SFR Music Store en décembre

benjamin |

Premier opérateur à investir l'UMTS grand public, SFR présentait mercredi en détail ses offres et services de téléphonie de troisième génération (3G). Dès le mois de décembre, le deuxième opérateur ouvrira ainsi à ses abonnés SFR Music, une boutique de musique en ligne mobile. Concrètement, 50 000 titres seront disponibles au téléchargement, issus de deux majors du disque - dont, évidemment, Universal Music, qui appartient au même groupe que SFR. Les chansons seront téléchargeables directement depuis le combiné, à environ 2€ l'unité (ou 1,5€ dans un pack de 10). À l'utilisateur de choisir, pour le même prix, s'il veut disposer d'une version mobile uniquement, ou pouvant être transférée sur ordinateur. Encodés en AACplus, mais protégés par un système de gestion de droit propre à SFR, les titres seront gravables cinq fois au maximum. Impossible, en revanche, de les lire sur un iPod ou tout autre baladeur.

Pour l'heure, seul le Nokia 6630, l'un des huit combinés 3G de l'offre SFR, est compatible avec ce service. Il autorise par défaut le stockage de 64Mo de musique (soit plus de quatre heures de lecture), extensible par carte flash. Assez agréable à l'usage, l'interface permet de procéder à des classements par liste de lecture. Au final, en dépit d'une prix élevé et d'un catalogue restreint, bien que centré sur les plus grosses nouveautés, SFR espère que sa boutique musicale connaîtra le même succès que son service de téléchargement de sonnerie. Aux États-Unis, sur le même modèle, Apple a signé un accord avec Motorola pour porter iTunes Music Store sur les téléphones portables du numéro deux mondial.

Lire les commentaires →

Recoller les morceaux

vincent absous |

Intéressante question que celle que pose Bernard Miyet dans Libération : qu'est-ce que la musique ? À l'heure d'Internet et de la mondialisation, "la musique peut-elle encore représenter le choix d'un artiste ?" ou "les tuyaux primeront[-ils] sur les contenus ?" Évidemment, la réponse que tout le monde souhaite lire, c'est celle qui met en avant la variété, celle qui réaffirme que la musique, c'est un univers partagé "cousu de mélodies, de moments de grâce et de doute, qui viennent s'inscrire dans une oeuvre, dans une carrière". Le problème, c'est que cela n'est guère compatible avec "le culte du tube", explique l'auteur, qui réaffirme une vérité essentielle, et qu'on ne peut que partager avec lui : "on ne saurait connaître un créateur de musique à travers une seule chanson, de même qu'on ne peut apprécier un romancier en se contentant d'une ligne, fût-elle géniale" (que c'est fatigant de devoir toujours ne connaître Proust que par cette phrase d'ouverture de la Recherche, ce fameux « Longtemps, je me suis couché de bonne heure »). "Chez un grand disquaire, on cherche un CD, alors que sur le Net on cherche un titre". Cela ne peut qu'amener à la consommation "mécanique" de la musique. Pour parvenir à une offre musicale de qualité, explique encore le rédacteur, l'offre légale de musique sur le Net ne peut suffire. Il faut aller plus loin.

Lire les commentaires →

L'industrie la plus arrogante au monde

Christophe Laporte |

Brian Molko, le chanteur de Placebo, ne mache pas ses mots quand on lui demande son avis sur l'industrie de la musique. Aux Inrockuptibles, il explique qu'elle a "énormément changé" : "Maintenant nous avons trouvé notre place, mais si nous étions le même groupe qu'il y a dix ans, essayant de commencer aujourd'hui, ce serait cent fois plus difficile. En plus, si tu formes un nouveau groupe actuellement, la maison de disque veut 50 % de ton live, 50 % de tes T-shirts, 50 % de ton premier né, 50 % de ton Internet. Je trouve que l'industrie du disque est l'industrie la plus arrogante au monde. Dans leur insolence suprême, les maisons de disques ont cru qu'elles pouvaient encore vendre des disques sans donner aux gens quelque chose de meilleur marché, pendant que les chefs se remplissaient les poches. Ils ont vraiment pensé qu'ils pourraient contrôler l'offre et la demande. C'est avec des idées comme celles-ci qu'on arrive à la situation actuelle où il y a toute une génération de gens persuadés que la musique devrait être gratuite".

Si le leader de Placebo s'en prend violemment à l'industrie musicale, il n'a jamais été vraiment favorable, comme il l'explique, aux services P2P du type Napster. Il lui arrive d'ailleurs souvent de faire la morale durant ses concerts. La vision de Brian Molko sur l'avenir à court terme est toutefois très intéressante. Il estime que cette crise va profiter aux labels indépendants et que "les jeunes achèteront les disques parce qu'ils sauront très bien que l'argent ira aux petits groupes" explique-t-il dans le numéro de cette semaine aux Inrockuptibles.

Le trio sort ces jours-ci sa première compilation "Once more with feeling" comprenant tous les singles du groupe depuis huit ans. Le disque n'est pas disponible sur iTunes mais une partie de la discographie est au catalogue du disquaire d'Apple.

Lire les commentaires →

Mission of Burma

deserty |

Boston n'est pas seulement la ville des Pixies. Sept ans avant les lutins de Franck Black, en pleine période Post-Punk, Mission of Burma va, entre 1979 et 1982, jeter les bases de tout un pan du Rock moderne et confirme ainsi l'adage qui dit que les groupes les plus influents ne sont pas ceux dont on a le plus entendu parlé.
Le premier épisode de Mission of Burma ne dura, pour cause de problèmes de santé, les membres du groupe devenant sourds, que trois ans ce qui nous laisse imaginer l'intensité du rock incandescent du trio. Reuni à nouveau depuis 2002 sous la forme d'un quatuor avec l'arrivée de Bob Weston de Shellac, le groupe vient de nous livrer en 2004, OnOffOn, un nouvel album explosif 21 ans après le précédent et prouve pour l'occasion que leur musique n'a pas pris une ride. On trouve depuis le 9 novembre, en exclusivité sur iTunes, le maxi Snapshot, huit titres live enregistrés devant un petit comité confirmant les qualités scéniques d'un groupe qui n'est, pourtant, plus si jeune. Les titres Dirt et Wounded World, extraits de OnOffOn, sont disponibles en téléchargement. Attention, ça tache...

Lire les commentaires →

As The Poets Affirm

deserty |

Le rock instrumental aux ambiances très atmosphériques des canadiens de As The Poets Affirm n'a sans doute rien de vraiment original aujourd'hui mais reste, malgré tout, toujours agréable à écouter à l'approche de l'hiver avec ses mélodies mélancoliques et ses sonorités boisées. Le premier album de la formation I want to tell my heart to you.but I cannot say English est épuisé alors le groupe a eu la bonne idée de le mettre à disposition gratuitement sur son site. Bonne initiative.

Lire les commentaires →

Oh ! la belle bleue !

vincent absous |

iSkin propose de mettre un peu plus de couleurs encore à l'iPod. La société, qui vend déjà des étuis divers où glisser le baladeur, vient de présenter les "Shades", des petites protections transparentes et colorées pour l'écran de l'appareil. Les Shades sont conçues pour s'adapter aux eXo2, eVo et eVo2. On les achètera par pack de cinq (violet, bleu, rose, vert et orange) pour 14,95 $.

Lire les commentaires →

Virgin n'aura pas FairPlay

vincent absous |

Virgin a perdu une bataille contre Apple. Le Conseil de la concurrence vient en effet d'annoncer qu'il rejette la saisine de VirginMega (le service de téléchargement payant du groupe) à l'encontre d'Apple. Virgin reproche à la Pomme de verrouiller son baladeur, le plus vendu au monde, et, par l'intermédiaire de FairPlay, son système de gestion des droits numériques, de ne permettre à l'utilisateur de n'y télécharger de la musique achetée sur un musique store que depuis l'iTunes Music Store. L'iPod ne sait reconnaître que les seuls DRM FairPlay et n'est pas compatible avec ceux de Microsoft. Pour autant, la société de Steve Jobs se refuse toujours à licencier FairPlay. Aucun autre opérateur n'a donc le droit d'utiliser son système. C'est ce double refus que reproche Virgin à Apple. Le Conseil de la concurrence ne l'a toutefois pas suivie sur cette voie. Ce dernier "assure que l'accès au DRM FairPlay n'est pas indispensable pour le développement des plates-formes de téléchargement, que le risque d'élimination de la concurrence paraît "extrêmement réduit" étant donné le dynamisme du marché et que le lien de causalité entre la position éventuellement dominante d'Apple sur les baladeurs et la situation de concurrence sur ce marché du téléchargement n'est pas établi".

Lire les commentaires →

Pages