Avec l'arrivée des premières bêtas pour ses systèmes d'exploitation de 2024, Apple a fait un mouvement en arrière sur un point : les fichiers qui contiennent les mises à jour sont maintenant chiffrés. Pourquoi parler d'un retour en arrière ? Parce que jusqu'à iOS 9 (inclus), les fichiers IPSW étaient chiffrés, mais que cette voie avait ensuite été abandonnée.

À partir d'iOS 10, Apple avait décidé de laisser les données en clair et n'importe qui pouvait donc chercher dans les fichiers les éventuelles nouveautés dans le code du système. C'est une tâche que toutes les personnes qui cherchent des informations sur les prochaines versions d'iOS, macOS et les autres effectuent à la sortie de chaque nouvelle bêta.

Avec les nouvelles versions, les données sont de nouveau chiffrées. Apple n'a pas chiffré les fichiers IPSW mais bien les images disques. Une extension .aea (pour Apple Encrypted Archive) est accolée aux images disques qui contiennent le système d'exploitation, ce qui rend la comparaison directe entre deux images disques impossible.

Dans la pratique, les spécialistes ont déjà découvert comment récupérer les clés, et pour une bonne raison : Apple doit déchiffrer les données avant de les installer sur un périphérique et elles sont donc disponibles sur les serveurs. Les fuites liées aux bêtas ne devraient donc pas disparaître de sitôt.

Malgré tout, il faut tout de même prendre en compte un cas particulier : la fuite d'une mise à jour qui n'a pas été déployée à grande échelle. Dans ce cas de figure, les serveurs (publics) d'Apple ne permettront probablement pas d'obtenir la clé de chiffrement et les données devraient donc être inaccessibles. Avec ce choix, Apple va a priori bloquer les quelques personnes qui peuvent obtenir des données à partir de bêtas internes ou de fichiers récupérées dans des vols de données.

Amazon vide ses stocks de Backbone avec aujourd’hui une remise de 30 % sur l’édition PlayStation en Lightning. La manette passe de 120 € à 84 €, soit 36 € d’économisé. Le modèle noir plus classique est affiché au même prix.

Nous avions testé cet accessoire fin 2022, et il nous avait globalement convaincus. La manette est confortable et son application correcte : on déplorera juste qu’elle se branche en Lightning, ce qui ne lui assurera pas une très bonne longévité. Si vous avez un téléphone plus récent, le modèle USB-C n’est pas en remise et reste à 120 €.

Max est officiellement lancé en France aujourd'hui avec un catalogue de films et séries phares que l'on peut compléter de contenus sportifs. Comme prévu, ce 11 juin, Warner Bros Discovery a ouvert les portes de son service de streaming, Max, qui vient s'ajouter à une offre déjà nourrie.

Max peut se prévaloir de valeurs sûres du divertissement estampillé HBO, avec Game of Thrones, House of the Dragon, The Last of Us, Succession, l'univers DC Comics, Les Sopranos (pour ceux qui étaient trop jeunes lors de leur diffusion), Harry Potter, Rick et Morty…

Prime Video : le Pass Warner change de nom pour le lancement de Max

Trois formules sont déclinées en facturation au mois ou à l'année. Comme ses devanciers, Max ouvre son offre avec une formule moins chère en échange de publicités. À 6 euros elle est alignée sur celles de Disney+ et Netflix (qui donne accès à son catalogue en limité mais qui autorise le téléchargement et propose tous ses jeux mobiles).

Basic avec pub : 5,99 €/mois ou 59,90 €/an

• lecture simultanée sur 2 appareils
• Full HD

Standard : 9,99 €/mois ou 99,90 €/an

• lecture simultanée sur 2 appareils
• Full HD
• 30 téléchargements par mois
• Avec Warner TV, TCM Cinéma, etc.

Premium : 13,99 €/mois ou 139 €/an

• lecture simultanée sur 4 appareils
• 4K HD et Dolby Atmos
• 100 téléchargements par mois
• Avec Warner TV, TCM Cinéma, etc.

S'agissant des téléchargements, en plus de ces seuils mensuels, leur délai d'expiration est serré : « Une fois que vous avez commencé à regarder un téléchargement, vous avez 48 heures pour le terminer avant qu'il n'expire. Les téléchargements non regardés expirent au bout de 30 jours. » On peut néanmoins retélécharger un contenu expiré avant d'avoir été consommé.

Pour les amateurs de sport, il faut ajouter 5 € aux forfaits précédents pour obtenir Eurosport, les prochains JO, les Tour de France, d'Italie et d'Espagne, des tournois de tennis ATP ou bien encore des compétitions de ski et des championnats de handball.

Max est d'ores est déjà intégré à des offres d'opérateurs comme Free, SFR ou chez Canal+.

Les contours et le contenu de la prochaine offre de Spotify se précisent tout comme son tarif. Spotify devrait lancer une option payante à 5 $ par mois environ qui ajouterait des services et options à ses formules actuelles indique Bloomberg. Ce ne serait pas un forfait en plus, mais une extension payante à ceux qui existent déjà. Le prix variera, mais il représenterait autour de 40% de la formule d'abonnement à laquelle on l'ajoute.

Pour ce prix, Spotify proposerait la qualité audio Hi-Fi promise depuis février 2021 et dont on a pu voir encore la trace dans des bêtas récents. Il y aurait également des fonctions liées à l'IA. Comme la génération de playlists personnalisées en fonctions de critères tels que le moment de l'année, l'humeur, le BPM, le genre ou une activité que l'on va faire. Spotify en a donné un avant-goût en testant une fonction basée sur des prompts en langage naturel.

Le contenu de ces listes pourrait évoluer en fonction des habitudes observées chez l'utilisateur et s'actualiser tout seul ou amener à la création d'autres listes sans intervention préalable.

L'app pourrait afficher également des statistiques d'écoute ("Highlights") pour l'utilisateur, façon Last.fm ou peut-être inspiré du Spotify Wrapped de fin d'année. La formule contiendrait aussi des heures de lecture de livres audio, une activité que Spotify essaie de développer.

Spotify teste un petit cousin à Last.fm

Spotify voudrait laisser ses abonnés accélérer et remixer les chansons comme TikTok

Bloomberg ne donne aucun calendrier pour l'arrivée de cette option, sinon que ce sera pour cette année. Le mois dernier, le service suédois a légèrement augmenté ses tarifs en réaction à la "taxe streaming" en France. Peu après, il a aussi augmenté ses prix outre-Atlantique, pour la deuxième fois en un an, avec 1 $ de plus à chaque fois.

iOS 18 apporte aux iPhone 15 plus de souplesse dans la gestion de la recharge. Depuis leur lancement, tous les iPhone 15 permettent de choisir entre la recharge optimisée (également disponible sur les autres iPhone), une limite à 80 % afin de préserver encore plus la batterie, ou bien aucune mesure particulière.

C’est la limite à 80 % qui évolue sur iOS 18 avec de nouveaux paliers disponibles. Si on veut prendre soin de la batterie de son iPhone 15, mais que la limite à 80 % est trop basse pour avoir une autonomie suffisante durant la journée, on peut désormais sélectionner un palier de 85 %, 90 % ou 95 %. Il y a aussi un palier 100 %, mais il n'a pas d'intérêt, puisque le but de cette fonction est justement d'éviter d'avoir une batterie entièrement pleine, ce qui l'use plus vite. Les options se trouvent dans Réglages > Batterie > Optimisation de la recharge.

Cette gestion fine de la charge est réservée aux iPhone 15, probablement en raison de nouveaux composants adaptés. Apple a revu en cours de commercialisation son estimation du vieillissement de la batterie des iPhone 15. Celle-ci devait conserver jusqu’à 80 % de sa capacité initiale au bout de 1 000 cycles complets de charge dans des conditions idéales, soit le double de la batterie des iPhone de générations précédentes.

iOS 18 ne restreint plus l'envoi de messages par satellite aux situations d'urgence. Néanmoins il faudra être sur le sol américain pour en profiter.

Avec la fonction "Messages par satellite" d'iOS 18, Apple capitalise sur "SOS d’urgence par satellite" apparu avec les iPhone 14 (disponible en France depuis décembre 2022). Jusque-là, le recours à une connexion par satellite n'était proposé que pour contacter les secours ou pour envoyer sa position à des proches via Localiser afin de les rassurer.

Apple élargit le cadre d'usage en autorisant les messages au sens général, sans notion d'urgence ou de danger. Simplement pour pouvoir échanger via iMessages lorsqu'on se trouve dans une zone blanche. Les images et a fortiori les vidéos, trop lourdes, sont proscrites, mais on peut agrémenter ses textes d'emojis et de réactions. Dans l'interface, la Dynamic Island est mise à contribution pour renseigner l'utilisateur sur l'état de la connexion avec le satellite.

Apple assure que ces échanges, qui désormais relèvent davantage de la sphère privée, sont chiffrés lors de leur envoi. Si iMessages n'est pas utilisable, ce sont des SMS qui partiront.

C'est une évolution de cette fonction qui la fait rattraper ce que propose par exemple Garmin avec son service payant inReach. Lui aussi a pour but d'envoyer des SOS, mais il a aussi une messagerie par SMS via le réseau satellitaire Iridium. En revanche, il nécessite un petit équipement dédié alors que l'iPhone intègre tout. Garmin vise plutôt des gens qui partent loin et longtemps et ses terminaux InReach ont une toute autre autonomie qu'un iPhone.

La déconvenue avec ce Messages par satellite est qu'il ne sera proposée qu'aux États-Unis pour commencer. Apple n'a pas communiqué d'échéance, même lointaine, pour d'autres pays. Avec la fonction SOS cela n'avait pris qu'un mois pour une sortie à l'international. Ce service supplémentaire est tout aussi gratuit que l'autre. Sur ce point, la Pomme n'a pas dévoilé ses intentions à long terme. À ce jour, la communication par satellite reste offerte pendant deux ans après l'activation d'un iPhone compatible. En face, Google travaille sur une fonction similaire pour Android 15, avec SOS et messagerie standard.

L'année dernière en novembre, Apple avait octroyé une année de plus aux premiers clients de l'iPhone 14, ceux dont la période de gratuité allait expirer. Lorsqu'arrivera l'automne, Apple devrait à nouveau dire si l'offre gratuite tient toujours ou si elle décide de passer sur autre chose en la monétisant.