iPad Pro : vraiment productif ?

Mickaël Bazoge |

Avec l’iPad Pro, Apple reste fidèle à une feuille de route dont l’issue pourrait bien être l'avènement du premier Mac sous processeur ARM (lire : L’iPad Pro entrouvre les portes d’un Mac sans Intel). Mais malgré les benchmarks flatteurs et les 4 Go de RAM, l’iPad Pro n’est pas encore un tueur de MacBook. Si la puissance est effectivement là, iOS n’est toujours pas OS X, loin s’en faut. La forme actuelle n’est peut-être pas idéale, les usages se limitent sans doute à quelques professions ciblées (les architectes, les graphistes).

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Mais la tablette très grand format n’en représente pas moins un nouveau jalon stratégique dans le renouveau d’Apple sur le marché des professionnels, où les questions d’argent se posent de manière un peu moins aiguë que chez le grand public (il est plus facile pour une société d'acheter des produits en volume). Le constructeur met certes en avant la consultation de contenus (vidéos, musique avec les quatre haut-parleurs), ou encore les jeux vidéo… mais la cible, c’est la productivité, encore plus qu’avec l’iPad Air pour lequel Apple n’a cessé de vanter les possibilités créatives.

Grand écran pour grand dessein

Un grand écran, pour quoi faire ? Au-delà de la liste de caractéristiques impressionnantes (12,9 pouces, 2 732 x 2 048, 5,6 millions de pixels, bien plus que le MacBook Retina), l’iPad Pro se présente comme un outil productif à destination d’utilisateurs qui au quotidien, ont besoin d’une grande dalle pour travailler.

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On pense d’instinct aux graphistes, aux dessinateurs, aux architectes ou aux pros de la 3D qui sauront apprécier le stylet, pardon, le « stylo » mis au point par Apple, censé apporter plus de précision. Le constructeur n’est pas avare de superlatifs pour tresser des lauriers à son Apple Pencil : réactivité fulgurante et latence réduite sont à même de séduire des utilisateurs pour qui ces arguments sont essentiels dans leur travail. Le prix demandé (99 $ tout de même) aurait pu laisser penser que le constructeur ait choisi un matériau noble pour le châssis de son stylet : Ars Technica nous apprend qu’il s’agit d’un simple plastique blanc, comme celui qui habillait les produits d’Apple il y a dix ans. S’il tient bien en main, la finition glossy peut lui conférer un aspect glissant.

Il faudra aussi voir les performances de ce stylet sur pièce, en dépassant l’argumentaire d’Apple : malgré toute la technologie injectée dans la reconnaissance du stylet, on reste sur une connexion Bluetooth. Cette technologie sans fil s’est amplement améliorée, c’est certain, mais ce n’est pas toujours aussi réactif et véloce que la technologie des digitizer Wacom, où des signaux électriques parcourent la surface de l’écran : c’est en perturbant cette nappe électrique que la pointe du stylet livre cette réactivité qui fait la réputation des produits de Wacom.

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D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si Microsoft et Samsung ont fait appel à la technologie Wacom pour équiper certains de leurs produits tactiles (la Surface Pro jusqu’à la version 2 pour le premier, les Galaxy Note pour le deuxième) : c’est l’une des meilleures du marché. Autre avantage : les stylets Wacom n’ont pas besoin d’être rechargés.

De son côté, Apple a imaginé un système tactile qui double la fréquence d’affichage afin de « capturer » un maximum de points par tracé. Des capteurs sont intégrés dans la pointe du Pencil afin d’assurer la précision la plus importante, pour une réactivité censée s’approcher le plus possible de l’expérience du papier. Apple annonce un rafraîchissement de 240 Hz pour la reconnaissance de l’emplacement du stylet (soit 4 millisecondes, ce qui est très peu), alors que ce taux était de 120 Hz avec l’iPad Air 2 : deux fois plus rapide donc, mais l’ajout du Bluetooth ne risque-t-il pas de provoquer toujours cette impression de retard quand le stylet « suit » le mouvement de la main ?

Difficile à dire. Les premiers testeurs présents ont pu, à l’image de David Pierce de Wired, s’extasier devant la fluidité du stylet et l’absence de latence. Il faudra toutefois passer le test de la réalité, en dehors des quelques minutes d’usage post-keynote de journalistes qui pour certains, ne sont pas forcément les mieux placés pour apprécier les performances d’un stylet.


Sur une charge, la batterie du Pencil offre au périphérique une autonomie de 12 heures de travail sans discontinuer, ou encore de 3 mois en veille avec une utilisation sporadique. La recharge se déroule en branchant le connecteur Lightning (protégé par un capuchon connecté magnétiquement) sur le port idoine de la tablette. Apple annonce pour l’occasion que 15 secondes de charge permettent au stylet de tenir 30 minutes. Une sorte de Quick Charge appliqué à un stylet en quelque sorte… en attendant que l’on retrouve le même type de technologie sur l’iPhone (lire : iPhone 6 : le talon d’Achille de la recharge de la batterie).

Que les dessinateurs et les graphistes fatigués se rassurent : Apple s’est arrangée pour que seule la pointe du stylet et les doigts posés à l’écran soient correctement interprétés. La paume de la main qui repose sur la dalle ne sera pas prise en compte, tout comme l’avant bras. Bon à savoir : la pointe de l’Apple Pencil devra être changée de temps en temps (sur un rythme de renouvellement qui s’approche de celui d’un stylo à bille), le constructeur fournissant un certain nombre de pointes de remplacement avec le stylet. Et l’on pourra en acheter de supplémentaires.

Le lourd dossier du stylet « Yurk » de Steve Jobs

Profitons de l’occasion pour balayer définitivement un malentendu lié au stylet. De nombreux commentateurs ont pu faire des gorges chaudes de la présentation de l’Apple Pencil (on a même pu deviner les réactions narquoises dans la salle du Bill Graham Civic Auditorium). Il est vrai que Steve Jobs, lors de la présentation de l’iPhone en janvier 2007, avait lui même dit pis que pendre des stylets : « Qui veut d’un stylet ? Il faut le chercher, il faut le ranger, on le perd… Yuck ! Personne ne veut d’un stylet ».

Un enterrement de première classe pour un périphérique qui, il faut le reconnaitre, n’avait rien de très agréable — il fallait vraiment avoir épuisé toutes les alternatives pour utiliser un tel objet. Le lancement par Apple de son propre stylet a été accueilli par les sarcasmes et l’habituelle antienne selon laquelle Jobs se retourne dans sa tombe (combien de saltos dans le cercueil depuis quatre ans ?). Mais c’est oublier que Steve Jobs pouvait se dédire, affirmant bleu ce qui était rouge la veille. On retrouve d’ailleurs trace de brevets Apple concernant des stylets dès 2010, et sans doute avant (sans aller jusqu’au Newton).

Et n’oublions pas qu’à l’époque de la première génération de l’iPhone, les écrans résistifs étaient la norme, une technologie bien peu réactive et qui allait être balayée par l’écran capacitif introduit par l’iPhone. En 2007, l’argument de Steve Jobs avait d’autant plus de sens qu’utiliser un stylet sur le petit écran de 3,5 pouces peu défini du premier iPhone n’avait à peu près aucun intérêt : clairement, le doigt était le dispositif d’interaction le plus adapté.

Avec le lancement des écrans Retina puis de l’iPad et de sa dalle de 9,7 pouces, le stylet gagnait en pertinence. D’ailleurs, les fabricants n’ont pas attendu Apple et son Pencil pour lancer des stylets à l’usage de l’iPad. Samsung, avec le Galaxy Note, et Microsoft avec la Surface Pro ont remis ce périphérique au goût du jour et repopularisé ce type d’interaction, plus précis et productif en particulier pour des tâches spécifiques comme le graphisme ou la CAO. Ce n’était qu’une question de temps pour qu’Apple lance son propre outil, adapté à un nouveau genre de tablettes (lire : Pourquoi Apple doit se (re)mettre au stylet).

Microsoft avait raison

Très ironiquement, Microsoft a été invité sur la scène du keynote pour présenter Office sur l’iPad Pro, une version qui a longtemps été bien supérieure à celle proposée (pour un usage tactile) sur les tablettes sous Windows 8 ou 10. L’éditeur, suivi par Adobe, avait la lourde tâche de décliner l’intérêt productif de l’iPad Pro, que ce soit pour la bureautique ou le graphisme et la PAO.

Il y a trois ans, Joel Watson prophétisait déjà l’iPad Pro — Cliquer pour agrandir

Mais finalement, l’iPad Pro valide les choix effectués par Microsoft pour sa propre tablette Surface, tout particulièrement la déclinaison Pro équipée d’un stylet. Non seulement Apple a lancé son Pencil, mais encore la nouvelle tablette accueille aussi son propre clavier, les deux périphériques restant optionnels. Rappelons toutefois que le constructeur avait mis au point un dock-clavier lancé en même temps que la première génération d’iPad en 2011, qui se présentait aussi comme un produit à forte productivité ajoutée.

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Le Smart Keyboard emprunte cependant beaucoup aux Touch Cover et Type Cover de Microsoft. Surface intégrant sa propre béquille, les étuis/clavier de Microsoft n’ont pas de socle de maintien, mais ils servent eux aussi d’étuis de protection (les Smart Cover remplissent la même fonction depuis l’iPad 2). Microsoft a eu la bonne intuition et à force d’acharnement, la gamme de Surface, notamment la Pro, connait un rebond dans ses ventes avec quelques millions d’unités chaque année ; on verra ce qu’il en sera pour l’iPad Pro.

Apple a les reins au moins aussi solides que Microsoft pour imposer sa nouvelle tablette. Le constructeur de Cupertino compte aussi sur son partenariat avec IBM (et Cisco) pour pousser ce nouveau produit auprès des entreprises, qui auront moins de difficultés à signer les chèques au nom de l’Apple Store que le graphiste indépendant sans le sou.

« Je suppose qu'on pourrait concevoir une voiture qui vole et qui flotte, mais je ne suis pas sûr qu'elle ferait toutes ces choses correctement » : en 2012, Tim Cook rhabillait la Surface pour plusieurs hivers, lui reprochant notamment un système d’exploitation brouillon et peu adapté aux écrans tactiles. Depuis, un peu d’eau a coulé sous les ponts et avec Windows 10, les tablettes de Redmond ont pour elles un système d’exploitation qui se tient plutôt bien. Elles offrent en tout cas une plus grande polyvalence qu’avec iOS. iOS 9 comprend des fonctionnalités calibrées pour les grands écrans des tablettes, comme Split View, et la dalle de 12,9 pouces de l’iPad Pro permet d’afficher deux apps plein pot côte à côte.

Plusieurs fonctions « de bureau » restent plus productives : iCloud Drive ne remplace toujours pas le bon vieux Finder d’OS X. Et on n’a rien trouvé de mieux encore qu’une souris ou qu’un trackpad ; le problème ergonomique fondamental des PC tactiles sous Windows se pose aussi avec un iPad Pro : lever et approcher le bras pour tapoter sur un écran posé à la verticale devant soi n’est pas un mouvement naturel et provoque rapidement une fatigue. Sans oublier que tenir la tablette avec une main pour l’utiliser de l’autre se révèle aussi très vite fatigant, comme l’ont noté ceux qui ont pu essayer le produit après le keynote.

Le problème des apps

iOS est un système d’exploitation épatant, et avec la version 9, Apple a développé des fonctions spécifiquement dédiées à ses iPad. Mais le multi-tâches fenêtré (qui n’est pas sans rappeler celui de Windows), la fonction d’image dans l’image, ou encore les raccourcis clavier introduits avec iOS 9 ne seront pas suffisants pour transformer un système d’exploitation d’abord pensé pour la mobilité en puissant outil productif.

Apple y a évidemment songé. Notes, Mail, Garageband, iMovie… ces applications vont s’épanouir sur l’écran de 13 pouces de l’iPad Pro (Notes en particulier va donner son plein potentiel avec le Pencil). Au-delà de ces logiciels intégrés, Apple espère le soutien des éditeurs tiers.

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Il existe un risque non négligeable que les développeurs tiers, qui par définition ne possèdent pas les ressources quasi-infinies dont bénéficie Apple, n’aient ni le temps, ni l’argent ou encore la volonté d’optimiser leurs applications pour ce nouveau produit au positionnement incertain— ils sont par ailleurs déjà bien occupés par l’iPhone, l’Apple Watch, l’iPad mini et l’iPad Air, sans oublier demain l’Apple TV… Des terminaux qui, à l’exception de l’Apple TV (mais au vu de son prix, on peut parier sur un succès assez rapide), possèdent des bases d’utilisateurs suffisamment importantes pour amortir le développement d’apps.

Il reste évidemment les applications se destinant à la clientèle « naturelle » de l’iPad Pro : comme on l’a dit plus haut, les graphistes, les dessinateurs, les architectes, les pros de la CAO et de la 3D. D’ailleurs, c’est sans surprise qu’Adobe (monté sur la scène du special event), Autodesk ou FiftyThree (l’app de dessin Paper) ont annoncé des apps qui sauront tirer le meilleur profit de l’iPad Pro.

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Mais on peut s’attendre à quelques déceptions, au moins à moyen terme, provenant d’éditeurs aux moyens plus limités. C’est le cas pour Bohemian Coding, qui a indiqué que son excellent Sketch ne franchira pas le Rubicon vers iOS, et donc pas vers l’iPad Pro (lire : Design : pas de portage de Sketch prévu sur iPad Pro). Le problème soulevé par l’éditeur est simple : « Nous ne pouvons pas porter Sketch sur iPad si nous ne sommes pas sûrs du retour sur investissement ».

C’est bien là le nœud du problème que tous les développeurs peuvent comprendre. Le hiatus est parfaitement résumé par Ben Thompson, fondateur de Stratchery et ancien d’Apple et de Microsoft. En substance, il explique que la volonté d’Apple d’améliorer l’iPad (et, au passage, d’en relancer les ventes) est de lancer un nouvel iPad… alors que le constructeur serait mieux inspiré s’il améliorait cette plateforme pour les développeurs. Car en bout de course, ce sont bien les développeurs qui sont responsables de l’« expérience » iPad. Et si ces derniers estiment que le modèle économique mis en place par Apple n’est pas le plus durable et rentable qui soit, alors rien ne justifie le développement d’applications complexes.

Seuls les jeux (financés par des micro-paiements) ou des logiciels gratuits financés par la pub peuvent décemment faire vivre leurs auteurs. Où vont se nicher les applications professionnelles, inventives et productives qui permettront à l’iPad Pro de rencontrer son public et, si possible, aller au-delà ? Thompson liste les difficultés que rencontrent les développeurs : absence de démos, pas de mises à jour payantes, aucune communication possible entre les développeurs et leurs clients. Ces défauts et ces manques sont bien connus depuis longtemps, mais Apple ne donne pas l’impression de vouloir s’y atteler. Et pourtant, ce sont ces mécanismes qui font en grande partie le succès du Mac.

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Il existe bien un modèle économique alternatif, celui de l’abonnement tel que le pratiquent Adobe et Microsoft, mais tous les développeurs n’ont pas forcément les moyens et l’envie de mettre en place un tel système. Ces abonnements ne font pas nécessairement le bonheur des utilisateurs d’Office ou de la Creative Suite (et la rentabilité n’est pas toujours au bout du chemin nuageux).

Sur l’autoroute d’Apple

La métaphore est connue : Steve Jobs surnommait les PC (et par extension, les Mac) des « camions ». Si on aura toujours besoin de camions, il est plus agréable de voyager dans des voitures plus agiles, plus rapides, plus maniables. À l’époque, ces voitures étaient l’iPhone et l’iPad. Mais où se situe l’iPad Pro dans ce bestiaire ? Difficile à dire.

On serait tenté de dire que la nouvelle tablette pourrait remplir le rôle d’une camionnette, mais les conducteurs ne voudront-ils pas tout simplement passer directement au camion, pour un prix équivalent ou presque ? Il va de soi que l’iPad Pro a bien des arguments pour lui, à commencer par un design et des finitions « qualité Apple ». Mais sans le moteur d’un système d’exploitation pas aussi productif qu’un OS de bureau, et le carburant d’applications aux fonctions aussi complètes que sur un ordinateur traditionnel, le chemin de l’iPad Pro risque d’être très étroit.

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avatar melaure | 

Je suis désolé mais un ordi portable au bureau peut-être utilisé par plusieurs personnes et surtout par des admin qui auront besoin d'une autre session.

Ensuite ce n'est pas la première alliance IBM-Apple, cela va-t-il marcher cette fois ?

De même les gars Microsoft ont quand même pas l'air à l'aise. On se croit un peu revenu au début du Mac avec un Microsoft qui n'a pas encore le marché. Pour l'instant ils expérimentent sur les produits Apple, mais le jour ou les Surfaces se vendront comme des petits pains, peut-être qu'ils referont des versions moisies pour Apple comme au temps de Word 6, mal codé pour pousser les gens sur PC ...

Quand à Adobe, un coup chez Apple, un coup ailleurs, pas un partenaire à grande fiabilité (mais Apple ne l'est pas non plus).

Bref il y a autant de chance que ça marche ou que ça se plante. Time will tell ...

avatar oomu | 

je citerai le cas de mon entreprise: non les ordinateurs portables ne sont pas du tout échangés entre employés (ils sont prêté et attitré à une personne)

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un mode kiosque (permettant à des utilisateurs de venir sur un iPad en libre service, s'authentifier et avoir leurs informations) est ce qui manque pour faire des sessions de démos, des séances d'inscriptions etc.

On reproduira cela en tout web donc.

Un mac portable relié à l'annuaire d'entreprise reste toujours intéressant.

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il n'y a aucune raison que l'un supprime l'autre.

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Oui l'ipad est similaire au début du mac. Le Mac pareil imposait de nouveaux usages, forçait le développement d'applications graphiques (et mon portage CP/M et Unix ? NAON que disait Apple) et par la suite, il fut cloné à mort et Microsoft parti faire son beurre.

il est fort probable que l'ipad aura la même Histoire.

et le mac, on en utilise encore... Donc y a pas de raison d'avoir peur pour lui ou pour Apple et son quintillion en banque.

avatar N1kod | 

Plus de 3 ans que j'ai un ipad. chaque fois que je dois produire quelque chose, je passe sur mon pc fixe ou le mac portable, c'est tellement plus simple et rapide que sur un ipad.. il n'y a toujours de multiuser ? pour du pro..

avatar oomu | 

le multiuser aiderait à créer en quoi ?

ce qui manque pour créer c'est plus de vitesse pour basculer d'une app à une autre (le développement de ARM donc) et la facilité de récupérer des assets via stockage usb/réseau filaire/wifi.

Essentiellement, Apple devrait intégrer dans tous les panneaux de documents des apps: SMB et Ssh-FTP, au minimum. (pour l'heure, c'est Transmit qui tient ce rôle chez moi).

Rendre + fluide les échanges entre iPad, mac, etc.

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cela dit, je pense qu'il y a trop de gens ici qui se font avoir par "iCloud drive".

Le panneau iCloud drive permet d'aller fouiner dans les AUTRES applications installées (celles à jour).

C'est l'équivalent du Finder PAR applications.

Mais encore faut il que les dévelopeur fournissent des applications très fonctionnelles et utilisant tous les ajouts de iOS 8 (9 maintenant).

avatar debione | 

Le multi user n'est pas un problème de cet ipad pro en tant que tel, ce n'est pas un problème matériel, c'est un problème logiciel. Peut-être pour IOS 10 ou 26...

avatar Ast2001 | 

Tu joues sur les mots. Cela reste un pb de l'iPad Pro sachant que l'un ne va pas sans l'autre. L'iPad pro c'est une tablette ET son OS.

avatar debione | 

oui et non... Le multiuser peut-être introduit demain, dans 6 mois ou 3 ans... Ce n'est pas une limitation technique de l'appareil. Si demain ils sortent un spécial IOS avec multiuser, du coup la machine passera a pro?

avatar oomu | 

non, elle passera pro quand il y aura des logiciels satisfaisants les besoins de pro et pouvant être intégré à un workflow.

Essentiellement c'est le refus d'Apple d'utiliser le port lightning comme un port usb qui bride le + l'ipad.

avatar Ast2001 | 

Oui, le constat peut être assez cinglant pour cet iPad Pro et l'article soulève les défis auquel il sera confronté. Les interrogations qu'il met en avant sont aussi les miennes.

Je pense qu'avec la Surface (Pro ou pas), Microsoft a mieux répondu aux challenges qui lui étaient posés. Ceci dit, j'aime bien cet iPad pro même si je suis dubitatif quand au choix de l'OS et à son positionnement.

avatar oomu | 

les ventes de tablettes PC et le manque de logiciel adaptés disent pourtant l'opposé.

Là où Surface a le plus impressionné, c'est comme équivalent d'une grossomodo cintiq avec son photoshop dedans en natif et le stylet.

et c'est justement sur ce créneau qu'Apple positionne l'ipad pro... (sauf que l'ipad a déjà une TONNE d'applications adaptées et ne peut QUE gagner de nouvelles applications + ambitieuses)

avatar hledu | 

Bel article mais toujours les limites du mode "boule de cristal" alors même que le produit n'est même pas encore commercialisé... 2 remarques : le "yurk" de SJ se référait à une interface EXCLUSIVEMENT au stylet, ce qui n'est pas du tout le cas ici, où le stylet vient en complément du doigt pour des utilisations particulières. Par ailleurs, SJ avait bien précisé que l'iPad trouvait sa justifications sur des "key tasks " pour lesquels il était meilleur qu'un Mac ou un iPhone. Il n'a jamais été question pour Apple de positionner la tablette comme une alternative totale au Mac, jusqu'au jour où les 2 produits fusionneront peut être. Mais ce ne sera plus l'iPad actuel avec iOS actuel.

avatar Chris K | 

J'aimerai bien un iPad Pro qui me permettrait de réaliser mes retouches photos. Disons que c'est ce que me laisse espérer cet iPad. Mais il faut raison garder : je ne vois pas avec quel logiciel il serait possible de faire mes retouches. À moins qu'Adobe ponde un truc vraiment sympa ou qu'Affinity porte son logiciel photo.

Je vais attendre les retours mais pour le moment j'ai bien peur que l'appellation "Pro" ne concerne pas mon job...

avatar Ducletho | 

Dommage que l'os soit encore trop limitatif.
OS X tournant dessus et la surface aurait pris cher. Ça avance trop lentement. iOS doit faire la rupture entre la conception de l'utilisation iPad et iPhone. ( et surtout pro)
iOS peut convenir pour certaines professions mais pas toutes ...
Des limitations qui n'ont pas lieu d'être ;

Envoyer un mail avec un pdf, une image, un fichier excel, c'est assez sport avec iOS !!! En 2015. Je comprends que sur le tel, ce n'est pas primordial, mais sur une tablette pro...ça peut en gêner une majorité qui aura la nécessité de conserver un Pc...

La gestion de périphériques par iOS. En milieu hétérogène c'est également assez sport...

Dommage, vivement iOS 10 ?

avatar Sostène Cambrut | 

@Ducletho

"Envoyer un mail avec un pdf, une image, un fichier excel, c'est assez sport avec iOS !!!"

Je ne sais pas si c'est une nouveauté d'iOS9, mais pour envoyer une pièce jointe c'est super facile pour peu que le document soit stocké dans un cloud.

Dans Mail, tu fais un appui long jusqu'à ce que le popup noir apparaisse. Tu cliques sur la flèche de droite jusqu'à "ajouter une pièce jointe". De là tu as accès à tous tes documents stockés dans iCloud et tes autres services de stockage en ligne.

avatar melaure | 

La dépendance aux DRM et au cloud semble lui faire plaisir ... ;)

avatar oomu | 

si vous utilisez Mail sur iOS 8 (ou 9) :

touchez pour avoir le petit menu

faites "Ajouter une pièce jointes"

apparait le panneau "iCloud drive"

et c'est LA QUE LA MAGIE APPARAIT :

en haut à gauche du panneau, vous avez "emplacements"

dans Emplacements vous pouvez sélectionner toutes les applications qui GERENT cette fonctionnalité

(exemple: Transmit)

et prendre un fichier dedans (un pdf, un mp3, un png, n'importe quoi qui tient dans la mémoire de l'ipad)

et hop !

c'est du local, c'est PAS du iCloud.

Ce panneau est TRES MAL nommé et Apple est totalement LOUF, mais pourtant c'est là et ça marche.

Peu d'applications le gèrent malheureusement, mais faut dire que ces temps ci , peu de gens veulent payer pour du logiciel de travail. ça doit pas aider à motiver les dévelopeurs.

J'utilise transmit parce que justement via le panneau iCloud drive et transmit, je peux récupérer des documents stockés en local (dans l'ipad) ou via un partage réseau ssh-ftp.

et c'est ainsi que je colle à un courrier Mail une image png de 6mo en attachement récupérée depuis mon mac à l'autre bout de la ville.

avatar oomu | 

en gros:

cela consiste à appeler Finder depuis une application plutôt que de taper dans iCloud drive. C'est pas différent de Os X.

vous cherchez juste à avoir raison jusqu'au bout. Qu'importe: ce sont des fonctionnalités de iOS 8 et pourquoi ne pas les utiliser ?

vous n'êtes pas obligé d'utiliser iCloud
vous n'êtes pas obligé de passer par iTunes
vous pouvez utiliser les documents depuis une autre applications de création ou une app de transfert de fichier

y a le choix.

ce n'est pas limité comme vous le pensez.

-
évidemment qu'on a connu des temps meilleurs:

on a plus 8 ans
y a la guerre partout
la Grèce en ruine
le réchauffement climatique
la chute de la natalité des phoques du nord du Canada
la pollution au mercure de la fourrure des éléphants de mer
la surveillance étatique de tout internet
le macbook sans thunderbolt 3

et je vous passe la cata qu'est l'abandon d'Aperture

oui nous avons connu des temps meilleurs,
J'AI connu des temps meilleurs

vivement les temps bien meilleurs.

Bref soyez pas un triste sire et intéressez vous à des apps comme Transmit et autre Goodreader, Documents, etc.

avatar Ducletho | 

@Sostène Cambrut :
iOS 9 effectivement dispo. Je viens d'essayer avec la tablette sous iOS 9. Pas besoin du 10 pour celui ci. C'est cool ! Merci

avatar Sostène Cambrut | 

Merci pour cet article.

Je préviens afin de vous motiver à continuer dans cette voie, j'ai désactivé mon adblocker et cliqué sur toutes les pubs que j'ai pu voir. J'ai même regardé de quoi ça parle (une pub Gmail, une pub Crucial et une pub pour un jeu d'avion, c'est fou ce qu'on arrive à retenir en si peu de temps)

J'invite les lecteurs qui ne sont pas abonnés au Club MacGé à en faire autant, Après tout, si MacGé gagne plus de blé avec des petits articles vite lus c'est un peu de notre faute aussi.

NB: @MacGé. Si vous faisiez un tag longform pour les articles de cette trempe et un sous domaine dédié, je pourrais désactiver mon adblocker automatiquement. Vous comprendrez que j'ai pas envie de voir une page où le volume de publicité est supérieur au volume d'information.

avatar Xav852 | 

Elle est sympa cette surface avec son stylet s pen.
Je crois n'avoir jamais vu ça chez la concurrence !

avatar oomu | 

la concurrence a toujours fait des ordis avant Apple.

avatar NAVY7GAS | 

@Sostène Cambrut :

Aha les ventes d'iPad chutent parce que leurs renouvellements sont longs!?? Arrêtes ton char, ils ont eu la même cadence de renouvellement que les iphone, c'est juste les acheteurs qui ont freiné leur achat voyant que leur iPad actuel faisait l'affaire, et tu parle d'iOS encore compatible de l'iPad 2 jusqu'à aujourd'hui ? Et alors l'iPhone 4 jusqu'à l'année dernière n'était il pas compatible au dernier iOS ? Pourtant les gens continuent de renouveler leur iphone, autant sur le smartphone ils font du bon boulot mais alors pour la tablette et le dernier MacBook où ils veulent imposer leur verrouillage sur tout les fronts, ils sont exécrables, l'informatique n'a pas besoin de ça contrairement au smartphone fait pour de la consultation.
Bref tu t'ai mélangé les pinceaux entre les renouvellement d'achat et les comptabilités iOS

Pour les autres points comme le Mac App Store, oui je te l'affirme c'est un bide et comme tu me le fais remarquer je te le retournes à ta personne, ton bonheur personnel dans leur magasin virtuel ne reflète en rien celui des autres alors ne sois pas frustré toi aussi quand on te dit que c'est la loose leur truc et qu'on ne trouvera pas certains programmes qu'on est libre d'installer ou non sans qu'ils en consentent à notre place.

Oui à la multisession sur tablette, pourquoi ? Car c'est un appareil familial à la maison, et un appareil coopératif au bureau, encore une fois ne globalise pas ton cas individualiste et oui même l'ordinateur se partage, ne vois-tu pas de "dossiers partagés" dans ton Finder ? Alala y'a encore du boulot pour les hypnotisés du pommier..

avatar patrick86 | 

"Arrêtes ton char, ils ont eu la même cadence de renouvellement que les iphone, c'est juste les acheteurs qui ont freiné leur achat voyant que leur iPad actuel faisait l'affaire"

Les gens remplacent leurs iPad aussi souvent que leurs iPhone, mais ne remplacent plus leurs iPad parce que leurs modèles actuels fond l'affaire ?

Euh… Oui, bien sûr.

avatar feefee | 

@NAVY7GAS :

"Aha les ventes d'iPad chutent parce que leurs renouvellements sont longs!?? Arrêtes ton char, ils ont eu la même cadence de renouvellement que les iphone, c'est juste les acheteurs qui ont freiné leur achat voyant que leur iPad actuel faisait l'affaire"

????? Non mais tu te lis ? :-)
Ou alors tu n'as pas compris le renouvellement dont il parle .
C'est le renouvellement chez le client pas chez le fabricant !
Donc tu dis la même chose bravo :-))
Donc le client change moins donc achète moins souvent donc les ventes baissent ?
C'est bon la ? :-)

avatar DouceProp | 

Les graphistes, les graphistes... Tant qu'il n'y a pas un Photoshop identique à celui qu'on a sur l'ordi, je me vois mal bosser sur iPad. Même chose pour Illustrator, et InDesign. Et puis l'écran reste encore petit. Déjà que je me sens enfermé dans une boîte quand je fais un truc sur un MacBook Pro de 13 pouces... La Cintiq 27 pouces branchée à un ordi me fait plus rêver et reste plus forte que l'iPad pro. Plus chère aussi, oui. L'iPad pro est sympa comme outil supplémentaire, notamment pour le dessin, mais de là à remplacer un ordinateur... Il y a encore du chemin je pense.

avatar Henri_MTL | 

C'est clair qu'on est loin d'une Surface.

Et est-ce que pour copier de gros fichiers de l'iPad Pro à l'ordi il faut passer par la bouse iTunes ?

avatar debione | 

Mais justement ce n'est PAS une surface... Cela n'a même pas grand chose à voir... C'est un ipad plus grand et plus musclé.
Je ne comprends pas cette volonté de le comparer à une surface, la cible n'est pas du tout la même...

Apple n'a pas pondu un hybride qui s'approche de la surface, Apple a pondu un ipad différent qui peut amener à des usages différents...

avatar Henri_MTL | 

@debione: Je le compare pas à la Surface, c'était de l'ironie pour dire que ce n'est pas un outil qui se veut productif.... Et sinon pour les gros fichiers, on passe par la bouse iTunes pour les copier sur un outil productif ?

avatar oomu | 

je dirais plutôt des outils de dessins tel SAI, clip studio paint, painter, etc que photoshop , pour une tablette et de la création.

Bien qu'il existe déjà pléthore de jeux logiciels. et Sinon Adobe améliore sans cesse son offre en logiciel iPad.

je pense que vous espérez trop en quelque années.

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(pour les transferts de fichier, pourquoi vous pensez à iTunes ? vous n'utilisez pas un logiciel smb, ssh, afp et autre stockage google et dropbox ?)

avatar Stanley Lubrik | 

Même s'il aura fallu bientôt 15 ans, Microsoft a eu une bonne vision au travers du Tablet PC, lequel a longtemps valu le double ou le triple d'un Notebook, ce qui n'était pas fait pour en accélérer la pénétration sur le marché. Composants modernes et prix plus séduisants lui donnent raison.

Pour avoir jailbreaké un iPad 1, j'ai pu voir que la gestion d'une souris Bluetooth prenait tout son sens pour être plus productif en bureautique : Pages, Numbers, Keynote.... C'était tellement plus rapide et pratique (avec un clavier Apple) que de pousser le doigt sur l'écran, au risque pousser ou de faire tomber la tablette avec certaines protections. Le pointeur souris n'apparaissait qu'avec la souris bluetooth allumée.

Les dogmes m'ont toujours agacé. Il faut aller plus avant encore que votre article incomplet !

Les premiers retours d'usages réels de cette tablette feront donc ressortir le besoin d'un dispositif de pointage plus consensuel pour d'autres branches de professionnels que les graphistes. J'attends le numéro de contorsionniste chez Apple pour nous annoncer l'usage de trackpad et souris sur l'iPad Pro !

Je prends date !

La limitation de connectique lightning à la gestion vidéo / photo sur support SD devra sauter. Ce qui pourrait justifier une forme de gestionnaire de fichier adaptés aux échanges en externe. Et donc le raccordement direct des SSD sans passer par des solutions en Wifi.

Je prends date !

Inkwell, un retour musclé sur iPad. La gestion de l'écriture cursive quand on travaille debout tablette et stylet en main - ou calé dans un siège douillet - est efficace avec Windows. L'écriture manuscrite est transformée en caractères d'imprimerie automatiquement. Tester Myscript Smart Note Free pour une première approche sur iPad . Android s'est d'ailleurs doté d'un moteur équivalent. C'est inéluctablement un mode opératoire qui apparaitra nativement sur iPad.

Je prends date !

Moi Président ! *

(*de la division iPad Pro)

avatar fbevil | 

Ça me fait mourir de rire les gens gens qui chialent car c'est pas un vrai OS :-) je croirais entendre mon vieux papa décéder me dire .... Je veux pas de cette voiture c'est tout électronique et automatique on peut plus jouer dans le moteur et réparer soit même :-)
Moi j'adore IOS plus que n'importe quelle OS (incluant OSX) car je n'ai plus a me préoccuper de chose totalement inintéressante pour me concentrer juste sur ce que je veux faire :-)

BTW pourquoi tout le monde focus sur le mot PRO. Moi je vais juste m'en acheter un pour jouer à clash of clans sur un grand écran couché dans mon lit :-)...... Bon et aussi un peu pour prendre des notes au boulot :-)

Inutile de me dire que c'est de l'argent foutu en l'air :-) j'en ai et je fais ce que je veux avec. Ce n'est pas plus condescendant de dire ça que d'entendre les pseudos leçons de moral des gens qui pensent le contraire.

avatar hmmmr | 

@fbevil :
Si apple faisait sa comm dans ce sens (jouer a clash of clans et prendre quelques notes) ca ne me taquinerait pas. C'est juste que c'est la "promesse" d'une productivité hors paire adaptée au monde professionnel des graphistes et photographes, et on a donc une super tablette, super ecran, super puissante, super plein de trucs, mais qui gere super pas les fichiers (un finder pour ouvrir/gerer les fichiers versionnés sur reseau), super pas les app x86 (tous les editeurs ne vont pas porter leurs soft, et si un soft aussi simple que sketch ne le sera pas, on peut parier que peut le seront), celles qui seront portées a voir comment elles seront poussées et integrable dans un pipe (on verra ce qu'adobe pond comme photoshop et comment tourne un psd d'1go dessus), ecran super mais super pas etalonnable/profilable, bref pour maquetter des choses et surtout consulter, oui pourquoi pas, pour bosser des raw de 51mpx d'un 5dsr avec gestion des versions, j'y crois moins.
Quand je vois le temps pour écrire ce commentaire, ou pour traiter une petite photo making of dans une app, la passer dans une autre pour mettre des marges, et dans une autre pour censurer les parties intimes potientielles, mon dieu que c'est laborieux de bosser sur ios......

avatar oomu | 

"Pour avoir jailbreaké un iPad 1, j'ai pu voir que la gestion d'une souris Bluetooth prenait tout son sens pour être plus productif en bureautique : Pages, Numbers, Keynote.... C'était tellement plus rapide et pratique (avec un clavier Apple) que de pousser le doigt sur l'écran, au risque pousser ou de faire tomber la tablette avec certaines protections. Le pointeur souris n'apparaissait qu'avec la souris bluetooth allumée.
"

mais pourquoi ne pas plutôt utiliser un macbook(pro) dans ce cas ? Ca se vend déjà avec des logiciels qui ont parfois 20 ANS de travail derrière eux.

avatar albert-a-l-ouet | 

Mon iPad air 2 me satisfais entièrement, ce model est trop grand pour mon utilisation personnelle, mais je suis ravis de savoir que l'iPad Pro est née.

Selon moi l'iPad Pro et pratiquement au même stade que l'iPad Air 2 a sa sortie avec iOS 8, (sous exploiter). Malgré les nouveautés qu'apporte iOS 9 pour les iPad, il reste lourdement perfectible, (c'est encore plus le cas quand ont a 4GB de RAM et un CPU A9x) dommage de ne pas pouvoir exploiter la monter en puissance de cette nouvelle iPad. Même si bien évidemment l'OS prendre du galon chaque année.

Par contre niveau matérielle je regret plusieurs point :

- Pas d'USB C ( c'est pas une catastrophe mais pouvoir utiliser une clé USB / disque dure externe pour certain document sa facilite la vie)
- 32GB en 1er prix (c'est mieux que 16GB... mais 64GB reste un minimum pour s'épanouir dans ses travaux sans avoir a géré le stockage)
- APN 8 Mpx ( Pas de 4k et avec un telle écran c'est dommage, les possibilité cinématographique sont restreint )
- FaceTime 1,2 Mpx ( Pour les conférences c'est limite limite)

avatar Doodoo | 

Si l'iPad Pro peut remplacer 70% de ma tablette wacom avec la même précision et réactivité je hésiterai pas a l'acheter. Ce qui est certain c'est que je ne le ferai pas sans l'avoir essayer longuement.

avatar Stanley Lubrik | 

@Oomu

"mais pourquoi ne pas plutôt utiliser un macbook(pro) dans ce cas ?"

A commentaire "idiot", réponse du même tonneau ! Pourquoi meubler (envahir serait plus juste) à tout bout de champ ?

Histoire de te reprendre : Mais pourquoi ne pas plutôt utiliser une Surface Pro, tablette à stylet par excellence ? D'ailleurs, pourquoi ne pas avoir laissé à l'iPad sa gestion exclusive du doigt, ce pourquoi il a toujours été vendu... Maintenons les frontières et à chacun sa spécialité !

On peut vouloir en mobilité l'usage tablette et l'usage semi-notebook, ce qu'un MacBook ne fait pas. Est-ce si dur à comprendre ? Et ce que peut faire d'avantage le iPad comme la première approche "Pro" l'envisage partiellement... Mmmm ?

C'est sûr que l'écriture cursive sur Mac en position debout ( à laquelle je fais allusion), c'est très adapté au MacBook...

Feuilleton à suivre pour les prochains Plus de l'iPad Pro qui conforteront (ou non) mes prévisions...

avatar dadilwen | 

Logiciels 3D existants aujourd'hui sur iPad :
Je ne vais citer que ceux que je connais bien, à savoir ceux d'Autodesk et de son écosystème :
Autocad 360
Formit 360
BIM 360 Glue
BIM 360 Field
BIM 360 Layout
A360
Fusion 360
Infraworks 360
Inventor publisher
Home styler
123D catch
123D Make
Force effect motion
iVisit 3D
...

La plupart de ces solutions n'étant pas de simples appli de consultation, mais de vrais outils de création, même si elles nécessitent souvent aussi de disposer d'un PC ou d'un Mac pour être exploitées au mieux.
Donc, oui, l'offre 3D sur iPad pour les professionnels n'est pas juste anecdotique.

avatar Le docteur | 

Pas une cintiq portable, tout de même ?

avatar Dr. Kifelkloun | 

En gros, aucune tablette (y compris nouveau ce nouvel ipp) ne remplace un PC de base.
C'est pas nouveau mais il est toujours bon d'avoir une confirmation.
Depuis au moins 5 ans, Apple et d'autres tentent de nous convaincre que les tablettes, que personne ne réclamait vraiment, sont l'avenir de l'ordinateur. Pour l'instant, tout prouve que non.
Personnellement c'est iPad pour le loisir: très agréable pour surfer sur le web, quelques jeux, regarder les photos, glander etc etc.
Pour les choses un peu plus sérieuses, franchement entre ce iPP qui fera $1000 avec un stockage décent + un stylet à $100, plus un clavier etc etc... et un MacBook à $1300, il n'y a même pas photo !

avatar Boud | 

La surface peut remplacer selon l'utilisation (bureautique) totalement l'ordinateur.

A contrario, l'ipad et l'ipad pro ne peut pas remplacer un ordinateur, même si il y a du mieux.

avatar tbr | 

Moi, je fais entièrement confiance aux principaux acteurs du secteur Pro (Autodesk, Adobe et cie) pour créer les applications qui habilleront le iPad Pro et lui donneront ses lettres de noblesse.
Il suffit d'attendre et ça sortira.

> pourquoi vouloir absolument, par exemple, vouloir un iPhotoshop comme sur les ordis ?
> qui aura besoin de faire ses plans 3D avec une version iAutoCAD ?
> Quel intérêt y aurait-il vraiment à transposer ces logiciels (pro) tels que ?

D'ailleurs, Photoshop a déjà montré les prémisses de ce qui va se passer lors de la Keynote. Ces applications existent depuis un moment pour iOS : des tueries.

avatar Stanley Lubrik | 

@ tbr

"Moi, je fais entièrement confiance aux principaux acteurs du secteur Pro (Autodesk, Adobe et cie) pour créer les applications qui habilleront le iPad Pro et lui donneront ses lettres de noblesse.
Il suffit d'attendre et ça sortira.

Pourquoi vouloir absolument, par exemple, vouloir un iPhotoshop comme sur les ordis ?"

Euh, Adobe a supprimé cette année Photoshop Touch sur iPad qui permettait de créer ou retravailler des fichiers garphiques et de faire des échanges de fichiers en claques avec un Mac équipé d'un Photoshop Standard. L'outil m'a parfois dépanné. Dommage !

Un "iPhotoshop" a donc bien du sens avec une machine à stylet high-tech.

Ah pour sûr, on peut leur faire confiance à certains de ces gredins !

Surtout pour nous inventer des systèmes "Vache à lait" à abonnement obligatoire et ponction mensuelle assurée !

Une petite saignée ou un clystère mon cher tbr ?

avatar popeye1 | 

Utile ? Pas vraiment. Loin derrière un Mac sur plusieurs plans mais plus tape à l'œil et plus dans l'air du temps. Comme la tocante qui donne l'heure pour qu'on sache quand la recharger. Bref, du gadget à des prix astronomique.
Pas pour moi.

avatar feefee | 

@popeye1 :

"Bref, du gadget à des prix astronomique."

Tu veux nous faire croire que tu n'utilises aucun gadget à un tarif permettant de faire vivre un sans abris pendant 1 an ?? A d'autres !!

avatar popeye1 | 

C'est Apple qui pourrait faire le don de l'économie du pied aux sdf. Moi je préfère un vrai ordinateur posé sur une table, avec un vrai système, une souris alerte et des applis finies qui permettent vraiment de travailler. Par exemple je n'ai pas compris où était le progrès entre iWork '09 et la bouse de Pages 5. On va voir d'ici peu avec la sortie des nouveaux systèmes si on va dans le bon sens ou si on revient vers le futur selon TC et JI. Et des systèmes annoncès en recherche de stabilitè ! My ass, oui.

avatar tbr | 

@Stanley Lubrik :
"Une petite saignée ou un clystère mon cher tbr ?"

Laisse-moi réfléchir...

Joker !

Je vois plus une (des) appli(s) complementaire(s) mais plus evoluee(s) que celle(s) que l'on trouve sur les iPad non "Pro".
En fait, quelque chose entre la version OS X et la version iOS (non Pro) : de la production relativement* avancée qui permettrait de prolonger son travail sur OS X, voire de faire du travail collaboratif

Exemple possible : un architecte fait une visite de chantier avec son iPad Pro connecté en 4G et corrigé directement le détail d'un plan (selon la réalité). Le résultat de sa modification impacte directement l'application (AutoDesk ?) de ses collaborateurs, sans passer par un intermédiaire iOS tel qu'on le connaît.

Beaucoup d'autres exemple en photo (retouche/esquisse rapide), etc.

Et n'oublions surtout pas IBM qui va certainement influencer les tendances en implémentation des applis Pro.

avatar tbr | 

Bon, je réponds tout de même au joker.

Par principe, je refuse de payer un abonnement qui, au final, va me coûter plus cher que d'acheter la version "boîte" (ou l'équivalent qui ne m'obligera pas pendant un bon moment à ressortir ma CB)
Et pour ceux qui me rétorqueront que je n'aurai pas les dernières versions (mais seulement celle, périmée, que j' ai achetée), je répondrai que je m'en fous. On verra...

Bon, finalement, je suis plus "propriétaire" (guillemets car je sais qu'on ne l'est pas vraiment avec les softs) que locataire (où l'on paie une rente à vie... du même soft).

Du coup, je ne serais pas étonné de voir des applis proposées en location (réservées aux entreprises et aux institutions — État, Collectivités Locales, etc. —, plus complètes que celles que l'on connaît déjà sur nos iDevices non Pro.

avatar xDave | 

iOS 10 aura un "Finder*"

... Après on pourra parler de Pro.

* Un système centralisé, intelligent, flexible de gestion, classement, assignation des documents aux différentes applications. Avec une hiérarchie de dossiers, et de tags/mot clés etc…

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