Vous avez été plus de 1000 à réagir à notre question concernant le différend entre Apple et Palm au sujet d'iTunes. Vous êtes un peu plus de 70 % à ne pas être choqué par la décision d'Apple d'interdire l'accès à iTunes au Palm Pre. À l'inverse, vous n'êtes que 8 % à trouver cette décision limite et 4 % à la juger révoltante.

Puisque l'App Store a soufflé récemment sa première bougie, nous vous demandons aujourd'hui si vous avez dépensé beaucoup d'argent sur la plate-forme de téléchargement d'Apple. Pour voter, rendez-vous à droite sur la page d'accueil.

Parfois, on se demande bien ce qu'ils passent par la tête des responsables de l'App Store. Souvent, ils chipotent avec les développeurs pour des broutilles, et peuvent très bien dans la foulée valider des applications capables de choquer l'Amérique puritaine. La preuve encore avec Zombie School, un jeu vendu 0,79 € dans lequel vous devez tuer des enfants ! Mais c'est pour la bonne cause, ils ont tous chopé un virus qui les transforme en zombies.

D'après vous, au bout de combien de temps, Apple va-t-elle finir par retirer Zombie School de la vente ?

Via TechCrunch

Bouygues
a discrètement revu à la hausse de 10 € le prix des iPhone 3GS 16 et 32 Go. Ils coûtent désormais 159 et 229 € respectivement. L'opérateur cherche-t-il à profiter de la pénurie d'iPhone ?

Au passage, on notera que l'opérateur continue de proposer l'iPhone 3G 16 Go à 99 €.
Selon l'un de nos lecteurs, Bouygues a également augmenté le prix des iPhone 3GS lorsqu'on l'achète avec un forfait "entrée de gamme". Ainsi, l'iPhone 3GS est vendu 279 € si l'on prend le forfait pour iPhone 2h / 24 mois, alors qu'il en coûtait 269 €.
Trouver un iPhone 3GS n'est pas une partie de plaisir. SFR est quasiment en rupture de stock. De son côté, Orange dit en avoir si vous êtes un nouveau client (à l'exception du 16 Go blanc), mais est en rupture de stock en renouvellement.

Le site du Crédit Mutuel permet d'accéder à ses comptes et d'y faire des opérations au travers d'une version adaptée à l'iPhone. La banque en fait la démonstration sur son site. L'adresse de cette version est http://iphone.cmut.fr. A défaut d'applications natives, d'autres banques avait déjà lancé leur site version iPhone, comme le Crédit Agricole (https://ca-mobile.com/home/forgetCR).

via iPhon.fr

MyMusic Quiz [1.1 – Français – 0,79 € (prix introductif) – OS 3] est un quiz musical comme il en existe déjà plein sur l'App Store, mais il est sans doute le plus intéressant graphiquement parlant. C'est aussi un jeu très riche et qui s'enrichit encore avec cette mise à jour qui apporte deux modes de jeux.

Outre un mode à deux joueurs sur le même écran, un nouveau mode propose des parties avec un nombre de tours limité et un temps de jeu plus rapide. Les éditeurs promettent également un mode multijoueur exploitant le peer-to-peer introduit avec iPhone OS 3, un autre mode de jeu solo, et la possibilité de ne pas prendre en compte certains morceaux.

À l'occasion de cette mise à jour et pour fêter la nouvelle version d'iGeneration, les deux développeurs de MyMusic Quiz ont accepté d'offrir aux lecteurs d'iGeneration 10 licences de leur jeu ! Pour remporter un code de téléchargement, le principe est simple : il suffit d'être parmi les dix premiers à rédiger un commentaire en réponse à cet article.
Quelques règles :

• - Un seul commentaire par personne, évidemment...
• - L'adresse mail de votre compte sera utilisée pour vous envoyer le code. Veillez à ce qu'elle soit valide et surveillez votre boîte mail.
• - /!\ Un compte iTunes Store américain est obligatoire ! /!\ Si vous n'en disposez pas, vous pouvez consulter le tutoriel d'iGeneration pour en créer un.
• - Si le jeu ne vous intéresse pas, ou que vous l'avez déjà acheté, vous avez le droit d'écrire un commentaire, mais précisez que vous ne voulez pas de code.
• - Si possible, on aimerait autant des commentaires intéressants...

C'est la première fois qu'iGeneration offre des licences d'applications, donc excusez-nous par avance pour les éventuels problèmes. Si l'expérience s'avère positive, nous souhaiterions ensuite la renouveler avec d'autres applications.

Avis aux développeurs, si vous souhaitez promouvoir de manière originale votre travail et vous faire connaître auprès des lecteurs d'iGeneration, contactez-nous pour leur offrir quelques licences.

Ce tutoriel décrit la méthode à suivre pour créer un compte iTunes Store américain, ce qui est le seul moyen d'avoir accès à l'ensemble des applications disponibles aux États-Unis, mais pas en Europe. Le seul moyen, aussi, d'utiliser les codes que les développeurs peuvent offrir pour télécharger gratuitement leur application.

Précisons d'emblée que vous n'êtes pas censés ouvrir un compte américain si vous n'habitez pas aux États-Unis. Les conditions d'utilisation de l'iTunes Store et donc de l'App Store sont, à ce sujet, très claires. Suivez ce guide à vos risques et périls, et iGeneration ne saurait être tenu responsable en cas de problèmes avec Apple.

Ces mises en garde étant faites, la démarche pour créer un compte américain se révèle assez simple et rapide.

Méthode :

1) Allez sur l'iTunes Store de votre pays, puis en bas, dans le menu déroulant nommé "Mon Store", sélectionnez "United States". La page se recharge alors, et vous avez virtuellement traversé l'Océan.

2) À partir de là, le plus simple est de télécharger une application gratuite, par exemple, prenez la première du Top 100 qui est accessible directement depuis la page d'accueil de l'iTunes Store.

Cliquez ensuite sur "Get App" et une fenêtre s'ouvre alors pour demander vos identifiants. Vous choisissez "Créer un nouveau compte".

3) Acceptez les conditions d'utilisation, puis vous devrez entrer un certain nombre d'informations : une adresse mail valide, un mot de passe, une question secrète, et votre date de naissance.

4) L'écran final vous demande un moyen de paiement. Si tout va bien, vous avez la possibilité de choisir "None". Sinon, réessayez en veillant bien à sélectionner une application gratuite.

Vient ensuite la phase la plus "difficile" du processus, vous devez indiquer une adresse valide. Si vous connaissez quelqu'un aux États-Unis, entrer son adresse sera le plus simple. Sinon, la méthode Google Maps a fait ses preuves. Faites une recherche sur un restaurant (ou un bar, un hôtel ou autre) de la ville de votre choix et prenez une adresse au hasard. Par exemple, ici, on a cherché des restaurants à Cupertino.

Entrez une adresse (cliquez sur plus d'info pour avoir la version complète) en inventant également un nom (John Smith) ou en mettant le vôtre. Vous pouvez changer légèrement le numéro de téléphone ou l'adresse si vous le souhaitez, l'important est d'avoir des coordonnées valides.

6) Et voilà ! Vous n'avez plus qu'à finaliser l'inscription en cliquant sur le lien du mail que vous allez recevoir puis à vous connecter comme d'habitude, avec ces nouveaux identifiants. Si vous vous connectez depuis un magasin hors des États-Unis, pas d'inquiétudes, iTunes vous proposera automatiquement de passer sur la version américaine.

Quelques remarques et conseils d'utilisation :

1) Cette méthode ne vous permet pas de télécharger des contenus payants. Il est néanmoins possible de le faire en utilisant des cartes iTunes Store américaines. Soit vous en achetez/en faites acheter aux États-Unis directement, soit vous en achetez sur eBay où on en trouve régulièrement. Une fois la carte achetée, recopiez le code qui se trouve au dos (sous la partie à gratter, il ne s'agit pas du code-barre) dans la section "Redeem" de l'iTunes Store américain.

Vous aurez alors accès aussi bien aux applications payantes qu'aux films à acheter ou louer. Le crédit restant s'affiche à côté du nom de compte.

2) Si la conversion €/$ rend potentiellement les achats dans l'App Store américain intéressants, n'oubliez pas que les prix affichés sont hors-taxes. L'intérêt n'est pas évident à l'arrivée, surtout pour les petits prix.

Il est néanmoins possible d'éviter les taxes, en sélectionnant un État sans taxes, comme l'Orégon par exemple (merci à pitou69 pour l'astuce).

3) Si vous récupérez des applications sur l'App Store américain, les mises à jour de ces applications devront être vérifiées après connexion sur votre compte américain. Vous apprendrez vite à jongler entre les deux comptes... Le compteur de mises à jour, dans iTunes, vous informe sur tous vos comptes et vous permet de savoir quand vérifier les mises à jour sur le compte américain.

4) Les codes que les développeurs peuvent offrir pour télécharger des applications sont aussi à utiliser dans la section "Redeem". Cela pourrait vous être utile très rapidement : ne quittez pas des yeux iGeneration demain...

Pour Vic Gundotra, les App Stores ne sont pas le modèle à suivre. L'un des vice-présidents de Google prend le cas de sa société qui va multiplier à l'avenir les services web optimisés pour les navigateurs web des terminaux mobiles au lieu de concevoir une application spécifique à chaque plate-forme. C'est à la fois plus pratique et plus économique selon lui. À ce sujet, il fait d'ailleurs un clin d'oeil appuyé à Apple :

"Steve Jobs avait raison quand il a dit qu'il fallait développer pour le web. Mais à l'époque il y avait un problème de timing. Je pense que Steve a vraiment compris, que sur le long terme, ce serait le Web, et je crois que c'est de cette manière que les choses vont se dérouler." (Pour en savoir plus, lire : Web apps : "Steve Jobs avait raison mais trop tôt").

Pourtant l'approche 100 % web promue par Google ne fait pas l'unanimité. Loren Brichter, à qui l'on doit Tweetie sur l'iPhone, a toutes les difficultés du monde à porter son client Twitter sur webOS, le système d'exploitation du Palm Pre qui emprunte la voie prônée par Google. La faute à JavaScript qui est "mal fichu" selon le développeur.
Pour Brichter, les choses ne sont pas prêtes de s'améliorer. Les technologies du web évoluent doucement selon lui. Il fait notamment référence au HTML5 pour lequel les différents protagonistes n'arrivent pas à se mettre d'accord sur un format vidéo (lire : HTML 5 : du rififi pour les codecs).

Raven Zachary, analyste chez Small Society, n'est pas non plus convaincu par le potentiel des applications web. Il rappelle que quand elles sont arrivées sur l'iPhone, aucune n'est parvenue à obtenir la popularité d'un best-seller sur l'App Store. Et le nombre de développeurs qui s'est penché à l'époque sur l'iPhone était alors nettement moins important que lors de la présentation du SDK natif l'année dernière. La méthode de distribution est un autre gros avantage selon lui par rapport au "web classique".
Même pour les services orientés web, les applications natives ont un certain avantage. Michael Gartenberg prend l'exemple de Twitter. Il est tout à fait possible de twitter sur le site web optimisé pour téléphone de Twitter, mais dans les faits, tout le monde ou presque sur iPhone passe par un client natif.

Enfin, de son côté, Craing A. Hunter, à qui l'on doit de nombreux logiciels sur iPhone, n'est pas du tout convaincu dans l'ensemble par les kits de développement basés sur les technologies du web. Il avait été déçu par l'initiative d'Apple dans ce domaine en 2007 et n'est guère plus emballé par le SDK de Palm, qui aurait pu rivaliser selon lui avec ce qu'Apple offrait en 2007, mais pas en 2009.
Il y a trop de limitations à l'heure actuelle : impossible de taper directement dans OpenGL ES, ce qui rend très difficile le développement de jeux sophistiqués sur cette plate-forme. Il s'en prend également à l'accéléromètre du Pre qui ne permet pas d'avoir des données aussi précises que sur l'iPhone. Résultat, il n'est pas possible de réaliser sur Palm Pre une application comme greenMeter, qui à l'aide de ce dernier, analyse votre style de conduite afin de vous faire des économies au volant…