Zenonia [1.1 – US – 2,39 € (promotion)] est un jeu de rôle annoncé dans l'esprit d'un "jeu action-RPG classique". Le classique n'est pas usurpé, tant on a un peu le sentiment de revenir à l'époque des Pokemon sur Gameboy. Reste une durée de vie apparemment exceptionnelle et des avis globalement positifs. Pour tester sans risque, commencez par la version gratuite [1.1 – US – Gratuit].

On prend les mêmes et on recommence ! SimplyTweet [1.1 – US – 3,99 €] est un nouveau client Twitter qui gère les notifications Push pour les mentions et messages directs. Ce client semble par ailleurs très complet, avec notamment la gestion de plusieurs thèmes et tout ce que l'on peut attendre de Twitter. Les avis sont en tout cas plutôt positifs sur l'App Store. (via macnn)

BaDaBoo [1.0 – Français – Gratuit] est un petit jeu très simple d'accès, mais pas si évident que ça. Le principe est enfantin et reprend en gros celui du billard : vous devez lancer une grosse boule contre des petites et le plus est d'en toucher le plus grand nombre. Les petites changent de couleur à chaque choc et il faut les faire se rencontrer le plus souvent possible. Ça a l'air simple, mais faire un gros score n'est pas si facile... Vous pouvez envoyer votre score sur Facebook et ainsi défier vos amis.

Dans la série l'iPhone peut tout... il peut aussi envoyer des fax ! iFax [1.0 – US – 7,99 € (puis 17,99 €) – OS 3] s'en charge pour vous et peut envoyer des images par fax. Seul léger soucis pour nous, l'application ne prend en charge que les numéros américains et il faut 30 minutes pour envoyer le fax. Vous avez dit mail ?

Nouveau postulant au concours du rejet d'application iPhone le plus absurde, iTweetReply. Un client Twitter doté d'une fonction de push. Sa version 1.1 a été refusée au prétexte que son interface à base de bulles ressemblait beaucoup trop à celle de l'application de SMS d'Apple, et que cela pouvait porter à confusion.

En cela Apple n'a pas complètement tort, si ce n'est qu'entre la version 1.0 de iTweetReply, en vente sur l'App Store, et la 1.1 refusée, ses auteurs n'ont rien changé dans l'interface. Ce qui ne posait aucun problème hier en est devenu un aujourd'hui.

Plus abracadabrant, le logiciel Twitterfon (pas le moins connu de sa catégorie) adopte la même interface et il figure sur l'App Store. Mieux, il a encore été mis à jour fin juin. S'il fallait encore une preuve que les critères de validation d'une application par Apple sont choisis au doigt mouillé…

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App Store : toujours des problèmes en coulisses

L'industrie de la pornographie a toujours été un vecteur essentiel de diffusion d'un média, ou au contraire de son échec. Les cassettes vidéo ou les DVD lui doivent ainsi leur succès, par exemple. Il semble qu'elle prend désormais la voie de la dématérialisation : loin d'exploiter des Blu-Ray jugés sans doute trop coûteux, les films X passent désormais de plus en plus par des boites reliées à Internet, mais branchées directement à la télévision. Des Apple TV du sexe, en quelque sorte.

Contre un abonnement mensuel, les Américains qui le souhaitent peuvent ainsi utiliser la FyreTV qui récupère des films pornographiques sur Internet pour les diffuser sur leur télévision. Le système est économiquement viable, non pas parce qu'il a un succès énorme, on s'en doute, mais parce que les clients sont fidèles et prêts à payer des sommes importantes.

Les prochaines étapes ressemblent fort à ce qu'Apple essaie de faire depuis plusieurs années avec l'Apple TV : centraliser les films sur un serveur et diffuser le contenu en streaming. La prochaine version de la FyreTV permettra déjà de regarder des films en haute-définition. Si Apple accepte plus clairement des contenus adultes sur l'App Store, on reste loin de la diffusion de films classés X par l'iTunes Store. Néanmoins, ce succès de l'industrie pornographique pourrait bien être le signe de la victoire de la dématérialisation en ce qui concerne les films.

Via Wired

Ça sent vraiment le sapin pour les DRM. Même la RIAA (Recording Industry Association of America), fervent défenseur des DRM en leur temps, a reconnu qu'ils étaient devenus obsolètes, comme le révèle le site TorrentFreak.

Si le plus grand défenseur de ces verrous numériques censés constituer une réponse au piratage rend les armes, c'est bien qu'il s'est passé quelque chose. Tous les grands disquaires virtuels, à commencer par l'iTunes Store, mais aussi Amazon ou la Fnac, ont en effet abandonné tous les DRM sur la musique. La vidéo, par contre, utilise toujours abondamment les DRM...

Via Electronista

La nouvelle version 3.0 d'Avertinoo, le logiciel d'alerte de la présence de radars routiers et autoroutiers est disponible sur l'App Store. Avec à la clef des nouveautés tant sur la forme que sur le fond. L'interface d'abord a été redessinée et elle arrive avec une poignée de thèmes graphiques. Ils ne changent pas de fond en comble l'aspect du logiciel, mais lui offrent de légères variations chromatiques.

Au centre on retrouve le logo du "suricate" (alias les éclaireurs). Lorsque d'autres utilisateurs d'Avertinoo sont passés au même endroit que vous dans un délai de moins d'une heure, l'animal perd son bandeau sur l'oeil et leur nombre est indiqué. Intérêt du système, si ces utilisateurs ont pris la peine de signaler un radar mobile, l'information vous est rapidement relayée. Libre à vous ensuite de valider ou de d'infirmer cette information au moyen des deux boutons situés de par et d'autre du suricate.

Autre changement dans l'interface, lorsqu'on veut signaler un radar ou un contrôle. Plutôt que de gros boutons avec leur libellé, Avertinoo 3 adopte une présentation à la fois plus explicite et surtout plus pratique et plus rapide à manipuler. À noter une astuce, lorsqu'on tapote les dessins au centre, les deux directions de la route sont activées simultanément. Une validation plus tard, l'information est transmise aux serveurs de Visialis, venant compléter sa base de données.

La fiabilité de la connexion GPS ou au contraire GSM est également plus claire à interpréter avec sa parabole et son cadran rapportant la qualité du signal obtenu. Pêle mêle on trouve aussi de nouvelles options pour les motards comme l'extinction de l'écran afin de ménager la batterie de l'iPhone ; un choix d'alertes sonores, dont une voix masculine ; des alertes qui se basent sur votre vitesse pour calculer quand se manifester plutôt qu'arrivé à un certain seuil ; le signalement de zones de danger (accidents par exemple) et l'intégration de quelques langues supplémentaires (Anglais, Espagnol et Néerlandais). En revanche, point de fonctions spécifiques à iPhone OS 3.0, comme le push. Elles seront définies dans un futur cahier des charges.

Lors de notre essai du logiciel sur un trajet Rhône-Ardèche (l'éditeur nous en avait confié une version il y a quelques jours), Avertinoo 3 s'est montré globalement efficace, avec deux exceptions. Un radar fixe fut signalé, mais apparemment il n'y en avait point (ou alors bien caché), tandis qu'un autre, à priori installé récemment fut oublié… mais du coup déclaré. Avertinoo affirme avoir dans son équipe une personne chargée de vérifier ces remontées d'informations et de purger la base de signalements erronés ou fantaisistes.

700 000 ouvrages (anglophones) au format électronique sont disponibles pour l'iPhone et le touch (ainsi que pour les BlackBerry, les Mac et les PC). Le libraire américain Barnes & Nobles (un géant du secteur outre-Atlantique) a ouvert son eBooks Store. Les ouvrages sont lisibles avec une application gratuite sur l'iPhone : le B&N eReader.

On peut les télécharger ou les conserver comme archives dans sa bibliothèque personnelle en ligne. Sur les 700 000 livres proposés, 500 000 proviennent du catalogue gratuit de Google. Les titres tout juste sortis dans le commerce sont proposés à environ 9,99$ (deux à trois fois moins cher que l'équivalent papier). D'ici l'an prochain, le volume disponible devrait être porté à 1 million d'ouvrages. Amazon y était aussi allé de son lecteur pour iPhone (fonctionnant de concert avec le Kindle) et sa bibliothèque comptait 300 000 livres à son ouverture.

Apple s'est félicitée du milliard et demi de téléchargements réalisés en un an sur l'App Store. Un chiffre imposant, mais qui ne masque pas les frustrations qu'éprouvent encore et toujours des développeurs iPhone à l'égard du processus de validation de leurs logiciels et de leurs échanges avec Apple.

Marco Arment, le développeur d'Instapaper et d'autres logiciels, avait déjà partagé son étonnement devant un refus de dialogue d'Apple lors de sa conférence des développeurs en juin (voir l'article Apple évite les questions qui fâchent). La conférence parlait de la validation des applications… Arment ouvre à nouveau son cahier de doléances - et il n'est pas un cas isolé - ce qui le fait s'interroger sur la viabilité pour certains développeurs arrivés à une certaine taille de travailler sur l'iPhone. "C'est génial de développer sur l'iPhone si vous n'avez pas une forte pression financière qui vous oblige à être sur l'App Store". Car entre les salariés à payer, les plans marketing à tenir, les mises à jour à distribuer, les délais de validation des logiciels peuvent poser de sérieux problèmes.

Sur son blog il explique ainsi avoir vu les délais de validation par Apple prendre de plus en plus de temps "jamais moins de 6 jours, 7 ou 8 jours étant la moyenne." Il ajoute "Les rejets pour des problèmes très mineurs sont devenus courants, pratiquement chaque mise à jour se voit rejetée au moins une fois et doit alors retourner à nouveau dans la file d'attente".

iTunes Connect le logiciel qui permet de soumettre son application est décrit comme buggué avec parfois des conséquences gênantes, le descriptif d'une nouvelle version se voyant publié sur la fiche du logiciel dans iTunes alors que l'application n'est toujours pas validée. Les concurrents apprécient… les utilisateurs nettement moins. De façon générale Marco Arment peste contre le mur d'indifférence que semble avoir érigé Apple. Selon lui, la raison est simple "Apple pense que bien comme ça. Ils gagnent de l'argent avec les 30% de commissions pris sur de petits jeux à 0,99$. Pourquoi s'embêter avec des développeurs qui font de sérieux efforts ?". Pour autant, il ne songe pas quitter la plateforme iPhone OS pour s'en aller développer ailleurs.

Problèmes de délais de disponibilité aussi pour Avertinoo de Visialis, un logiciel qui signale la présence de radars et qui a déjà trusté la première place des ventes sur l'App Store Français (100 000 utilisateurs selon son éditeur). La version 3 (ci-dessous), largement remodelée et améliorée, a été envoyée pour validation il y a pratiquement un mois et demi. Mais à deux reprises le logiciel s'est retrouvé à devoir refaire la queue "D'abord pour un problème de bug sur iTunes Connect, ensuite parce qu'Apple a exigé qu'un contrôle sur l'état de la connexion Internet soit fait au premier lancement de l'application. Une condition qui n'était pas nécessaire sur les précédentes versions d'Avertinoo".

Résultat, le logiciel est quelque part dans le circuit de validation et les demandes d'informations font des aller et retour entre les mêmes personnes chez Apple. Ennuyeux pour un titre qui a une certaine nature saisonnière puisqu'il pourrait profiter de cette période de grands départs en vacances. Sébastien Poulet-Mathis, le responsable de Visialis, croise les doigts pour sauver les ventes du mois d'août… Dans l'attente, il doit tempérer le mécontentement (ou dans le meilleur des cas, l'impatience) de certains utilisateurs qui ne comprennent pas pourquoi cette version annoncée n'est toujours pas là. Des délais qui impliquent aussi de traquer les bugs au maximum avant tout envoi chez Apple, tant il peut être difficile de faire publier rapidement le plus mineur des correctifs "On n'a aucun moyen d'entrer en contact directement avec les clients qui rédigent un commentaire critique sur l'App Store" déplore aussi Sébastien Poulet-Mathis.

Dernier cas, autres problèmes, avec Florent Morin de Kaeli Soft qui vend plusieurs petites applications dont des utilitaires système (My System 2). Il a par exemple eu maille à partir pour faire accepter l'un de ses logiciels - Apple opposait un refus - alors que d'autres, identiques, étaient déjà en ligne "La communication avec Apple est très claire : langue de bois. J'ai appelé Apple suite à une plainte que j'avais formulé étant donné que la société Recession Apps se permettait, dans plusieurs applications, avec la version 2.2.1 du SDK, d'afficher le statut de la batterie. Ce qui est normalement interdit. J'ai fait une application offrant les mêmes capacités avec le même SDK, j'ai été rejeté. Ils m'expliquent qu'ils ne savent pas et qu'ils ne sont pas au courant. Je retourne sur l'App Store, les descriptifs, titres et captures d'écran de ces logiciels ont changé, mais les applications restent néanmoins en téléchargement sur l'App Store !" Il souligne aussi des retards de paiements alors qu'on aurait pu penser le système parfaitement automatisé "J'ai passé la barre des 250 $ en mai et j'ai toujours environ 1000 ou 2000 $ en attente de paiement chez Apple". Un point positif cependant, Apple prévient lorsque des retards surviennent.

Conclusion de Marco Arment qui adore son iPhone et l'idée de développer dessus "Le seul moyen pour voir des changements réalisés c'est d'en parler publiquement. J'aurai aimé que ce ne soit pas nécessaire, mais c'est efficace."