l’origine pour fin mars au plus tard, Mario Kart Tour sortira finalement cet été. Nintendo justifie ce retard par la volonté « d’améliorer la qualité du jeu et d’élargir les offres de contenu après le lancement. »

Mario Kart Tour est le prochain jeu iOS et Android de Nintendo. Annoncé il y a un an, on ne sait quasiment toujours rien à son sujet, si ce n’est qu’il est développé par DeNA, le partenaire de Nintendo sur mobile, et qu’il sera freemium.

Lors de la présentation de ses résultats financiers, Nintendo a par ailleurs indiqué qu’il allait continuer à maintenir ses jeux mobiles existants pour que les joueurs puissent en profiter pendant longtemps. Une autre façon de dire que le freemium est définitivement la voie empruntée pour le futur.

Mario Kart Tour pourrait être suivi par un nouveau jeu Pokémon. Nintendo Life a trouvé une petite annonce de la Pokémon Company pour un poste de game designer sur un nouveau projet mobile.

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Sur iOS, Outlook rafraîchit son interface

Mickaël Bazoge |

Le rafraîchissement de l’interface d’Outlook est désormais disponible pour tous. Annoncé début décembre et déployé progressivement, Microsoft a pris un peu de temps pour peaufiner les derniers détails de ce coup de pinceau, mais cette fois on y est et le résultat n’est pas vilain.

Contrairement au concurrent Gmail qui a décidé de complètement blanchir son interface, celle d’Outlook se pare d’un bandeau bleu dans lequel on trouve les principales options du client mail : la rédaction d’un nouveau courriel, les filtres, la bascule entre les boîtes de réception et prioritaire.

L’agenda et la recherche aussi ont bénéficié de petites améliorations ici et là. Microsoft travaille également sur un mode sombre, qui n’est pas encore d’actualité dans cette nouvelle version.

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Faille FaceTime : la justice new-yorkaise sur les talons d’Apple

Mickaël Bazoge |

En attendant le correctif annoncé pour cette semaine, les ennuis s’accumulent pour Apple qui a laissé traîner une vilaine faille de sécurité dans la fonction de conversation de groupe FaceTime. Une première plainte a été déposée contre le constructeur, et désormais ce sont le bureau du gouverneur de New York, Andrew Cuomo, ainsi que la procureure générale de l’État américain, Letitia James, qui ont lancé une enquête commune sur ce bug.

Il s’agit de déterminer pourquoi Apple a mis tant de temps pour avertir les utilisateurs de cette faille. Le constructeur avait été mis au courant fin janvier et de ce qu’on en comprend, il n’a pas été particulièrement proactif pour combler une faille qui permet d’écouter en douce son correspondant avant qu’il décroche l’appel (lire : FaceTime en groupe : la petite histoire derrière le gros bug de communication).

La procureure générale a indiqué que cette faille de FaceTime représentait une « menace sérieuse à la sécurité et pour la vie privée de millions de New-Yorkais qui ont mis toute leur confiance dans Apple et ses produits toutes ces années ». La Pomme a temporairement bloqué la fonction d’appels de groupe FaceTime.

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Bloomberg : capteur 3D, mode sombre dans iOS 13, du neuf pour l’iPad, USB-C envisagé pour l'iPhone…

Mickaël Bazoge |

Apple est un des principaux promoteurs de la réalité augmentée dans l’industrie, et cela va s’amplifier encore avec les futurs modèles d’iPhone, décrit ce soir Mark Gurman pour Bloomberg. Apple testerait un appareil photo 3D capable de reconstruire numériquement l’environnement de l’utilisateur ; ce capteur, positionné à l’arrière de l’iPhone, serait en mesure de numériser les lieux à une distance maximale de 4,5 mètres.

Plutôt que le nuage de points projeté par le système TrueDepth placé à l’avant des iPhone et iPad Pro, ce capteur s’appuierait sur un laser plus performant sur de plus longues distances. Cette technologie permettrait d’améliorer sensiblement les expériences de réalité augmentée avec une gestion plus précise de la profondeur pour le placement des objets virtuels. Apple serait en discussion avec Sony, le fournisseur habituel de ses optiques, pour ce nouveau système.

Ce nouveau capteur 3D viendrait équiper l’iPhone de 2020, qui selon Gurman viendrait poser les bases du futur dispositif portable de réalité augmentée d’Apple — des lunettes ou un casque, on ne sait pas trop encore. Le premier appareil à en profiter serait en fait le futur iPad Pro, prévu pour le printemps 2020 (ce qui signifie au passage qu’il n’y aurait pas de nouvelle tablette Pro cette année).

Apple aurait tenté d’intégrer cette technologie dans le cru 2019 de ses smartphones, mais ce serait encore un peu trop tôt. Pour cette année, le constructeur prévoit des successeurs aux iPhone XS et XS Max (noms de code : D42 et D43), ainsi qu’une mise à jour pour l’iPhone XR.

Rendu 3D réalisé d’après des fuites de OnLeaks.

Un troisième appareil photo devrait faire son apparition au dos de l’iPhone, comme l’a prédit le Wall Street Journal début janvier. Ainsi équipé, le smartphone serait en mesure d’embrasser un champ de vision plus important ainsi qu’un zoom plus puissant.

Apple exploiterait ce troisième appareil photo pour « réparer automatiquement une vidéo ou une photo » : un sujet malencontreusement coupé lors de la prise de vue pourrait retrouver sa place dans la photo finale. La fonction Live Photo en bénéficierait également : l’enregistrement vidéo qui encadre la photo passerait ainsi de 3 à 6 secondes.

Également au menu du cru 2019 de l’iPhone : l’USB-C en lieu et place du Lightning ! Attention, il ne s’agirait actuellement que de test, mais après l’iPad Pro, pourquoi pas l’iPhone… Plus probable est le changement de moteur (un processeur plus puissant) ainsi qu’un Face ID amélioré. Il faudra attendre l’année prochaine pour la 5G et des changements plus en profondeur.

Le fouineur de Bloomberg « confirme » si on peut dire un nouvel iPad de 10 pouces pour ce printemps, avec un processeur plus véloce et un port Lightning. L’iPad mini est aussi bien parti pour être renouvelé. iOS 13 inaugurera un mode sombre, des améliorations pour CarPlay, ainsi que des nouveautés spécifiques pour les iPad : nouvel écran d’accueil, possibilité d’afficher plusieurs instances d’une même app (comme Safari), une meilleure gestion des fichiers.

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Galaxy S10+ : une édition limitée avec 1 To de stockage et un dos en céramique

Stéphane Moussie |

À l’instar de Huawei qui décline ses smartphones haut de gamme dans des versions spéciales encore plus chères (les modèles Porsche Design), Samsung prévoit un Galaxy S10 exceptionnel. Une source nous a confirmé qu’il y aura une édition limitée du Galaxy S10+ avec 1 To de stockage et un dos en céramique.

Galaxy 10 et S10+. Image AllAboutSamsung.

Samsung a annoncé aujourd’hui même qu’il avait démarré la production de puces flash de 1 To destinées aux smartphones. Le fabricant n’est pas allé jusqu’à préciser si un de ses futurs appareils allait en profiter bientôt, mais ce sera donc bien le cas.

Quant au dos en céramique, c’est une rumeur qui flotte dans l’air depuis quelques mois. SamMobile affirmait dès novembre qu’il y aurait une version en céramique. Depuis, le colporteur Ice Universe, généralement bien renseigné sur Samsung, a assuré qu’une telle version allait sortir.

D’après lui, la céramique aura un traitement spécial pour bien résister aux rayures (son point fort habituel), mais aussi aux chocs (son point faible). Ce matériau devrait par ailleurs alourdir l’appareil. Ice Universe ajoute que cette version spéciale aura 12 Go de RAM, rien que ça.

Samsung présentera officiellement les Galaxy S10 le 20 février. Les prix et la date de disponibilité ne sont pas encore connus.

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Après Facebook, Google aussi surveillait les utilisateurs iOS en enfreignant les règles d’Apple [màj]

Mickaël Bazoge |

Surprise, Facebook n’est pas le seul à utiliser le système de certificat d’entreprise d’Apple pour distribuer des applications au-delà de ses seuls employés. Depuis 2012, l’app Screenwise Meter de Google récolte les données et trafic des utilisateurs iOS contre des récompenses.

L’installation de cette application obéit au même principe que Facebook Research, cela passe par le téléchargement de l’app en dehors de l’App Store, puis du chargement d’un profil spécifique. Google exploite les données recueillies afin de connaitre les habitudes des utilisateurs. Le tout est chapeauté par le programme Google Opinion Rewards qui va au-delà des appareils iOS, puisqu’il s’agit de suivre à la trace le routeur internet, le PC ou encore la télé connectée de la maison.

Au départ, le service était proposé aux utilisateurs de 13 ans et plus, mais cela a évolué : il faut désormais être majeur pour s’enrôler… bien que les jeunes de 13 ans et plus peuvent toujours rejoindre le programme, comme on peut le voir dans la vidéo de présentation ci-dessous (elle date d’août dernier) :

Contrairement à Facebook qui a utilisé des faux-nez pour faire installer son application, Google n’avance donc pas masqué. Malgré tout, le moteur de recherche a utilisé de manière inadéquate le système de certificat d’entreprise d’Apple. Si la Pomme venait à révoquer ce fameux certificat, toutes les apps qui y sont liées ne pourront plus fonctionner. Cela provoque une belle pagaille chez Facebook, et cela sera sans doute aussi le cas chez Google…

Mise à jour — Suite à cette découverte, Google a réagi via une déclaration d’un porte-parole. L’application n’aurait pas dû être proposée sous le programme de certificat d’entreprise d’Apple : « C’était une erreur, nous nous en excusons ». Le moteur de recherche a désactivé l’application des appareils iOS sur lesquels elle était installée. Par ailleurs, Google rappelle n’avoir aucun accès aux données chiffrées dans ses apps sur les appareils ; « les utilisateurs peuvent se retirer du programme quand ils le désirent ».

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Les Émirats arabes unis ont exploité une faille d'iMessages pour hacker des iPhone

Florian Innocente |

L'iPhone et iMessage se sont révélés des alliés précieux pour un groupe de hackers employés par les Émirats arabes unis (EAU) afin de mener des opérations d'espionnage de personnalités du pays et à l'étranger, détaille Reuters dans une longue enquête en deux parties.

L'affaire remonte au début 2016, elle implique un groupe clandestin baptisé "Raven", formé de responsables de la sécurité dans les Émirats arabes unis et d'une douzaines d'anciens agents des services d'espionnage américains. Une partie d'entre eux avaient été blâmés par la NSA pour avoir encouragé l'embauche d'un spécialiste appelé Edward Snowden.

Les EAU avaient acheté un outil surnommé "Karma", capable d'infiltrer des iPhone pour en observer l'activité et récupérer des données. Le créateur de ce logiciel est demeuré inconnu et les membres de Raven n'en connaissaient le fonctionnement que dans les grandes lignes.

Suffisamment pour s'en servir quotidiennement, ce qui apparemment n'était pas compliqué. Les agents n'en savaient pas beaucoup sur le mode opératoire de Karma, sinon qu'il s'appuyait en partie sur des failles liées à iMessage.

Lori Stroud, une ex agente de la NSA et ancienne membre de Raven a raconté à Reuters l'accueil fait à cet outil de surveillance : « C'était du genre, 'Nous avons ce nouvel exploit que nous venons d'acheter. Filez-nous maintenant une énorme liste de cibles qui ont un iPhone'. C'était comme à Noël ».

Lori Stroud. Photo : Reuters/Joel Schectman

iMessage oblige, Karma avait comme particularité de ne fonctionner qu'avec les iPhone. Il ne pouvait intercepter des appels téléphoniques mais il savait moissonner les photos, SMS, e-mail, mots de passe et informations de position géographique de l'utilisateur. Reuters n'a pu obtenir de détails sur la manière dont de telles informations, ou des photos parfois compromettantes, ont pu être utilisées.

Contrairement à une autre affaire de piratage impliquant cette fois l'Arabie Saoudite (lire L'iPhone de Jamal Khashoggi utilisé pour l'espionner ?) le malware n'avait pas besoin que la cible ouvre Messages ni qu'elle tape sur un lien reçu. Il suffisait de fournir à Karma le numéro de téléphone de l'individu visé ou son adresse email.

C'est un iMessage envoyé vers le téléphone de la victime qui, au travers d'une faille dans la plate-forme d'Apple, pouvait établir une connexion avec le système des hackers. Plusieurs surveillances pouvaient être menées de front, selon une fréquence quotidienne.

Ce qu'il est advenu de ce logiciel reste un mystère mais d'après Lori Stroud, vers la fin 2017, Apple a modifié des choses dans iOS qui ont rendu Karma moins efficace.

Ce logiciel a été acheté par le gouvernement des EAU, poursuit Reuters et c'est une société spécialisée en sécurité, DarkMatter, qui payait l'équipe de pirates. Plusieurs militants, opposants ou personnalités politiques chez les voisins des Émirats arabes unis ont été ainsi surveillés, ainsi que des personnes en Europe de même que l'ancien vice-Premier ministre turc. L'équipe travaillait également contre des groupes terroristes liés à Daech.

C'est seulement après avoir remarqué que ces opérations de surveillance visaient parfois des citoyens américains que Stroud a commencé à poser quelques questions. Licenciée du jour au lendemain, elle est retournée aux États-Unis. Elle fait l'objet d'une enquête du FBI pour vérifier si des informations sensibles et des outils d'espionnage américains ont été transmis à l'étranger.

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