Google a manifestement désactivé les économiseurs d’écran intégrés à YouTube sur l’Apple TV. Cette fonction est apparue pendant le printemps et elle consiste en l’affichage d’images statiques, soit de la vidéo en cours de lecture lors d’une pause, soit d’autres vidéos suggérées par ce biais. Le géant de la recherche comptait même sur cette fonctionnalité pour augmenter ses revenus publicitaires, l’une des raisons qui justifient le manque d’intérêt, voire l’hostilité, pour la nouveauté. L’autre inconvénient étant que l’économiseur d’écran de YouTube pouvait s’activer avant celui de tvOS et ansi bloquer la mise en veille de l’Apple TV.
Merci Malek pour la photo.
Joe Steel rapporte sur son blog que l’économiseur d’écran de YouTube ne s’affiche plus, un témoignage qui concorde avec les retours de plusieurs autres utilisateurs de l’app. Le changement a d’abord été associé à tvOS 17.5.1 sortie récemment, avant de réaliser qu’il était aussi visible sur d’anciennes versions de tvOS. L’app YouTube n’ayant pas reçu de mise à jour, il semble bien que le changement a été effectué du côté des serveurs en place pour le service de streaming.
Puisque Google n’a rien dit à ce sujet, on ne sait pas s’il s’agit d’un simple bug ou bien d’un choix. Si c’est voulu, on ne connaît pas les raisons qui ont motivé l’entreprise : est-ce qu’Apple est intervenue en coulisses pour réclamer le retrait de cette fonction qui pouvait gêner tvOS ? Mystère, mais quoi qu’il en soit, vous ne devriez plus voir l’économiseur d’écran en laissant l’app YouTube active sur votre Apple TV.
Curve a bien l’intention de concurrencer Apple Pay en Europe, dès qu’Apple aura déployé le nécessaire pour se mettre en conformité avec le DMA. Comme cela dépend du calendrier de la Pomme et qu’on n’a pas les détails, l’entreprise britannique ne s’avance pas sur une date. Elle a néanmoins assuré au Times qu’elle compte être prête dès le lancement de la nouveauté, ce qui en fera peut-être la première alternative à Apple Pay.
Image Curve/iGeneration.
Pour rappel, le DMA prévoit notamment l’ouverture de la puce NFC intégrée aux iPhone afin de permettre à un tiers d’offrir une fonctionnalité similaire à Apple Pay. Jusque-là, Apple gardait la main sur la puce NFC pour stocker les versions virtuelles des cartes de paiement et autres informations. À terme, l’utilisateur pourra choisir d’associer le double clic sur le bouton latéral à un autre service que celui d’Apple. Dont celui de Curve, pour les clients de ce service de paiement britannique, même s’il opère dans toute l’Union européenne où le DMA s’appliquera.
Si vous ne connaissez pas Curve, sachez qu’il s’agit d’un service qui permet d’associer toutes ses cartes de paiement derrière une carte de paiement unique. Vous pouvez choisir de régler en utilisant la carte d’une banque ou celle d’une autre dans l’app et vous bénéficiez d’une carte classique, qui peut servir dans n’importe quel terminal de paiement ou via Apple Pay, qui est pris en charge depuis début 2020.
Pour économiser sur les frais, Curve a déjà développé sa propre solution concurrente à Apple Pay, nommée Curve Pay. Pour l’heure, elle en fonctionne que sur une poignée de terminaux Huawei, mais elle devrait s’ouvrir à tous les iPhone situés en Union européenne grâce au DMA. On peut imaginer que les clients de Curve seront incités, sans doute financièrement, à activer Curve Pay à la place d’Apple Pay.
Amazon enfonce un coin dans le prix de l'iPhone 15 en le baissant à 799 € en version 128 Go et sous réserve de prendre le coloris jaune. Il est livrable pour ce samedi.
C'est 170 € de moins que le tarif d'Apple et c'est 60 € de remise supplémentaire sur les promotions habituelles (ce modèle se trouve partout entre 859 et 869 €).
Le mode Transport Express d’Apple Pay est actif ou sur le point de l’être dans les transports en commun de Toulouse et les environs. Cette fonctionnalité qui permet de payer plus rapidement son ticket de transport avec son iPhone ou Apple Watch, sans avoir à valider l’opération avec Face ID ou Touch ID, a été ajoutée par Apple pour la région toulousaine, comme l’a noté @aaronp613 sur X. En conséquence, des utilisateurs ont eu une notification sur leur iPhone pour leur suggérer de sélectionner la carte de paiement à utiliser dans ce cadre.
Nous avons interrogé Tisséo, qui gère les métros, tramways et bus qui circulent à Toulouse, et nous attendons toujours une réponse officielle. Néanmoins, la régie a activé le paiement par carte bancaire depuis le 12 février 2024, si bien que l’on pouvait déjà payer son ticket avec Apple Pay. La nouveauté ne concerne que le mode Transport Express, qui simplifie grandement les opérations puisqu’il suffit de poser son iPhone ou Apple Watch sur les lecteurs de cartes bancaires pour valider l’opération. Autre avantage, on dispose d’une réserve d’énergie qui assure une validation même si la batterie de l’appareil est vidée.
Tisséo propose un système assez similaire à celui en place à Londres depuis bien des années. On doit utiliser la même carte de paiement, virtuelle ou physique, pour valider le trajet initial et les correspondances. Comme le ticket en carton, on ne paie rien pendant une heure (1h30 si on part de ou arrive à l’aéroport de Blagnac), puis il faut payer un autre ticket. On peut acheter jusqu’à quatre tickets en passant la même carte de paiement à plusieurs reprises, à condition de le faire dans les dix secondes qui suivent la dernière validation.
Ce fonctionnement est pensé pour les utilisateurs occasionnels et les abonnés doivent toujours valider leur carte d’abonnement, sans possibilité à ce stade de l’enregistrer dans l’app Cartes d’Apple. Le prix est identique au ticket physique, à savoir 1,8 € par titre de transport.
Météo CARROT a reçu une mise à jour majeure hier, avec une interface remaniée. Cette app de prévision météo se distingue de ses nombreuses concurrentes à la fois par le choix d’une personnalité particulière et par son abondance de fonctionnalités et options. Le premier aspect est optionnel et réservé aux anglophones, avec l’idée que l’app est gérée par un robot désabusé et même carrément désagréable quand il s’adresse à vous, ce qui passe par un résumé en anglais sarcastique et même violent si vous l’acceptez.
Le « jardin » de Météo CARROT avec deux variantes, dont une sous la pluie (alors que ce n’est pas la Bretagne). Image iGeneration.
Cette particularité de Météo CARROT ne doit pas vous empêcher de découvrir une app riche, à la fois en termes de données météorologiques proposées et de fonctionnalités. C’est indéniablement parmi les plus complètes sur le marché, avec de multiples options de présentation pour ajuster les prévisions météo selon vos envies. Elle offre aussi une excellente prise en charge de l’écosystème Apple, tout particulièrement sur l’Apple Watch.
Avec la sixième version, son interface par défaut évolue pour afficher un jardin virtuel en haut de la vue principal. Ce jardin est animé, avec des petits robots qui passent et font des choses différentes à chaque fois que vous utiliserez l’app. La vue évolue selon les prévisions météo et dans le temps, avec une réinitialisation au stade initial tous les mois. Si vous ne voulez pas de cette nouveauté, Météo CARROT propose une option pour la retirer avec le choix entre plusieurs thèmes et la possibilité de définir le sien.
D’ailleurs, cette mise à jour complète encore la longue liste d’options pour construire une interface à son image. L’app gagne aussi une section actualités, centrée sur les nouvelles météorologiques évidemment, fournies par le site accuweather.com. D’après mes essais, ces actualités en anglais ne sont pas nécessairement restreintes à votre position et vous aurez des informations en théorie sur le monde entier, en pratique surtout sur l’Amérique du Nord. Comme tout dans Météo CARROT, cette nouvelle section peut être masquée si vous n’en voulez pas.
L’app est proposée gratuitement au téléchargement, avec des abonnements pour ajouter fonctions et sources de données. Il y a plusieurs formules, au mois ou à l’année, selon les besoins. L’interface est traduite en français et iOS 15 ou watchOS 7 sont nécessaires au minimum.
Kino (9,99 €) est une nouvelle app spécialisée dans l’enregistrement de vidéos à l’iPhone. Elle est la dernière création du trio derrière Halide, app renommée spécialisée cette fois dans la prise de photo. Kino se veut ainsi être l’Halide de la vidéo, une app qui permet de filmer avec un iPhone en offrant des contrôles supplémentaires par rapport à celle d’Apple. En particulier, on peut facilement changer de « LUT », ces profils de colorimétrie qui changent l’aspect de la vidéo, avec la possibilité de charger d’autres profils générés pour l’app.
L’interface principale de Kino à gauche, ici avec l’affichage des traits pour les tiers. À droite, une partie des réglages qui permettent d’aller nettement plus loin qu’avec l’Appareil photo de base. Image iGeneration.
Comme avec Halide, le soin apporté à l’interface est évident dès la première ouverte, qui imite le carton d’un produit réel pour une petite touche de nostalgie skeuomorphiste. Pour cette première version, Kino se concentre sur l’essentiel en laissant de côté quelques fonctions avancées que l’on pourrait retrouver chez les concurrents, tout en en offrant bien plus qu’avec l’Appareil photo fourni avec iOS. On peut choisir un objectif, sans ajustement de zoom à la main par contre, basculer sur un mode manuel pour contrôler tous les paramètres ou faire confiance aux ajustements automatiques, choisir le format et lancer l’enregistrement.
L’interface pendant le tournage de la vidéo est également très bien pensé, avec un trait rouge bien visible tout autour de l’écran pour rappeler que la vidéo est en train d’être enregistrée. Autre excellente idée, le temps restant estimé par rapport au stockage disponible sur l’appareil reste affiché en permanence sur le côté. On a un indicateur visuel pour le son dans un coin et on peut ajuster la mise au point à tout moment.
Pendant le tournage, un liseré rouge s’affiche tout autre de l’écran et le temps restant disponible sur le stockage interne est visible en permanence. Image iGeneration.
Kino mise aussi sur les LUT, des profils colorimétriques couramment utilisés dans l’industrie de la vidéo. L’app est fournie avec une quinzaine de « Grades » qui donneront un style particulier aux vidéos, un petit peu comme les filtres Instagram d’antan. Les vidéastes qui ont leur propre profil peuvent l’importer dans l’app et l’utiliser dès le tournage. On pourra aussi ajouter des profils fournis par d’autres vidéastes… ou alors se contenter du mode neutre et ajuster les paramètres pendant la phase d’édition.
La sélection du profil se fait avec un rendu en temps réel avant de lancer l’enregistrement de la vidéo. Une fois le tournage lancé, il n’est pas possible d’ajuster le profil sans arrêter l’enregistrement et le relancer par la suite. Les explications sur cette fonctionnalité et l’import de réglages différents sont proposées à cette adresse. Quelques tutoriels sont également disponibles sur le site officiel, si vous débutez dans ce domaine.
Sélection d’un profil avec prévisualisation en direct de l’effet. Image iGeneration.
Kino a pensé à de nombreux autres éléments, comme le stockage des vidéos qui occupent souvent beaucoup de place. Elles sont envoyées dans l’app Photos par défaut, mais peuvent aussi être stockées dans Fichiers, ce qui accélère la sauvegarde des données. Le cas échéant, une option permet de désactiver la synchronisation iCloud pour ces fichiers, histoire de ne pas remplir trop vite son espace iCloud Drive. Si un espace de stockage externe est relié à l’iPhone, c’est lui qui sera automatiquement sélectionné pour stocker les fichiers.
L’app est vendue 9,99 € pour son lancement, c’est moitié moins que le prix de base prévu par ses développeurs. En contrepartie, c’est le seul paiement à effectuer, il n’y a pas d’options associées à un achat in-app, ni d’abonnements. Kino nécessite iOS 17 et son interface n’est pas traduite en français.
Le déploiement de l’application carte Vitale progresse enfin. Expérimentée depuis l’été dernier dans huit départements, cette application qui permet d’avoir une version dématérialisée de sa carte Vitale sur smartphone est maintenant disponible dans 15 départements supplémentaires.
Application carte Vitale. Image iGeneration.
Voici la liste des nouveaux départements dans lesquels il est possible d’activer l’application :
Ain (01)
Allier (03)
Alpes-de-Haute-Provence (04)
Ardèche (07)
Bouches-du-Rhône (13)
Cantal (15)
Drôme (26)
Hautes-Alpes (05)
Haute-Loire (43)
Haute-Savoie (74)
Isère (38)
Loire (42)
Savoie (73)
Var (83)
Vaucluse (84)
Et la liste des huit départements qui faisaient déjà partie du programme :
Alpes-Maritimes (06)
Bas-Rhin (67)
Loire-Atlantique (44)
Puy-de-Dôme (63)
Rhône (69)
Saône-et-Loire (71)
Sarthe (72)
Seine-Maritime (76)
Par ailleurs, un critère a été ajouté pour pouvoir activer l’application : il faut avoir ouvert en ligne un compte ou un espace assuré sur le site de son organisme d’assurance maladie. Les autres conditions ne changent pas : être affilié dans un organisme de l’Assurance Maladie, de la MSA ou de la MGEN, avoir une pièce d’identité en cours de validité et disposer d’un iPhone sous iOS 12 ou un smartphone sous Android 7 au minimum.
La mise à jour (version 3.9.4) sortie le 29 mai sur l’App Store améliore l’accessibilité et l’activation de l’application, mais celle-ci a toujours des défauts, comme l’impossibilité de changer sa photo de profil (la photo, automatiquement extraite de la vidéo de reconnaissance faciale, n’est pas toujours flatteuse).
Lors de mon essai à Lyon en fin d’année dernière, l’application n’était prise en charge par aucun de mes praticiens habituels (médecin généraliste, dentiste et kinésithérapeute), faute d’équipement pour lire le QR code1. « La mise en place risque d’être longue [chez les médecins généralistes] », m’avait indiqué le docteur Nogrette, secrétaire général adjoint de MG France, le principal syndicat de la profession.
À l’inverse, la prise en charge devrait être plus rapide dans les pharmacies, qui y voient une solution aux oublis de cartes et aux cartes aux informations obsolètes. En scannant le QR code de l’application, les professionnels de santé accèdent en effet aux droits en temps réel de l’assuré, un avantage alors que les cartes physiques ne sont pas systématiquement à jour.
Pour en savoir plus sur l’application, lisez notre essai :
La version Android propose deux méthodes pour présenter sa carte Vitale dématérialisée : un QR code et la NFC. La version iOS ne gère que le QR code pour l’instant. ↩︎
