Facebook a lancé une version Lite de son application mobile sur iOS… mais uniquement en Turquie. On peut toutefois croiser les doigts et espérer voir l’app se déployer un peu partout ailleurs, comme c’est le cas de la mouture pour Android disponible en France depuis le mois de mars.

Facebook Lite a tout pour plaire : l’application ne pèse pas trois tonnes (l’App Store l’affiche à 16,3 Mo), son interface est moins chargée, et surtout elle consomme moins de données (les vidéos en 4G ne se lancent pas automatiquement). Cette version allégée du réseau social a été pensée pour les réseaux 2G.

Si vous êtes allergique au client iOS « classique » de Facebook, il est toujours possible de se contenter de la webapp qui comprend les fonctions de base (mais pas les notifications, que l’on pourra toujours activer par e-mail).

Nintendo a investi les plateformes mobiles avec un certain succès (vite Mario Kart Tour !), et l’éditeur pourrait avoir envie d’aller un peu plus loin. En mars, le créateur de Mario a déposé auprès de l’USPTO un brevet qui protège un étui pour smartphones bien particulier : il ressemble en effet fortement à… un Game Boy !

L’idée n’est pas complètement farfelue. Les différents boutons « appuient » sur l’écran du smartphone, tandis que l’ouverture permet de voir ce qui se passe à l’écran. Imaginons maintenant que Nintendo lance un émulateur Game Boy officiel pour iOS et Android, avec les jeux qui s’affichent dans cette ouverture…

Des jeux Game Boy pour smartphones avec des contrôles physiques : voilà qui serait le meilleur des deux mondes. Voilà en tout cas qui n’est pas sans rappeler l’étui Gamers qui lui aussi reprenait le design du Game Boy, mais avec un « vrai » écran LCD.

Certains éditeurs sans scrupules multiplient les chausse-trappes pour forcer les utilisateurs à dépenser inutilement de l’argent en abonnement. C’est le cas de l’app QR Code Scanner, développée par TinyLab ; il s’agit d’un lecteur de codes QR donc, qui n’apporte pas grand chose de plus que la fonction intégrée à l’appareil photo d’iOS (si ce n’est de renvoyer vers Amazon autant de fois qu’il le peut).

Le gros hic de cette application réside dans son écran de démarrage : un gros bouton bleu marqué Démarrer, avec en tout petit en dessous la mention qu’il s’agit de démarrer la version Pro facturée 2,99 € par semaine… L’app offre généreusement 3 jours de démo, ensuite il faut casquer.

Il est possible d’utiliser tout à fait gratuitement cette app sans avoir rien à payer (à part du temps de cerveau disponible au vu du nombre de pubs qui s’affichent n’importe quand). Mais il faut toucher la petite croix en haut à droite qui est bien discrète.

Les utilisateurs pas nécessairement aguerris auront tôt fait de toucher le gros bouton bleu qui va lancer la fenêtre de confirmation de l’achat. Ils vont peut-être paniquer et cliquer sur le bouton d’accueil de leur iPhone pour quitter l’app… et autoriser l’abonnement par mégarde (c’est plus difficile avec Face ID, il faut d’abord cliquer deux fois sur le bouton latéral).

Les victimes vont donc se retrouver avec un abonnement à une app sans intérêt qui va prélever chaque semaine 2,99 €. Le temps que l’utilisateur berné se rende compte de l’arnaque et annule l’abonnement¹, l’éditeur aura empoché pas mal d’euros ! L’application propose aussi des achats intégrés pour débloquer des « fonctions pro » pendant 3 mois (9,99 €) ou un an (19,99 €). Dans tous les cas, c’est bien cher payé.

Pour attirer le maximum d’utilisateurs, TinyLab exploite le bon vieux procédé des témoignages bidons qui n’ont souvent pas grand chose à voir avec l’application en elle-même (la note de 4,7 sur 5 n’a aussi aucun rapport avec la qualité de l’application). L’éditeur s’offre même des pubs dans l’App Store. Selon App Annie, QR Code Scanner figure à la 235e place des applications les plus rentables aux États-Unis.

Apple est pourtant limpide dans la section consacrée aux abonnements sur la page App Store destinée aux développeurs. Le constructeur leur demande d’utiliser une communication claire et cohérente avant de proposer un abonnement, ce qui n’est pas le cas ici puisqu’il s’agit manifestement de tromper l’utilisateur.

La publicité autour de cette histoire va peut-être pousser Apple à réagir et à supprimer l’application incriminée. Mais il y en a beaucoup d’autres qui tentent d’arnaquer les utilisateurs. C’est d’ailleurs un sujet qui revient régulièrement dans l’actualité (lire : Ces apps bidons qui remplissent les poches de leurs développeurs).

Un nouveau règlement est entré en vigueur en Nouvelle-Zélande qui permet aux douaniers de demander aux voyageurs les déverrouillages de leurs appareils électroniques (code, mot de passe ou identification biométrique).

Les officiers peuvent procéder à une recherche de fichiers sur le smartphone, mais ils n’iront pas fouiller « dans le nuage » : l’examen se réalise avec l’appareil en mode Avion, explique le porte-parole des Douanes.

Cette nouvelle législation va encore plus loin que la précédente, les forces de l’ordre aux frontières avaient déjà la possibilité de saisir l’équipement informatique des visiteurs.

Les douaniers doivent toutefois nourrir de fortes suspicions avant d’exiger d’un voyageur qu’il s’identifie sur son appareil. Cela ne sera pas d’un très grand réconfort pour ceux qui tiennent à la confidentialité de leurs données privées… En cas de refus, une amende de 5 000 $NZ (environ 2 800 €) devra être payée par le récalcitrant qui se verra saisir son matériel de toute façon, et ses données copiées.

Les douanes Néo-Zélandaises expliquent dans un communiqué que cette nouvelle disposition est un changement « positif » bon pour les entreprises et le grand public. Elles assurent aussi que les voyageurs ne verront pas grande différence aux frontières…

En France, les douaniers n’ont pas l’autorité de demander le déverrouillage des appareils. En revanche, on retrouve ailleurs des dispositions similaires à ce qui se pratique désormais en Nouvelle-Zélande. Entre novembre 2017 et mars 2018, les douanes canadiennes ont ainsi procédé à l’examen du matériel électronique de 4 529 voyageurs (pour un total de plus de 20 millions de personnes qui ont franchi la frontière).

Aux États-Unis, ce sont 30 200 « fouilles » d’appareils qui ont été réalisées en 2017, contre 8 503 deux ans plus tôt. Cela comprend des examens basiques mais aussi plus poussés, pour lesquels les officiers des douanes peuvent copier et analyser le contenu des appareils.

Apple Pay poursuit son tour du monde avec un arrêt en Arabie saoudite. Le service de paiement mobile y sera lancé prochainement avec comme principal partenaire MADA, un réseau de paiement très important dans ce pays.

Ni Apple ni MADA ne donnent de date précise. L’Arabie saoudite sera le 30e pays à disposer d’Apple Pay, on attend aussi des nouvelles du lancement en Allemagne promis par Tim Cook.

Samsung devrait connaitre un troisième trimestre record, à en croire les estimations publiées par le groupe coréen (les résultats définitifs seront connus d’ici la fin du mois). Entre début juillet et fin septembre, les ventes s’établissent à environ 65 000 milliards de wons (50 milliards d’euros) pour des bénéfices de 17 500 milliards de wons, soit l’équivalent de 13,4 milliards d’euros.

Beaucoup d’argent donc au troisième trimestre, ce qui contraste (toutes proportions gardées) à ce que Samsung avait essuyé au second trimestre durant lequel le chiffre d’affaires avait reculé de 5%. Une première désagréable pour le chaebol (lire : Samsung : un coup de mou au deuxième trimestre à cause du Galaxy S9).

Les choses vont rentrer dans l’ordre avec des ventes en hausse d’une année sur l’autre au troisième trimestre : au T3 2017, Samsung avait engrangé un chiffre d’affaires équivalent à 48 milliards d’euros pour des bénéfices de 11,1 milliards d’euros. Une bonne fortune à mettre au crédit des composants vendus par l’entreprise à ses clients : les analystes estiment que Samsung a écoulé beaucoup de mémoires et d’écrans. Apple pèserait de 25 à 30% des commandes d’écrans (dont des OLED à forte marge).

Par contre, la performance des smartphones pourrait être décevante avec un ralentissement des ventes dans plusieurs pays malgré le lancement fin août du Galaxy Note9. Samsung fait miroiter depuis de nombreux mois un appareil doté d’un écran pliable qui coûterait plutôt cher (lire : Le smartphone pliable de Samsung attendu en 2019 devrait coûter un bras).

Amazon vient enfin de fermer la porte de l’enfer en mettant à jour sa médiocre application Alexa. La nouvelle version ne répond toujours pas aux standards d’iOS, mais au moins est-elle plus claire et plus pratique. Une nouvelle section domotique permet notamment de contrôler simplement ses objets connectés par pièces.

Sans être centrale dans l’écosystème Alexa — l’essentiel de l’utilisation se faisant en dictant directement ses commandes aux objets environnants —, cette application est tout de même un passage obligé pour configurer ses nouveaux appareils. Elle est aussi utile si on veut contrôler son équipement hors de chez soi.

Il reste encore d’énormes progrès à faire sur les animations, la navigation et même la stabilité (elle plante quand on refuse de donner l’autorisation au micro puis qu’on rappuie sur le bouton central) pour rendre l’app Alexa agréable. Autre chantier en cours, Amazon Prime Video, dont la nouvelle interface prévue pour « bientôt » ne pourra faire que du bien là aussi.