iBooks : le partenariat entre Apple et la BnF expliqué

Stéphane Moussie |

BnF-Partenariats, une filiale de la Bibliothèque nationale de France, a annoncé cette semaine la mise à disposition de 10 000 livres de son fonds au format ePub en exclusivité sur iBooks. Les œuvres concernées sont celles des collections du XIXe siècle, autrement dit des œuvres qui sont dans le domaine public.

Ce partenariat entre la BnF et Apple a suscité de vives réactions de la part des défenseurs du domaine public et soulevé des questions importantes. Nous avons interrogé BnF-Partenariats et le distributeur Immatériel.fr pour en savoir plus sur cette opération.

Quels sont les acteurs et quel est leur rôle ?

BnF-Partenariats est l'éditeur. C'est lui qui, parmi les centaines de milliers de livres disponibles sur Gallica (la bibliothèque numérique de la BnF), choisit les 10 000 titres qui sont convertis en ePub3. BnF-Partenariats est une filiale de la BnF créée en 2012 dont la mission est d'élargir et valoriser les collections numériques. Pour cela, elle met en place des partenariats avec des acteurs privés.

Apple est l'entreprise qui finance l'opération. C'est elle qui choisit et paie le fabricant des ePub. Nous avons interrogé Apple sur le coût de ce partenariat et n'avons pas eu de réponse.

Le fabricant est en l'occurrence Jouve, qui partant des documents numérisés de Gallica en fait des ePubs.

Enfin, Immatériel.fr est le distributeur : il fait l'interface entre Jouve et Apple dans un premier temps pour la mise à disposition des titres, puis avec BnF-Partenariats pour le reste de la vie des livres.

Y a-t-il eu un appel d'offres pour sélectionner Apple ?

Non. BnF-Partenariats étant une entreprise privée, elle n'est pas soumise au code des marchés publics.

Sur quoi porte l'exclusivité ?

L'exclusivité ne porte pas sur les œuvres, mais sur les ePubs réalisés. « Tout éditeur qui en fait la demande peut réaliser des ePubs à partir des mêmes fichiers Gallica que ceux sélectionnés pour Collection XIX », souligne BnF-Partenariats.

Par ailleurs, cette exclusivité est temporaire. Dans un an, toutes les librairies en ligne pourront diffuser ces ePubs. Puis en 2022, les ePubs seront disponibles en libre accès sur Gallica. BnF-Partenariats nous a confirmé qu'« en libre accès » signifiait que les ePub seraient téléchargeables gratuitement.

Est-ce que l'exclusivité d'un an dont jouit iBooks est une pratique commune ?

D'après Julien Boulnois, cofondateur et directeur technique d'Immatériel.fr, il s'agit d'une pratique assez rare :

La plupart des éditeurs importants du secteur numérisent généralement eux-mêmes leur livre, avec parfois, voire souvent, des aides du Centre National du Livre. Pour de plus petits éditeurs, Amazon a parfois proposé des offres de fabrication à partir de documents numérisés (PDF), mais uniquement pour leur format propriétaire Mobipocket et sans redonner les fichiers aux éditeurs. À ma connaissance, Apple est le seul opérateur privé à proposer ce genre de partenariat.

Les 10 000 œuvres qui seront présentes sur iBooks à terme sont-elles déjà toutes disponibles sur Gallica ?

« Les 10 000 oeuvres font toutes partie du corpus de livres numérisés et disponibles sur Gallica au format image ou PDF, parfois avec un OCR », affirme BnF-Partenariats. (OCR : reconnaissance optique des caractères, c'est-à-dire que l’on a une version texte en plus de l’image)

Y'a-t-il des DRM ?

Le communiqué de presse pouvait laisser planer un doute sur la question. Il était rappelé que le format ePub était un standard universel et ouvert, mais pas explicitement mentionné s'il y avait, oui ou non, des DRM.

BnF-Partenariats nous a indiqué qu'il n'y avait pas de DRM, ce que nous avons vérifié. Nous avons pu lire sur un smartphone Android un livre de la Collection XIX téléchargé depuis iBooks sans manipulation particulière.

Depuis iBooks sur Mac, nous avons glissé le livre sur le bureau. Puis, en utilisant Android File Transfer, nous l'avons transféré sur notre smartphone Android. Nous avons ensuite pu l'importer et le lire dans l'application Aldiko.

Pourquoi certaines œuvres sont payantes et pas d'autres ? Qui fixe les prix ?

Les prix sont fixés par Apple et BnF-Partenariats, nous a indiqué la filiale de la BnF. « Le choix des titres gratuits repose sur un échantillonnage représentatif du fonds. »

10 000 livres, c'est beaucoup ?

Ça dépend pour quel acteur. Pour BnF-Partenariats, il s'agit de sa plus grosse opération. Jusqu'à maintenant, la filiale de la BnF éditait près de 1 000 livres.

Pour Immatériel.fr, il s'agit également d'un volume conséquent. En dehors de cette opération, l'entreprise distribue actuellement plus de 40 000 livres pour 700 éditeurs.

Quant à Apple, l'iBooks Store contient déjà plus de 2,5 millions de titres. Les proportions ne sont donc pas les mêmes.

Quel travail d'édition a été réalisé ?

Le fabricant Jouve a converti des documents numérisés en fichiers ePubs (format ePub3, le dernier en date). De nouvelles couvertures ont été réalisées, des descriptions ont été écrites pour iBooks et un « à propos » sur la Collection XIX est présent au début de chaque livre.

Le site ActuaLitté a remarqué que la numérisation des illustrations était parfois de très mauvaise qualité. C'est le cas par exemple dans La fin du monde de Camille Flammarion.

Olivier Ertzscheid, maître de conférences en sciences de l'information, s'interroge sur son blog sur « l'intérêt de "faire bosser plein d'entreprises françaises" (nous dit-on) pour faire un boulot qui est heu ... ben déjà fait et bien fait », en faisant référence au projet Gutenberg, une plateforme où sont disponibles des ePubs d'œuvres du domaine public. Alors, quel intérêt ?

« Le projet Gutenberg a en effet déjà converti certains documents Gallica », reconnait BnF-Partenariats. Mais tous ne sont pas disponibles, comme La Dent du rat ou Mémoires d'un préfet de police.

Pour la filiale de la BnF, les personnes utilisant le projet Gutenberg et celles utilisant iBooks « ne sont pas les mêmes publics. » « L'objectif est d'élargir l'accès aux collections de la BnF », justifie-t-elle.

Julien Boulnois d'Immatériel.fr renchérit sur cette question de l'accès et mentionne aussi la problématique de la numérisation :

Il faut bien faire la différence entre l’œuvre elle-même et l'accès à l’œuvre. Qu'une œuvre soit dans le domaine public ne veut pas dire qu'elle soit facilement accessible. Que des bénévoles mettent à disposition gratuitement des versions numériques mises en forme de livres du domaine public est une très bonne chose. [...] Malheureusement, la numérisation et la fabrication du domaine public sont des tâches titanesques. Nos livres agrège les livres de toutes les communautés bénévoles francophones, mais ne propose aujourd'hui que 10 000 livres numériques en français. Autant dire qu'il faudrait des siècles rien que pour proposer les 600 000 livres numérisés disponibles sur Gallica en comptant uniquement sur le bénévolat de passionnés. La BnF pourrait faire ce travail sur fonds propre, mais on sait la difficulté à trouver du financement public aujourd'hui ; l'intervention de l'industrie est donc une bonne chose et les conditions d'Apple sont très favorables.

J'ajoute que l'édition de classique se fait depuis toujours. Dès le XVe siècle Alde Manuce (inventeur entre autres de l'italique) éditait déjà des classiques grecs et romains pour financer son activité et rendre accessible la littérature antique. Balzac faisait de même au XIXe siècle en éditant Molière. Et aujourd'hui tous les éditeurs proposent des livres classiques, car même si ces œuvres sont libres, les lecteurs veulent pouvoir les lire en papier (voir la vingtaine d'éditions papier disponibles du livre donné en exemple par M. Ertzscheid), de la même manière certains lecteurs préfèrent accéder en un clic à l'ouvrage sur leur iPhone, quitte à le payer, plutôt que de le chercher sur internet.

avatar Mac_Gay | 

Cela est bel et bon mais... "Pour rendre accessibles ces ouvrages au plus grand nombre", il aurait fallu faire en plus un travail d'éditeur. En l'occurrence, une introduction à l'oeuvre et des notes lexicales et culturelles, sans lesquelles, hélas, bon nombre d'élèves de première, voire même d'étudiants du supérieur, n'entravent que dalle à la littérature du XIXe s.

avatar bibalox | 

@Mac_Gay :
En toute franchise, même avec les meilleurs préfaces du monde et les commentaires les plus pertinents je n'ai jamais vraiment réussit à comprendre les œuvres de cette époque...
Mais dans le fond, je rejoins ton point de vue. Après vu la qualité globale de la numérisation des couvertures (si j'en crois l'article), je doute qu'un soin suffisant ait été apporté à l'édition de ces œuvres au sens plus large.

avatar Totophe | 

La France est complètement soumise aux grandes entreprises ou aux pays fortunés.

avatar bigVince | 

Vous dites n'importe quoi.
Si vous ne comprenez rien à la littérature du 19ème, ne la lisez pas. Vous pourriez aussi apprendre à lire. Mais c'est chaud la lecture au delà d'un article de site web... Je vous préviens.
Le projet est entièrement produit et réalisé par la société Jouve, société Française, avec une équipe 100% française aussi, basée à Paris près de la BnF. Un truc de fou, avec des cans ocr que vous ne sauriez pas imaginer, des techniciens de pointe, pour des ePub aux petits oignons avec structuration sémantique et accessibilité. Comment je le sais? Je suis salarié de cette société, dans une autre équipe sur Orléans qui réalise des ePub depuis source INDD...
Alors Apple donne de la visibilité à la BnF et à la grande littérature, ce qui donne du boulot à des Français. Vous avez raison c'est révoltant! Écœurant même de lire vos âneries. Si vous ne savez pas de quoi vous parlez, abstenez-vous de partager votre ignorance.

avatar Domsware | 

@bigVince

Merci pour ces informations supplémentaires. Cela permet de lever un peu le voile sur le travail effectué. Est-il possible de connaitre l'ensemble des opérations réalisées pour traité un ouvrage ?

avatar C1rc3@0rc | 

Apple donne de la visibilité à la BnF et à la grande littérature, ce qui donne du boulot à des Français.

Merci pour ce rappel de la vérité.

A cause des pisse-vinaigres rentiers de l'industrie du divertissement et ministres sous tutelle de cette meme industrie il n'y a qu'une chose que l'on constate: la culture francaise disparait de l'Internet et donc du monde.
Aujourd'hui la tendance de la littérature c'est le style americain moderne: narratif inispide, sans style, vocabulaire limité abusant de tournures de l'orale bas de gamme.
L'espagnol est aujourd'hui la deuxième langue culturelle sur Interenet et le russe monte en puissance...
Et le français? Il sombre dans les abimes de l'inculture.
Il faut ici saluer donc le travail que commente cet article.

avatar Terrehapax | 

@C1rc3@0rc :
Tout à fait d'accord avec vous sur l'étouffement de la littérature française par ces maudits ayants-droit qui bloquent la vente internationale des versions numériques.
Comptez les librairies françaises aux États-Unis, moins d'une dizaine, et essayez d'acheter un livre numérique français récemment publié (pas un classique).
Regardez aussi les cent meilleures ventes d'iBooks en français : affligeant, un bon tiers sinon la moitié sont les romans "sentimentaux" mais surtout pour la plupart traduit de l'anglais.
Bientôt la majorité de la littérature francophone numérisée sera composée de traduction. Et vive la création ! Merci les éditeurs et ayants-droit.

avatar Glop | 

@Terrehapax

Regardez aussi les cent meilleures ventes d'iBooks en français : affligeant, un bon tiers sinon la moitié sont les romans "sentimentaux" mais surtout pour la plupart traduit de l'anglais.

C'est vrai que c'est horrible. En plus c'est les femmes qui achètent ça (en librairie aussi d'ailleurs). On devrais interdire aux femmes d'acheter les ouvrages qui leurs plaisent, ou alors demander une autorisation écrite du mari ou des parents pour les célibataires pas encore mariées.

Blague à part, on vit dans un monde LIBRE, où les gens ont le droit d'acheter ce qu'ils veulent. Etrangement les éditeurs regardent les gouts des lecteurs avant de sortir de nouveaux produits. Si tu n'es pas d'accord avec leurs choix éditoriaux, rien ne t'empêche de devenir éditeur sur l'iBookStore. Il suffit de 99 € pour acheter une licence d'éditeur numérique Apple et mettre en vente des ouvrages sur l'iBookStore. Comme ça n'importe quel français, américain, chinois ou autre pourras acheter tes ouvrages écrits par de bons français.

avatar rikki finefleur | 

bigVince
Ce qui est révoltant , c'est de donner l’exclusivité à une société
- qui fait plus de 1 milliard de vente en france
- Mais curieusement , qui ne paye pas 1 centime d’impôts en france grâce a des sandwichs hollandais
- qui utilise pourtant nos infrastructures routires de sécurité , d'education, et tout le reste. (dont la BNF !)
- que la vente exclusive se fasse en plus depuis le luxembourg.
On parle d'une bibliothèque nationale.

Si le but est de faire travailler et donner des exclusivités a des sociétés comme cela, alors ce n'est pas révoltant.

Quand tu sers la main à un filou, il est inutile de lui donner en + ton portefeuille.

avatar fondoeil | 

@rikki finefleur :
Vous oubliez la TVA générée par les produits Apple vendus en France ; les charges sociales sur les emplois directs et indirects créés en France, tout comme les secteurs économiques soutenus par une entreprise dynamique et innovante (elle n'est pas la seule) : transport, télécoms, culture, divertissements, santé...
Apple n'est pas responsable de l'incurie fiscale européenne qui ne sert d'ailleurs pas qu'elle, mais aussi de nombreuses multinationales françaises qui bénéficient bien plus souvent d'exclusivités ou de marchés publics magouillés, sans que vous n'y trouviez rien à redire...

Sinon, bravo à MacG pour cet article qui permet de se faire une idée par soi-même, sans pression idéologique ou partialité : ça, c'est du journalisme !

avatar Glop | 

@rikki fleurfanée
Merci de nous apprendre qu'Apple France ne paye pas un centime d'impôts. Vous devriez le signaler au fisc français, qui lui parle de 7 millions d'euros d'impôts payés pour un chiffre d'affaire déclaré de 52,4 millions. A part ça, les ventes d'Apple Retail France, une autre filiale d'Apple, gérant les boutiques AppleStore sont de 463 millions d'euros (2014). On est bien loin du milliard.

La numérisation des ouvrages de la BnF est une opération de sponsoring, un grand classique dans le monde de la culture. Un peu comme dans le panneau à l'entrée du nouveau Musée de l'Homme, avec la liste des sponsorts ayant contribué à la rénovation de l'établissement.

Et avant de hurler sur la méchante entreprise qui utilise des mécanismes d'optimisations fiscales LEGALES, je recommande la lecture du rapport annuel de la cour des comptes, parlant de dizaines de milliards gaspillés par l'état français chaque année, dans tous les domaines. C'est honorable de gaspiller l'argent du contribuable ?

https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Rapport-public-annuel-2015

EDIT : Je viens de regarder la collection sur iBookStore. La répartition entre livres gratuits et livres payants est carrément louche. 12 livres gratuits et plusieurs centaines d'ouvrages à 0,99 € et 1,49 €. Curieux pour des livres tombés dans le domaine public, surtout si c'est Apple qui paye les frais de numérisation. Il serait intéressant de savoir qui touche les droits sur les ventes. BnF-Partenariats, je présume ?

avatar Domsware | 

@Glop :
Merci pour cette information : si ce n'est pas trop demandé, pourrais-tu m'indiquer un lien pointant sur cette information ?
Cela me permettra de claquer le beignet aux donneurs de leçon qui parlent sans savoir !

avatar Glop | 

Il suffit de taper "impôt Apple 2014" dans un moteur de recherche pour avoir des articles parlant du sujet, comme celui-ci :

http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/le-fisc-francais-se-penche-sur-les-pratiques-d-apple_1670540.html

Apple ne paye pas assez d'impôts par rapport à son activité en France, mais ils sont loin de rien verser, comme le prétend @rikki infotruquée.
tif
J'ajoute aussi que la diffamation est un acte punissable par la loi, n'entrant pas dans le cadre de la liberté d'expression sur le Net dont beaucoup de trolls/propagandistes/techno-mystiques usent et abusent.

Donner son opinion subjective est LEGAL
Mentir et truquer les informations est ILLEGAL, et non HONORABLE

avatar Domsware | 

@glop

Merci pour les informations. Par contre je me demande comment l'Express a eu ces informations.

avatar Glop | 

Probablement auprès du tribunal de commerce, où les entreprises doivent déposer leurs comptes d'exploitation chaque année. Ce sont des informations publiques que tout le monde peut consulter.

avatar klouk1 | 

Je suis atterré quand je lis les deux premiers commentaires qui disent avoir du mal avec la littérature du dix neuvième (Zola, Dumas, balzacien, Hugo, Conan doyle, Baudelaire). A mon avis vous avez un problème avant tout avec la lecture ou le q.i. d'une huître

avatar lll | 

Ce n'est pas avec ce genre de commentaire que vous donnerez aux gens l'envie de lire. Que vous soyez à l'aise pour lire Balzac ou Hugo, c'est très bien, mais que vous jugiez incultes les gens qui n'en sont pas capables est indigne d'une personne intelligente.

Certains ne se sentent attirés par la culture classique qu'à la fin de leur vie... Faut-il les insulter pour autant ?

avatar Le docteur | 

Le problème de Gallica, c'est que ça a toujours été une horreur à consulter.
Une ebookisation du fond de la BNF serait le bienvenu, parce que les pages vaguement scannées selon de hautes technologie que le monde nous envie, merci.

avatar Le docteur | 

Pour ce qui est du premier commentaire, malheureusement je pense qu’il est juste. Même du XXe un peu trop bien écrit, ça devient difficile pour des gens qui accèdent à la fac, étrangement.
On parle de générations à qui on raccourcit le texte du bac tous les ans en espérant que quand il restera quelques lignes seulement, ils nous feront peut-être l’honneur de daigner les parcourir (s’ils sont en forme ce jour-là et qu’ils n’ont rien de mieux à faire).

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Je peux paraître méchant, mais il y a deux formes d'ignorance : l'involontaire et l'ignorance volontaire par le mépris. On rencontre de plus en plus cette seconde forme.

avatar bibalox | 

@tout ceux qui ont répondu à mon commentaire
Vous comprenez donc très bien la littérature, bravo. Par contre le second degré ça c'est pas encore gagné...

Je vous aime :)

avatar marc_os | 

@bibalox :
Toi t'as pas encore compris que quand on lit qq lignes de commentaire sur un forum, il est très difficile d'y déceler une ironie quelconque si l'auteur est un parfait inconnu et que ses mots n'offrent absolument aucun indice sur le fait qu'ils seraient ironiques.
Non, tu ne fait dans ton commentaire qu'acquiescer le premier sans le moindre signe d'ironie.
Et maintenant tu prends ceux qui t'on répondu de haut... Tsssss :-/

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