TousAntiCovid est sur l'App Store, nouvelle interface et widget 🆕
C'est ce soir que StopCovid va se métamorphoser en TousAntiCovid avec une nouvelle version de cette app à télécharger, comme l'avait annoncé Emmanuel Macron au milieu du mois.
Le code source de cette révision a été mis en ligne avec cette nouvelle appellation. On remarque au passage qu'on disposera d'un widget. Celui-ci devrait renseigner sur l'état d'activation de l'app et indiquer si l'on a été exposé à une personne touchée par la Covid-19. A priori rien de plus mais il est précisé que ce n'est pas encore une version définitive de cette app.
Pas de trace non plus de l'utilisation du protocole d'Apple et de Google mais rien ne laissait présager un changement sur ce point, quand bien même plusieurs apps en Europe commencent à accorder leurs violons pour discuter toutes entre elles.
Il demeure une interrogation sur le fonctionnement de cette version 2 de StopCovid : si elle continuera de tourner en tâche de fond comme aujourd'hui ou s'il faudra la lancer manuellement chaque fois qu'on se trouve dans un lieu à risque. Le fonctionnement en permanence a été souvent décrié pour sa consommation en énergie, d'où ce possible revirement de la part des développeurs pour mieux faire adopter cette app.
Ce serait toutefois étrange puisqu'elle ne consomme pour ainsi dire rien — sur iOS en tout cas — comme en attestent les informations de batterie dans les réglages système. De même que l'app ne se désactive pas ou plus toute seule comme cela a pu arriver parfois après une mise à jour système.
Pour mieux coller à l'actualité et servir de relai d'information, TousAntiCovid permettra de renseigner sa géolocalisation — manuellement, pas de repérage automatique et possiblement en tapant son code postal — afin de recevoir les informations locales sur l'état sanitaire de sa région. De cette manière, l'app pourra également donner la liste des centres de dépistage les plus proches.
En revanche, pas de système de QR Code pour s'identifier rapidement lorsqu'on entre dans un établissement, comme cela se pratique en Grande-Bretagne avec l'app officielle, ni de prise de rendez-vous pour un dépistage. Toutefois, Europe 1 indique que ces lacunes sont le fait d'un manque de temps chez les développeurs. Et on remarque dans les sources de cette version que le code pour utiliser l'appareil photo avec un QR Code est déjà là. Peut-être pour une prochaine mise à jour, le temps que ce système s'organise aussi avec les établissements.
[MàJ] la FAQ de cette mise à jour ne laisse paraître aucun changement quant au fonctionnement en arrière-plan. Par contre, elle conseille comme prévu à ceux qui n'utilisaient pas cette app, de peur de perdre en autonomie, de l'activer au moins dans les situations « à risque ».
Pas de changement non plus sur la durée de croisement entre deux téléphones pour déclencher un enregistrement dans l'historique, elle est toujours de 15 minutes minimum.
Sur la liste des changements, la FAQ indique :
- un environnement visuel et une ergonomie optimisés avec un accès instantané à toutes les fonctionnalités de l’application ;
- un centre d’informations, qui vous propose des informations sur la situation épidémiologique en France ainsi que des actualités en lien avec la lutte contre l’épidémie (exemple : mesures mises en place par les autorités nationales et locales) ;
- une plus grande transparence avec la publication automatique et régulière des chiffres l’utilisation de l’application ;
- l’accès à DépistageCovid, la carte des centres de dépistages actualisée et avec des informations sur les temps d’attentes remontées par les utilisateurs ;
- l’accès à MesConseilsCovid pour avoir des conseils personnalisés ;
- l’accès facilité à l’attestation dérogatoire de déplacement pour les zones concernées par le couvre-feu.
[MàJ 2] La mise à jour TousAntiCovid est disponible sur l'App Store. L'interface a effectivement pas mal changé. À commencer par l'icône de l'app qui devient…un QR Code. C'est malin puisque le viser avec l'appareil photo envoie sur le site de l'app et les liens de téléchargement.
Il n'y a plus d'onglets dans l'app, tout est réuni dans une seule vue. On a davantage d'informations sur la situation sanitaire actuelle et on voit également le nombre de téléchargements et d'activations enregistrés pour l'app (2,785 millions à ce jour), le nombre de notifications faites à des utilisateurs (823) et le nombre de cas de Covid-19 déclarés via l'app (13 651).
L'app continue de rester en tâche de fond si on le souhaite et il n'y a pas de géolocation. Enfin on dispose d'un widget qui signale si on s'est trouvé à proximité d'une personne diagnostiquée Covid-19. Il n'indique rien d'autre. Dommage car d'autres chiffres sur l'évolution de l'épidémie auraient pu être intéressantes (trop anxiogène ?). Là le contenu du widget ne va pas changer souvent (mais tant mieux dans un sens…).
Avec Florent Morin
@quentinf33
> Cependant dans l’exemple d’Apple qui appuie beaucoup sur la vie privée et
> en fait son principal argument de vente,
L'un des arguments. Elle joue aussi sur d'autres arguments, comme la qualité de finition, une "excellence" (souvent auto-proclamée ceci dit), mais également un certain "standing" vu la grille tarifaire.
> ne jouerait elle pas avec le feu si elle mentait sur ça ? Ils auraient rien à gagner je pense.
Il en va de même d'un gouvernement.
Imaginez-vous un gouvernement qui utiliserait les données collectées par StopCovid (dans un hypothétique cas où il arriverait à les recouper avec des données personnelles, c.a.d. rattachable à des individus identifiables) qu'il échaperrait à une sanction électorale à la prochaine échéance !?
Et contrairement à Apple, y'a plein plus de mécanisme de surveillance indépendant du pouvoir exécutif de l'action gouvernemental dans des états démocratiques qu'il n'y a mécanisme de surveillance indépendant du pouvoir exécutif d'une entreprise multinationale, étrangère qui plus est.
@jeantro
c’est marrant moi c’est l’inverse. Je l’installerai pas parce que seulement le gouvernement y a accès
@madaniso
Les malades du Covid te remercie 😊
@quentinf33
Tout les moyens sont bon pour limiter cette propagation du virus
Mais avec cette tonne de personnes retissantes on est mal barré. Les coréens sont nettement plus fort sur ce point et le résultat est là
@quentinf33
> L’application te prévient que tu as été en contact avec un Covid+, elle te dit pas « attention tu > t’approches d’un malade », donc app ou pas app, ton risque de l’avoir contracté est le même...
1) oui
Mais il en va de même pour les apps utilisant l'API.
Et la raison est simple : protection de la vie privée !
Car si l'app vous indiquait "attention, malade à proximité", elle violerait la vie privée de cette personne, révélant son état de santé.
2) l'app ne protège pas de contracter la maladie, elle peut (si beaucoup de monde l'utilise et si le mécanisme de déclaration de positivité Covid est assez rapide) permettre de raccourcir de beaucoup l'info "je suis peut être moi aussi malade" et donc aider à ce que d'autres que vous, ceux que vous auriez croisé sans cette notification proactive mais que vous ne croiserez pas parce que vous allez, en citoyen responsable, renforcer votre vigilance sanitaire et logiquement vous auto-confinez.
Elle ne protège pas de contracter la maladie, elle aide à casser sa propagation d'individu en individu. Elle protège ceux qui l'aurait contracter ensuite dans la même chaine de contamination. Hors on est tous à la fois potentiellement le malade suivant ou l'individu suivant qu'un malade contaminerait.
L'app n'est pas fondamentalement différente de StopCovid. Quelques zakouskis ont été ajoutés mais c'est grosso modo la même app. (Il faut bien voir tout ce qu'il y a "derrriere" l'app dans le projet global visant à monitorer l'épidémie au niveau national. Changer le principe de fonctionnement de l'app, pour prendre l'API Google/Apple, ce serait modifier toute l'organisation qui est derrière).
Elle fonctionne toujours en tâche de fond (même si ça énerve Apple qu'on utilise astucieusement les API publiques pour imiter la façon dont l'API Exposure maintien l'accès au bluetooth en permanence en tâche de fond. Ils ont essayé régulièrement de trouver une règle qu'on enfreindrait, à l'image de ce qu'ils ont fait à Stadium...)
@SyMich
> même si ça énerve Apple qu'on utilise astucieusement les API publiques pour imiter la façon dont l'API Exposure maintien l'accès au bluetooth en permanence en tâche de fond.
Alors ça, c’est un point que je n’ai pas trop compris.
J’ai testé avec un système BLE qui scanne les beacons :
- Exposure Notification : OK
- ROBERT Android : OK
- ROBERT iOS : KO.
Par contre, quand on regarde le code, on voit bien que l’app se réveille quand elle reçoit un événement en broadcast. (Il suffit d’allumer un appareil Android à proximité)
Et sur iOS 14.2 en dernière beta, ça a l’air d’avoir bougé un peu.
J’ai regardé vite fait à partir des specs des protocoles. Mais ça m’intrigue quand même.
L’histoire de l’approche « hybride » côté Bluetooth est un peu obscure.
@scanmb
Vaut mieux avoir confiance en Apple et Google plutôt qu’au gouvernement.......
@cocotux
"Vaut mieux avoir confiance en Apple et Google plutôt qu’au gouvernement......."
Les multinationales sont l'avenir du genre humain. Je donne mon âme à la Multinationale qui sait mieux que moi ce qui est bon pour moi. La représentation démocratique c'est tellement surfait.
@Ali Ibn Bachir Le Gros
Ah ouiii ! Le gouvernement sait bien mieux qu’Apple et Google ce qui est bon pour nous... oups, ce qui est bon pour les copains qui se noient déjà dans leur propre fric grâce aux magouilles en tout genre.
Avec Apple tu as le choix d’acheter ou non leur philosophie. Avec le gouvernement on te l’impose ou tu déménage. Un peu plus compliqué dans le second choix.
@roccoyop
En théorie, un gouvernement démocratique représente la majorité de son peuple, agit en son nom et pour son bien et s’il ne nous convient pas on peut le changer toutes les x années. On peut aussi y prendre part de façon active. Dans la vraie vie, c’est un peu moins joli et plus compliqué, mais il reste toujours la possibilité de la révolution pour changer des choses…
Pour les multinationales, aucun moyen, à part l’illusoire argument de ne pas acheter…
« Avec Apple tu as le choix d’acheter ou non leur philosophie. » Vous croyez vraiment ce que vous écrivez ? Vous croyez vraiment que dans le monde d’aujourd’hui (et encore plus dans celui de demain) il est possible d’avoir une vie normale (c’est à dire correspondant aux normes sociales) sans smartphone ni ordinateur ?
@Derw
Lorsque je dit qu’on a le choix d’acheter Apple ou non, ça ne veut pas dire qu’on se passe du smartphone En general, mais qu’on a le choix du système, même si c’est pas forcément mieux ailleurs.
@roccoyop
Le sujet de départ était sur la confiance GAFA vs gouvernements…
@roccoyop
> on a le choix du système
Quel choix, vu que dans les 2 cas c'est la même API qui est proposée.
> même si c’est pas forcément mieux ailleurs.
Donc l'illusion d'un choix.
En quoi c'est donc si différent de "Avec le gouvernement on te l’impose ou tu déménage" finalement ?
Cela semble même pire, car on peut déménager dans bien plus que seulement 2 pays...
@cocotux
Apple pourquoi pas mais Google sérieusement ? Son business model n’est basé que sur les données personnelles...
@jul69
Apple et Google, c’est exactement pareil... les mêmes finalités...
Et Google utilise les donnes personnelles mais en les vends pas hein
@armandgz123
Non, non, non, non. Faut pas tout mélanger..... Apple et Google leur finalité c’est de faire de l’argent c’est tout la ressemblance s’arrête la. Après pour gagner de l’argent tu as plusieurs business model soit vendre du matériel et du logiciel avec des marges bien confortables soit faire du service gratuit en échange de données personnelles qui sont revendues à des annonceurs et à des partis politiques. Faut pas tout mélanger SVP et tout mettre dans le meme paquet.
@jul69
Et en quoi Apple j’utiliserai pas nos donnes personnelles ?
Vendre du matériel hors de prix ne peut pas empêcher l’exploitation des donnees personnelles...
@armandgz123
Tout à fait d’accord avec toi, peut être qu’à l’avenir Apple prendra ce virage et fera pareil mais pour l’instant ce n’est pas le cas. Et je ne crois pas qu’il ait intérêt à le faire pour 2 raisons 1/ Ils s’en mette déjà plein les fouilles en vendant du materiel et du services à prix d’or (marge confortable) au plus grand nombre
2/ Il représente une vraie alternative par rapport au autres business model et entreprises qui sont liées à la revente d’info personnelles. Le fameux argument marketing : “Ce qui est sur votre smartphone reste sur votre smartphone3. Se différencier des concurrents leur rapporte plus que de faire pareil. Google, Facebook et compagnies sont déjà très bon pour la revente d’info ;)
Jul, quand on critique on essaye de le faire sans dire des âneries !
@jul69
> en échange de données personnelles qui sont revendues à des annonceurs
> et à des partis politiques.
Google ne revend pas les données personnelles.
Ce que vend Google, c'est une service permettant de cibler des utilisateurs en fonction de ce que cherche un annonceur (ou un parti politique ou tout autre client). Google fait ce ciblage avec le profiling qu'elle fait elle même des données personnelles qu'elle collecte, oui, mais elle ne vend pas ces données, elle vend sa capacité à exploiter son savoir faire en terme de profiling pour vous aider a faire du marketing cible.
Si elle les vendait, des concurrents pourraient se mettre à offrir un service de marketing ciblé la concurrençant directement. Et elle perdrait l'acceptation d'une partie des utilisateurs de ses services gratuits. Elle n'est pas folle.
Par ailleurs, Apple vend bien à Google, contre plusieurs milliards chaque année, toutes les recherches faite depuis un iPhone par les utilisateurs qui n'ont pas modifié le moteur de recherche par défaut.
Dans les 2 cas, y'a bien de l'argent fait à partir de l'exploitation des données personnelles. Et c'est pas des petites sommes.
@byte_order
Peut importe si les données sont revendues ou non, anonymisées ou non, on subit le ciblage marketing et politique si on utilise les service de Google (idem pour Facebook, Twitter et autre) l’exemple d’Apple avec les requêtes Google que tu mentionnes je ne le connaissais pas du tout. Toutefois même si tu as su me citer l’exception à la règle comme je pourrais le faire avec Google qui fait quand même du chiffre avec son play store et quelques matériels ce n’est pas compliqué de voir que les deux entreprises n’ont pas du tout le même business et infine pas le même ADN.
@jul69
> l’exemple d’Apple avec les requêtes Google que tu mentionnes je ne le connaissais pas du tout
Et oui, et c'est tout le problème. Apple se drappe dans un marketing "protection de la vie privée à tout prix", mais quand il s'agit de gagner des milliards chaque année en refourguant les recherches des utilisateurs, elle fait un choix totalement à l'opposé du discourt, tandis que les utilisateurs continuent d'y croire.
Google elle n'a jamais caché qu'elle exploitait vos données personnelles pour faire de l'argent. Elle ne fait pas du marketing "privacy-bashing", elle assume offrir des services gratuits en échange de pouvoir faire de l'argent non pas en revendant vos données personnelles mais en revendant du ciblage publicitaire (commercial ou politique, au final, cela reste de la pub pour nous "vendre" quelque chose, un produit ou un programme politique...).
> et infine pas le même ADN.
Et c'est là ou je ne suis pas d'accord.
L'ADN c'est bien de faire de l'argent en exploitant la captivité de leurs utilisateurs :
- Google en exploitant le fait que ses utilsateurs lui filent volontairement tout plein de données personnelles, matière première à haute valeur pour vendre ensuite du ciblage marketing pointu
- Apple en exploitant le fait que ses utilisateurs lui filent volontairement tous le contrôle sur leurs usages, matière première à haute valeur pour vendre ensuite d'autres appareils mais également, par exemple, l'envoi par défaut de toutes leurs recherches à Google.
L'ADN est commune : le profit l'emporte systématiquement sur l'intérêt premier de l'utilisateur.
La différence se joue surtout au niveau de l'hypocrisie, de la posture.
@byte_order
« Google ne s’en cache pas »
—> pas trop la question. Si être la cible de message marketing/politique personnalisé susceptible de te manipuler (gros sujet presque philosophique) ne te dérange pas c’est ton choix. Moi je trouve ça plutôt grave.
« Apple fourni les requêtes Google de ses utilisateurs à Google »
—> je ne trouve pas cette source. La seule source que je trouve c’est le deal connu depuis longtemps pour être le moteur de recherche par défaut il faut payer le plus par rapport à ses conçurents. Je veux bien que tu me donnes tes sources.
Et si c’était bien vrai, comme tu l’as si bien dit, rien de t’empêche de changer ton moteur de recherche. Plutôt facile comme solution.
« L’ADN est le même, gagner beaucoup d’argent »
—>excuse moi mais c’est pas ça un ADN, ce n’est pas non plus une culture d’entreprise. Sinon toutes les entreprises aurait alors le même ADN et la même culture d’entreprise. Quand ton business model repose quasiment uniquement sur les données de tes utilisateurs, comment tu peux mettre en place des mechanismes empêchant le ciblage de ces mêmes utilisateurs comme le fait Apple ? C’est tout simplement illogique.
@byte_order
« Google ne s’en cache pas »
—> pas trop la question. Si être la cible de message marketing/politique personnalisé susceptible de te manipuler (gros sujet presque philosophique) ne te dérange pas c’est ton choix. Moi je trouve ça plutôt grave.
« Apple fourni les requêtes Google de ses utilisateurs à Google »
—> je ne trouve pas cette source. La seule source que je trouve c’est le deal connu depuis longtemps pour être le moteur de recherche par défaut il faut payer le plus par rapport à ses conçurents. Je veux bien que tu me donnes tes sources.
Et si c’était bien vrai, comme tu l’as si bien dit, rien de t’empêche de changer ton moteur de recherche. C’est pas le hack le plus fou fou a faire même pour madame Michu. Plutôt facile comme solution.
« L’ADN est le même, gagner beaucoup d’argent »
—>excuse moi mais c’est pas ça un ADN, ce n’est pas non plus une culture d’entreprise. Sinon toutes les entreprises aurait alors le même ADN et la même culture d’entreprise. Quand ton business model repose quasiment uniquement sur les données de tes utilisateurs, comment tu peux mettre en place des mechanismes empêchant le ciblage de ces mêmes utilisateurs comme le fait Apple ? C’est tout simplement illogique. C’est comme si un marchand d’armes œuvrait significativement pour la paix dans le monde... tu comprends le côté un peu illogique de ta réponse ? Continue dans ton déni et je vais vraiment te prendre pour un troll 😂
@byte_order
« Google ne s’en cache pas »
—> pas trop la question. Si être la cible de message marketing/politique personnalisé susceptible de te manipuler (gros sujet presque philosophique) ne te dérange pas c’est ton choix. Moi je trouve ça plutôt grave.
« Apple fourni les requêtes Google de ses utilisateurs à Google »
—> je ne trouve pas cette source. La seule source que je trouve c’est le deal connu depuis longtemps pour être le moteur de recherche par défaut il faut payer le plus par rapport à ses conçurents. Je veux bien que tu me donnes tes sources.
Et si c’était bien vrai, comme tu l’as si bien dit, rien de t’empêche de changer ton moteur de recherche. C’est pas le hack le plus fou fou a faire même pour madame Michu. Plutôt facile comme solution.
« L’ADN est le même, gagner beaucoup d’argent »
—>excuse moi mais c’est pas ça un ADN, ce n’est pas non plus une culture d’entreprise. Sinon toutes les entreprises aurait alors le même ADN et la même culture d’entreprise. Quand ton business model repose quasiment uniquement sur les données de tes utilisateurs, comment tu peux mettre en place des mechanismes empêchant le ciblage de ces mêmes utilisateurs comme le fait Apple ? C’est tout simplement illogique. C’est comme si un marchand d’armes œuvrait significativement pour la paix dans le monde... tu comprends le côté un peu illogique de ta réponse ? Continue dans ton déni et je vais vraiment te prendre pour un troll 😂
@jul69
« Continue dans ton déni et je vais vraiment te prendre pour un troll 😂 »
Pour ma part, c’est déjà fait....
@Steve Molle
?
@Steve Molle
?
@Steve Molle
?
@cocotux
Bordel j’ai ri 😂😂😂
@cocotux
Certainement pas.
@ cocotux
Et si au lieu de se baser sur une confiance absolue comme à un dieu, on se basait sur des faits ?
Voici un fait :
L'app française centralise nos données alors que c'est inutile*.
Pourquoi notre gouvernement a-t-il décidé cela ?
À moins que ce soit dû à l'incompétence de ceux qui ont développé ce machin ?
(*) Pour preuve, les applications allemande, belge et anglaise ne centralisent pas les données. (Et elles ont du succès. Tiens donc....)
@marc_os
> L'app française centralise nos données alors que c'est inutile*.
D'une part, ce ne sont pas *vos* données mais des données anonymisées.
D'autre part, seules ceux qui concernent des contacts avec risque d'exposition (plus de 15 minutes) le sont.
Enfin, vous affirmez que c'est "inutile", alors qu'il a été très clairement annoncé depuis le départ qu'une des utilisations faites est de faire des études statistiques sur les conditions de propagation des expositions.
Ce que les apps allemandes, belges, suisses, anglaises etc ne font pas.
Pour dire "inutile", il faut d'abord prouver que les usages fait des données centralisés sont inutiles.
> Pourquoi notre gouvernement a-t-il décidé cela ?
D'une part, parce que au départ, c.a.d durant le mois de mars, le protocole ROBERT est parti de chez nous, et a rencontré initialement un soutien d'autres pays d'ailleurs.
Ensuite parce que l'API de Apple / Google n'était pas encore ni définie ni, surtout, dispo sur les smartphones cibles
Enfin parce que l'API effectue de manière opaque (seuls quelques paramètres sont acceptés en entrée, le calcul ainsi que la qualité des données sur lesquelles ce calcul est fait n'est pas vérifiable) un traitement qui concerne des données médicales, tandis que le résultat de ce traitement lui implique la politique de santé du pays (et des coûts). Imaginez une minute que l'API génère des fausses notifications par erreur (impact sur le coût de testing pour rien !?).
Ou, pire encore, que le calcul de risque d'exposition soit faux, ne générant pas de notification alors qu'il aurait fallu. Dans les 2 cas, c'est le système de santé nationale qui doit assumer les conséquences.
> À moins que ce soit dû à l'incompétence de ceux qui ont développé ce machin ?
L'architecture est volontaire. Pourquoi cela serait de l'incompétence d'implémenter ce qui a été choisi !?
> Et elles ont du succès. Tiens donc....
En audience. En résultat, cela reste débattable. Et y'a un serveur.
@byte_order
> Pour dire "inutile", il faut d'abord prouver que les usages fait des données centralisés sont inutiles.
Les données centralisées à date sont inutiles car non fiables. Quel que soit le protocole.
Les données décentralisées peuvent potentiellement être exploitées, une fois qu’on saura si elles sont fiables. Mais cela nécessitera le consentement de l’utilisateur.
> D'une part, parce que au départ, c.a.d durant le mois de mars, le protocole ROBERT est parti de chez nous, et a rencontré initialement un soutien d'autres pays d'ailleurs.
Ils bossaient tous sur ROBERT et DP-3T.
Par vote au parlement européen le 17 avril, la solution décentralisée a été retenue.
Le premier commit de ROBERT 1.0 date du 13 avril.
https://github.com/ROBERT-proximity-tracing/documents/commit/52028445ae19ad76ecce0de373958394291ce484
Soit 10 jours après DP-3T 1.0 qui a servi de base à l’API Apple / Google.
https://github.com/DP-3T/documents/commit/3b6024918f8980d2be10eeeaf7a43d6d52b64a38
Et 3 jours après l’annonce de Apple / Google et ses specs en 1.0 aussi. Ainsi que la doc du framework. Tout ça a servi de base aux premières implémentations. Y compris en open-source.
https://www.apple.com/newsroom/2020/04/apple-and-google-partner-on-covid-19-contact-tracing-technology/
> Ensuite parce que l'API de Apple / Google n'était pas encore ni définie
Bah si en fait.
> En audience. En résultat, cela reste débattable.
Le premier résultat à obtenir, c’est l’adoption.
Et le vote du 17 avril explicite noir sur blanc qu’une solution centralisée freine l’adoption.
> Et y'a un serveur.
Un serveur qui ne connaît aucun diagnostic.
C’est un serveur de fichiers amélioré.
@FloMo
> Les données centralisées à date sont inutiles car non fiables. Quel que soit le protocole.
Leur fiabilité dépend de quoi ? De la fiabilité de la mesure de distance ?
En quoi la centralisation change quoi que ce soit à ce problème ?!
Et en quoi cela interdit justement de faire des calculs avec différents modèles d'estimation de la distance afin de voir si cela match mieux avec le taux d'exposition observable sur le terrain !?
Et là par contre, ce n'est pas possible de le faire dans l'approche décentralisée, faute d'avoir accès aux données purement techniques (niveau de signal normalisé, durée d'exposition d'un terminal à un autre).
> Les données décentralisées peuvent potentiellement être exploitées,
> une fois qu’on saura si elles sont fiables.
Scientifiquement, on ne peut exploiter des données qu'une fois que l'on sait qu'elles sont fiables ? Et comment on le sait, sans pouvoir les exploiter !?
> Mais cela nécessitera le consentement de l’utilisateur.
Qu'il a déjà donné en activant l'app.
> Le premier commit de ROBERT 1.0 date du 13 avril.
> Soit 10 jours après DP-3T 1.0 qui a servi de base à l’API Apple / Google.
Le premier commit *public* !
Les devs n'ont pas commencé le boulot le 13 avril, vous le savez très bien.
Et vous m'excuserez, mais entre la spécification de DP-3T et le premier commit public de l'API (je parle bien de code, hein), il s'est passé combien de temps ?
Et la disponibilité de cette API dans les smartphones des gens, il s'est passé combien de temps ?
Pas mal de mauvaise fois sur la chronologie des événements, jouant sur une pseudo équivalence implémentation d'une spécification vs spécification.
Il suffisait de spécifier façon yakafokon, cela se saurait !
>> Ensuite parce que l'API de Apple / Google n'était pas encore ni définie
> Bah si en fait.
Pas au moment où le dev a réellement commencé, non. Vous utilisez la première publication du code comme date de début de dev.
@byte_order
> Leur fiabilité dépend de quoi ? De la fiabilité de la mesure de distance ?
Entre autre. La durée rentre aussi en jeu.
D’où l’importance d’un calibrage optimal.
Et clairement, aujourd’hui, personne n’a réussi un calibrage optimal.
> En quoi la centralisation change quoi que ce soit à ce problème ?!
J’ai bien précisé quel que soit le protocole.
C’est juste que l’argument « il nous faut des données » est bidon.
> Et en quoi cela interdit justement de faire des calculs avec différents modèles d'estimation de la distance afin de voir si cela match mieux avec le taux d'exposition observable sur le terrain !?
Ces données ne remontent pas au serveur (et encore heureux !).
Les données qui remontent sont censées permettre la mise en place d’une IA.
Sauf qu’une IA avec des donnés non fiables, ça ne sert à rien.
> Et là par contre, ce n'est pas possible de le faire dans l'approche décentralisée, faute d'avoir accès aux données purement techniques (niveau de signal normalisé, durée d'exposition d'un terminal à un autre).
Il y a un bouton « partager mes données d’analyse avec Apple » et un autre « avec les développeurs »
> Scientifiquement, on ne peut exploiter des données qu'une fois que l'on sait qu'elles sont fiables ?
On peut faire comme Didier Raoult qui assure qu’il n’y aura pas de deuxième vague.
Mais ça marche moins bien.
> Et comment on le sait, sans pouvoir les exploiter !?
Ces données sont accessibles si l’utilisateur a donné son consentement.
On peut le faire si on a un gros volume de données. Plus gros est l’échantillon, meilleures sont les chances d’améliorer les choses.
> Le premier commit public ! (..)
Je me suis appuyé sur 100 % d’information publique.
ROBERT et DP-3T ont commencé en même temps.
Mais, si on regarde le code source de StopCovid et son premier commit, on voit bien qu’il n’y avait rien du tout de prêt.
> Pas mal de mauvaise fois sur la chronologie des événements, (..)
Les faits.
Pour l’histoire des spécifications qui sont suffisantes, elles ont en effet été suffisantes pour :
- une app iOS pré-framework Apple (un POC)
- la version Raspberry Pi sortie dans le même temps sous forme de POC.
Là encore, la chronologie est sur GitHub.
> Pas au moment où le dev a réellement commencé, non. Vous utilisez la première publication du code comme date de début de dev.
Bah en même temps... c’est la réalité. Sinon, l’app italienne ne serait pas sortie la même semaine que l’app française.
@FloMo
>> En audience. En résultat, cela reste débattable.
> Le premier résultat à obtenir, c’est l’adoption.
Ouais, et pour cela faut pas participer à nuire à son audience pour une posture purement technocratique.
> Et le vote du 17 avril explicite noir sur blanc qu’une solution centralisée freine l’adoption.
Y'a tout plein d'exemple d'apps centralisées qui ont rencontrés une forte adoption, celle islandaise par exemple. Celle koréenne également.
Non, le vote l'affirme, mais ne le démontre pas.
Malheureusement, cela a particulièrement pollué la communication sur son utilité, et donc son audience, une sorte de prédiction auto-réalisatrice assez lamentable.
> Un serveur qui ne connaît aucun diagnostic.
> C’est un serveur de fichiers amélioré.
Et donc ?
Vous allez interdire aux serveurs de l'assurance maladie d'héberger des données de santé, de diagnostic médicaux !?
Je vous rappelle que le serveur de StopCovid est sous la responsabilité du système de santé français, quand même. Tout comme tous les autres serveurs qu'il utilise. On ne vous entend pas dire pourtant que les données médicales devraient être exclusivement sur l'iphone des gens.
Si ??
Par ailleurs, ces diagnostiques ne désignent pas des individus mais des identifiants pseudonymes, qui ont une durée de vie d'une heure en plus. On est très loin d'une base de malade nominative !
Mais continuez à jeter le trouble sur l'intérêt de l'app, ce faisant vous contribuez volontairement à l'échec de son adoption tout autant qu'un Catex en fait, tout en vous lavant hypocritement les mains d'y avoir contribuer.
@byte_order
> Ouais, et pour cela faut pas participer à nuire à son audience pour une posture purement technocratique.
Politique. Ce que fait Cédric O, c’est de la politique. De la vraie pure politique.
Sinon, il aurait décidé de prendre une solution qui permet d’activer le traçage des contacts sans avoir recours à un serveur qui peut tomber en cas de surcharge. Comme hier.
> Y'a tout plein d'exemple d'apps centralisées qui ont rencontrés une forte adoption, celle islandaise par exemple. Celle koréenne également.
> Non, le vote l'affirme, mais ne le démontre pas.
> Malheureusement, cela a particulièrement pollué la communication sur son utilité, et donc son audience, une sorte de prédiction auto-réalisatrice assez lamentable.
Et ça c’est planté lamentablement hier, avec des utilisateurs qui ne pouvaient activer le traçage malgré un énorme appel aux influenceurs français.
Ça s’est planté sans l’aide de personne.
Même pas besoin d’une attaque DDOS : juste des utilisateurs lambdas qui se connectent en masse.
Le vote européen s’appuyait sur la mise en garde de 300 chercheurs à travers le monde. Donc bon.
Et, comme par hasard, ça s’est planté pour une des raisons évoqués dans leur rapport : la capacité à tenir la charge.
Mais ce n’est pas la pire des raisons.
> On ne vous entend pas dire pourtant que les données médicales devraient être exclusivement sur l'iphone des gens. Si ??
Si ça peut être évité, c’est mieux.
> Par ailleurs, ces diagnostiques ne désignent pas des individus mais des identifiants pseudonymes, qui ont une durée de vie d'une heure en plus. On est très loin d'une base de malade nominative !
Ok. Mais centraliser les données, ce n’est pas prudent.
Surtout quand on sait que le serveur tombe avec seulement quelques centaines de milliers d’activations.
> Mais continuez à jeter le trouble sur l'intérêt de l'app, ce faisant vous contribuez volontairement à l'échec de son adoption tout autant qu'un Catex en fait, tout en vous lavant hypocritement les mains d'y avoir contribuer.
Je pense que ceux qui ont téléchargé l’app et ont eu le message « désolé, on est dans les choux » sauront parler de l’efficacité du procédé.
Tout en sachant qu’une connexion internet n’est pas requise pour le traçage des contacts dans les autres apps européennes.
J’ai testé en mode avion dans l’app italienne, à partir de l’inscription.
En gros, il suffit que le serveur soit saturé ou piraté et on obtiendrait un effet inverse à l’effet souhaité.
C’est là qu’est le danger.
@cocotux
C'est une blague ? 😳🤔
Certes, on aurait Mélenchon ou Lepen au pouvoir, je dirai pas...
@scanmb
Nope. Et c'est regrettable.. ils sont bornés.
En gros rien ne change réellement, un peu comme le rabadgeage d’un parti politique
Dans ce pays possédant 3 piliers séculaires que sont la corruption, l’impunité policière et l’incompétence etatique, installer ce cheval de Troie est vraiment le signe d’une détresse mentale absolue.
@Steve Molle
Ouh lala
Prend un cachet, tu nous fait une petite déprime la
@minounet
Je vous retourne la remarque, c'est plus tôt à vous d'en prendre un, si on peut plus s'exprimer autant supprimer la possibilité de répondre aux articles dans ce cas la. On 'et vraiment encore au pays de la liberté dans ce pays?
@morpheusz63
Je suis bien d’accord , la liberté d’expression est primordiale, on en a eu un exemple il n’y a pas longtemps malheureusement.
C’est donc valable pour moi aussi non ?
Si mes propos ont été disproportionnés je m’en excuse ce n’était pas le but mais ses propos m’on paru violent.
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